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Les Suisses approuvent une initiative populaire en faveur du renvoi des étrangers criminels

Envoyé par Utilisateur anonyme 
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Malgré un score plus serré qu’attendu, l’UDC a enregistré une nouvelle victoire dimanche en faisant passer son initiative sur le renvoi des criminels étrangers par 52,93% des voix. Elle se place ainsi en position de force pour la prochaine échéance électorale d’envergure – les élections fédérales de 2011, pour lesquelles les partis ont déjà commencé à fourbir leurs arguments

La population suisse, dans sa majorité, n’a pas été impressionnée par les mots d’ordre de la gauche, du centre-droit, des églises et de juristes mettant en garde contre les conséquences de l’initiative: des expulsions automatiques d’étrangers établis de longue date pour des peccadilles, et une dégradation des relations avec l’Union européenne, qui juge le texte contraire aux accords sur la libre-circulation.

Le contreprojet, soutenu par le centre-droit et une minorité de socialistes – la ministre de la Justice Simonetta Sommaruga en tête –, a subi un échec cuisant: aucun canton ne l’a accepté. C’est un revers cruel pour la majorité du parlement et pour le centre-droit, qui avait porté ce texte afin de barrer la route à l’initiative. Mais sans moyens financiers, sans mot d’ordre mobilisateur, et face à l’opposition résolue d’une partie de la gauche, qui prônait le double Non, ce texte n’a eu aucune chance. «Le contreprojet a légitimé l’initiative dont il était une pâle copie, mais les gens préfèrent l’original», accusait, avant même la votation, le président des Verts Ueli Leuenberger.

Les partis de la gauche et du centre, divisés, n’ont toujours pas trouvé la parade face à la formation blochérienne. Les slogans du type «non à l’UDC» sont restés sans effet dans cette votation; le contreprojet, qui se voulait plus constructif et plus subtil, a été également inefficace. Pour Guido Weber, conseiller en communication zurichois qui a plusieurs fois mené campagne contre l’UDC, le seul moyen de combattre avec succès ses propositions est d’amener l’électeur à réagir «sur le plan de la raison», comme il le disait récemment au Tages-Anzeiger. C’est ce que visait justement le contreprojet. Mais cette tentative de rationaliser le débat sur les criminels étrangers a échoué.

Reste à voir si le centre-droit et la gauche feront mieux en 2011. Et si les nouvelles offensives lancées par l’UDC sur des sujets de société – de l’école laxiste aux médias inféodés à la gauche – lui serviront, après l’initiative sur le renvoi, de tremplin victorieux pour les élections fédérales.
Rappelons qu'en France, la possibilité d'expulser les délinquants étrangers, appelée « double peine », qui a tant ému Nicolas Sarkozy, a été supprimée dès son arrivée au pouvoir, comme il se doit.
La mise en quarantaine idéologique va commencer.
PhiX,

C'est inexact. Il est possible d'expulser un étranger à la fin de sa peine. Concentrez vos attaques sur la gauche, et nous nous entendrons très bien.
Euh, M. Jean-Marc, il ne faudrait peut-être pas prendre en main la police sur ce forum... Que Nicolas Sarkozy soit intouchable à vos yeux, soit, mais ce n'est certes pas la ligne de l'In-nocence et nous ne sommes pas ici dans le seul dessein de vous complaire. Au contraire, nous ne sommes pas près d'oublier l'imbécile suppression de la prétendue "double peine", par laquelle votre héros annonçait clairement ce qu'allait être sa politique.
Politique migratoire de Sarkozy: les brillants résultats

1) La part de la jeunesse d’origine étrangère au niveau régional
- 37 % en Ile-de-France
- 23 % en Alsace
- 21 % en Provence-Côte d’Azur
- 20 % en Rhône-Alpes
Au niveau des départements, la plus forte proportion de jeunes d’origine étrangère se situe en Seine-Saint-Denis, avec 57 %.

2) L’importance de l’immigration subsaharienne en France
Dans certaines villes, les plus fortes concentrations sont atteintes grâce à l’apport spécifique subsaharien.
A Grigny, par exemple, on observe une multiplication par 3 des jeunes d’origine subsaharienne en 15 ans (31 % des jeunes Grignois sont aujourd'hui de cette origine).
A Clichy-sous-Bois, comme à Evry, environ 20 % des jeunes sont d’origine subsaharienne.

"L'accroissement relatif de la proportion d'immigrés entre 1999 (7,4%) et 2006 (8,4%) aurait été de près de 12%." M Tribalat

Sarkozy a été aux affaires depuis 2002 comme ministre , puis comme président.
Soit il est nul, soit il ment.
Je n'ai pas l'intention de prendre en main la police de ce forum, je parlais à M. Bellini et de ma façon de m'entendre avec lui. Je n'ai en rien demandé une quelconque action policière, je dis simplement que si l'opinion conservatrice veut s'entendre il faut d'abord qu'elle commence à ne pas se déchirer.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Didier, je vous serais obligé de ne pas insister, il s'agit-là d'une mise en cause me concernant.

Je ne parle pas de M. Sarkozy, je parle de l'opinion conservatrice. Il n'est pas de bonne politique, si on veut s'adresser aux conservateurs, de tirer à boulets rouges sur le candidat qu'ils ont choisi en application de la politique du moindre mal.
Mais Sarkozy n'est pas un conservateur. Il a été élu sur un programme radical de gauche: la rupture ; "ensemble tout devient possible" sarkozy est de gauche, par ses manières, par ses discours, par ses relations, par sa politique. Il n'a fait que décomplexer la droite en lui permettant d'étre aussi vulgaire que la gauche.
Sarkozy est le clone de Besancenot à droite, mais ils ont la mème culture et c'est une culture de gauche.
Autrefois, à droite , on se tenait. "Noblesse oblige" disait-on. Le choix de Sarkozy est le signe que , à droite, on a aujourd'hui envi de "se lacher", de "s'éclater", comme on dit à gauche.
Peut-on imaginer De Gaulle ou Pompidou à un concert de Johnny pendant leur mandat?
Le PI ne pourrait-il pas etre le seul et unique parti conservateur? conservateur de cultures, de paysages, de valeurs et peut-etre tout simplement conservateur de réalité face au Parti Unique de la Communication Sarkozo Besancenesque?
M. Sarkosy, tout anti-conservateur qu'il est comme vous le dites si bien, Bellini, mérite quand même une capitale à son nom. De Gaulle aussi. Le point d'interrogation, comme le point-virgule, doit être précédé d'une espace insécable (mais pas la virgule, que diable !).
Peut-on imaginer De gaulle ou Pompidou à un concert de Johnny pendant leur mandat ?

Lors d'un banquet officiel en Chine, Jean-Pierre Raffarin, premier ministre, s'était fait jouer au violon Retiens la nuit en sérénade...
29 novembre 2010, 12:14   S/Z
M. Sarkozy, lui, visiblement, ne mérite pas son "z".
Il n'en demeure pas moins que l'électorat conservateur a voté et, selon les sondages, votera pour M. Sarkozy. Je considère que cet électorat n'est pas stupide et que de lui rappeler sans cesse les défauts de celui qu'il a élu n'est pas une bonne idée.

L'électorat catholique pratiquant, qui est âgé et conservateur, a, selon les divers instituts, voté à plus des trois-quarts pour M. Sarkozy. Je ne suis pas persuadé que la mesure prise par M. Sarkozy quant à la double-peine l'ait outre mesure choqué, puisque cette mesure n'a pas été prise par M. Sarkozy président mais par M. Sarkozy ministre de l'intérieur : l'électorat la connaissait parfaitement (c'est un électorat éduqué).
"...lui rappeler sans cesse les défauts de celui qu'il a élu n'est pas une bonne idée."

Si, pour lui désiller les yeux, et lui suggérer que, la prochaine fois, il n'aura plus d'excuse (si tant est qu'il en eût précédemment).
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Quel choix aura-t-on au deuxième tour ? Il est un peu tôt pour répondre.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Oui, Didier, les sondages montrent un grand attachement de l'électorat conservateur à M. Sarkozy, principalement l'électorat âgé. M. Sarkozy est un revanche en difficulté dans les catégories plus jeunes et plus populaires.

C'est une donnée, pas une opinion.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Sarkozy a bien été élu par les retraités. Etaient-ils conservateurs ? De leur retraite assurément. Et d'ailleurs Sarkozy les a totalement protégés de la réforme des retraites qui ne touchera que les adultes et les jeunes. Aujourd'hui, les retraités ont un revenu moyen supérieur à celui des actifs et grace à Sarkozy, cet écart va augmenter. Quand aux jeunes, ils sont les grands sacrifiés du Sarkozysme puisqu'ils hériteront , en mème temps que d'une France exsangue et joyeusement multiculturelle, d'une dette énorme qui a servi à payer les retraites.
Où est le conservatisme là dedans? Où sont prudence, justice, courage et tempérance?
Je tiens à affirmer avec force que je suis absolument contre le relativisme culturel et que je ne mets pas la culture populaire au niveau de la grande culture "bourgeoise", ou de quelque autre épithète qu'on qualifie celle-ci. Toutefois la culture populaire existe et il n'est pas déshonorant, quand elle est de qualité, de l'aimer à condition de reconnaître son statut d'infériorité, ce que faisait de mon temps le populo qui établissait parfaitement, de lui-même, une différence dans le domaine musical entre la "variété", le "musi-chall" et la grande musique . Or, à l'intérieur de la culture populaire, elle-même, tout ne se vaut pas non plus, Il y a des "artistes" dont les qualités artistiques et humaines, le savoir-faire et le répertoire sont bien meilleurs que chez d'autres . Il me semble que dans la variété, précisément, Johnny Halliday et son compère Eddy Mitchel, quel qu'agacement que puisse suciter leur nom de scène à l'américaine, hommage naïf , au départ, de petits Français passionnés de cinéma pour une Amérique idéalisée par les films, sont loin d'être les pires. Leur voix et leurs chansons sont plutôt belles et leur comportement médiatique ne m'a jamais paru indigne. Jamais JH, ni EM n'ont, à ma connaissance, jugé bon de cracher sur leur pays même pas pour regagner les faveurs de la mode quand ils ont connu une certaine traversée du désert. Jamais ils n'ont entonné les trompettes du Politquement correct comme tant et tant d'autres. Jamais on ne les a entendu donner de leçons de morale à leurs compatriotes. Quant à EM il ne manque pas d'humour ni d'une certaine classe. Que celui qui n'a jamais fredonné sans y penser un de leurs airs me jette la pierre. Ces chansons que fredonne tout un peuple c'est un peu de l'âme populaire qui s'exprime. Je ne crois pas qu'il puisse exister un peuple dans le sens noble du terme sans chansons qui viennent de lui-même ou qu'il adopte comme siennes. Dis mois ce que tu chantes et je te dirai quel peuple tu es.Quelles chansons fredonne le peuple aujourd'hui ?
Tout ce ci pour dire que je trouve particulièrement hypocrite de la part d'une gauche qui se flatte de vouloir mettre un terme à l'" élitisme bourgeois", et qui encense les rapeurs, de reprocher à Sarkozy la fréquentation de quelques chanteurs qui représentent une veine estimable de la chanson populaire. Il me semble qu'il y a bien d'autres griefs à avoir contre Sarkozy.
Bien sûr, d'accord avec Cassandre; je rappelle le livre de Benoît Raysky:

L'homme que vous aimez haïr
Voici une analyse de Rioufol sur Sarkozy (août 2010). Depuis cela, le Président a mené la réforme des retraites, quasi-atomisé la Halde et mis un terme à l'ouverture en renvoyant Bordello et consorts au néant dont ils n'auraient jamais dû sortir.




Comme prévu, la gauche et ses médias, réagissant à la nouvelle politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy, ont dénoncé "un discours nauséabond" (éditorial de Libération, ce lundi), le "retour aux heures les plus noires de notre histoire" (lu dix fois), une "dérive républicaine qui abîme la France et ses valeurs" (Martine Aubry), etc. L'inventaire des clichés ressortis pour l'occasion serait fastidieux. Néanmoins, ce langage automatique du bien pensisme, qui dicte les commentaires d'une manière qui en devient comique, révèle le préoccupant état d'assujettissement provoqué par l'idéologie du politiquement correct mise au service des minorités. Ces récitations et ces slogans, alignés par une presse qui se prétend pourtant indocile, sont autant de procédés qui dispensent de penser autrement. En l'espèce, les annonces de Sarkozy ont d'abord le mérite de révéler l'épaisseur du conformisme de la pensée médiatique, de plus en plus caricaturale et saugrenue. Sortira-t-on de ce totalitarisme soft qui interdit de dire la réalité ? Une brèche est ouverte. Reste à faire tomber les masques des bidouilleurs, des imposteurs, des désinformateurs, des suiveurs. Le pouvoir y est-il prêt ?

L'aveu de l'entreprise de décervelage de l'opinion, menée avec des méthodes propagandistes et subversives que l'ex-URSS n'aurait pas reniées, est venu des censeurs eux-mêmes, qui s'indignent du lien, fait par le président de la République, entre immigration et insécurité et de sa déclaration : "Nous subissons les conséquences de cinquante années d'immigration insuffisamment régulée qui ont abouti à un échec de l'intégration". Ce qu'avance Sarkozy est-il faux ? Evidemment non. Cette situation crève les yeux de ceux qui vivent ces difficultés croissantes. Mais la violation du dogme de "l'immigration, chance pour la France" vaut déclaration de guerre pour les apparatchiks du parler faux, qui ne reconnaîtront jamais les désastres produits par leur défense du multiculturalisme et du métissage obligatoire. Sarkozy, qui a soutenu ces lubies de crainte d'apparaître conservateur, est-il en harmonie avec son nouveau discours ? Il est permis d'en douter. Mais c'est l'opinion, irritée par les humiliations que subissent les Français, qu'il semble désormais vouloir suivre. S'il est réellement prêt à l'écouter, il y a bien d'autres vérités interdites qu'il lui reste à exhumer.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Il n'y a pas de droite UMPiste à proprement parler, car l'immense majorité des électeurs de droite ne se définissent pas par rapport à un parti politique.

A gauche, c'est tout le contraire : on est quasi-forcément d'un parti.

Cette particularité de la droite française, mise en évidence par René Rémond, est une constante. La droite fonctionne par familles de pensée (bonapartiste, orléaniste, légitimiste pour faire court), les contours des partis étant fort vagues.

Traditionnellement, le courant légitimiste est, en France, très faible, marginal en un mot. Il correspond à une vision réactionnaire de la politique (réactionnaire pris au sens exact du terme, sans jugement de valeur). Ce courant est en revanche fort dans les pays de tradition ibérique.

Le courant bonapartiste et le courant orléaniste sont "poreux", en ce sens qu'une même personne peut passer plusieurs fois de l'un à l'autre, suivant les circonstances et le péril représenté par la gauche. Schématiquement, la droite autoritaire est bonapartiste et relativement sociale, la droite libérale est orléaniste et plus souple concernant les problèmes de société.

Le gaullisme est bonapartiste, le giscardisme orléaniste.

De mon point de vue, M. Sarkozy est à la fois bonapartiste et orléaniste (un peu comme Pompidou, mais avec un style différent). Je connais des gens de droite qui le soutiennent par adhésion, d'autres qui le soutiennent comme moindre mal.
Ces gens-là ne sont pas UMPistes, comme vous dites (je ne sais d'ailleurs combien l'UMP a de militants).

Le parti devrait essayer de se situer entre ces trois tendances de la droite.
Un bon exemple de parti orléaniste est le défunt CNIP : il allait des laïques progressistes proches des radicaux (René Coty) à l'extrême-droite (Jean-Marie Le Pen), en passant par la droite modérée (Paul Raynaud et Antoine Pinay).

Il eut de nombreux élus, mais peu de militants. Il présentait une originalité : celle d'une structure "à trous", son aile gauche étant séparée de son centre par le MRP, et ce même centre étant séparé de l'aile droite par le RPF. Cette configuration en trois morceaux séparés est typique. Au beau temps de Giscard, vous aviez un schéma identique avec JJSS, André Rossi et Michel Durafour à l'aile gauche, Jean Lecanuet pour la droite chrétienne (grande différence d'avec la période précédente) et Michel Poniatowski à l'aile droite.

La droite bonapartiste est bien plus soudée (le déterminant majeur est la haine du communisme sous ses formes variées) car reposant sur un "homme fort". Un cas peu connu de bonapartisme en France est l'entreprise de Clemenceau dite "Bloc national" après la Grande guerre.
Citation
Jean-Marc
...
Le parti devrait essayer de se situer entre ces trois tendances de la droite.

Pourquoi faudrait-il que le parti soit dans tel ou tel tiroir ?
Le parti est écologiste, le parti prône une réforme radicale du système éducatif, pour ne parler que de certains thèmes qui ne sont pas connus pour être une thématique droitière.
La force du parti n'est-elle précisément que son discours, je ne parle même pas de sa parole, transcende les courants traditionnels. Ne sommes nous pas ailleurs ?
Yannick, le seul qui fût ailleurs, ce fut M. Jobert, qui finit nulle part.

Le système français (depuis que les élections existent) est un système d'opposition droite-gauche.

Il est évident, de mon point de vue, que le parti de l'in-nocence est de droite.

L'écologie n'est pas forcément un thème de gauche (c'est un thème dont la gauche s'est emparée, ce qui n'est pas la même chose). En ce qui concerne les propositions en matière d'éducation, elles sont basées sur une logique de récompense du mérite (à chacun selon son travail, donc de droite) et non d'égalité de progression (à chacun selon ses besoins, donc de gauche).

En matière fiscale (qui est la matière majeure de toute politique, le vote du budget étant le signe manifeste de l'appartenance à une majorité), le parti est résolument à droite.

A part cela, où le situer ?

Il n'est pas dans la droite légitimiste, pour deux raisons au moins :

- l'absence de référence religieuse ;
- l'ouverture sur les sujets de société.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Didier, je pense que nous sommes largement d'accord. Pour le gaullisme social, je suis totalement de votre avis.

Notez que Raymond Aron, bien avant Rémond, écrivit le fameux article "l'Ombre de Bonaparte".

Rémond, quant à lui, définit le gaullisme comme un "bonapartisme mitigé".

[books.google.fr]

p 41
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Didier,

Je n'ai répondu que sur un point (c'est l'ennui des questions complexes : quand plusieurs questions sont posées, on répond à celle qui vous intéresse le plus).

Au fond, nous avons un problème de méthode (sans vouloir faire la police) : le sujet du Grand remplacement est tellement central et mobilise à ce point les intervenants que le goût pour les autres sujets devient faible.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Essayons de prendre un problème assez large.

Comment concilier le droit de propriété, qui suppose qu'on puisse user de son bien, en recueillir les fruits et le détruire si on le désire, avec le souci patrimonial ?

Autrement dit, si un propriétaire d'un joli hôtel particulier veut le vendre pour qu'il soit rasé et qu'une tour soit construite à sa place, quel doit être le choix ? laisser faire, ou entraver le droit de propriété ?
Le droit de propriété ne comprend pas forcément l'abusus. Ainsi, en Suisse, si vous voulez abattre un arbre qui vous appartient, il vous faut une autorisation administrative, une règle destinée à protéger le patrimoine : vous avez l'usus, le fructus, mais pas l'abusus.
Je ne voudrais pas m'immiscer dans ce dialogue de haute tenue mais simplement faire remarquer que les gens qui critiquent les Suisses sont, comme par hasard, ceux qui défendent les criminels et méprisent leurs victimes.
Oui, c'est la même chose en France dans le cas, par exemple, des autorisations de déboisement. Il y a eu, au fil du temps, un démembrement du droit de propriété, qui contient classiquement ces trois notions.
Prenons un autre cas, Marcel.

Vous êtes exploitant agricole à proximité exacte d'un monument historique, par exemple un château de la Loire. Il y a donc de l'eau. Vous décidez de vous lancer dans la culture du bambou, qui ne demande, à ma connaissance, aucune déclaration (elle n'est pas nuisible en soi). Or, ces bambous vont modifier radicalement le paysage le temps de leur présence.

Pourtant, nous sommes dans le cas du fructus, non de l'abusus.

Je cite cet exemple de la propriété et du patrimoine car on voit assez nettement que ces deux droits sont légitimes, et que la balance entre les deux est difficile.
Florentin, il ne s'agit que d'arbres, tout de même...
Plus sérieusement, sur ces questions de protection et de propriété, on a longtemps admis, dans la tradition juridique française, qu'on ne pouvait protéger des biens que s'ils appartenaient à l'Etat ou à une collectivité, et que protéger des bâtiments privés était une atteinte à la propriété.

La liste initiale des monuments est de 1840, et il faudra attendre 1926 pour qu'elle s'ouvre aux bâtiments privés.
Comment ça, que d'arbres ? Qu'y a-t-il au monde de plus majestueux, de plus noble, de plus précieux qu'un bel arbre dans la fleur de l'âge ?
Une idée me vient en lisant votre réponse, cher Marcel :
au lieu d'un animal, pourquoi pas un arbre pour symboliser le P.I. ?
(Message supprimé à la demande de son auteur)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Marcel,


Vous nous écrivez :

Comment ça, que d'arbres ? Qu'y a-t-il au monde de plus majestueux, de plus noble, de plus précieux qu'un bel arbre dans la fleur de l'âge ?

Cela me rappelle une anecdote qui se passait à Bône (vous savez, le cimetière qu'il est tellement beau qu'envie de mourir il te donne).

Il se trouve qu'une troupe parisienne devait y représenter Roméo et Juliette dans une version adaptée. Le commissaire avait, juste avant la représentation, harangué cette foule pied-noir qu'il connaissait bien, craignant des lazzis et autres obscénités.

Il resta donc tapi derrière le rideau, guettant d'éventuels perturbateurs.

A un moment, la jeune Juliette dit : "Ha ! petite rose, qu'y a-t-il au monde de plus majestueux, de plus noble, de plus précieux qu'une belle fleur ?".

Entendant cela, le commissaire bondit, souple et rapide comme un tigre, entre la comédienne et le public et s'écria :

"Le premier fils de pute qui dit "ton cul", je lui casse la gueule, sur les os de mes morts".
30 novembre 2010, 09:13   Fromage Plus
Le fromager
30 novembre 2010, 09:25   Re : Fromage Plus
Le plus vieux platane de France à Fervaques





Allez voir la photo en haute résolution ici : [upload.wikimedia.org]
30 novembre 2010, 09:26   Re : Fromage Plus
On respire, ici...
30 novembre 2010, 10:36   Le Chêne et le réseau
Certes Francmoineau, mais nous n'en formons pas moins un réseau pensant.
30 novembre 2010, 12:29   Re : Le Chêne et le réseau
Ah oui, le chêne d'Allouville. Né vers 800, il avait le tronc creux dès le XVIIe siècle. C'est alors qu'on y aménagea une chapelle qui occupe donc l'intérieur du tronc : mes trois fils et moi-même y tenions.
Utilisateur anonyme
30 novembre 2010, 14:45   Re : Les Suisses pour l'expulsion des délinquants étrangers
Commentaire sur ce même problème, présenté en France sous lle vocable : " double peine ".


"Le militantisme déployé pour obtenir la suppression de la double peine, disposition qui permet, en complément de la peine principale, d’expulser du territoire des étrangers délinquants, porte aussi préjudice aux étrangers.

Cette double peine se justifie. En effet le fait d’être délinquant ne peut être un motif pour obtenir ou voir prolonger une autorisation de séjour.
Mais surtout la double peine permet d’assurer la protection des étrangers qui résident dans notre pays et en respectent les lois. Les étrangers délinquants portent un préjudice spécifique aux étrangers respectueux du pays d’accueil car ils donnent des arguments à ceux qui mettent en avant le lien entre délinquance et présence étrangère afin de déprécier celle-ci. Il est normal que ces délinquants subissent de ce fait une sanction complémentaire. De plus la mise en œuvre de la double peine éloigne du territoire les délinquants étrangers et prévient ainsi tout amalgame entre les étrangers honnêtes et les autres. Elle valorise de ce fait les étrangers sérieux, facilite leur intégration et par-là permet l’atténuation des tensions raciales.
De plus le lien unissant un individu à un territoire constitue un attribut fondamental de la nationalité. C’est dénaturer celle-ci que d’accorder cette prérogative à des étrangers au motif qu’ils sont délinquants.

La double peine a été en partie supprimée. Cette décision du législateur est regrettable. Cependant suite aux émeutes de fin 2005, on a tenté de la remettre en application. Cette solution ponctuelle devrait être pérennisée. "
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