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Autriche : Le chant tyrolien peut offenser les musulmans qui prient

Envoyé par Gérard Rogemi 
Ah la dhimmitude !

Autriche : Le chant tyrolien peut offenser les musulmans qui prient

Un retraité autrichien a été condamné par la cour de Graz à verser une amende pour avoir chanté des airs tyroliens alors qu’il était en train de tondre le gazon un vendredi après-midi précisément à l’heure où les pieux musulmans de la mosquée voisine écoutaient l’appel à la prière du muezzin.

Ceux-ci ont appelé la police pour porter plainte et l’ont accusé de se moquer d’eux en essayant d’imiter leurs chants religieux. Le juge autrichien leur a donné raison et a conclu que Helmut G. de 63 ans avait bel et bien essayé de les offenser et de ridiculiser leurs croyances et par conséquent il lui a imposé une amende de 800 euros.

Perplexe, le retraité a déclaré au journal “Krone Zeitung”: « Il faut reconnaître que le chant tyrolien ressemble à ce que chante le muezzin, mais ce n’était pas du tout mon intention de l’imiter. » Néanmoins la cour ne l’a pas cru et ses relations avec ses voisins musulmans, dont on ne précise pas l’origine, ne se sont pas non plus améliorées.

La source i c i
Comme disait le vieux Lucas Steiner : "Ce sont des fous, tu m'entends ? des fous... Il faut fuir, fuir..."
Utilisateur anonyme
04 décembre 2010, 19:06   Re : Autriche : Le chant tyrolien peut offenser les musulmans qui prient
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Citation
Ne seriez-vous pas intéressé par une collaboration plus étroite de ce côté-là, en vue de participer au développement de cette nouvelle facette de notre présence webmatique, laquelle fait ses tout premiers pas ?

Cher Didier,

Votre proposition est très intéressante et absolument légitime compte-tenu de ma position géographique privilégiée dans la Mitteleuropa, à un carrefour webmatique parmi les plus riches.

Je vais y réfléchir et je vous donnerai ma réponse par mail.
La tyrolienne est un chant européen. Comme la "musique classique" devrait être appelée musique européenne. En Chine, il est des groupes humains (les Zhang) qui, dans leurs montagnes pratiquent la tyrolienne, la leur. Les hommes jeunes se font la glotte, ainsi, au flanc démesuré des montagnes. Savez-vous pourquoi ? Et bien parce que, comme tout champion de l'anthropologie de grand-papa vous le confirmera, un des efforts essentiels des sociétés traditionnelles est de faire échec à la consanguinité. Or dans un pays au relief très accentué aux vallées isolées, comme sont les vallées dans le versant tyrolien du continent eurasien mais aussi tout autant dans la partie orientale de ce continent, il importe aux jeunes bouviers vigoureux de se faire connaître des jeunesses en fleur de la vallée outre-mont. Et comment s'y prendre, dites, autrement qu'en escaladant les hauteurs pour faire retentir son organe aux oreilles des jeunes vachères qui en connaîtront par l'ouïe (l'ouïe de Brahms, de Dvorak) la puissance, la promesse, de l'autre côté.

Ainsi naquit, dans l'Europe montagneuse, à Salzbourg, à Prague, la musique européenne, harmonie céleste qui peuple l'espace de ses mystères, jusqu'au concerto pour violon opus 77 de Brahms.

La musique européenne, classique, n'aurait jamais pu exister sans relief non plus que sans cet appel jeuniste à imiter les vaches et les taureaux.
Vrai de vrai, cher Francis ? Si beau !
04 décembre 2010, 21:43   Antiphonie
Cher Eric, je n'ai rien trouvé de mieux à vous proposer pour référence à mes dires, google se montrant très chiche sur les Zhang, peuple montagnard de la Chine. Ceci tout de même, malheureusement en anglais, sur la compositrice chinoise Chen Yi:


The program closes with Chen Yi’s Ge Xu (Antiphony). Like Zwilich, Yi is a woman of “firsts”
She wrote the first Chinese Viola Concerto (Xian Shi) in 1983 and became the first woman in
China to receive a Masters degree in composition from the Beijing Conservatory in 1986. Her
work is deeply informed by the folk music and cultural landscape of her native China. Growing
up practicing the music of Bach and other Western composers on the violin, she was forced to
play in secret when the Cultural Revolution overtook China in the 1960’s. No longer able to
study western music openly, she would practice at home with a mute on her violin. Eventually
she was forced to work at labor camps in the countryside for two years, which resulted in
firsthand experience with the folk melodies and musical traditions of her culture. At the age of
17, with the restrictive bans of the Revolution lifted, she was able to return to her home city and
serve as concertmaster and resident composer of the Beijing Opera Troupe.
The title of the work, Antiphony, indicates a style of singing in which two semi-independent
choirs interact by singing alternating musical phrases. The most common instance of this “call
and response” music in Western culture occurs in church music
. Chen Yi’s work is inspired by
the Zhang minority people in Southern China and their celebration of the Chinese lunar New
Year. In her preface to the score she describes their gathering in the fields to sing mountain songs
in antiphonal forms.
Distinct groups or individual singers make up texts in the style of
antithetical couplets in a kind of competition going back and forth. Ge Xu (Antiphony) behaves
this way as well. Opening with a single musical phrase high in the violins, the work proceeds as
several distinct musical ideas are traded back and forth by different members of the orchestra,
occasionally sounding against each other in direct competition. Chen Yi’s preface closes saying
that this antiphonal folk singing inspired her to write music which keeps “the high spirit and
ideal hope alive”
Vous m'êtes une référence à vous seul, cher Francis.
04 décembre 2010, 22:49   Absents
"La tyrolienne est un chant européen."

Oui mais voilà, l'Europe... en ce moment, ne se porte pas très bien. Les Tyroliens, pour ces musulmans si assurés d'eux-mêmes et de leur croyance, n'ont aucune espèce de réalité. Cela ne les concerne pas. Jamais entendu parler ("Y'avait quelqu'un, avant ?"). L'Europe n'est qu'un désert, une terre en friche où le climat est plutôt plaisant et dont les habitants ne doutent jamais de rien.
De deux choses l'une, ou bien ce monsieur est l'inventeur de la tondeuse à gazon silencieuse, ou bien il a une voix tout-à-fait exceptionnelle.
Ah mais oui, c'est vrai, ça... d'autant que sa voix devait couvrir, en plus du bruit de son engin, le chant du muezzin juste à côté. C'est fou comme ces Tyroliens sont irrespectueux.
Point n'est besoin d'aller en Autriche, alors qu'on peut être Français et de bon goût :



Pardon Jean-Marc, ce "cri du cochon" nous fait dévier. Je vous parlais du "cri humain", qui doit se faire entendre par-delà le relief européen, pour des besoins qui sont d'une extrême noblesse lorsqu'il s'agit, au-delà de la barrière de ce relief, d'enjamber la consanguinité à laquelle la vallée enclavée condamne ses habitants lorsque ceux-ci, face aux murailles érigées par la nature, sont sans voix.

Le Toulousain que vous êtes, amateur d'opérette, devrait reconnaître qu'il y a une réalité humaine au soubassement de la musique: faire entendre sa voix, par-delà le relief, est une affaire de survie des générations à venir. Trompettes, instruments, voix, n'existent que pour abattre les murailles. C'est le rôle de la vieille musique de retentir comme un marche-pied vers les hauteurs subsumées et les vallées où l'on plonge pour se faire connaître et aimer.

La musique, même russe, ne se conçoit pas, dans ses origines, indépendamment d'un relief qui lui fait obstacle, qui lui fait tremplin.
Vous avez raison, mais la France ne disposant pas de Tyroliens, j'utilisais ce que nous avions sous la main...

Comme mode de communication de vallée à vallée par sifflements, voici celui des Guanches aux Canaries (vous noterez que l'IRM est appelée au secours) :

[www.uwnews.org]

Je précise que vous m'amenez à méditer : je n'avais jamais imaginé la musique de cette façon-là...
Tenez-le pour vrai, mon cher Jean-Marc, l'opus miraculeux de Brahms, l'opus 77, et toutes les fameuses arias de la Flûte enchantée, plus belles, plus vigoureuses musiques du monde, sont des invites à l'accouplement, à l'orgasme par-delà les hauteurs embrumées de notre vieille Europe montagnarde. Tout le Pélerinage suisse et italien de Liszt est une musique érotique, parfaitement libidinale, un cool jazz européen. La Suisse, l'Autriche, la Tchéquie, et le vieil appendice hongrois et bavarois forment le paradis européen de l'accouplement musical incertain, miraculeux, montagnard, sternum de la musique européenne savante.

Loin de tout cela, vous avez la pesante musique des plaines et pénéplaines de l'Ouest (la France, un peu l'Angleterre) ou de l'Est (la plaine russe qui ne connaît pour montagnes que le Printemps). Le coeur vivant, généreux, engendreur, de la musique européenne classique se situe aux contreforts (Verdi, Mozart) des hauteurs de la grande chaîne des séparations et des réunions que forment les vieilles Alpes, vieilles murailles qui ne demandent qu'à être abattues par la puissance vocale et contrapunctique, et qui se dispersent en éventail vers le coeur inaccessible de ce continent.
Et c'est ainsi que l'on possède un bel organe.
LES HAUTS RELIEFS:





Thibet:





Suisse:


06 décembre 2010, 02:16   Didgeridoo you-hooouuu
Bush australien ?

Alain, c'est la bande musicale de "Deep Throat" ?
J'ai trouvé le moyen de faire le lien entre la glotte helvète et les orgasmes lovelaciens, mais c'est assez piteux...
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