Le parti de l'In-nocence se réjouit des prises de position de M. Barack Obama, candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine, à propos d'Israël et de la ville de Jérusalem, dont il a déclaré qu'elle devait rester réunifiée, c'est-à-dire qu'elle ne saurait faire retour pour moitié aux descendants de ses anciens conquérants arabes.
Le parti de l'In-nocence a toujours considéré Jérusalem comme la capitale par excellence, emblématique entre toutes, de l'État d'Israël et du judaïsme en général ; et jugé d'une rare insolence, ou d'une invraisemblable inconscience historique et religieuse, les prétentions sur elle des Palestiniens et des musulmans au prétexte qu'elle serait le « troisième lieu saint de l'islam » : avant d'avoir été par conquête le troisième lieu saint de l'islam, Jérusalem a été, et le demeure, le premier lieu saint du judaïsme, de même que le premier lieu saint du christianisme, avant Rome.
Le parti de l'In-nocence estime d'ailleurs, de façon beaucoup plus générale, qu'après la brève crise qui a mis fin, en une génération, à la relativement brève aventure coloniale de l'Occident ; après le vif ébranlement qu'a connu et continue de connaître l'empire colonial russe ; après l'effondrement incomplet de l'empire colonial ottoman ; il serait grand temps de commencer à s'interroger sur le multiséculaire empire colonial arabo-musulman, sur ses formes contemporaines et sur toutes les grandes et anciennes civilisations, souvent chétiennes, qu'il a étouffées et dont il continue de malmener les vestiges.