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Communiqué n° 1170 : Sur les deux poids et deux mesures de la vigilance idéologique

Communiqué n° 1170, samedi 22 janvier 2011
Sur les deux poids et deux mesures de la vigilance idéologique

Le parti de l'in-nocence, à l'heure où le journaliste et chroniqueur Éric Zemmour est inquiété pour des propos d'une indubitable vérité qui lui valent un procès pour « incitation à la haine raciale » et la plaidoirie incroyablement prétentieuse et méprisante d'un procureur lui expliquant ridiculement le monde sur un ton d'ineffable supériorité intellectuelle et morale, souhaite attirer l'attention sur le groupe de rap "Sexion d'assaut", dont le nom est une claire référence au nazisme et à ses S. A. et qui va chantant, sans s'attirer d'autres désagréments que quelques "concerts" déprogrammés :

« Je crois qu'il est grand temps que les pédés périssent,
coupe-leur le pénis, laisse les morts sur le périph' »

Le parti de l'In-nocence note qu'une fois de plus les indignations des associations remplacistes et du complexe politico-médiatique sont étroitement ciblées, visent toujours les mêmes groupes, épargnent toujours les mêmes autres, et témoignent à un degré invraisemblable de la règle des "deux poids, deux mesures" qui aura présidé tout du long à la contre-colonisation de la patrie et au Grand Remplacement de notre peuple. Un vieux monsieur comme Jean-Paul Guerlain, qui se sert maladroitement d'une expression d'une autre époque et s'efforce non moins maladroitement de s'en excuser, est absurdement traîné dans la boue pendant des semaines et offre aux maîtres-chanteurs remplacistes l'occasion de fructueux arrangements. Dans le même temps un groupe de "rap" aux connotations emphatiquement nazies appelle on ne peut plus expressément à la mutilation et au meurtre des homosexuels, et ce faisant il n'émeut guère que les associations de défense des victimes désignées, qui ont le plus grand mal à susciter d'audibles réactions des officines subventionnées de l'antiracistisme vigilant. C'est assez proclamer qu'aux yeux des remplacistes et de leurs alliés, médiatiques et institutionnels, innocence raciale et culpabilité raciste sont une question de race, et que les individus ne sauraient guère, quoi qu'ils fassent, se dépouiller de cette vertu ni de cette tare, héréditaires l'une et l'autre.
En tant qu'achrien, en tant que Français, en tant qu'être humain, je remercie le P.I. de ce communiqué, et M. Combaz de son vibrant message par la même occasion. Je rejoins notre ami Jérôme dans sa protestation : il est faux de dire que les associations gaies sont toutes amies du Désastre, bien au contraire. L'ennuyeux, c'est que les grands médias ne relaient leurs colères que lorsque l'Eglise ou l'Etat en sont les cibles...
En tant que non-achrien, il me semble scandaleux qu'un silence épais entoure ces "chansons", venant d'associations non-achriennes, telles que SOS racisme et le MRAP. En effet, que les associations de défense des homosexuels défendent les homosexuels, voilà qui est normal et prévisible. Certaines d'entre elles se ont perdu beaucoup de crédit en s'attaquant aux ennemis d'hier (en substance l'Eglise), plutôt qu'aux véritables ennemis du jour. Or, les Sexions d'Assaut appartiennent à la nouvelle homophobie, comme ils appartiennent au nouvel antisémitisme. Ils sont ouvertement racistes, sexistes et anti-chrétiens, comme l'étaient les nazis auxquels le nom de leur groupe fait une référence explicite.
Il eût donc été normal que les vigilants de l'antifascisme ruent dans les brancards pour défendre les homosexuels, les juifs et les "koufars" (id est, les chrétiens, dans leur esprit). Ces vigilants sont trop occupés à défendre l'islam contre les attaques symboliques pour avoir le temps de défendre les homosexuels contre les passages à tabac, les juifs contre les actes antisémites et les chrétiens contre nettoyage ethnico-religieux en Orient et attaques diverses en France - toutes attaques qui sont réelles, physiques et violentes.
Virgil, je suis tout à fait d'accord avec vous.
Je crois que le problème peut aussi être posé ainsi : ces associations et mouvements idéologiques sont enfermés dans une logique binaire, héritée du communisme. Il y a d'un côté le Bien, le Juste, les victimes, les opprimés, les anciens colonisés etc. ; et de l'autre le Mal, les salauds, les oppresseurs, les colonisateurs. L'Eglise et l'Occident sont nécessairement, ontologiquement du côté du Mal, et les musulmans, les noirs, les pauvres etc. du côté du Bien. Qu'un musulman puisse être aussi un oppresseur leur est tout simplement inconcevable. Ou il leur faudrait rebâtir toute leur vision du monde, et donc se nier eux-mêmes. D'où leur silence sur l'antisémitisme et l'homophobie des banlieues islamisées, ou sur les persécutions antichrétiennes... Lisez les propos de Catherine Clément au sujet de l' "affaire Céline", sur le site BibliObs. Ils sont ahurissants de connerie bienpensante. Et je suis persuadé en plus qu'elle est sincère ! L'antisémitisme et l'homophobie musulmans, pour elle et pour tous ceux qui pensent comme elle, ne sont pas VISIBLES, donc n'existent pas, ne peuvent pas exister. Et rien ne la, ne les fera changer d'avis.
Je suis également entièrement d'acord avec Virgil et Kiran Wilson.
Pour Véronique Mortaigne (Morte-teigne ?), du Monde, l'album des néos SA fait partie des meilleures créations artistiques de l'année 2010. C'est ici : [www.lemonde.fr]
Certes ils ont exagéré mais on a sans doute été trop "sévères" avec eux. Nos SA n'étant pas des skinheads de souche venant des corons des alentours Valenciennes, ils ont eu droit à l'absolution de l'intelligentsia mondaine. La culture de l'excuse est sélective.
Le problème est que beaucoup des dirigeants de ces associations, vivant dans des quartiers protégés, fréquentant un milieu très fermé, très endogène, ignorent tout ce qu'ils ne vivent pas. Ils s'entre-expliquent le problème des banlieues, sachant que pas un d'eux n'y vit plus. Ils s'entre-expliquent le monde, mais ils vivent tous les mêmes choses, ce qui les confirment dans leurs certitudes. C'est ainsi qu'une comédienne explique à des journalistes des problèmes qu'aucun n'a jamais connu directement, dont ils n'ont des échos que par leurs pairs.
Dans leur esprit, l'homophobie est une affaire de blancs catholiques, dont le moins qu'on puisse dire, est qu'ils n'ont pas fait beaucoup de violences, autres que verbales (lesquelles ne sont pas acceptables non plus), tandis que les jeunes CPF, fiers de leur islam sont prompts à prouver qui sa virilité, qui sa bonne pratique de l'islam, qui son "courag", en allant casser de l'achrien, du blanc, du kouffar ou du juif. Mais ces CPF musulmans, ils ne vivent pas avec, ils ne les côtoient guère. Et quand ils les rencontrent, ils ont déjà l'esprit préparé par leur idée qu'ils sont LES victimes, avec le caractère sacré qui y est lié.
Une fois encore, Virgil, je vous rejoins tout à fait. On pourrait ajouter qu'il y a également un microcosme gay vivant lui aussi dans un monde artificiel fort peu connecté à la société réelle, et donc fort peu réceptif à la néo-homophobie. Delanoë en est un paradigme. Pour ce microcosme, le Mal ne peut venir que de l'homophobie "historique" ("judéo-chrétienne" , pour simplifier), aussi peu virulente soit-elle de nos jours (les propos de M. Vanneste sont plus folkloriques qu'autre chose). La néo-homophobie, elle, aussi délirante et criminelle soit-elle, ne peut pas exister donc n'existe pas pour les personnes vivant dans cet univers de pure fiction.
Une des ironies de l'Histoire, qui est très farceuse, c'est que les gays et les chrétiens, après s'être pris pour des ennemis naturels, pourraient bien devenir, s'ils étaient moins bêtes, de naturels alliés.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
D'accord évidemment avec vous. Mais mon propos ne portait que sur l'un des points précis de cet aveuglement. Je cite Mme Clément (Catherine) : " Je pense que l'antisémitisme va décroissant dans mon pays, que les trentenaires en sont presque indemnes, et que bientôt il aura disparu, même s'il est remplacé, hélas, par d'autres racismes tout aussi toxiques. Dans la tranche d'âge à laquelle j'appartiens, celle des septuagénaires, l'antisémitisme rampe souvent de façon latente, jusque dans l'inconscient. "

Cette dame a-t-elle des yeux ? Des oreilles ? Sort-elle de chez elle ? Met-elle les pieds dans la rue, les transports en commun, a-t-elle des petits-enfants scolarisés ? Est-elle stupide ou ment-elle éhontément ?

Mme Clément se prend, par ailleurs, pour une spécialiste de l'Inde. En Inde, elle est totalement inconnue, et un ami sanscritiste qui l'a guidée quelques jours à Bénarès, à la demande de l'Ambassade de France, me l'a décrite comme une parfaite idiote à laquelle ses interlocuteurs indiens pouvaient faire croire et surtout vendre n'importe quoi !
Kiran, quand elle dit que l'antisémitisme est latent chez les septuagénaires, ce n'est pas totalement faux. Plus exactement, il y a effectivement une vision spécifique des juifs chez certaines personnes âgées, tout comme, dans ma moyenne montagne d'origine, il y a un préjugé contre les catholiques chez les protestants très âgés, et vice-versa.
Excusez-moi, j'ai bien compris que le mot "achrien" signifiait homosexuel mais je ne saisis pas l'origine de ce mot.
Apparemment, le terme a été inventé par Renaud Camus, mais encore ?
Merci de votre explication.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Ah oui, hinarce... Tout un goût ou un dégoût s'entend dans la fabrication de ce mot. On ne peut pas dire que, par cet anagramme, Renaud Camus se soit mis en peine de choisir pour l'hétérosexualité une enseigne bien ragoûtante... Qui ne choisirait une ambiance achrienne plutôt qu'une ambiance hinarce ? Mystérieuse sonorité d'un côté, comme l'évocation d'un peuple ou d'une géographie mythique, grasses consonances de l'autre, hernie dans la carcasse. Al'oreille, deux poids, deux mesures...
Entièrement d'accord avec M. Bolacre. L'achrien a des allures de guerrier spartiate, tandis que l'hinarce ne peut lui opposer qu'une certaine viscosité de limace.
25 janvier 2011, 11:31   Bon sang ne saurait mentir
Suites judiciaires ou non contre le fils Bedos qui « explique avoir passé deux nuits en cellule de dégrisement avec des "flics odieux qui, vraiment, ont le QI d'un poulpe mort pour la plupart"» ?
L'atavisme : plus qu'un fils, un challenger !
Je souscris à la plupart des remarques faites par Kiran Wilson et Virgil. Je voudrais néanmoins essayer d'apporter quelques nuances. L'homophobie liée à l'islam ou aux "cultures africaines" n'est pas ignorée, disculpée ou excusée en tant que telle : les nombreuses protestations et actions (et articles) contre tel ou tel "régime homophobe" (Iran, Mugabe...) le montrent assez. Ce n'est que lorsque cette homophobie se déplace et arrive en France, que certaines ligues de défense se trouvent prises au piège de leur idéologie, de leurs "représentations mentales" : comment accuser (d'homophobie) celui que l'on considère par pur a priori comme une victime (de racisme, d'islamophobie etc.) ? Finkielkraut a, je crois, déjà tout dit de cette fascination pour les "damnés de la Terre" qui, quels que soient leurs actes, seront toujours au plus haut de la pyramide des victimes à défendre, l'homosexuel, même battu en raison de son homosexualité, restant malgré tout un blanc, un occidental, un (petit)-bourgeois etc., donc un dominant...* Certes. Mais ce type de raisonnement n'affecte pas également toutes les associations homosexuelles. Certaines, les plus à gauche, pour le dire vite, le suivent scrupuleusement. Mais beaucoup d'autres, souvent moins médiatisées, font leur travail habituel de "dénonciation de l'homophobie", et la "traquent" également dans les propos de SA et dans les discours de M. Vanneste. Je pourrais évoquer les lettres envoyées à des directeurs de salles de concerts lorsque tel chanteur jamaïcain menace de s'y produire et, éventuellement, d'y chanter son hymne au lynchage des "pédés"... ou n'importe quelle action du même genre... Evidemment, cela ne pèse pas bien lourd, médiatiquement et symboliquement, face à un "zapping" à Notre-Dame, qui a tant frappé les esprits qu'on en parle encore aujourd'hui, vingt ans plus tard.

* Si on en a le courage, on peut lire à ce sujet un entretien très révélateur entre une figure de la lutte homosexuelle en France, Didier Lestrade, et une jeune transexuelle, laquelle refuse l'activisme homosexuel (nommé LGBT) car elle "préfère mettre [son] énergie dans la lutte contre le racisme et l'islamophobie". D'ailleurs elle déclare qu'"il faut vraiment faire éclater LGBT, parce que c'est un modèle blanc et impérialiste et qu’aujourd’hui les lignes de frictions sont ailleurs", appelle de ses voeux une "Racaille Pride" ou une "Arab Pride" et affirme, à propos de SA justement : "Avant de lyncher les idiots de Sexion d'Assaut (à l’univers très homophiles soit dit en passant), peut-être faudrait-il se questionner sur l'homophobie d’Etat : le jour où il y aura l'égalité des droits et ou l'Education nationale abordera les questions d'orientations sexuelles dans les programmes scolaires, les choses seront moins évidentes pour les rappeurs en mal de publicité. A ce titre il faudrait aussi questionner la responsabilité des stratégies marketing des maisons de disques, je pense qu'ils sont au moins autant responsables du dérapage homophobe que les gosses « la casquette à l'envers ». Ah bon, il n’y a pas un attaché de presse qui relit les interviews ? Allo ?"...
Virgil et Kiran Wilson ont bien analysé le problème. Pour compléter l'analyse, je dirai que les progressistes n'ont pas pour seul but de défendre les groupes minoritaires ou discriminés (Juifs, homosexuels, immigrés, femmes...) et les idées humanistes (laïcité...) pour leurs valeurs propres : dans leur inconscient, il s'agit également d'abattre la société traditionnelle occidentale et l'ordre ancien afin d'en construire de nouveaux, de faire table rase du passé. Les sociétés traditionnelles européennes ont tous les torts à leur yeux : elles sont élitistes, machistes, homophobes, racistes, antisémites, intégristes, etc. Défendre le parti adverse permet donc de contribuer à renverser ces sociétés : être pour la laïcité est une façon d'être contre l'Eglise, être féministe permet de contester la société patriarcale, défendre l'immigration permet de transformer la population (à défaut d'avoir pu changer l'Homme, on change les hommes), défendre les pauvres est un moyen de lutter contre la bourgeoisie, etc. C'est dans ce cadre qu'il faut également voir la promotion du mariage homosexuel par les gens de gauche : c'est a priori incongru pour un progressiste de défendre une institution traditionnaliste comme celle du mariage, sauf dans le cas du mariage homosexuel, car c'est en fait une façon de désacraliser le mariage traditionnel en le mettant au même niveau, tout comme le multiculturalisme entend désacraliser la culture du pays d’accueil en la mettant au même niveau que les cultures étrangères venues s'implanter sur le territoire.

Dès lors qu'on a repéré cet état d'esprit sous-jacent, il est facile de comprendre pourquoi des laïcards virulents contre l'Eglise catholique se révèlent timorés face à l'islam, pourquoi des "vigilants" contre l'antisémitisme deviennent aveugles face à l'antisémitisme maghrébin, pourquoi des antiracistes refusent de voir en face le racisme anti-blanc, pourquoi des féministes restent silencieux devant la condition des femmes Arabes : tout simplement parce que ces atteintes aux droits qu'ils prétendent défendre proviennent non pas de la société traditionnelle qu'ils haïssent, mais au contraire des nouveaux peuples ayant vocation à la remplacer, et donc forcément meilleurs dans leur esprit, puisqu'ils sont les éléments contribuant à la transformation radicale de la société qu'ils appellent de leurs vœux.
Je suis d'accord avec Félix. Cela explique pourquoi les associations (dont la représentativité est sans doute très relative) de défense des homosexuels préfèrent attaquer les catholiques en assimilant l'hostilité au mariage au homosexuel et/ou au PACS à de l'homophobie - ce que ce n'est pas nécessairement - plutôt que les musulmans qui lynchent les homosexuels. Il me semble qu'une hostilité au mariage homosexuel n'est pas une blessure trop douloureuse pour un homosexuel, tandis que des insultes répétées, des lynchages nombreux, tous étant considérés comme légitimes et normaux, car conformes à un système de valeurs hypocrite où l'homosexuel est assimilé à la femme et où la femme est un être inférieur, voilà qui est de l'homophobie militante, violente, revendiquée et, malheureusement, parfois mortelle.
Comme toujours, les associations de défenses (quelle que soit la catégorie défendue) d'attaque à l'ennemi d'hier, ennemi qui n'est plus guère dangereux ou agressif, et tolère tout du véritable ennemi du moment. Il est plus facile de gagner la guerre précédente que la guerre du moment. C'est ainsi que tous les jeunes engagés luttent contre le fascisme, mais tolèrent tout de l'islam et de ses métastases. En 1940, beaucoup d'intellectuels se sont aussi trompés de guerre, de combat et d'époque.
Maître,

En ces temps de politiquement correct, on ne doit plus employer "Trapu" mais "Rabelais", comme dirait un étudiant de ma connaissance, à qui était arrivée la mésaventure suivante.

Désireux d'avoir un commerce charnel avec une dame de petite vertu, il arpentait les trottoirs de la ville rose et spécialement de ses rues dites électriques. Il y vit remarqua alors un homme qui discutait avec une de ces dames et l'entendit lui dire "Pour un pompier, c'est combien ?" et la dame répondre "20 €". Le jeune homme prit alors son courage à deux mains (?) et s'approcha de la dame suivante en disant "Pour un étudiant, c'est combien ?".

Comme quoi, tout se perd en ce qui concerne le vocabulaire.
C'était sûrement un étudiant en Lettres sans bourse...
Je ne suis pas sûr que nos grands Aveugles soient tous des Remplacistes. Ce sont avant tout des victimaristes.
Le Victimarisme est une hérésie chrétienne, un post-christianisme sans Dieu ni métaphysique, réduit à une morale simpliste partageant clairement le monde. Le Sanspapiérisme en est une des expressions.
Le Victimarisme est une hérésie chrétienne, un post-christianisme sans Dieu ni métaphysique, réduit à une morale simpliste partageant clairement le monde. Le Sanspapiérisme en est une des expressions.

Oui.
Oui, cette idée de la religion victimariste est très pertinente, elle correspond mieux à la réalité que l'idée du remplacisme.

Le victimarisme n'utilise ni le bûcher, ni la lapidation, mais la crucifixion sur éolienne.
"Le Victimarisme est une hérésie chrétienne, un post-christianisme sans Dieu ni métaphysique, réduit à une morale simpliste partageant clairement le monde. Le Sanspapiérisme en est une des expressions."
Oui. Très pertinent !
Cette hérésie est la Réforme de la fin du XXe siècle, aussi hostile à Rome que sa devancière du XVIe : elle est l'idéologie européenne, qui a ce coup-ci purgé la religion de Dieu. Son Victimarisme s'appuie sur le concept fourre-tout de "dignité humaine", le premier des droits cités par la la Charte européenne des droits de l'homme. L'idéologie européenne est celle des individus contre la collectivité, toute forme de collectivité, les religions et les nations en premier lieu. C'est aussi une idéologie révolutionnaire, née d'un seul coup entre 1985 et 1992, dans le "moment Maastricht" dont parle Pierre Manent. Avant 1990 il n'est pas fait état des "Valeurs de l'Europe", adaptées en "valeurs de la République". L'Europe des années quatre-vingts a délibérément assis sa relance sur un projet moraliste, car le volontarisme économique précédent avait échoué. Un article de René Rémond de 1989 constate qu'à cette date, sur 320 millions d'européens, 220 sont catholiques. Il y voit l'espoir d'une alliance de l'Europe et de Rome. Mais l'idéologie européenne s'est délibérément construite contre le catholicisme — puisqu'il en est une hérésie ; d'où l'importance de nier les racines chrétiennes de l'Europe et d'accueillir la Turquie en son sein.
Je suggère que l'emploi du terme "victimariste" et ses dérivés soit encouragé dans les publications qui sont au centre de l'activité de ce forum.
Citation
Jean-Marc
Désireux d'avoir un commerce charnel avec une dame de petite vertu, il arpentait les trottoirs de la ville rose et spécialement de ses rues dites électriques. Il y vit remarqua alors un homme qui discutait avec une de ces dames et l'entendit lui dire "Pour un pompier, c'est combien ?" et la dame répondre "20 €". Le jeune homme prit alors son courage à deux mains (?) et s'approcha de la dame suivante en disant "Pour un étudiant, c'est combien ?".

Ce que l'histoire ne dit pas, c'est que le monsieur en question s'appelait Bouguereau.
Quoi, celui des "Nymphes Impénétrables" ??
Vous plaisantez...
Je vois à peu près de quelles rues il s'agit. C'est entre Notre Dame des Grâces et Notre Dame des Victoires. Cette dernière a été transformée en crèche, comme ça les enfants sont au chaud pendant que leurs mamans travaillent.
>> Certains de vos textes, par exemple « il est grand temps que les pédés périssent », sont inexcusables…

Vous citez des lyrics sortis de morceaux qui datent de plus de 6 ans. On était jeunes, on avait 18 ans, on regrette. On a grandi. On est devenus des maris, des papas.

C'est ici.
Utilisateur anonyme
30 janvier 2011, 11:32   Re : Comment les artistes d'aujourd'hui s'expriment
Avant même de relever ce que dit Monsieur Lefa, avant même de l'écouter,
on pourrait lui rappeler qu'en France, on enlève son «couvre-chef» à l'intérieur...

[fr.wikipedia.org]
Lefa, de son vrai nom Karim Fall, est un rappeur français d'origine sénégalaise. Il est membre du collectif de rappeurs parisiens Sexion d'Assaut. C'est Maitre Gims qui le baptisa en Lefa (verlan de Fall). Comme le rappeur Sefyu, il ne se montre jamais publiquement sans une casquette, qui lui cache une petite partie de son visage, son front et ses yeux.

Même yahoo connaît la règle
[fr.answers.yahoo.com]
Citation
Kiran Wilson
Je crois que le problème peut aussi être posé ainsi : ces associations et mouvements idéologiques sont enfermés dans une logique binaire, héritée du communisme. Il y a d'un côté le Bien, le Juste, les victimes, les opprimés, les anciens colonisés etc. ; et de l'autre le Mal, les salauds, les oppresseurs, les colonisateurs. L'Eglise et l'Occident sont nécessairement, ontologiquement du côté du Mal, et les musulmans, les noirs, les pauvres etc. du côté du Bien. Qu'un musulman puisse être aussi un oppresseur leur est tout simplement inconcevable. Ou il leur faudrait rebâtir toute leur vision du monde, et donc se nier eux-mêmes. D'où leur silence sur l'antisémitisme et l'homophobie des banlieues islamisées, ou sur les persécutions antichrétiennes... Lisez les propos de Catherine Clément au sujet de l' "affaire Céline", sur le site BibliObs. Ils sont ahurissants de connerie bienpensante. Et je suis persuadé en plus qu'elle est sincère ! L'antisémitisme et l'homophobie musulmans, pour elle et pour tous ceux qui pensent comme elle, ne sont pas VISIBLES, donc n'existent pas, ne peuvent pas exister. Et rien ne la, ne les fera changer d'avis.

Vous oubliez aussi du côté des méchants (et même des très méchants) : les riches et les patrons.
Cette histoire de couvre-chef est ce qu'on nomme une légende urbaine. On en a déjà parlé, et l'usage ancien n'est pas constant.

Les seules règles connues sont :

- pas de couvre-chef pour un homme dans une église ;

- pas de couvre-chef lorsqu'on prend un repas (vous pouvez le garder au bar) ;

- pas de couvre-chef au spectacle.
18 février 2011, 14:52   Zemmour condamné
Éric Zemmour condamné pour provocation à la discrimination raciale.
Hé ! Oui, j'y ai pensé, bien sûr, ainsi qu'un l'inconvénient de faire remonter une autre discussion des tréfonds mais voyez, cher ami, je suis ainsi fait que je ne me sens pas digne de prendre la tête, ne fût-ce que d'un fil...
Oui, je sais, Cher Éric Véron, c'est ce que j'appelle votre modestie de style Empire...
Avant même de relever ce que dit Monsieur Lefa, avant même de l'écouter,
on pourrait lui rappeler qu'en France, on enlève son «couvre-chef» à l'intérieur...

Cette histoire de couvre-chef est ce qu'on nomme une légende urbaine. On en a déjà parlé, et l'usage ancien n'est pas constant.


De l'influence des (bonnes) bandes dessinées. C'est dans le bel hebdomadaire Spirou que Fantasio peste contre Gaston Lagaffe, qui ne sait pas que la politesse la plus élémentaire commande qu'on ôte son chapeau à l'intérieur. Il s'agit ici vraisemblablement d'une norme de la petite-bourgeoisie belge.
Gaston était à l'intérieur de quel type de bâtiment, et pour y faire quoi ?
Gaston était à l'intérieur de quel type de bâtiment, et pour y faire quoi ?

Gaston était à l'intérieur des bureaux de Spirou, comme toujours dans la bande dessinée de Franquin, et pour se livrer à des bricolages infâmes au lieu de faire son métier de garçon de bureau.
S'il se trouve dans les bureaux où il travaille, c'est à dire s'il n'y est pas de passage, il doit enlever son chapeau (si c'est cela qu'il porte). En revanche, s'il fait un froid de canard dans ces bureaux, il peut mettre un calot ou autre coiffure d'intérieur.

[cache2.artprintimages.com]
La règle est la même pour le manteau : vous le quittez, sauf si la température ne le permet pas.
Ah oui, c'est très bien vu, Jean-Marc. Gaston, cet électron libre, qui semble toujours occupé à on ne sait quel déménagement, garde son chapeau, qui devient donc le symbole du fait qu'il est de passage, qu'il est mouvant, bref qu'il ne joue pas le jeu social.
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