Pierre Perret revisité

Mon amie blogueuse dxdiag a pris la fameuse Lily du clown frisé et lui a fait changer de sexe. Ce qui donne ceci :



Rémi



On le trouvait plutôt petit Rémi

Il arrivait de Domremy Rémi

Dans un train bourré d’étudiants

Qui arrivaient tous en même temps

Pour faire des études à Paris.



Il croyait se faire des amis Rémi

De partout, même de seine St D’nis Rémi

Mais quand on est en hypokhâgne

Et pas très doué pour la castagne

Il ne faut pas sortir la nuit



Il voulait bien s’ diversifier Rémi

N’avait rien contre les immigrés Rémi

Mais quand un gars avec casquette

Lui a dit on va t’ faire ta fête

Là il fait une sacré tête.



C’était plutôt un intello Rémi

Il n’avait pas fait de judo Rémi

Quand t’es pas taillé en molosse

T’étonne pas si on te bolosse

Surtout si t’es plutôt beau gosse



Il prenait souvent le métro Rémi

Parfois le RER aussi Rémi

Quand il a vu que les racailles

Le dépassaient tous par la taille

Il a vu où était la faille



Ils sont montés dans le wagon Rémi

Ils ont regardé son blouson Rémi

Ils lui ont dit :qu’est ce que tu veux

Tu nous cherche ou quoi par les yeux ?

Ici on n’aime pas les morveux !





Ils l’ont délesté d’son portable Rémi

Et l’ont rendu pas présentable Rémi

Si tu veux que ça t’arrive plus

Il faut t’inscrire à la muscu

Pour essayer d’sauver ton cul.

Ah ah ! Très réussi. Voilà qui ferait certainement plaisir à Finkielkraut.

(Dites-donc, en une de Didiergoux.com, vous ne faites pas dans la dentelle...) Mouais mouais...

Citation

Dites-donc, en une de Didiergoux.com, vous ne faites pas dans la dentelle...

Mon côté Hara-Kiri, sans doute…

Je prierais ceux qui ne jugent Pierre Perret qu'à travers "Lily" de bien vouloir écouter sa chanson intitulée "la femme grillagée", tirée de son dernier album. Ils seront surpris de constater qu'elle témoigne d'une audace méritoire, preuve qu'il est possible de guérir de l'antiracisme incantatoire, aussi aigu qu'ait été le mal. Ce que j'attends maintenant avec une délectation perverse, c'est la réaction de la LICRA qui avait décerné son prix 1978 à Pierre Perret pour "Lily".

Effectivement, je ne connaissais pas cette chanson-là...

Cela va jeter un froid...


Didier, si "Idiot utile" allait bien à l'auteur de "Lily", "Clown frisé" ne va pas bien à celui de celle-là...

Les paroles sont ici : [fr.lyrics.wikia.com]

Jean-Marc : et pourquoi donc ? Pierre Perret est un clown (il écrit et interprète des chansons pour faire rire son public) et il est frisé.

"Je prierais ceux qui ne jugent Pierre Perret qu'à travers "Lily" de bien vouloir écouter sa chanson intitulée "la femme grillagée", tirée de son dernier album. Ils seront surpris de constater qu'elle témoigne d'une audace méritoire"

Non, Carmagnole, Perret suit le vent comme d'habitude. Il n'y a aucune audace à être contre la burka.
La plupart des gens sont contre. Il y a consensus majoritaire sur le sujet. C'est bien pour ça que Perret s'empare du sujet et qu'une loi a été votée pour l'interdire dans les lieux publics.

Encore une fois le féminisme politique émotionnel occupe indûment le champ qui devrait être réservé à l'étude quantitative du phénomène d'invasion migratoire et aux moyens d'endiguer le phénomène.

Je trouve assez désobligeant d'offenser les clowns — qui font leur métier difficile sans se prendre pour des sociologues —en insinuant que Perret puisse en être un.

Cette chanson vous faire rire, Didier ?

Il est vrai qu'il existe des clowns tristes.

Beckford,

Vous semblez être un puits de science clownologique, il se trouve que je m'intéresse aux charlots en tous genres, je ne manquerai pas de vous consulter.

Mais je n'ai pas dit qu'il me faisait rire ! Simplement que son métier consiste à faire rire un public qui est venu à lui et l'a payé pour cela : en bref, un clown, bon ou mauvais peu importe.

De toute façon, même les bons clowns ne m'ont jamais fait rire, je crois. Alors, Pierre Perret…

Jean Marc

Je suis votre obligé et si, après avoir écouté "le zizi", vous avez besoin de l'avis d'un sexologue, faites-moi signe aussi.
Je suis un "charlot" multi-cartes.

I clowns, de Fellini est un merveilleux documentaire funéraire à la gloire des clowns. On y entend qu'en 1970, ils avaient cessé de faire rire, et c'est tout de même un grand mystère. Je ne connais pas grand monde qui ait jamais ri des clowns, alors qu'ils faisaient se tordre tout le monde circa 1900.

Sur ce thème, on retiendra également le film "Les feux de la rampe" de Charles Chaplin (1952) où il rend un magnifique adieu à son personnage Charlot, en racontant l'histoire d’un clown célèbre qui a perdu le contact avec son public.

"L’éclat des feux de la rampe, que doit quitter la vieillesse quand la jeunesse entre en scène"

Ayant, sous le pseudo Dxdiag, commis la petite farce mise en ligne par monsieur Goux. J’implore les administrateurs de ce blog de corriger la faute qui prouve que je n’ai jamais mis les pieds en hypoKHAgne. Honte à moi. Ma seule excuse est d’avoir des antécédents de légère dyslekquesie.
@Carmagnole. Tout à fait : j’ai même mis sa chanson sur la burqa au début de mon petit article, avant mes méchancetés.

Vos désirs sont des ordres, Madame.

Je le trouve plutôt sympathique et marrant, l'Pilou... Vous en avez de bonnes, tout de même, de demander à des gens qui ont le nez en trompette et les cheveux en bouclettes de jouer à la sentinelle séculaire, veillant aux côtes et sonnant le tocsin à la moindre voile suspecte...