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Conseil aux chômeurs

Envoyé par Thomas Rhotomago 
22 février 2011, 22:53   Conseil aux chômeurs
Les choses à dire ou à écrire, pendant un entretien d'embauche ou dans la rédaction d'un C.V, sont variables, sujettes à tendances. Tantôt c'est ceci, un peu plus tard cela. Une seule chose parait s'être durablement enracinée : ce qu'il ne faut surtout pas dire et qui est avant tout que l'on cherche un travail pour gagner sa vie, tout simplement. Alors là, ne jamais avancer une pareille idée !

Amis chômeurs, n'avouez jamais que vous cherchez un travail pour faire bouillir votre marmite : une moue réprobatrice plissera illico la lippe du DRH qui ne vous trouvera pas convaincant, quand bien même, lui, viendrait-il à gagner au Loto, c'est-à-dire ayant trouvé l'issue définitive à la question de la marmite à faire bouillir, rendrait aussi sec son tablier et toute la belle "motivation" dont il attend qu'au moment de l'entretien vous fassiez preuve en prétextant que si vous postulez à l'empoi de caissière, c'est par goût du "contact humain".

Gagner sa vie, quel déplorable manque de "motivation" !
23 février 2011, 09:35   Re : Conseil aux chômeurs
Ah, comme c'est vrai ! Je donne des cours par l'intermédiaire d'une "agence" de cours à domicile pour arrondir les fins de mois, comme on dit (et elles en ont bien besoin), et la première chose à faire pour l'entretien d'embauche est de préparer une réponse appropriée à ce type de question : "Pour faire partager mon expérience" ; "C'estvraiqu'j'ai toujours aimé l'contact avec les jeunes" ; "Pour sauver ce qui peut encore être sauvé" (Euh, non, là...)...

Question encore plus vache : "Pourquoi nous avez-vous choisis, nous ?" ...à quoi il convient bien sûr de répondre : "Oh, vous savez, vous ou un autre..."
23 février 2011, 09:55   Il Posto
C'est encore pire que ça: il est bon de montrer des motivations mais pas trop ! En effet les recruteurs et les DRH (les directeurs Rhésus) s'effraient assez vite du candidat trop ambitieux, à l'esprit pénétrant car cet esprit est capable de percer la boutique (ses méthodes, ses cadavres dans les placards, ses porte-feuille clients, etc..); les esprits aiguisés qui comprennent tout trop vite, auront tôt fait de toucher la limite des opportunités (tu parles!) que l'on daigne leur offrir et de mille manières faire du patron un cocu dépassé par le nouveau venu. Et cela, d'expérience, les singes Rhésus à costard cravate ne l'ignorent pas. Non, il faut se montrer motivé mais de motivations bornées, au point que certains, prenant le DRH par les cornes comme le taureau de la métaphore, y vont franchement: je cherche un emploi chez vous pour pouvoir me consacrer plus pleinement à mon hobby qui consiste à (biffer les mentions inutiles): collectionner les hannetons, cuisiner le faisan aux petits pois, comparer, inlassablement, les mérites respectifs des pistes de l'Alpes d'Huez avec celles d'Isola 2000, m'adonner au bénévolat masochiste chez les chiffonniers d'Amahüs, pratiquer la spéléologie au Guatemala huit semaines par ans, soignez ma vieille mère, télécharger au black, et de préférence tout le week-end, les séries américaines dites "cultes", etc.

Si vous savez négocier la porte étroite entre la motivation zéro (payer les loyer et la pitance) et la sur-motivation qui vous fera rebondir sur Paul Empois comme un Sysiphe, une carrière royale de planqué d'entreprise s'ouvre à vous, retraite à la clé. Il ne vous ne restera plus, une fois le poste dans la poche, qu'à apprendre le plus difficile: feindre de travailler. Mais pour ça, faut un coach.
23 février 2011, 11:01   Re : Conseil aux chômeurs
Et si vous voulez rentrer dans la fonction publique, voici trois principes à bien assimiler (je copie-colle de wikipédia) :

La loi de Parkinson : [fr.wikipedia.org]
La loi de Parkinson affirme que « le travail s’étale de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement ».
Elle fut exprimée en 1958 par Cyril Northcote Parkinson dans son livre Les Lois de Parkinson, basé sur une longue expérience dans l'administration britannique. Les observations scientifiques qui contribuèrent au développement de la loi tenaient compte de l’accroissement du nombre d’employés au Bureau des affaires coloniales, ceci malgré le déclin de l’Empire britannique dans le même temps.
D’après Parkinson, cela est dû à deux forces :
« Un fonctionnaire entend multiplier ses subordonnés, pas ses rivaux » : il a une tendance naturelle à recruter quelqu'un de plus compétent que lui au moins dans un domaine, mais aussi à diviser le travail pour éviter d'être remis en cause par l'un de ses collaborateurs. Il crée ainsi des besoins de coordination interne, qui entraînent une charge de travail supplémentaire, puis l'embauche de collaborateurs supplémentaires. On construit ainsi un système « autarcique » qui va consommer, de manière endogène, une part croissante de l'énergie disponible, conduisant à la deuxième loi :
« Les fonctionnaires se créent mutuellement du travail ». Plus il y a de fonctionnaires, plus les demandes d'approbation qu'ils se communiquent mutuellement, ou tâches comparables, les occupent, de sorte que le travail accompli d'un point de vue extérieur par l'administration dans son ensemble n'augmente pas.
Il nota également que le total des employés d’une administration augmentait de 5 à 7 % par an « indépendamment de toute variation de la quantité de travail à accomplir (le cas échéant) ». Il a en effet pu constater que la diminution du nombre de bateaux, indicateurs de la charge de travail de l'administration concernée, était concomitante d'une augmentation du nombre de personnes travaillant dans l'administration. Il a ainsi mis en évidence une maladie fondamentale des bureaucraties administratives.
La loi de Parkinson pourrait être davantage généralisée comme : « La demande pour une ressource s’accroît toujours pour correspondre à l’approvisionnement de la ressource » (s'apparentant alors à la loi de Say).

Le Principe de Peter : [fr.wikipedia.org]
« Tout employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence. »
Il est suivi du « Corollaire de Peter » :
« Avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d'en assumer la responsabilité. »

Enfin, le Principe de Dilbert : [fr.wikipedia.org]
« Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : ceux de managers. »
Si le principe de Peter garantissait qu'un dirigeant incompétent serait compétent s'il occupait le poste d'un de ses subordonnés, dans une entreprise dilbertienne au contraire, les dirigeants sont ceux qui étaient les plus nuls aux postes subordonnés. En particulier, ils ne comprennent rien à la technologie et manquent de bon sens dans les cas les plus graves.
Réciproquement, les employés les plus compétents ne sont en aucun cas promus, car irremplaçables à leurs postes actuels.
23 février 2011, 12:24   Re : Conseil aux chômeurs
Cher Orimont,

Merci pour ces conseils pertinents... et altruistes. Car vous n'êtes plus chômeur, désormais, mais homme de lettres, non ?
23 février 2011, 15:49   Re : Conseil aux chômeurs
Merci, cher Mathieu, c'est très intéressant (et amusant).
Utilisateur anonyme
23 février 2011, 15:51   Re : Conseil aux chômeurs
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
23 février 2011, 21:07   Re : Conseil aux chômeurs
Vous êtes tous bien screugneugneu

Serais-je le seul à avoir plus de bien que de mal à dire de mon employeur?
Utilisateur anonyme
23 février 2011, 21:29   Re : Conseil aux chômeurs
(Message supprimé à la demande de son auteur)
23 février 2011, 22:04   Re : Conseil aux chômeurs
Cher Emmanuel,

La question n'était pas celle de l'employeur, mais celle des moeurs du recrutement.

(A propos, m'est revenu à l'esprit la scène de l'entretien d'embauche pour un travail d'imprimeur, avec Maurice Biraud, dans Le cave se rebiffe. Malheureusement, je ne la trouve nulle part.)
23 février 2011, 22:15   Re : Conseil aux chômeurs
Un très bon film comique :



23 février 2011, 23:02   Re : Conseil aux chômeurs
Nous pourrions nous consoler de bien des choses avec ce face à face

du même Le cave se rebiffe

Que la nuit vous soit douce.
23 février 2011, 23:02   Re : Conseil aux chômeurs
"Gagner sa vie" : Ce monde est curieux. Nous en sommes réduits à demander gagner une chose que nous avons déjà, que nous n'avons jamais demandée et ce, afin de ne pas la perdre. Ubu reviens !
23 février 2011, 23:16   Re : Conseil aux chômeurs
Le Cave se rebiffe en version colorisée, c'est encore plus kitch.
24 février 2011, 03:06   Re : Conseil aux chômeurs
L'entretien d'embauche avec test psychologique, assurément l'un des plus difficiles. Savoir s'y préparer! :



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24 février 2011, 09:21   Re : Conseil aux chômeurs
La simulation d'entretien d'embauche du film proposé par Stéphane correspond sans doute à la réalité - c'est en quoi elle est tout à fait sidérante. On croit d'abord à une parodie, puis on se rend compte que le film provient certainement d'une boite de "ressources humaines". C'est vraiment là ce qu'on attend d'un "candidat". Il doit maîtriser les codes. Même quand il évoque la lecture, il précise qu'il doit attendre les vacances pour se plonger dans un livre. On ne sait jamais, l'image d'un homme passionné de littérature pourrait lui être fatale. Peut-on faire confiance à quelqu'un qui lit beaucoup ?

Il est possible que les "lois" édictées ci-dessus à propos de la fonction publique soient vraies, mais pourquoi ne lit-on jamais de théorie semblable pour le secteur privé ? On ne me fera pas croire que le monde de l'entreprise est un monde où règnent l'ordre, la raison, l'harmonie et l'équité. C'est le monde du travail en entier qui marche sur la tête.
24 février 2011, 09:46   Re : Conseil aux chômeurs
Seule la loi de Parkinson est spécifique à l'administration, mais les deux principes sont plus généraux au monde du travail. Mais vous savez, il ne faut pas trop les prendre au sérieux, ce sont des principes satiriques, quoique largement vérifiables au quotidien.

D'ailleurs, on peut remarquer que seuls les humoristes réussissent à décrire la réalité du monde de l'entreprise, en tout cas bien mieux que des sociologues spécialisés. Les extraits ci-dessus, la bande dessinée Dilbert (dont est tiré le principe), la série télévisée The office de Ricky Gervais, et vous en trouverez d'autres, en sont de bons exemples.

De manière générale, je ne sais pas s'il est nécessaire d'élaborer des théories spécifiques au monde du travail, puisque tout est commun à la société dans son ensemble : perte de sens, déculturation, médiocrité, agitation dans le vide, création de rien...
24 février 2011, 10:17   Re : Conseil aux chômeurs
Citation
Mathieu

De manière générale, je ne sais pas s'il est nécessaire d'élaborer des théories spécifiques au monde du travail, puisque tout est commun à la société dans son ensemble : perte de sens, déculturation, médiocrité, agitation dans le vide, création de rien...

Je suis d'accord avec vous (j'ajouterais : règne de la quantité, technicisation, rationalisation à outrance), mais il est encore plus vain et fallacieux d'élaborer des théorie spécifiques au travail dans la fonction publique - alors que le problème est beaucoup plus vaste. Ces théories, toutes amusantes et superficielles qu'elles soient, reflètent l'idée assez commune que si tout se passait comme dans le privé, le monde irait mieux ("moi, je vous privatiserais tout ça" - traduire : quick and dirty à la place de slow and inefficient).
Utilisateur anonyme
24 février 2011, 10:19   Re : Conseil aux chômeurs
(Message supprimé à la demande de son auteur)
24 février 2011, 10:37   Re : Conseil aux chômeurs
Citation
Olivier Lequeux
l'idée assez commune que si tout se passait comme dans le privé, le monde irait mieux ("moi, je vous privatiserais tout ça"

Oui, et de toute façon, il n'y a déjà plus de différence entre fonction publique et privé. Un directeur d'hôpital pourrait aussi bien être patron d'une fabrique de chaussures, et vice-versa. Tous ces managers sont interchangeables car ils parlent un langage mondial commun : projet, évaluation, coût, gestion des risques, etc.
24 février 2011, 10:57   Re : Conseil aux chômeurs
Absolument vrai.
24 février 2011, 11:49   Re : Conseil aux chômeurs
« Un fonctionnaire entend multiplier ses subordonnés, pas ses rivaux »

En effet ! Ça, je l'ai vu à l'œuvre, et de façon particulièrement évidente. Chaque petit chef (j'en ai été un, dans un établissement public) cherche à devenir un chef un peu moins petit en faisant attribuer des postes supplémentaires à son service, son département ou sa cellule, et j'ai été quelque temps pris dans la même logique bureaucratique imbécile, avant de me replier sur une fonction de loup solitaire où je me sentais bien mieux.

La même chose est d'ailleurs vrai en matière de budget : on demande et dépense le plus possible, là encore pour accroître son importance, et le plus souvent avec la complaisante bénédiction des services de contrôle financier. S'il reste de l'argent en fin d'année, on se dépêche de le dépenser à toute vitesse, n'importe comment, avant la clôture de l'exercice budgétaire. Malheur à qui l'on pourrait dire qu'il n'a pas besoin d'un budget aussi important puisqu'il n'a pas tout dépensé !
24 février 2011, 12:19   Re : Conseil aux chômeurs
D'ailleurs, on peut remarquer que seuls les humoristes réussissent à décrire la réalité du monde de l'entreprise, en tout cas bien mieux que des sociologues spécialisés

Vous ne croyez peut-être pas si bien dire: saviez-vous que John Cleese que l'on voit dans le rôle de l'examinateur/recruteur dans cette vidéo des Monty Python a par la suite consacré une branche de sa carrière à produire des vidéos de formation destinée aux managers; vidéos humoristiques certes mais qui ont pour objet de corriger les travers de certains cadres d'entreprise. L'une d'elles en particulier, intitulée Only A Client est désopilante autant qu'édifiante. John Cleese fut ainsi consultant en management. La réalité brute étant elle-même délirante, seuls les humoristes sont véritablement efficaces à la décrire.

J'ai moi aussi cru jusqu'au bout à une video gag en regardant cette séquence mise en ligne ici par Stéphane. Mais non: le réel est lui-même un gag. Enfin, le monde hyper-codifié de l'entreprise, son hypocrisie à la puissance n -- chacun sait que tout le monde ment et se ment, et doit, pour survivre, mentir à son tour, et se livrer à une imitation, à un mime permanent des figures du mensonge et du comportement hypocrite de tous, d'où du reste la féroce rivalité mimétique qui fait rage en permanence dans ces microcosmes (Girard, dit-on, est très en vogue aujourd'hui, en entreprise) -- oblige celui qui tient à aborder "le monde du travail" (comme si les travailleurs solitaires, eux, ne travaillaient pas vraiment), à les respecter, ou, à défaut, de se faire artiste de rap.

Il y a une règle d'or en entreprise, rarement reconnue, mais universelle: ne JAMAIS consacrer plus de 20 pour cent de son temps de travail sur site à travailler, et jamais moins de 80 pour cent à ourdir des plans et à anticiper des contre-plans dans la sphère politique interpersonnelle (office politics en anglois). Quatre-vingt pour cent du temps occupé au bureau doit l'être à s'intéresser à autrui, sa vie, ses dires, médires, ses plans, ses ambitions, ses manoeuvres. A quiconque contrevient à ce taux de 80 pour cent de dépense d'énergie mentale investie dans ces activités, point de salut: le spectre de Paul Empoi rôde sur les perspectives de carrière du contrevenant qui n'aura songé à venir au bureau que pour y travailler.
24 février 2011, 13:28   Re : Conseil aux chômeurs
Merci de souligner l'importance de cette "politique interpersonnelle". Depuis que je travaille, je suis frappé par la banalisation, dans les bureaux, dans les couloirs, devant la machine à café, dans les restaurants du personnel, de ce que certaines cultures considèrent - ou considéraient - comme le plus grand des maux, savoir : la médisance. La médisance, comme arme dans la lutte mimétique, pourrit la plupart des milieux professionnels.
25 février 2011, 00:43   Re : Conseil aux chômeurs
Citation
Martin-Lothar
"Gagner sa vie" : Ce monde est curieux. Nous en sommes réduits à demander gagner une chose que nous avons déjà, que nous n'avons jamais demandée et ce, afin de ne pas la perdre. Ubu reviens !

Le point le plus bas du cloaque est atteint avec l'expression consacrée "s'en sortir", qui souille de son indignité une humanité qu'on imagine alors rampante vers l'échappée, la tête sous l'innommable matière du merdier intégral.
25 février 2011, 01:28   Re : Conseil aux chômeurs
Ma vie (ou la votre) est présente, la gagner n'a effectivement pas de sens.

Par contre, "se sortir" d'une situation, d'une difficulté, d'un isolement, signifie quelque chose, personnellement, pour retrouver ma dignité, ma position sociale, mon petit coin de paradis.

Il ne faut pas blâmer celui qui veut "s'en sortir", il fait comme il peut, avec ses moyens ou ceux que la providence lui accorde.

Quant à l'humanité, elle est alors lointaine, parfois oppressante, dans tout les cas son sort nous indiffére.

En résumé, on m'a offert la vie, me demander de la gagner est illogique.
L'humanité, elle, est abstraite et théorique, et le sujet c'est moi (ou vous), et je doit "m'en sortir" a bien un sens.
25 février 2011, 03:10   Re : Conseil aux chômeurs
Ah mais cher Pyrrhon, ce "s'en sortir" n'est pas dénué de sens justement, et c'est bien contre ce dernier, qui me semble n'envisager la vie qu'en perspective aplanie et pour ainsi dire couchée d'une fatale et presque insurmontable galère, comme on vous jette vos sales hardes distinctives à la figure, que je m'emportai.
25 février 2011, 07:24   Re : Conseil aux chômeurs
Trés cher, puisqu'il s'agit de vous repondre, j'ai l'impression que vous vous perdez dans vos sophismes.

Dans votre exemple de "s'en sortir", vous glissez silencieusement du "chomeur qui doit s'en sortir" à "l'humanité qui doit s'en sortir".
C''est pourquoi, aprés ma tentative d'éclaircissement, vous ne comprenez toujours pas que "s'en sortir" est confus uniquement quand le sujet en est l'humatité.
Tout en essayant de reprendre vos esprits, vous abordez maintenant la signification de "galère", que vous associez au sentiment d'être "tête baissée", pour résumer ce que je décrivais comme une situation, une difficulté, ou un isolement (bis).
Mais même dans cette perspective, "relever la tête" a un sens acceptable et positif pour l'individu, celui de retrouver sa dignité, sa position sociale, son petit coin de paradis (bis), car la vie n'est pas toujours "rose".

In fine, je pense clairement que "se sortir de la galére" est un sentiment noble (que j'exprimerai plutôt par les mots "se sortir d'une situation"...)

Je me répéte, mais souvent on sort de l'erreur en reprenant la discussion (courtoise) là où on a dévié dans son raisonnement.

Reprenez-moi si je me trompe.
Eh bien, par exemple : "éclaircissement", ou bien alors "reprenez".
25 février 2011, 16:43   Re : Conseil aux chômeurs
Par exemple.
25 février 2011, 19:28   Re : Conseil aux chômeurs
Merci pour la correction.
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