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Communiqué n° 1197 : Sur la démédicalisation de Pierrefitte-sur-Seine

Communiqué n° 1197, vendredi 4 mars 2011
Sur la démédicalisation de Pierrefitte-sur-Seine

Le parti de l'In-nocence exprime son exaspération scandalisée de la façon dont les médias, et par exemple France 2 en son journal de vingt heures, rendent compte des événements sinistres mais parfaitement habituels, réguliers, qui risquent d'aboutir rapidement à une démédicalisation totale de la ville de Pierrefitte-sur-Seine, Seine-Saint-Denis. Les praticiens, hommes et femmes, y sont constamment attaqués dans leur cabinet, au point que leur vie professionnelle se déroule dans la peur permanente, en état de siège. Et certes les Français sont habitués depuis longtemps à traduire automatiquement dans le langage de la triste réalité les nouvelles qui jour après jour leur sont prodiguées dans le dialecte codé de l'antiracisme dogmatique et de la collaboration remplaciste. Mais à propos de Pierrefitte-sur-Seine la mesure est comble, et c'est prendre nos compatriotes pour des débiles mentaux que d'évoquer les situations et les faits dont cette ville est le théâtre sans la moindre référence ethnique, jamais, comme s'il ne s'agissait pas d'une guerre de conquête menée par des colonisateurs de plus en plus en plus violents, qui utilisent la nocence comme instrument de nettoyage du territoire à leur profit. Tout juste les médias daigneront-ils apprendre aux Français, pour s'assurer qu'ils comprennent tout de même de quoi on leur parle en langage codé, et pour mieux les humilier, que Pierrefitte-sur-Seine est la ville de France où le taux de fécondité, par coïncidence, sans doute, est le plus élevé — c'est dire combien il est fâcheux que gynécologues et pédiatres y soient contraints de plier bagage...
Je me permets de suggérer aux auteurs de ce communiqué de relire cette phrase :

Comme s'il ne s'agissait pas d'une guerre de conquête menée par des colonisateurs de plus en plus en plus violents, qui utilisent la nocence comme instrument de nettoyage du territoire à leur profit.

Et de bien mesurer la portée de ce qui y est dit.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
« Je vous suggère de vous efforcer de dire sincèrement et avec toute l'acuité dont votre esprit est capable cette réalité, d'écrire ce communiqué à votre idée. »

Oui, ce serait du plus grand intérêt, en effet.
Dans un article du Figaro en ligne (désolé, impossible de le retrouver) paru aujourd'hui, il est fait état des fraudes à la sécurité sociale et aux prestations sociales en général (allocations familiales, RSA/RMI) qui se chiffrent à plus de 10 milliards d'euros par an. Dix milliards, c'est dix mille millions, il est utile de le préciser. Les fraudes à la sécurité sociale ne peuvent se commettre aisément sans la complicité, active et passive, du corps médical. A cause de difficultés techniques, je ne peux regarder les vidéos en ligne, notamment celles des entretiens avec certains médecins de Seine-Saint-Denis, si bien que je ne sais s'il s'ouvrent sur l'essentiel: Pourquoi ces agressions ? Quelle est leur finalité immédiate ? sinon celle de faire pression sur les médecins pour qu'ils délivrent des ordonnances de complaisance ? La violence dans le 9-3, le racket des services et établissements publics, ça ne coûte rien, et, si l'on sait bien s'y prendre, bien la cibler (médecins, responsables de dossiers à la CNAF, à la CPAM), menacer à doses suffisantes, ça rapporte tout autant que le bon vieux racket d'établissements privés.

Indignez-vous! que la Securité sociale imaginée par le CNR ne soit plus ce qu'elle était! nous invite S. Hessel! que la France ne sache plus accueillir avec générosité! Mais la faute à qui si tel est bien le cas ?

Dans le même article du Figaro, on lit que des milliers de Britanniques sont accueillis en France en leur octroyant le RMI/RSA, quand ces personnes ont tous leurs biens au Royaume-Uni (et leurs ressources et leurs rentes, et pensions, pour certains), sans que l'Etat français n'y ait aucun droit de regard -- rappelons, parce que ça fait mal au point de hurler, qu'un Français rentrant de l'étranger se verra refuser le RMI et du reste toute allocation quelle qu'elle soit au chef qu'une déclaration sur l'honneur relative à ses ressources, acceptée par les organismes sociaux français d'un ressortissant étranger, N'EST PAS ACCEPTEE DE SA PART ! si bien que certains d'entre eux, dont votre serviteur, n'ont aucuns droits sociaux en France, aucun droit à la CMU ni à aucune prestation! Et qu'il arrive même qu'on menace celui qui vous écrit cela, lorsqu'il croit devoir insister, de pénalités URSSAF à hauteur de 5900 euros par trimestre, quand il n'a jamais eu la moindre activité en France, et n'y a pas séjourné plus de quelques semaines par an, pendant près de trois décennies, et qu'il n'a, est-il besoin de le préciser, jamais bénéficié de la moindre prestation sociale pendant tout ce temps !

On lit dans ce même article, que des femmes sans-papiers (migrantes clandestines) se voient offrir par la sécurité sociale des traitements de fécondité in-vitro coûtant plusieurs milliers d'euros.

S'il reste à vendre des J'y crois pas, je suis partisan d'y ajouter un prière d'insérer rappelant ces faits, en écho aux sinistres, fourbes et scandaleuses déplorations de Stéphane Hessel.
J'ai déjà raconté ici que j'ai vécu pendant dix-neuf ans dans une commune de la Seine-Saint-Denis qui a d'abord été ligne du front, puis territoire perdu. Je m'y suis accroché beaucoup plus que de raison, précisément parce que je ne voulais pas céder le terrain, mon terrain, à ceux qui voulaient, très évidemment, m'en faire partir. Trois fois il m'est arrivé de me le faire dire expressément, avec des mots, par des Nord-Africains : deux fois sur un ton mi-menaçant mi-ironique (« De toute façon, vous n'êtes plus ici pour longtemps », et « Trop tard ! »), une fois, par un homme très sympathique, sur un ton de commisération (« Vous ne devriez pas rester ici. »), beaucoup plus souvent avec des regards, tous les jours avec le harcèlement nocent. Je suis parti avec un sentiment de défaite et l'on ne peut qualifier autrement que de conquête territoriale le processus qui m'a vaincu sans verser dans la litote, l'aveuglement, la collaboration.
Je vous suggère de vous efforcer de dire sincèrement et avec toute l'acuité dont votre esprit est capable cette réalité, d'écrire ce communiqué à votre idée. Voyons comment le Roi est autrement nu, selon vous.

Vous aurez cela tout à l'heure.
Projet.

Vous pourrez relier les phrases entre elles et pratiquer toute incise que vous voudrez, afin de donner à ce texte le style approprié.


A Pierrefitte, les médecins fuient l'un après l'autre. Récemment, une gynécologue a été agressée par un jeune homme. Cet état de fait n'est pas récent, il va même en s'aggravant.

Il est patent qu'une large part de cette criminalité violente et qui "pourrit la vie" de nos concitoyens et des habitants des banlieues est le fait de jeunes gens appartenant à des cultures non européennes, essentiellement africaines et maghrébines. Par un phénomène dû à une sorte de remords quant à la colonisation, les médias, la justice et les politiciens dans leur grande majorité se refusent à dire cela, et le justice se refuse à prendre des mesures appropriées. Dès lors, les populations des banlieues, largement composées de personnes honnêtes et travailleuses, qui sont elles aussi essentiellement de cultures africaines et maghrébines, deviennent les victimes principales de cette délinquance qu'on se refuse à poursuivre efficacement.

A l'inverse, se développe un discours qui vise les populations en question dans leur globalité, un discours de généralisation qui prétend que serait ourdie une sorte de plan de conquête, une sorte de colonisation, une sorte d'idéologie du remplacement. C'est faux. Tout simplement, des gens d'origine étrangère veulent une vie meilleure et, dans le même temps, la confusion mentale régnant dans notre société fait qu'on s'interdit de poursuivre efficacement les éléments marginaux et malfaisants issus de l'immigration. Dès lors, la tentation est grande pour les mouvements extrémistes de présenter tout arabe ou noir comme un voleur, un violeur, un agresseur, un paresseux vivant à nos crochets, car cette faiblesse de raisonnement fait qu'on absout ou ne frappe d'une peine très légère le délinquant de ces origines.


J'invite donc l'Etat à restaurer son autorité en frappant ces délinquants-là avec la plus grande sévérité, de telle sorte que les populations de banlieue puissent vivre en paix, quelle que soit leur origine.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Le départ des médecins fait que c'est la clientèle de ces médecins qui est frappée. Pour ce qui est de la théorie suivant laquelle il y a une contre-colonisation et une guerre de conquête, cela suppose un plan ourdi par une sorte d'organisation.

Je suis peut-être aveugle, mais je n'ai pas d'hallucinations. Je ne crois pas du tout en cette guerre de conquête, ce langage martial est dangereux et contre-productif.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Ce schéma qui veut que l'immense majorité des immigrés africains et nord-africains sont absolument innocents du comportement de quelques-uns de leurs rejetons et qu'ils en sont du reste les premières victimes est parfaitement conforme à la doxa mais archi-faux. Seules des personnes ne connaissant absolument pas les réalités de ce terrain-là peuvent accorder du crédit à cette ânerie :

— D'abord c'est faux sur le plan quantitatif. Si l'on prend en compte le fait que les voyous sont pour l'essentiel des adolescents et des jeunes adultes du sexe masculin (les filles sont des "cas" atypiques pour le coup, les adultes sont des bandits professionnels comme il y en a toujours eu et sont peu nombreux), ils représentent une proportion très importante et sans doute majoritaire de la tranche de population concernée. Il ne faut pas se laisser berner par l'effet de perspective "caïd" : ceux-là, les plus visibles, sont en effet peu nombreux mais ils ne représentent que le sommet d'une pyramide sans frontières nettes et d'ailleurs, dès qu'ils disparaissent de la circulation parce qu'ils ont grandi, qu'ils sont morts ou, ce qui arrive rarement mais tout de même de temps en temps, qu'ils sont en prison, ils sont immédiatement remplacés par les plus forts de la couche inférieure.

— Ensuite, ces voyous ne sont absolument pas reniés par leur milieu, jamais, jamais. Vous pourrez vous faire berner par des discours de lamentation à votre intention ou à celle des journalistes et des sociologues, mais toujours, en dernière instance, ce sera l'excuse, la solidarité, l'affection, le « il est gentil mon fils », « les patrons ne les embauchent pas », etc.

— Quand par extraordinaire un Nord-Africain se désolidarise réellement avec eux, en aidant la police ou même en essayant de remettre lui-même de l'ordre, il se fait traiter de collabo (je connais personnellement un cas très précis).

— Enfin, beaucoup de violences et de nocences épargnent systématiquement les communautés d'origine de la racaille. Dire que les immigrés sont leurs premières victimes est absolument faux. Et il est de notoriété publique que les populations sont copieusement arrosées avec le fruit des trafics petits et grands.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Cher Didier, je ne crois pas du tout que vous perdiez votre temps. Je mesure combien cela peut-être pénible, fastidieux chronophage, énergivore et tout ce que vous voudrez mais je pense que vous ne pourrez jamais mieux exposer les thèses que vous défendez ni mieux pointer les choix qui se présentent à nous qu'en ferraillant comme vous le faites avec un contradicteur aussi habile que Jean-Marc. Je sais, comme vous, que vous ne convaincrez pas ce dernier mais la passion et la vivacité du débat peut éclairer certains lecteurs et affermir leurs convictions mieux que le feraient de longs, savants, subtils et parfois ennuyeux exposés calmes et froids. Demain, c'est dimanche, tâchez de vous reposer tout de même.
Pour ce qui est de la théorie suivant laquelle il y a une contre-colonisation et une guerre de conquête, cela suppose un plan ourdi par une sorte d'organisation.

Mon cher ami Jean-Marc, non. Les actions collectives, les guerres de conquête, peuvent s'organiser en dehors de tout plan dès lors qu'existe une doctrine, un accord, une intelligence de fond entre les acteurs de la conquête. Le Coran, qui est un lot de préceptes, s'il réunit suffisamment d'esprits décidés à agir, permet à ces esprits de faire l'économie d'un plan détaillé. La puissance des préceptes, lorsque des masses y adhèrent, même et de préférence quand ces masses sont incultes, nous le savons tous, qui nous sommes un peu penchés sur la philosophie et l'anthropologie, est telle que les détails opérationnels, les modalités organisationnelles s'alignent quasi-automatiquement sur les lignes que dictent les préceptes. Le génie des hommes en action, et les malfrats coraniques de nos banlieues sont des hommes d'action, tient à cela: ils n'ont pas besoin de consignes de détail pour agir dans le sens général des principes, des préceptes.

Qu'est-ce que l'adhésion à un ou plusieurs préceptes, sinon cette mobilisation, cet état d'alerte permanent qui consiste à saisir toute occasion, à lire toute situation à la lumière des préceptes et d'en déduire la conduite à tenir, les modalités à mettre en oeuvre pour assurer l'incarnation des préceptes ? Il y a de l'abeille chez l'homme, laquelle, laissée libre et poussée par le vent, organise, sans directives, selon des lignes de force principielles qui programment son comportement, sa ruche, ses cellules, ses productions. Les abeilles, parce qu'elles obéissent au Livre de programmation de leur action, ne se consultent jamais, ne complotent jamais.

Vous sous-estimez la puissance du principe, qui enjambe toute coordination des moyens, méthodes et modalités. En ce sens, vous êtes un demi-moderne.
Je trouve que la remarque de Jean-Marc ne mérite pas d'être traitée si sévèrement : j'ai moi aussi buté sur le lexique de ce communiqué tel qu'on le trouvait dans le numéro 1136 : [www.in-nocence.org]
(Cher Jean-Marc, vous ne tiquâtes pas à cette occasion, du moins pas publiquement).

Il me semble qu'il nous faut être particulièrement patients sur ce point précis. L'aveuglement dont parle Didier Bourjon ne caricaturera sinon que plus facilement de tels fantasmes

Guerre de conquête ? combats ? vraiment ?

Voici ce que Marcel Meyer répondit à l'époque (il y a trois mois) :
On ne peut pas négliger, écarter comme fantaisies sans importance les dizaines de déclarations de personnalités politiques et religieuses musulmanes dans ce sens (celle, fameuse, de Boumedienne à l'ONU n'est que la première du genre) et, peut-être surtout, toute la foule des pancartes brandies dans les manifestations, les innombrables discussions de sites Internet où l'on se demande si la France, si l'Europe seront musulmanes, inch' Allah, dans vingt ans ou s'il faudra patienter cinquante ans. Il n'y a pas de grand ordonnateur — encore que "le bouillant colonel Kadhafi", pour parler comme la presse française, rêve sans doute du rôle — ni de plan détaillé que l'on suivrait à la lettre, pas de complot si vous voulez, mais il n'en est nullement besoin parce que tous le savent dans leur être profond, intime. C'est un professeur d'histoire qui en témoignait récemment, après beaucoup d'autres : quand on parle de la bataille de Poitiers dans une classe d'un collège situé dans les territoires perdus, les "quartiers populaires" de la presse collabo, on s'entend dire « Ouais, mais on est de retour et cette fois on va gagner ». Et il suffit d'avoir vu une fois la vidéo où l'on voit Kadhafi parler de la future Europe musulmane à la foule rassemblée dans la grande mosquée de Ndjamena et d'avoir entendu les cris d'extase de la foule de Tchadiens écoutant la prédication pour ne plus avoir de doute quant à la volonté de conquête

En effet, point de colonnels, point de divisions, point d'état-major, point de plan précis. Si cependant on cherche à reconnaître l'arbre à ses fruits d'insécurité, de suspension du régime civil ordinaire (départ des médecins, attaque des pompiers, écoles à fuir, service postal limité etc.), de ligne de front entre quartiers où la police même redoute d'intervenir ("territoires perdus de la république", alors je ne sais plus trop de quoi qualifier cette situation ni cette marée des événemments qui semble ne jamais refluer.
Le mot délinquance est un peu faible tout de même à l'échelle de ces choses.

Quant à l'idée qu'une intervention énergique de la puissance publique pour rétablir l'ordre et intégrer tout ce monde (ce que je souhaite aussi bien sûr) : pourquoi est-ce si difficile si ce n'est qu'une minorité qui perturbe ? Pourquoi le Karcher n'a t-il pas fonctionné ? Pourquoi est-ce si endémique à ces populations-là ? Et si répandu en Europe ? Recherche désespérément sept samouraïs républicains...
Est-ce un aspect du plan : en ce moment même la cour de l'immeuble où j'habite est envahie par un mariage musulman, bloquant toutes les issues du parking et la sortie avec leurs voitures décorées, poussant de grands you you sur une musique arabe poussée à fond, mariés et famille tous vêtus à l'orientale. Force dorures de cadeaux, toutes les femmes voilées, un photographe immortalise ce mariage à moins que ce soit la prise de possession de notre cour. Je suppose que les mariés habitent dans un des appartements. Zut la batterie de mon appareil photo est déchargée.
Autre chose. Croit-on les parents africains et nord-africains à la fois complètement idiots et totalement dénués d'autorité ? Même le blédard le plus bouseux et le moins intelligent ne peut ignorer ce qu'implique de confier à la rue l'éducation de ses fils, au-delà des principes de base qu'il lui a inculqués à coup de ceinturon. Car ne vous y trompez pas : ces pères sont autoritaires et durs, on s'en convainc immédiatement quand on s'intéresse un peu à ces gens. Et d'ailleurs il faut les voir, ces lascars qui, dit-on, ne respectent rien ni personne, quand vient à passer un dépositaire d'une autorité qu'ils reconnaissent, le père, un oncle, l'imam, se confondre en salamalecs, la main droite sur le cœur. Combien de temps croyez-vous qu'ils tiendraient le haut du pavé, les petits caïds brenneux, si les adultes de leur milieu décidaient de les faire rentrer dans le rang ? Pas une minute, pas une seule !
Je renchéris volontiers sur le message d'Eric : ces joutes d'idées avec Jean-Marc nous sont utiles; en tout cas, elles me sont utiles à moi, et j'ose imaginer que dans mes questionnements personnels, dans mes faiblesses de jugement, je représente plus d'un lecteur. Voyez-vous, je vis avec un Biencherjeanmarc au féminin, et j'ai bien souvent l'occasion de batailler avec elle à ce sujet. Il faut avoir dans ces moments là des nerfs et des arguments d'acier, car les disciples de l'école biencherjeanmarquienne ont je ne sais quoi d'inatteignable et d'imperturbable; sans doute savent-ils (croient-ils savoir) qu'ils sont du bon côté, avec les gentils. D'ailleurs ils sont eux-mêmes généralement tout à fait gentils, ce sont des coeurs tendres et charitables, authentiquement. On ne peut rien contre la sensibilité d'un être; tout au plus peut-on espérer le faire incliner très légèrement vers notre vision des choses (il le fera même parfois, si c'est un biencherjeanmarc, par compassion, par pur bonté). Le problème est là : ces "coeurs tendres", qui sont toujours du côté des victimes, ne parviennent pas encore à s'émouvoir du destin des Français de souche, qui ne sont pas clairement identifiables en tant que victimes - et pourtant...
Citation
Je suis peut-être aveugle, mais je n'ai pas d'hallucinations. Je ne crois pas du tout en cette guerre de conquête, ce langage martial est dangereux et contre-productif.

Il vous suffit de relire méticuleusement les discours du patron du gouvernement turc Erdogan pour être une fois pour toutes édifié.

En outre Mme Bat Y'eor a écrit un livre qui regorge d'informations sur les manoeuvres des pays arabes et en particulier les efforts de la ligue arabe pour obtenir en permanence des concessions en vue d'imposer le grand remplacement.

Arrêtez de vous illusionner ...
Citation
Jean-Marc
A Pierrefitte, les médecins fuient l'un après l'autre. Récemment, une gynécologue a été agressée par un jeune homme. Cet état de fait n'est pas récent, il va même en s'aggravant.

Il est patent qu'une large part de cette criminalité violente et qui "pourrit la vie" de nos concitoyens et des habitants des banlieues est le fait de jeunes gens appartenant à des cultures non européennes, essentiellement africaines et maghrébines. Par un phénomène dû à une sorte de remords quant à la colonisation, les médias, la justice et les politiciens dans leur grande majorité se refusent à dire cela, et le justice se refuse à prendre des mesures appropriées. Dès lors, les populations des banlieues, largement composées de personnes honnêtes et travailleuses, qui sont elles aussi essentiellement de cultures africaines et maghrébines, deviennent les victimes principales de cette délinquance qu'on se refuse à poursuivre efficacement.

A l'inverse, se développe un discours qui vise les populations en question dans leur globalité, un discours de généralisation qui prétend que serait ourdie une sorte de plan de conquête, une sorte de colonisation, une sorte d'idéologie du remplacement. C'est faux. Tout simplement, des gens d'origine étrangère veulent une vie meilleure et, dans le même temps, la confusion mentale régnant dans notre société fait qu'on s'interdit de poursuivre efficacement les éléments marginaux et malfaisants issus de l'immigration. Dès lors, la tentation est grande pour les mouvements extrémistes de présenter tout arabe ou noir comme un voleur, un violeur, un agresseur, un paresseux vivant à nos crochets, car cette faiblesse de raisonnement fait qu'on absout ou ne frappe d'une peine très légère le délinquant de ces origines.

J'invite donc l'Etat à restaurer son autorité en frappant ces délinquants-là avec la plus grande sévérité, de telle sorte que les populations de banlieue puissent vivre en paix, quelle que soit leur origine.

Je ne voit rien là de blâmable.

On pourrait certes dire pas mal d'autres choses sur le sujet, mais cette analyse ne me paraît pas fausse. Si toute la population immigrée est criminogène, comment se fait-il que nous n'ayons pas cinq cents morts par jour en France ?

Hélas, ils sont honnêtes et travaillent souvent (en occupant les emplois des Européens) et ils savent se faire aimer.

En serions-nous où nous en sommes (en voie d'africanisation avancée) si les africains de nos banlieues n'étaient que gibier de potence ?

A la suite d'un dégât des eaux il y a peu, un Malien a passé deux jours dans ma salle de bain : on ne fait pas plus charmant, même un peu poète à en juger par sa curieuse façon de répondre aux questions.
Ce ne sont pas des joutes d'idées, cher ami. Ce qui est cause, c'est la réalité. Soit on la connaît, soit on ne la connaît pas et dans le second cas on raisonne en fonction des ouï-dire, de notre morale et de nos principes. Tenez, si je n'avais pas vécu, vu tout ce que j'ai vécu et vu durant deux décennies, je raisonnerais probablement encore comme Jean-Marc. J'en vois la preuve dans le fait qu'il a fallu que mon bain de réel dure au moins dix ans pour que mes yeux commencent à se déssiller, lentement et dans la douleur.
Mais un "bain de réel" ne devrait pas être tout à fait indispensable pour avoir une idée relativement précise d'une situation. Je n'ai pour ainsi dire, au quotidien, aucun problème avec les populations issues de l'immigration; mais j'observe autour de moi, sans a priori, et je prête foi à des témoignages tels que le vôtre. Si la presse et les moyens modernes de diffusion de l'information peuvent avoir une utilité réelle, c'est bien celle-là, à mon avis.
Oui mais c'est la réalité d'un département.
"Combien de temps croyez-vous qu'ils tiendraient le haut du pavé, les petits caïds brenneux, si les adultes de leur milieu décidaient de les faire rentrer dans le rang ? Pas une minute, pas une seule !"

Entièrement d'accord !

Les adultes musulmans laissent faire leurs enfants quand il s'agit de nocences visant des non musulmans ou des femmes. En outre dès le berceau ces enfants entendent leur entourage dévaloriser, de façon violente, catégorique ou "modérée" tout ce qui n'est pas musulman.
Ceci est la réalité de février et pas simplement d'un département.

Faut-il rappeler la phrase de Zemmour qu'on n'a pas le droit de dire ? La réalité ethnique de la composition de la population carcérale (et de ceux qui échappent sans cesse à toute peine, même prononcée), la réalité de la délinquance "anti-blancs", du racisme qui va avec ?

La population immigrée n'est pas en totalité criminogène, personne ne dit cela. S'agissant du plombier malien ou de l'africain qui vous interpelle pour vous rendre le billet de cinq euros que vous avez laissez tomber, c'est vraiment le degré zéro de la réflexion politique. Vos provocations deviennent lassantes et stupides à force de grossir le trait, par dépit
Agrippa, nous sommes d'accord.

Au fond, ce que je critique, et c'est une façon de faire générale chez moi, c'est la généralisation (comme quoi).

Il y a des comportements blâmables. Il y a un département qui, pour une partie importante de son territoire, est en train d'échapper à nos lois. Cela ne permet pas de conclure que toutes les personnes issues de l'immigration citoyennes ou résidentes sont des démons attachés à notre perte.

On dit :

"Combien de temps croyez-vous qu'ils tiendraient le haut du pavé, les petits caïds brenneux, si les adultes de leur milieu décidaient de les faire rentrer dans le rang ? Pas une minute, pas une seule !"

Savez-vous que dans les cultures créoles on enseigne le respect des règles à l'aide du "Do lanmen", et que dans les pays africains les voleurs et autres marginaux voient souvent leur compte réglé par la foule ?

Or, en France, sans aller à ces extrêmes-là, on dit à un parent qui corrige son enfant qu'il est mal intégré, que ça ne se fait pas, et pleuvent sur lui assistantes sociales et travailleurs sociaux. Que voulez-vous que les parents fassent au pays de l'enfant-roi ?
En amont la fraude à la "sécu" prive l'État de plusieurs milliards d'euros. De l'argent de moins pour la sécurité, l'éducation, etc.
Le Figaro
Cher Jean-Marc,

je suis heureux d'apprendre que les meurtres, viols, agressions violentes, sont des comportements blâmables.
Ecoutez, Yannick, le français est ma langue maternelle.

Si vous ne trouvez pas que la phrase :

Comme s'il ne s'agissait pas d'une guerre de conquête menée par des colonisateurs de plus en plus en plus violents, qui utilisent la nocence comme instrument de nettoyage du territoire à leur profit.

Force le trait, alors dites-le moi, et expliquez-moi où je peux suivre des cours de rattrapage pour pallier ma mauvaise compréhension de la langue.
"Or, en France, sans aller à ces extrêmes-là, on dit à un parent qui corrige son enfant qu'il est mal intégré, que ça ne se fait pas, et pleuvent sur lui assistantes sociales et travailleurs sociaux. Que voulez-vous que les parents fassent au pays de l'enfant-roi ? "
Oui, c'est probablement un des rares cas où il s'empresse de respecter les règles françaises à condition, encore une fois, que la victime des nocences soit ... non musulmane . Dans ce cas, il n'y a, pas lieu, en effet, pour la plupart des musulmans, de punir l'enfant. Dans le cas contraire soyez certain que ce ne sont ni les assistantes sociales ni les travailleurs sociaux qui vont dissuader le père de rosser le coupable !
Ce qui peut lui éviter ce châtiment, c'est la mère musulmane qui surprotège ses garçons et qui fera l'impossible pour cacher au père leurs fautes et leurs bêtises. .
Cher Jean-Marc,

la solution est simple, le cours de rattrapage consiste simplement à affronter la vérité, les faits sont brutaux, mais ce sont les faits. Je vous invite à effectuer un stage en immersion profonde dans le monde réel.

"on dit à un parent qui corrige son enfant qu'il est mal intégré" : ainsi donc c'est la raison pour laquelle les enfants de familles d'origine africaine sont souvent si mal éduqués et versent si volontiers dans la "culture de la rue" et la délinquance ! Il fallait y penser... Argument du même niveau que le peintre malien.

Vous confirmez votre refus de la réalité, vous qui prétendez être l'homme "des faits", puisque vous persistez à ne parler que d'un département alors qu'on vient de vous fournir une liste qui prouve tout autre chose. Par là-dessus : refus du sens. "Tout va bien Madame la marquise...". Il se trouve que les français, eux, prennent de plus en plus en compte ce qu'il voient tous les jours, dans la rue, au quotidien, par la force des choses. Ce n'est pas en vivant entre deux avions ou dans un bureau confortable sous les ors de la République qu'on peut bien s'en rendre compte.
Olivier,

"Here is the rub".

Il y a deux possibilités :

- soit on adopte une approche littéraire, aux phrases ciselées, aux formules frappantes, et on rédige le communiqué ainsi. On bénéficie des applaudissements des convaincus, et on provoque la stupeur de ceux qui ne le sont pas. On forme un petit troupeau, sûr de sa foi et de son opinion. Ce petit troupeau ne peut être grand et ses ennemis étant ce qu'ils sont, il doit se considérer comme voué au méchoui ;

- soit on considère qu'il y a, parmi les Français, bien des BCJM des deux sexes, qui ne sont pas immigrationnolâtres, mais qui n'aiment pas ce type de discours guerriers. On peut essayer de convaincre ces BCJM par une approche raisonnable et des solutions pragmatiques, car à une phrase du style une guerre de conquête menée par des colonisateurs de plus en plus en plus violents, qui utilisent la nocence comme instrument de nettoyage du territoire à leur profit la seule réponse cohérente est, j'en suis désolé, le bain de sang.

Ce n'est pas que les BCJM aient raison : ils sont la majorité, et ils n'aiment pas lancer le pays sur l'océan des aventures. La différence entre eux et les extrêmes est que les BCJM ne bougent que rarement, mais que quand ils bougent ils ne s'arrêtent pas. Donc, avant de bouger, ils hésitent et s'interrogent.

L'Angleterre des années 30 était peuplée de BCJM, et de quelques hitlérophiles.

Les BCJM soutinrent Baldwin et Chamberlain, car ils aimaient la paix, leur cottage, leur Pub. Vint un jour de l'été 1939, en plaines vacances du Parlement, où M. Hitler alla trop loin. Les BCJM dirent alors à leurs députés, présents dans leur circonscription, que cela suffisait et qu'il fallait maintenant faire la guerre à l'Allemagne.

Vous voyez, nous ne sommes pas en 1939, et il n'y a pas d'Hitler, et les populations en question ne sont pas les nazis.

Les BCJM ne sont donc pas prêts à vous suivre et, si vous gardez ce style, vous ne risquez pas, en effet, d'être troublés dans votre farouche isolement.
Si les motifs d'intimidation des médecins sont le marché de la drogue (est-ce cela que j'ai cru lire dans les précisions de Francis -- j'ai pu me tromper), alors l'explication politico-cuturelle s'effondre. Il vaudrait mieux formuler une explication socio-culturelle. La grande délinquance ne saurait être motivée par un projet politique, même un projet politique structurel ou inconscient. Donné-je un peu trop dans le biencherjeanmarquisme ?
Francis,


Ce que vous dites est cohérent avec l'existence d'un groupe plus ou moins structuré, et décidé à mettre un lieu donné (sans jeu de mot) en coupe réglée. Cela, j'en suis convaincu.

Je reste persuadé que ce type de comportement (qui est exactement celui de la Mafia) n'est pas transposable à une plus grande échelle.

C'est ce passage de l'échelle locale (où il y a d'incontestables problèmes) à la généralisation que je ne comprends pas.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Didier,

Pour clarifier le débat, il y a cette phrase :


Comme s'il ne s'agissait pas d'une guerre de conquête menée par des colonisateurs de plus en plus en plus violents, qui utilisent la nocence comme instrument de nettoyage du territoire à leur profit.

Pourriez-vous indiquer quelle mesure la situation ainsi décrite appelle ?
Le monde réel c'est ça.

Cela se passe dans un autre département,

On a réhabilité tous les logements, on a payé des équipements socio-culturo-sportivo-multiculturo-bienvivreensemble du dernier chic, on a rasé les tours qui était traumatisantes pour ces populations, on a ouvert le quartier sur la ville, on leur a construit une mosquée, on les a écoutés, on les a excusés, et ils ont tout brûlé.

Ils, toujours les mêmes ont fait la même chose il a neuf ans dans un autre quartier, ils ont brulé encore et encore.

J'ai grandi dans ces quartiers, nous n'avions pas le dixième de ce qu'ils ont, et nous ne nous sommes jamais plaints.

Ils cassent, ils brûlent, ils terrorisent, ils trafiquent, ils pourrissent la vie des français. C'est ça le monde réel.
Arrêter tout net l'immigration, mettre fin au regroupement familial et au droit du sol.

Pour ceux qui sont là : l'assimilation ou la valise.
Jean-Marc a tout à fait raison quand il écrit qu'il ne faut pas généraliser. Dans l'absolu c'est une erreur de raisonnement.

Malheureusement nous en sommes réduits à nos observations, ce que nous glanons autour de nous, ou dans la presse pour nous faire une idée juste de la situation. De fait, par l'absence organisée de toute information fiable, statistique ou véritablement sociologique, nous devons nous faire une idée par nous-mêmes de ce qui advient. Comment constituer un savoir solide (et accéder à des généralisations acceptables) à partir des éléments parcellaires qui viennent à notre connaissance ? En ce sens le silence sur les chiffres et le noyautage de la sociologie est un élément essentiel du dispositif d'installation des immigrés.

J'espère de tout cœur que la vérité est du côté de la modération de Jean-Marc, mais je crains que le communiqué ne dise juste.

Comment être certains?

Est-ce qu'en l'absence de données sûres nous ne devons pas généraliser quand même ? Je vis dans un quartier de Paris à majorité immigrée, et j'essaie de tirer de mon environnement le plus grand nombre d'informations objectives. Par exemple, je peux voir que l'insécurité s'est accrue, les commerçants s'en plaignent, bien des gens ont déjà été pris à partie ou agressés, plus ou moins violemment, mais elle n'est pas celle des cités, dont je n'ai connaissance que par ouï-dire ; je vois aussi que de nombreux Africains ou Arabes se comportent comme n'importe quel Français d'origine, et il serait de ma part abusif de leur prêter des intentions malveillantes.

De même je tâche de ne pas imputer à leur origine ethnique des nocences que par ailleurs des Français commettent sans qu'on pense à la couleur de leur peau.

Ce que je vois, de certain, c'est le nombre, la poussée démographique fantastique qui fait qu'on est toujours minoritaire dans l'autobus, aux caisses du supermarché ou à la Poste. On me dira qu'il ne faut pas généraliser, que ce n'est qu'un quartier de Paris, que le reste de la France, ou de l'Europe est concerné à un moindre degré, mais comment savoir le vrai puisqu'un réseau de silence et de mensonges voile le réel ?

"Il ne faut pas généraliser", "C'est plus compliqué que cela" "Il faut se méfier de ce que l'on voit", on entend cela sitôt qu'on tente de recouper les expériences, et de les ajuster entre elles, et vos contradicteurs ont beau jeu de vous reprocher de ne pas démontrer vos dires de manière implacable, puisque les chiffres sont absents.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Je pense que la référence perpétuelle aux années trente est un des écrans qui nous empêchent de saisir le côté absolument inédit des événements auxquels nous sommes confrontés. Je n'approuve pas, Jean-Marc, votre manière de caricaturer le prétendu "troupeau" des convaincus que formeraient selon vous tous ceux que la formulation du présent communiqué, qui vous choque tant, ne rebute pas. Je crois que le mot de conquête contre lequel vous achoppez est à redéfinir sur des bases nouvelles ; à chaque temps son style de conquête, à chaque "peuple" sa manière de conquérir. Le bain de sang, ou l'état de guerre ouverte, ne sont pas forcément les seules modalités de la conquête. Il se peut même (mais cela vient d'être relativisé par M. Meyer et Mme Cassandre) qu'une partie des "conquérants" ne sache pas qu'elle conquiert ; il faut aussi tenir compte de l'état d'avachissement moral de la population accueillante, inédit lui aussi : jamais on n'a vu dans l'histoire de peuple que son propre remplacement semblait concerner si peu.
Quand j'habitais L'Île-Saint-Denis, j'allais parfois voir un médecin spécialiste exerçant à Villeneuve-La-Garenne, sur la rive gauche de la Seine, dans les Hauts-de-Seine donc. Un beau jour, il y a cinq ou six ans, il a disparu. La secrétaire du cabinet médical dans lequel il exerçait accepta, en faisant des mystères, de me donner sa nouvelle adresse, dans le centre d'Asnières. Je le revis donc et il me raconta qu'il avait fui parce qu'il ne supportait plus la violence, verbale et parfois à l'extrême limite du davantage, dont il était victime tous les jours. Il devait se refaire une clientèle mais préférait repartir de rien plutôt que d'attirer à Asnières son ancienne pratique, sauf exceptions. C'est un homme de gauche qui adore l'Afrique du Nord.
Non, Stéphane, je me fais mal comprendre : l'idée du "Petit troupeau" est liée à celle des "convaincus parlent aux convaincus. Quand on veut entrer dans une logique d'agrandissement du troupeau, on développe des idées davantage consensuelles.

Prenons ce que nous dit Marcel : l'arrêt du regroupement familial. C'est une très bonne idée, qu'on peut soutenir sans exagération. Si on nous objecte que les familles ne doivent pas être séparées, on peut répondre que les gens peuvent la rejoindre chez eux. Cette réponse est logique et n'est pas agressive.
Marcel, ce médecin vit donc très bien à Asnières. Cela tendrait à montrer que le phénomène est bien local, et qu'il appelle une réponse surtout locale.
Je n'aime pas le mot conquête, je crois qu'il décrit très mal la réalité. J'utilise celui de gangrène qui évoque la décomposition et la mort.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Le centre d'Asnières. La ligne du front est entre le centre d'Asnières et les quartiers est, limitrophes de Gennevilliers, laquelle est territoire perdu. Je vis très bien à Saint-Cloud et dans ma campagne bretonne. Bientôt ce seront des enclaves. Je serai sans doute mort avant qu'elles ne tombent.
Je crois que nous ne parlons pas de la même chose : je vous parle d'un territoire que contrôle une bande ou que contrôlent des bandes, comme cela se passe à Rio, où il n'y a pas de musulmans, et à Mexico, où il n'y a pas de noirs. Vous me parlez d'une sorte de conquête en forme de tâche d'huile par une population homogène évinçant une autre population homogène.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Ah, voilà la première objection sérieuse ! En effet, nos contre-colonisateurs ne forment pas une population homogène, du moins sur le plan ethnique. Cependant, ils sont très majoritairement musulmans et ceux qui ne le sont pas ne posent en général guère de problèmes, soit parce qu'ils s'assimilent, soit parce qu'ils vivent paisiblement à nos côtés ou encore parce qu'ils ne sont pas assez nombreux pour pouvoir prétendre un jour être dominants (cas des Roms).

Et vous avez oublié le début de la controverse : les bandes, la criminalité, la délinquance et les incivilités sont le moyen de l'éviction des indigènes c'est-à-dire un instrument du Grand Remplacement : lisez le dernier éditorial.
Jean-Marc, vous êtes la preuve vivante que les formulations "guerrières" ne peuvent toucher ni convaincre les BCJM - et cela, même si ces formulations sont rigoureusement exactes ! Voilà le problème avec les BCJM.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Connu, connu... (mais rappeler un tel passage, aussi brillant, est en effet très opportun.)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Mais enfin, Didier, c'est parce que les fils s'entrecroisent et développent plusieurs idées (comme les communiqués). Prenez le communiquez dont nous parlons : il y est question des médias, des médecins, des populations en cause, de l'insécurité, de la contre-colonisation et aussi de la natalité. J'en passe.

Si vous posez une question (pas plusieurs questions en une) j'y répondrai précisément, si mon opinion a une importance.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Ecoutez, le mieux serait de me dire à quel endroit je suis fautif, et je m'engage à répondre à l'instant.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Car vous avez x contre-arguments en retard...

Didier Bourjon, je n'irais pas à dire que vous êtes trop dur avec Jean-Marc, mais laissez-lui du temps : il est quand même assez seul sur ses positions, et les contre-arguments pleuvent sur lui de toute part...
Vous me dites :

Euh... Prenons, dès le départ, ceci : "les victimes principales de cette délinquance", etc. Ou plus simplement, (augmenté des quelques rappels "concrets" de M. Guillard, sur le monde réel, hic et nunc), revenons-en à :
"Comment nommez-vous cela, cher Jean-Marc ?

Des problèmes d'enfantillages ou d'ados ? Des problèmes sociaux ? De racailles et de trafics ayant mis presque toute l'économie locale sous sa coupe et imposant son chaos à toute la vie, contre son intérêt le plus évident ? De "valeurs" (sic, reportage) et donc d'imposition des siennes et d'un mode de vie propre, qui plus est propice in fine au seul ordre islamique, vous qui réclamez partout dans les pays arabes un pouvoir autoritaire, à dire le moins ? D'apartheid à rebours ? D'exode intérieur ? De contre-colonisation ?"

La réponse est : De racailles et de trafics ayant mis presque toute l'économie locale sous sa coupe et imposant son chaos à tous, avec la complicité des médias et la faiblesse de la justice, parce qu'il y a un blocage à leur rentrer dedans à cause de leurs origines, par une sorte de remords de la colonisation. Ce blocage est d'autant plus incompréhensible que bien des immigrés appellent à la fermeté.

Vous me dites ensuite :


"Pour ce qui est de la théorie suivant laquelle il y a une contre-colonisation et une guerre de conquête, cela suppose un plan ourdi par une sorte d'organisation.". Non. Avez-vous jamais entendu parler d'histoire, de culture, de civilisation ?

La réponse est : oui, j'ai entendu parler d'histoire, de culture et de civilisation.
J'en tire la conclusion qu'il y a d'une part des décisions prises par des personnes à condition qu'elles soient appuyées ou tolérées par les états, comme l'immigration aux Etats-unis, et des décisions résultant de plans pré-établis, comme la purification ethnique.Je considère que ce qui se passe est de la première catégorie.

Vous me demandez :



"Question subsidiaire (ne sautez pas dessus à pieds joints pour, comme d'habitude, fuir d'un point à un autre, car ce n'est qu'un aspect du problème) : avez-vous lu le Coran ? La Sunna ? Le plus inculte et stupide des délinquants saura, à sa manière, vous l'expliquer. "

Pour le Coran, la réponse est oui, pour la Sunna (ou ce que vous appelez la Sunna) la réponse est partiellement oui, et je pense qu'on peut, tout comme dans la Bible y trouver ce qu'on veut y trouver, pour peu qu'on ait une idée pré-établie. Je ne fréquente pas une grande quantité de délinquants incultes, et je pense (cela nous ramène au cas précédent) qu'il faut traiter les délinquants non par la discussion mais à coups de trique.

Puis vous me dites :

"Marcel, ce médecin vit donc très bien à Asnières. Cela tendrait à montrer que le phénomène est bien local, et qu'il appelle une réponse surtout locale." La belle réponse ! Il suffisait donc de quitter sa vie ici pour aller là, et voilà tout ! Et il ne s'agit pas de conquête, de territoire, non, absolument pas... Et quand il devra quitter Asnières, BCJM ?

Il ne devra pas quitter Asnières, car je considère le problème comment territorial et je ne crois absolument pas en l'idée de la Contre-colonisation et du Grand-remplacement que je qualifierai, pour qu'il n'y ait pas d'ambigüité, de pure spéculation intellectuelle qui n'est étayée par aucune réalité. Nous avons affaire à un flux de gens qui cherchent chez nous une vie meilleure, qu'une certaine idéologie commande d'accueillir tant et plus, de gens aux enfants desquels cette même idéologie explique que nous sommes des monstres et qu'ils ont droit à tout, et à un certain nombre de ces enfants qui font régner le non-droit, non pas à Asnières ou à Neuilly, où se trouve l'argent, mais dans la Seine-Saint-Denis où il ne se trouve pas, car on ne sait pas (toujours à cause de cette idéologie) se lancer dans la chasse aux délinquants.

Dès lors, deux solutions : fermeture des portes pour l'immigration, ou du moins strict contrôle ; ouverture des portes des prisons pour les malfaisants, et ensuite strict contrôle.
Mais il me semble que les imams s'opposent à la délinquance et voudraient bien canaliser ces "énergies" en vue de renforcer la présence de l'islam en Europe (question d'économie libidinale, si l'on veut). L'islam n'est pas la solution, mais pourrait bien n'être pas le problème non plus.
Bruno,


Vous avez d'autant plus raison qu'un part non négligeable des malfaisants sont issus de populations africaines animistes ou chrétiennes, et de populations locales adoratrices de rien du tout.
Je pense en effet que le PI verse dans l'islamocentrisme, comme on versait jadis dans le judéocentrisme. Cela ne veut pas dire que je vois la moindre solution aux violences actuelles dans l'islam, "religion de paix" etc. Mais je crois qu'il y a une convergence de causes et je suis en général plutôt sceptique devant les analyses monocausales.
Les imams ne s'opposent pas réellement à la délinquance au contraire, ils déculpabilisent les délinquants car le Coran n'accorde pas d'importance à la différence entre le bien et le mal.
Chère Ostinato, vous êtes sérieuse ? Pas d'éthique dans le Coran ? L'islam serait une sorte de monothéisme nietzschéen, par delà bien et mal ?
Je ne sais pas si ces versets sont véridiques (je n'ai pas les moyens de le vérifier), mais voilà qui confirmerait le caractère "immoral" du Coran :


"S'ils se détournent du chemin d'Allah, saisissez-les, tuez-les partout où vous les trouverez !" (IV, 89)

"Vengez un homme tué injustement. Ne tuez point, Allah l'a défendu, sauf pour une juste cause !" (XVII, 33 sq.)
N'est mal que ce qui est contraire à la parole littérale du prophète qui est celle de dieu. Ce n'est donc pas par rapport à l'Homme que la problématique se pose. C'est du moins ce que j'ai compris de mes lectures et des films que j'ai vus.
"Vengez un homme tué injustement. Ne tuez point, Allah l'a défendu, sauf pour une juste cause !"

Sans commenter d'où vient cette citation, la trouvez-vous immorale ?
La juste cause est à l'appréciation de qui ?
Au temps de la peine de mort en France, elle était laissée à l'appréciation de la justice.
La juste cause est pour l'islam, l'islamisation, comme pour le communisme la juste cause est son triomphe.
Peut-être vaudrait-il mieux ne pas faire de l'exégèse haditique à la petite semaine... On trouverait des injonctions à la vengeance et au meurtre juste dans la Bible, aussi bien. On pourrait trouver ici et là dans le Nouveau Testament des métaphores un rien contestables (notamment celle-ci : Sanguis eius super nos et super filios nostros.)
Si le mot arabe est bien traduit par "cause", oui. Je conçois qu'on puisse tuer pour se défendre (enfin... tout ce que je sais c'est que saint Thomas a écrit, s'il m'en souvient bien, des réflexions casuistiques extrêmement poussées sur ce problème) ; ce n'est pas la même chose à mon avis de tuer pour une bonne raison parce qu'on y est contraint, et de tuer pour une juste cause.

Justement, Bruno Chaouat, tout ce que vous trouverez dans la Bible, ce sont des métaphores, pas des incitations au meurtre.
Je pense que notre ami Alain, qui maîtrise l'hébreu, pourrait nous dire si le "tu ne tueras point" du décalogue ne signifie pas, justement, "tu ne tueras point de façon injuste".
Je ne fais pas moi-même d'exégèse à la petite semaine j'en serais incapable aussi bien qu'à la grande. Je rapporte ce que j'ai compris de textes ou de films qui m'ont convaincue de cette idée. Pour les textes le livre du père Jourdan "Dieu des Chrétiens, Dieu des Musulmans" pour les films : "un prophète" et "la Commune".
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Didier,

A propos de :

"Vengez un homme tué injustement. Ne tuez point, Allah l'a défendu, sauf pour une juste cause !"
Sans commenter d'où vient cette citation, la trouvez-vous immorale ?

Elle est fausse car tronquée. Le texte intégral est parfaitement contraire à ce que vous voulez démonter. Cette citation est un grand classique du genre. Pas le temps de retrouver les éléments pour l'instant.


Je me suis borné à recopier ce que nous avait écrit Stéphane, et vous noterez que je ne parle pas de la source, mais du texte lui-même.
Merci de mettre les choses au point, Didier Bourjon. Pour ce qui concerne la citation du Coran, vous avez certainement raison ; toujours est-il que cette citation est, des deux que j'ai faites, la seule qui ait été relevée et commentée (mais sans doute la première est-elle aussi une déformation, que sais-je...).
Je viens d'entamer la lecture de ce fil, qui s'annonce passionnant, mais pour répondre à Jean-Marc, il y a en effet dans le Commandement "lo tirtzach" une nuance de sens qui le distingue justement du seul infinitif "tuer", puisque celui-ci se se dit en hébreu "laharog" ; ainsi ce Commandement peut certes se comprendre comme l'injonction à ne pas assassiner, plus exactement : "Tu ne commettras point de meurtre".
Il y a une différence de valeur, je crois, entre "tuer" et "assassiner".
La preuve pour la version PI plutôt que la version Jean Marc sur l'islamisation me paraît résider dans la réaction même des victimes et des politiques : S'il ne s'agissait que d'un problème local les politiques l'auraient affronté probablement et les victimes ne feraient pas un genre de syndrome de Stockholm. Il n'y aurait pas non plus cette façon de craindre la parole et d'étouffer la réalité sous l'idéologie.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Ostinato,

C'est exactement le problème qui est survenu il y a plus de quarante ans aux Etats-unis, avec les émeutes raciales.

Cela ne se nomme pas syndrome de Stockholm, mais mauvaise conscience.
En effet, cher Didier (grilled, comme il se dit, ah, vous êtes bien plus rapide que moi !).
Didier,

Pour vous répondre directement, et sous le contrôle de Florentin et autres, je ne sais déjà pas interpréter les textes de ma religion ou, plutôt, je risquerais de les interpréter de travers. C'est pourquoi la religion universelle a recours aux prêtres, qui les expliquent aux fidèles.

J'ai lu le Coran par curiosité, et je suis bien incapable d'interpréter tel ou tel verset. Ceci dit, et au risque de vous déplaire, je le considère comme un très beau texte.

Je suis admiratif de voir que des personnes qui ne lisent pas l'arabe et qui n'ont aucune formation théologique (par exemple sur les parallèles entre le Coran et les autres textes) parviennent à formuler des jugements autorisés. Je m'incline devant ces géants.
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