Le site du parti de l'In-nocence

Voici la preuve arithmétique que la croissance de la population conduit au déastre

Envoyé par Virgil Waldburg 
C'est en anglo-américain, un peu austère, mais très clair :



En prenant les chiffres et refaisant les calculs, ce professeur de mathématique démontre que l'accroissement de la population humaine ET de sa consommation conduit tout droit à désastre multiforme :
Plus de ressources,
Moins de démocratie : la population augmente, pas le nombre de ses représentant, donc le nombre de personnes représentées augmente exponentiellement - et notre pouvoir diminue symétriquement.
Problèmes pour nourrir la planète, pour satisfaire ses besoins en espace, en énergie, etc.
Quel est la réponse à cette question :
"Combien de temps pourrons-nous nous tromper encore? Tous les délais expirent, le nombre des humains s'enfle comme une mer où les orages vont se déchaîner, le sol épuisé lasse nos efforts, l'eau manquera partout et l'air se raréfie déjà, les aliments ont toujours moins de consistance et les déchets encombre l'oecumène, en empoisonnant toute chose. L'heure de vérité sera-t-elle aussi celle de notre agonie?"
Merci infiniment pour avoir mis en lien ce document.
voici le site du professeur Al Bartlett où on trouve les vidéos en question et aussi des textes et des liens pour ses articles (pratique pour ceux qui comme moi lisent mieux l 'anglais qu 'ils ne l' entendent)
[www.albartlett.org]
Il est tout de même curieux d'entendre ce démographo-réaliste refuser en dépit de tout, in fine, de culpabiliser le Tiers Monde : le problème, c'est nous...
Peut-être avons-nous été faible au moment même où nous surplantions le monde ?
Nous leurs avons donnés les moyens de notre propre submergement.
Est-il encore possible de faire demi-tour ?
Ces interventions rappellent que le PI. lutte en principe contre la démographie, et du même coup elles révèlent crûment qu'il n'en est que très rarement question ici. Il faudra décidément attendre des catastrophes pourtant annoncées par mille faits et autant de lamentations sur la dégradation de la nature pour qu'enfin nous osions mettre un nom sur le coupable.
Obi : j'aime beaucoup votre dernier commentaire. Son problème, et le vôtre aussi sans doute, comme d'un bon nombre d'entre nous, c'est le dernier mot : "coupable"
Coupable de quoi Obi ? Coupable d'être né ? Coupable de vouloir vivre ? Coupable de vouloir BIEN vivre ?
Sur cette terre Obi, il n'y a que des gens qui n'ont pas demandé à naître, mais qui veulent bien mourir bien et parfois qui veulent vivre bien. C'est tout. Il y a beaucoup de présumés innocents (in-nocents) ; il y a sans doute des suppôts du diable mafieux ; il y a sûrement de tout, mais il n'y a aucun coupable de la vie et la mort n'est pas un parti ni une religion. C'est mon opinion.
Il faudra aider à ne pas naître, c'est la solution la plus humainement acceptable.
Nemesia : redevenir cannibale est aussi une solution très économique (voire écologiste) Je ne la prône pas, mais je l'accepterai comme nous tous (les survivants) le jour venu. De toute façon, je n'aurai pas le choix, même si la viande humaine — parait-il — n'a pas très bon goût. (faut voir quand même : venez dîner chez moi demain, on fera un essai...)
Cela étant, Nemesia, j'ai fait comme vous une commentaire en réponse "anti-humanitaire". Je pense en effet pour l'heure que l'humanitaire est diabolique et à chier d'urgence, et je tiens jusqu'à ma mort à être à moitié (au moins) humaniste (qui n'est jamais tendre, désolé...). Vous, je ne sais pas.
Les théories de ce professeur ressemblent à celles soutenues par Malthus. N'y a-t-il pas une occultation des facteurs de progrès technique, de développement, de division du travail ?
Je ne crois pas que le problème réside dans l'insatisfaction des besoins humains mais dans la qualité de la satisfaction. Sans doute trouverons-nous de l'espace ailleurs que sur la terre, mais saurons-nous nous y plaire ? La division du travail est une belle chose, mais The modern times nous montrent l'aliénation des ouvriers soumis au taylorisme (ce n'est qu'un exemple).
Parallèlement, les hommes seront doublement frustrés si l'on considère qu'au fur et à mesure que les techniques avancent, les désirs matériels grandissent, de même que la frustration...

En conclusion, la double-frustration découlerait des désirs grandissant parallèle aux progrès techniques pour répondre à la croissance des besoins, et à la qualité des réponses aux besoins.

Une véritable tragédie pour le peuple.

P.S : Au passage, je viens tout juste d'arriver. Si je fais des erreurs sur l'utilisation du forum, il ne faut pas hésiter à me le faire remarquer. Je passais auparavant sur les sites du type F.de souche (où j'ai pu vous connaître) mais l'atmosphère de ce forum me semble plus sereine. Elle me convient mieux.
Asilyas : je ne sais si vous aurez un avenir sur ce forum, mais avec les questions que vous posez, je suis persuadé que vous survivrez sur cette patate de Terre. Longue vie à vous et à votre engeance.
Bien sûr qu'il est malthusien, avec toutes les simplifications abusives et prévisions fausses que ce qualificatif implique. Il soulève pourtant une vérité toute simple mais parfaitement ignorée par la doxa : la croissance de la population mondiale, quelle que soit son rythme, ne peut se poursuivre indéfiniment, il faudra bien s'arrêter un jour, alors pourquoi ne pas le faire avant la disparition des espaces vides, avant le devenir banlieue généralisé du monde, avant que nous soyons obligés de nous nourrir de biftecks de soja et de ragoûts d'insectes ?

C'est absolument la même chose avec l'immigration : l'Europe ne peut pas absorber toute la population du Tiers Monde, c'est physiquement impossible, il faudra bien dire stop un jour. Alors pourquoi ne pas le faire avant que nous ayons disparu dans la barbarie qui vient ?
"La société industriel va probablement entrer dans une phase de tension extrême, du fait de troubles du comportement humain mais également du fait de grave difficultés économiques et environnementales. Et une grande partie des problèmes économiques et environnementaux sont liés au comportement des êtres humains au sein du système. Aliénation, faible estime de soi, dépression, agressivité, révoltes ; inadaptation scolaire, gangs de jeunes, consommation de drogues, violences sexuelles, enfants maltraités, crimes divers, rapports sexuels non protégés, grossesses d'adolescentes, surpopulation, corruption de la classe politique, haine raciale, rivalités ethniques, exacerbation des conflits idéologiques (pour ou contre le droit à l'avortement, par exemple), extrémisme politique, terrorisme, sabotage, groupes subversifs, groupes incitant à la haine : tout cela constitue une véritable menace pour la survie du système."

Oui, M. Marcel Mayer, quand allons-nous dire stop ?
Le parti de l'in-nocence apporte les meilleures propositions face aux menaces qui s'annoncent, il faut d'urgence les mettre en application.
Le responsable de la destruction de la nature c'est l'homme, et on peut dire qu'il en est coupable me semble-t-il, puisqu'il est capable de réflexion et que c'est en pleine connaissance de cause qu'il se ment à lui-même sur ce sujet . L'histoire montre qu'il est essentiellement vaniteux et que la sagesse lui vient rarement, sur le tard, trop tard.
L'instinct de reproduction peut-il être maîtrisé par l'homme ? L'exemple de la Chine peut faire penser que oui.
Ce sont les religions qui font obstacle à la limitation de la démographie par la sacralisation de la vie donnée par Dieu.
Et ce sont d'ailleurs les croyants, assez nombreux sur ce forum que je fréquente depuis quatre ans qui, disons-le gentiment, ne donnent pas suite aux fils commencés sur ce thème.
Il y a aussi les nationalismes dans leur acception péjorative.
La démographie est un sujet piégé chers nouveaux arrivés, ici comme ailleurs, et vous n'allez par tarder à le constater
à l'examen du sort qui va lui être fait.
Mais quelque soit notre idée sur la religion ou sur la nation, cela ne nous interdit pas de faire le libre examen de notre présente situation.
Il ne faut pas avoir peur des mots et des idées, seulement des chiens quand ils mordent, non ?
La religion et le libre-examen, ça fait au moins deux, en principe, Cher Pyrrhon.
Vous n'avez toutefois pas tout à fait tort, puisqu'il ne s'agit pas de vouloir limiter la démographie
par souci de conserver un futur confort mais d'assurer également la pérennité de l'espèce tout en évitant à l'humanité d'épouvantables souffrances (guerres, empoisonnements, troubles génétiques, famines, épidémies...).
Il y a donc de la bonté dans cette démarche, ne devrait-elle pas plaire aux catholiques, au moins ?
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