Le parti de l’In-nocence remarque avec inquiétude et tristesse que toutes ses analyses sur le sens et les raisons de l’état d’émeute larvée que connaît notre pays en beaucoup de ses lieux sont confirmées par les violences qui ont suivi la mort d’une personne au cours d’affrontements entre délinquants à Vitry-le-François. Jamais n’aura apparu aussi clairement l’imbécillité des affirmations sociologisantes propres à la culture de l’excuse qui prennent les fractures sociales, ethniques et urbaines pour des causes alors qu’elles sont les effets d’un persistant refus collectif, de la part d’une partie importante des populations concernées, de s’intégrer en respectant et en adoptant les normes de comportement du pays qui les a accueillies. Jamais n’aura apparu aussi clairement l’ignominie des accusations qui rejettent sur les populations d’accueil la responsabilité de cette situation. Jamais n’aura apparu aussi clairement dérisoire la demande indéfiniment répétée de l’investissement de toujours plus de moyens dans toujours la même politique dite "de la ville" avec, évidemment, toujours les mêmes effets. Jamais n’aura apparu aussi clairement le caractère irresponsable d’une politique d'immigration qui, sous couvert de principes généreux (droit du sol, regroupement familial, accueil d’étudiants, de réfugiés, de soi-disant touristes, de conjoints choisis dans les pays d’origine surtout), laisse s’amplifier le phénomène qui est à la base du drame. Jamais n’aura apparu aussi clairement le caractère criminel des revendications qui demandent son accélération, telles la légalisation des clandestins ou même l’ouverture des frontières.
Le parti de l’In-nocence proteste vivement contre la veule complaisance que montrent les autorités et le pouvoir médiatique face à ces violences où s’étalent ressentiment, virulent racisme "à rebours", haine jalouse et barbarie. Il réclame que des sanctions exemplaires soient prises contre tous les fauteurs de troubles de cet acabit, et que l’approche de ces problèmes se fasse enfin sur la base de la réalité et non des présupposés idéologiques.