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Catholiques et juifs restent les plus proches Sarkozy

Envoyé par Jean-Marc du Masnau 
Chers amis,

Sous ce titre mystérieux, le Figaro nous indique la plus ou moins grande proximité entre les électeurs et M. Sarkozy, suivant leurs croyances religieuses :

[www.lefigaro.fr]
Le sondage distingue les pratiquants des non pratiquants uniquement pour la religion catholique, étrange...

Les gens issus de l'immigration (y compris les musulmans) ont tendance à voter à gauche, car c'est elle qui va le plus dans le sens de la "diversité", les catholiques pratiquants sont plutôt conservateurs donc privilégient la droite ; quand aux juifs, avec la montée de l'antisémitisme arabo-musulman et de l'antisionisme, ils sont plutôt tentés de se rapprocher de la droite que de la gauche.
Bref, les résultats du sondage n'ont rien d'étonnant...
Félix,

Pour le fait de compter à part les catholiques pratiquants, c'est une tradition des instituts de sondage (et il y a effectivement un fort intérêt à distinguer les pratiquants des catholiques "culturels", les comportement politiques sont très différents).

Ces résultats ne sont en effet pas étonnants : ils montrent que les musulmans perçoivent effectivement que M. Sarkozy est beaucoup moins amateur de diversité que ses adversaires.
Utilisateur anonyme
25 avril 2011, 18:51   Re : Catholiques et juifs restent les plus proches Sarkozy
Il y a aussi que les musulmans sont plus pauvres que la moyenne et sont de gros consommateurs des prestations sociales, ce qui les tourne d' emblée vers les partis de gauche défenseurs de l' Etat providence .
Quant à dire que M. Sarkozy est moins amateur de diversité que ses adversaires , ça se discute : il a rappelé plus d' une fois son attachement à la religion en général et à l' Islam en particulier , et il a même participé , en sa qualité de Président de la République , à la rupture du jeûne en fin de ramadan , ce qui ne s' imposait pas . Et n' a-t-il pas fait souvent l' éloge de la diversité ( Rachida , Fadela, Rama ...) ?
Utilisateur anonyme
25 avril 2011, 19:01   Re : Catholiques et juifs restent les plus proches Sarkozy
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Réponse à JJSC :

Je ne pense pas qu'on puisse dire que M. Sarkozy fasse l'éloge de la diversité. Si la gauche était au pouvoir le langage serait très différent. Il faut le reconnaître. Sans faire l'éloge de la diversité, on peut nommer des ministres comme Rachida, Fadela, Rama. En tant que telle, une nomination fondée sur la compétence ou l'opportunité ou le dosage politique n'est pas un éloge de la diversité. Quand Gaston Monnerville était président du Sénat, point d'éloge de la diversité à l'horizon. Même chose quand Roger Bambuck devint ministre des Sports vers 1981. Et j'ajouterais que lorsque M. Balladur, à qui l'on attribue de proches origines ottomanes (même s'il s'en défend), fut nommé Premier ministre, ce n'était pas non plus un grand pas en avant pour la "diversité".

La gauche au pouvoir nommerait peut-être moins de personnes de proche origine immigrée aux postes de commande.
Il y en avait peu du temps de Jospin et de la "Gauche plurielle". Mais à chaque nomination ce serait un tintamarre infernal.

Et c'est pourquoi si le 2ème tour de 2012 devait opposer un candidat de gauche à M. Sarkozy (ce que je ne souhaite évidemment pas) il faudrait quand même la mort dans l'âme voter pour ce dernier, peut-être pas pour limiter les dégâts de la "diversité", en tout cas pour atténuer l'éloge (verbal) de celle-ci.
Utilisateur anonyme
26 avril 2011, 12:26   Re : Catholiques et juifs restent les plus proches Sarkozy
La différence vient surtout de ce que M. Sarkozy n' a apparemment aucune conviction arrêtée : il peut très bien faire l' éloge de la discrimination positive et six mois plus tard la fustiger. Il ne s' embarrasse guère de considérations idéologiques , contrairement à la gauche , qui entend rester fidèle à une certaine ligne politique .
Toutefois , au-delà de ses propos opportunistes , il semble bien que M. Sarkozy éprouve de la fascination pour le modèle américain et son melting pot diversitaire et qu' en revanche il ressente un certain mépris pour la culture française historique : comme il l' a déclaré en 2008 , après avoir comparé les magistrats de la Cour de Cassation à des petits pois qui se ressemblent tous : " si la diversité ne vient pas par le bas , il faut que je l' impose par le haut " .
Je partage votre avis, Buena Vista.
Sarkozy a fort peu de "convictions arrêtées" ; on peut le lui reprocher, mais c'est aussi notre chance : s'il eût été un idéologue et non un opportuniste prêt à tout pour se faire réélire, il se fût entêté (jusqu'au suicide politique) et rien ne l'eût arrêté dans cet éloge du "métissage" et cette course folle à la "discrimination positive".
Je pense comme vous hélas qu'en 2012 le choix au 2ème et même au 1er tour risque d'être, une fois encore, un non-choix (empêcher le retour aux affaires de la gauche remplaciste).
Utilisateur anonyme
26 avril 2011, 14:59   Re : Catholiques et juifs restent les plus proches Sarkozy
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Je crois que M. Bourjon qui nous a mis en garde plus d'une fois - sauf erreur ou confusion toujours possible de ma part - contre "la politique du pire" ne serait plus maintenant très loin d'y céder.

En effet il écrit que [la politique opportuniste du pouvoir actuel] ne vaut pas mieux, est même pire dans ses conséquences réelles, y compris "numériques", sociales, sociétales (comme on dit), que d'encourager ou de "célébrer" verbalement dans un délire de bienpensance cette déferlante, à la façon d'une gauche complètement enivrée d'idéologie.

Bien, bien, bien.

Il est vrai que c'est la gauche qui a pris le tournant de la rigueur en 1983.

Que Monsieur Hernu dans les années 1980 a été un ministre de la Défense tel qu'en rêvent les plus farouches patriotards.

Que c'est Madame Royal qui en 2007 parlait je crois bien d'encadrement militaire des jeunes délinquants.

Que l'opposition à l'Islam vient aussi des laïcs intégristes de gauche.

Que dans une municipalité où j'ai vécu et travaillé j'ai pu observer qu'en cas d'alternance la droite faisait souvent une politique de gauche et inversement.

Bref, que la gauche enivrée d'idéologie peut très bien sans tambour ni trompette se convertir, arrivée au pouvoir, à un certain pragmatisme.

Mais c'est tout de même prendre un très gros risque que de tabler sur ces paradoxes et retournements de situation.

J'espère bien comme M. Bourjon pouvoir voter en 2012 pour un candidat ou une candidate de mon choix et que celui-ci ou celle-ci ira jusqu'au succès.

Mais si ce n'était pas le cas et que le choix final se résume au candidat sortant et à un quelconque candidat de la mouvance socialiste, alors je voterai pour le candidat sortant. Dans un cas nous aurions la déferlante diversitaire et la logorrhée qui va avec, dans l'autre la déferlante "seulement" (si j'ose dire). De toute façon la déferlante est devenue i-né-vi-ta-ble. Même le PI me paraît très prudent et modéré dans les options de son programme sur les possibilités de déchéance de la nationalité française. Et il parle avec des pudeurs de vierge effarouchée - là encore sauf erreur de ma part - du droit du sol et du droit du sang. Pourquoi ne pas dire : la première mesure importante proposée par référendum par le PI au pays (non, je ne bégaie pas) sera la suppression du droit du sol. Et la deuxième la suppression des allocations familiales au-delà de deux enfants dans un même foyer. Et la troisième le retrait de la France de l'espace européen (oui, mais le PI est très européen, alors ?).

Si vous voulez lutter contre la déferlante, proposez les mesures radicales appropriées.
Utilisateur anonyme
26 avril 2011, 16:37   Re : Catholiques et juifs restent les plus proches Sarkozy
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Veuillez je vous prie excuser mes erreurs, elles sont regrettables mais n'empêchent pas le débat d'idées. J'admire de toute façon votre optimisme et votre volontarisme. Et là, je suis sûr de ne pas commettre d'erreur.
Utilisateur anonyme
26 avril 2011, 17:23   Re : Catholiques et juifs restent les plus proches Sarkozy
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Didier,

Je comprends mieux à travers votre message ce qu'est la fonction du PI.

L'idée du surmoi est très parlante (je dirais : "le PI, un surmoi ? ça alors !"). Je crois d'ailleurs voir des barbus et des divans, sur les images...

Ceci étant posé, n'y a-t-il pas contradiction entre le rôle du surmoi qui est du domaine de l'injonction, et l'action politique directe qui, elle, est par définition même du domaine de l'action ?
Utilisateur anonyme
26 avril 2011, 18:09   Re : Catholiques et juifs restent les plus proches Sarkozy
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
26 avril 2011, 18:23   Re : Catholiques et juifs restent les plus proches Sarkozy
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Plus catholique que le Pape, en somme.
Suis-je le seul que cet usage anglo-saxon du verbe "oublier" dans le français agace de plus en plus ? Je préférerais qu'ils disent j'laisse béton, ce qui serait de l'argot, aurait de la gueule et ne rognerait rien du champ sémantique traditionnel de l'oubli.
Un peu plus haut sur ce fil de discussion, Didier Bourjon me pose et pose à tous les sympathisants, en fait, la question
suivante :

Et vous, que faites-vous, à part prévoir de voter ?

Excellente question. Je me la pose moi-même constamment. Il faudrait presque ouvrir un forum particulier à ce propos. Quelques réponses en pointillé :

- si l'on est membre ou sympathisant du PI, il faut contribuer au recueil des 500 signatures en alertant tous les élus de sa connaissance - vite vu, de mon côté, je ne connais aucun élu, je ne fréquente pas ce monde-là.

- si l'on est juste sympathisant, il faut adhérer au PI - pourquoi pas, encore faudrait-il qu'on ne s'y sente pas d'emblée étranger à cause de maladresses de style (apparemment ça ne pardonne pas) ou de flottements dans la parfaite maîtrise de la "doctrine".

- il faut répandre et conseiller l'oeuvre, même littéraire, de Renaud Camus - cela je le fais depuis 20 ans.

- dans son secteur d'activité, son milieu professionnel ou amical ou familial, ne laisser jamais passer une occasion de
signaler que la doctrine remplaciste n'est pas la seule possible ; que l'amour de "l'autre" suppose l'altérité et l'éloignement de cet autre - l'ennui c'est qu'on a en face de soi une doctrine, simple, molle, sentimentale. Comment faire pour s'en démarquer sans paraître complexe, dur, dénué de sentiments ? Si D. Bourjon a la réponse à cette question, je suis preneur. (En revenir à l'excellente réplique de Giscard d'Estaing en 74 : "vous n'avez pas le monopole du coeur" - oui,
quelque chose comme ça, encore que le "coeur"...)

- ne jamais se fournir chez un commerçant dont les employés sont trop visiblement des Remplaçants : cela , ce genre de boycott, tant qu'il reste possible, ce serait bien. Pourquoi pas un grand mot d'ordre in-nocent : ne vous fournissez jamais chez des Remplaçants ou chez ceux qui emploient des Remplaçants ? Dans une boulangerie, au moment de demander ma baguette ou mon croissant, voyant qui allait me servir, j'ai déjà tourné les talons, sans qu'il puisse y avoir la moindre ambiguïté sur la cause de mon revirement. - Ce n'est pas très aimable pour la petite vendeuse qui ne m'a rien fait du tout,
le Pape ne serait pas content de moi, c'est certain, mais je crois qu'il est devenu inévitable, si l'on veut être cohérent, de manifester cette xénophobie élémentaire.

- protester dans les transports en commun quand on n'entend pas un mot de français ; quand les Remplaçants parlent trop fort ; quand ils se montrent inciviques ; quand ils nous envahissent avec leurs poussettes et leur marmaille ("poussette", le mot le plus laid de la langue française).

- écrire sans relâche à la RATP, si l'on habite Paris, pour demander que certains bus soient réservés aux femmes avec enfants en bas âge, mais que tous les autres leur soient interdits, au nom de la tranquillité et du confort des voyageurs adultes.

- se balader avec sur soi une dizaine de feuilles recto verso reproduisant la déclaration de cet élu écologiste (son nom m'échappe) qui a osé braver le consensus nataliste. Distribuer silencieusement ce papier à toutes ces femmes Remplaçantes et Envahissantes (des femmes ou des ventres seulement ?).


D'autres idées ?
Utilisateur anonyme
27 avril 2011, 14:35   Re : Appel, derechef
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
29 avril 2011, 21:52   Re : Catholiques et juifs restent les plus proches Sarkozy
(Message supprimé à la demande de son auteur)
On peut dire qu'il a inventé l'eau tiède celui-là.
01 mai 2011, 00:50   Tourner les talons
"ne jamais se fournir chez un commerçant dont les employés sont trop visiblement des Remplaçants : cela , ce genre de boycott, tant qu'il reste possible, ce serait bien. Pourquoi pas un grand mot d'ordre in-nocent : ne vous fournissez jamais chez des Remplaçants ou chez ceux qui emploient des Remplaçants ? Dans une boulangerie, au moment de demander ma baguette ou mon croissant, voyant qui allait me servir, j'ai déjà tourné les talons, sans qu'il puisse y avoir la moindre ambiguïté sur la cause de mon revirement. - Ce n'est pas très aimable pour la petite vendeuse qui ne m'a rien fait du tout,
le Pape ne serait pas content de moi, c'est certain, mais je crois qu'il est devenu inévitable, si l'on veut être cohérent, de manifester cette xénophobie élémentaire."

Vous avez un compteur geyser à détecter les "Remplaçants" (avec majuscule, cela commence à devenir ridicule) ? Un "voyant" lumineux s'allume quand vous apercevez la petite vendeuse de votre baguette ? Elle n'a aucune chance de se fondre à la population et de faire son travail comme il se doit ? C'est donc sur la seule indication de ses traits que vous décidez de la "boycotter" ? C'est moins l'absurdité pratique de ce "boycott" que l'absence de réaction à de tels propos que je trouve vraiment dommage, sur le forum de l'In-nocence, au point d'avoir envie de "tourner les talons".
01 mai 2011, 00:56   Re : Tourner les talons
Orimont,

Didier Bourjon a répondu sur ce point dans le dernier paragraphe de son message ci-dessus, dans un sens qui recoupe votre indignation.

J'aime bien le "compteur geyser", celui qui se fait moins crépitant et tend à s'assoupir au fur et à mesure que l'on prend de la brioche et perd de la baguette, comme dit le populaire.
01 mai 2011, 08:04   Re : Tourner les talons
Outre la réponse de Didier, vous avez pu constater que personne n'a fait écho à ces propos, et si la réprobation ne s'est guère exprimée, la vôtre paraît bien tardive tout aussi bien. Dans ces conditions, la menace de tourner les talons me paraît relever du caprice très légèrement infantile mon cher, sauf votre respect.
Orimont,

Comme le note justement Francis, Didier a répondu sur ce point. Je m'apprêtais de mon côté à répondre, lorsque j'ai vu le message de Didier. Il n'était pas, alors, nécessaire d'ajouter du débat au débat. La formule : d'autant qu'ils ne me semblent pas tous très… comment dire… in-nocents ! On peut être "radical" au sens que j'ai dit plus haut, et ne jamais céder à l'esprit de ressentiment — c'est même, à mon sens, la seule façon de s'en préserver" me satisfait tout à fait.

Ceci dit, vous soulevez un problème à mes yeux important : il y a des malfaisants, c'est un fait ; il y a des haineux, des bilieux, des revendicatifs ; il y a des branleurs et des flemmards venus profiter du système, c'est vrai. Il y a aussi des gens de bonne foi, des gens travailleurs, des "law abiding citizens" qui sont même dans certains cas dans la catégorie suprême de l'intégration dite "Observants of the speed limit".

Il serait sans doute souhaitable que ces cas de personnes qui veulent être françaises soient, de temps en temps, mis en valeur, de telle sorte qu'un observateur non averti n'ait pas l'impression que toute personne de confession musulmane pratique la dissimulation et que toute famille noire n'a pour seul but que de se multiplier à l'infini pour piller nos caisses.
« soient, de temps en temps, mis en valeur »

C'est vrai ça, personne n'en parle jamais. Il était grand temps que quelqu'un ait eu cette idée.
Comment interpréter votre message, Marcel ?

Dois-je comprendre que vous ironisez en pensant qu'on en fait trop ?

Ou que, comme moi, vous souhaiteriez qu'on montre des familles intégrées et non revendicatives ?
Cher Orimont Bolacre,

Je serais d'autant plus dépité que vous tourniez les talons par ma faute que je ne suis qu'un dilettante de l'in-nocence alors que votre parole est autorisée. Je viens seulement de lire votre brochure écrite à la demande de Renaud Camus. Franchement elle m'a séduit. On n'a peut-être pas assez chanté ses louanges ici même. Vous avez su trouver le ton d'un homme presque écrasé par les certitudes et les indignations qu'on lui impose, mais qui cherche tout de même à trouver à tâtons ses propres repères dans le brouillard, avec humilité. Bravo.

Bien sûr, je pourrais presque me féliciter de vous avoir fourni un motif d'indignation authentique, mais tel n'était pas mon propos.

Vous représentez sans doute le courant "humaniste" de l'in-nocence, mais ici chaque participant forme une tendance à lui seul ! Pour ma part, je trouve qu'il y a quelque hypocrisie, à longueur de forum, à dénoncer l'immigration incontrôlée depuis 30 ou 40 ans qui a défiguré à tout jamais notre peuple, et à refuser d'admettre que ce sont des critères "visuels" qui permettent d'identifier les remplaçants, ou même les Remplaçants, cette majuscule m'amuse.

Quand vous dites en substance dans votre brochure même que le peuple français n'est plus homogène, comme il l'était en 1946, que la France est trop peuplée, que la perspective d'une France de 90 millions d'habitants est une aberration, vous corroborez l'inéluctabilité du grand remplacement en cours.

Dès lors, vous vous fondez vous aussi, vous comme moi, sur ce que vous voyez. Sur une réalité visible qui n'est pas une illusion des sens.

Peut-être que mon idée de boycott est stupide. Mais enfin ce sont bien les industriels et les commerçants qui sont responsables de l'immigration de masse. Et la défendent encore aujourd'hui (voir les récentes déclarations de Laurence Parisot). Il ne paraîtrait pas illogique que les citoyens qui sont opposés à cette immigration de masse ne viennent pas contribuer à la prospérité de ces industriels et commerçants en se fournissant chez eux.
Êtes-vous conscient du fait, cher Buena vista, qu'un appel au boycott d'entreprises et de commerçants qui emploieraient des Remplaçants, quand ces derniers ne seront détectables, comme vous le dites si pudiquement, que par des "critères visuels", équivaudrait purement et simplement à vouloir que les premiers affichassent sans plus de fausse honte à leur devanture: "Interdit aux Arabes et aux Noirs ! " ?
Utilisateur anonyme
03 mai 2011, 18:45   Re : Catholiques et juifs restent les plus proches Sarkozy
La proposition de Buena Vista illustre, me semble-t'il, la difficulté de marier deux concepts : d’une part celui d'In-nocence et d’autre part celui de lutte contre le Grand Remplacement. D’un côté l’exercice individuel d’une vertu et de l’autre la tentative d’empêcher la réalisation d’un phénomène collectif en cours.

Autrement dit, existe-t-il, pour un peuple, une façon vertueuse de ne pas être remplacé par un autre ?

Ce qui semble vraisemblable en début de processus, lorsque le respect scrupuleux de bonnes lois peut encore y pourvoir, paraît nettement plus délicat dans la situation que connaît la France aujourd’hui, et avec elle une bonne partie de l’Europe, celle d’une substitution de peuple déjà avancée. L’exercice individuel de l’In-nocence ne peut-il pas nous porter à préférer des boulangers, policiers, médecins, contrôleurs des impôts d’origine africaine ou asiatique lorsqu’ils témoignent d’une attitude plus aimable, plus serviable, plus professionnelle, bref, moins nocente que celle de leurs confrères aux ancêtres natifs de Romorantin-Lanthenay ?

Nos intrus n’ont en effet pas le monopole de la bêtise, de l’inculture et de la nocence, celui-ci leur est âprement disputé par bien des Français de souche et souvent avec grand succès.

Si les arbitrages individuels quotidiens devaient désormais admettre pour critères privilégiés ceux d’un combat politique, même le plus noble, alors la vertu individuelle ne deviendrait-elle pas la variable d’ajustement ?

Ne faut-il pas un concept liant les deux, une sorte d'éthique de précaution identitaire, de devoir d'héritage ?
"L’exercice individuel de l’In-nocence ne peut-il pas nous porter à préférer des boulangers, policiers, médecins, contrôleurs des impôts d’origine africaine ou asiatique lorsqu’ils témoignent d’une attitude plus aimable, plus serviable, plus professionnelle, bref, moins nocente que celle de leurs confrères aux ancêtres natifs de Romorantin-Lanthenay ?"

L'une des questions, en effet, est bien là et c'est pourquoi je me suis permis de relever le propos de Buena Vista, ni par coquetterie, ni pour lancer un débat dans le débat. Il me parait personnellement impossible de me sentir "remplacé" et, par conséquent, de rejeter toute personne, de quelque provenance qu'elle soit, qui adopte ce qu'il peut y avoir de meilleur dans le commerce entre individus, savoir, l'amabilité, la serviabilité, la conscience professionnelle.
» Si les arbitrages individuels quotidiens devaient désormais admettre pour critères privilégiés ceux d’un combat politique, même le plus noble, alors la vertu individuelle ne deviendrait-elle pas la variable d’ajustement ?

Ne faut-il pas un concept liant les deux, une sorte d'éthique de précaution identitaire, de devoir d'héritage ?



Le seul moyen de ne pas tomber dans le racialisme discriminant systématique est qu'il n'y ait plus aucun autre motif de l'exercer que le franc racisme, et point la perception d'un danger réel pour sa propre identité.
En l'état ce ne peut être, à mon sens, que l'action politique elle-même — la promotion et l'adoption de mesures efficaces garantissant que les "minorités visibles" le demeurent, et empêchant qu'elles ne menacent de remplacer, culturellement, éthiquement et ethniquement la population indigène et assimilée —, qui constitue le meilleur, et probablement le seul rempart contre ce que les plus naïfs ou aveugles détracteurs de ces mesures dénoncent en les condamnant.

Le concept que vous cherchez, cher Agrippa, est plutôt du coté d'une "raison pratique".
D'abord Romorantin-Lantenay n'est pas le coeur du monde à remplacer; son point d'incandescence est Bourbon-l'Archambault et ces pays du Bourbonnais à collines douces où la Loire commence à être navigable, tandis qu'à Romorantin, où les Arabes se concentrent déjà sur un quartier qui borde le fleuve, la Loire est devenue cosmopolite et sent, par delà la Sologne, l'Océan et les mouvements de population.

Les gens du Bourbonnais sont d'un abord timide, ordonnancé dans une hiérarchie idéelle et imaginaire qui touche l'âme parce qu'elle est incomparable dans notre langue et notre espace. Les Japonais, qui sont des gens qui recherchent comme le Graal les sources de la Seine parce que ce marigot baigne la Capitale de l'univers civilisé, l'ont bien compris: la France a beau être universelle, elle est singulière, territoriale et secrète: elle est à Bourbon l'Archambault, là où le territoire national hésite encore un peu à se jeter dans la Méditerranée, comme les rivières de Bourgogne, mais où le territoire alors choisit, en penchant vers le nord-ouest, à s'allier à l'Allier, jumeau du fleuve des rois pour gagner Nantes, en bout de course et au terme de son reniement.

Le malheur des Remplaçants est qu'ils n'en veulent rien savoir: les gens de Bourbon-L'Archambault, pour eux, n'existent pas. Pour eux, il n'y a rien de tout ça, il n'y a que, comme partout, Suisse, Suède ou USA, le sourire commercial quand ils sont des "gens biens" et quand ils sont des fripouilles, le "respect", qu'ils imposent au substrat qui les accueille, partout, en tous temps, tous lieux, toute météo, la casquette retournée, le profil en coupe-vent, l'oeil cynique et violent: "le respect de MA diversité". Point barre.
04 mai 2011, 00:28   La place
"Le malheur des Remplaçants est qu'ils n'en veulent rien savoir (...)"

C'est vrai. L'autre malheur, c'est qu'ils sont loin d'être les seuls et que les plus jeunes des autochtones (et quand je dis les plus jeunes, cela commence à englober des individus en route vers la quarantaine, sans parler d'une forte proportion de plus anciens qui ont sincèrement oublié qu'ils ont pu savoir) ne leur cèdent en rien dans leur indifférence à l'égard de la source des fleuves et de ce qui les borde. En revanche, ce qu'ils sont tout à fait disposés à vouloir savoir, c'est la personne qui va être à côté d'eux dans le train, par exemple. Qu'on leur donne les moyens techniques de le savoir, ils dressent l'oreille, curiosité piquée, quitte à peser le pour et le contre de cette nouveauté.

Du côté des paysages traversés, que les gigantesques étendues jaunes vif des plantations de colza qui, dans la campagne française, aux yeux de ceux qui voyagent très peu sont encore une occasion d'étonnement, viennent à être remplacées en quelques années et sans le secours d'aucune majuscule par d'équivalents blocs monochromes bleu, rouges ou rose bonbon, ou qu'on y fasse paître des rhinocéros sous des éoliennes, quel souci en éprouveront-ils ? Du souci, point n'y aura.

En définitive, on pourrait se demander qui les "Remplaçants" remplacent-ils, au juste ?
04 mai 2011, 06:55   Re : La place
Comment jugez-vous, dans cette perspective, les efforts faits par les rédacteurs de f.de souche pour remédier à l'enseignement de l'oubli en offrant régulièrement à leurs lecteurs des leçons d'histoire de France, et même de grammaire (je crois qu'ils ne se sont pas encore lancés dans la géographie) ?
En définitive, on pourrait se demander qui les "Remplaçants" remplacent-ils, au juste ?

Inquiétante question, qui devrait rappeler à chacun que rien ne lui est jamais acquis, qu'il a devant lui un travail colossal pour se montrer à la hauteur, tant soit peu.
04 mai 2011, 09:29   Re : La place
La géographies des fleuves et des rivières et des grands canaux, et le grand réticulaire des petits ouvrages hydrauliques qui depuis 350 ans quadrille cet espace, ne sont pas assez pris en compte dans l'enseignement de ce territoire. Les quatre grands fleuves y tracent des lignes de la main -- destinée, santé, carrière historique et intellectuelle, succès commercial de l'Etre national. Mais tout cela est déjà perdu, oublié, appartient aux grands-parents, mourra avec eux. La pseudo-diversité béton fait glacis, sarcophage à la façon de celui que l'on prépare à Tchernobyl.
Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Quand elle sortit de sa source,
Diriger autrement sa course,
Et vers le Midi s'épancher,
Qui donc eût pu l'en empêcher ?
Tranchant vallon, plaine et montagne,
Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Elle allait arroser l'Espagne.

Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Pousser au Nord sa marche errante,
Elle aurait coupé la Charente,
Coupé la Loire aux bords fleuris,
Coupé la Seine dans Paris,
Et moitié verte, moitié blanche,
Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Elle se jetait dans la Manche.

Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Elle aurait pu boire la Saône,
Boire le Rhin après le Rhône,
De là, se dirigeant vers l'Est,
Absorber le Danube à Pesth,
Et puis, ivre à force de boire,
Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Elle aurait grossi la mer Noire.

Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Elle aurait pu dans sa furie,
Pénétrer jusqu'en Sibérie,
Passer l'Oural et le Volga,
Traverser tout le Kamtchatka,
Et, d'Atlas déchargeant l'épaule,
Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Elle aurait dégelé le pôle.

Si la Garonne avait voulu,
Lanturlu !
Humilier les autres fleuves.
Seulement, pour faire ses preuves,
Elle arrondit son petit lot :
Ayant pris le Tarn et le Lot,
Elle confisqua la Dordogne.
La Garonne n'a pas voulu,
Lanturlu !
Quitter le pays de Gascogne.



Gustave Nadaud
Ha...

La géographie d'autrefois...

L'soir on cause d'un tas d'choses
Avant de se mettre au pieu
J'apprends la géographie
D'la Chine et d'la Mandchourie
Les frontières, les rivières
Le Fleuve Jaune et le Fleuve Bleu
Y a même l'Amour c'est curieux
Qu'arrose l'Empire du Milieu


Ceci dit, Orimont, vous posez exactement les questions que je me pose.
04 mai 2011, 13:07   Re : La place
Il y a quarante ans encore, à l'école primaire, on enseignait les noms des cours d'eau du département, puis du territoire national. A huit ans je pouvais réciter, absurdement, les noms magiques de tous les affluents du Rhône de sa sortie du Léman à sa projection dans la Camargue, canal de Craponne compris. Ça crée des liens... avec le territoire. Autrefois c'était ainsi: untel venait d'outre-Durance, d'outre-Verdon, c'était important.

Cette initiative de François de Souche est excellente, non ?
04 mai 2011, 13:52   Re : La place
« Cette initiative de François de Souche est excellente, non ? »

En soi elle l'est évidemment, émouvante aussi. Reste à savoir s'il n'y a pas là quelque chose d'extraordinairement dérisoire qui révèle surtout, en creux, l'ampleur du désastre : il n'y aurait plus que du vide que les remplacistes se contenteraient, avec la bénédiction des amnésiques auto-trépanés, de combler, l'humanité moderne ayant, tout autant que la nature, horreur du vide. D'un autre côté, tant qu'il y aura de telles initiatives, tout n'est pas perdu.
Utilisateur anonyme
04 mai 2011, 16:17   Re : La place
(Message supprimé à la demande de son auteur)
La mondialisation libèrale ne veut pas d’états d’âme, ça nuit aux affaires, c'est bien connu. Nul besoin d’âme donc, pour les êtres humains que cette mondialisation veut réduire à l’état de marchandise, une carte d’identité du « produit » suffira. Sa provenance : made in France ou ailleurs ; sa " nature" : "humain" , ses caractéristiques : taille, poids, couleur des cheveux et des yeux. Bref : comme beaucoup de Français ne sont aujourd’hui que des Français de papier(s), il n'y aura plus d'hommes véritables, mais seulement des hommes de papier(s) réduits à leur carte d'identité, et la France, elle aussi privée de son âme ne sera plus qu’un vague lieu-dit comme jadis les lieux de foire, dont le sens et l'histoire seront totalement oubliés. Dans ces conditions, les populations issues d'Afrique entretenues, elles, dans l'idée revancharde de l'excellence de leur culture pour mieux priver la France de la sienne, formeront une nation vivante, avec son âme propre, dans une nation morte.
Cara Sandra,

Permettez-moi de relever ce qui m'apparait comme une contradiction dans votre message. Il commence par un constat sans appel : "La mondialisation libèrale ne veut pas d’états d’âme, ça nuit aux affaires, c'est bien connu. Nul besoin d’âme donc, pour les êtres humains que cette mondialisation veut réduire à l’état de marchandise, une carte d’identité du « produit » suffira." Tel que vous décrivez l'état du monde, nul n'échappe à cette loi de la mondilisation, au point que vous utilisez le terme global "les être humains".

Cela n'est-il pas incompatible avec la fin de votre message, quand vous écrivez : "(...) les populations issues d'Afrique entretenues, elles, dans l'idée revancharde de l'excellence de leur culture pour mieux priver la France de la sienne, formeront une nation vivante, avec son âme propre, (...)" ?

Autrement dit, comment, après avoir affirmé la réduction des être humains à l'état de marchandise, des populations quelles qu'elles soient pourraient développer une "nation vivante, avec son âme propre" ?
04 mai 2011, 19:43   Re : La place
Citation
Orimont Bolacre
En revanche, ce qu'ils sont tout à fait disposés à vouloir savoir, c'est la personne qui va être à côté d'eux dans le train, par exemple. Qu'on leur donne les moyens techniques de le savoir, ils dressent l'oreille, curiosité piquée, quitte à peser le pour et le contre de cette nouveauté.

Dans le train, justement, il y a peu, j'entendis une annonce faite au haut-parleur. Après quelques mots d'accueil ânonnés avec un accent indéfinissable (mais assez prononcé), on y vantait des "solutions de téléchargement Zaoza" (un espace "dédié" aux jeux), etc. — Je n'ai pas tout retenu de ce pénible discours commercial, qui a duré un petit moment. Puis ce fut l'envoi : "Si vous ne l'avez pas encore fait, c'est le moment de saluer votre voisin ou votre voisine." (je n'en ai pas cru mes oreilles). Et à la fin de l'envoi, il touche : "Au nom de ma collègue et de moi, nous vous souhaitons un agréable voyage IDTGV."
Je précise que je me trouvais dans un wagon (euh, une voiture, pardon) IDZEN (désolé), censé être une "zone de tranquillité" (que de guillemets on est obligé d'employer !), ce qui laisse supposer qu'il ne saurait plus y avoir de tranquillité dans un train sous une forme autre que celle de l'option.
En l'état ce ne peut être, à mon sens, que l'action politique elle-même — la promotion et l'adoption de mesures efficaces garantissant que les "minorités visibles" le demeurent, et empêchent qu'elles ne menacent de remplacer, culturellement, éthiquement et ethniquement la population indigène et assimilée —, qui constitue le meilleur, et probablement le seul rempart contre ce que les plus naïfs ou aveugles détracteurs de ce mesures dénoncent en les condamnant.

Pardon cher Alain, vous lisant comme presque toujours avec attention et même application, il m'arrive parfois d'être dérouté par vos phrases. Celle-ci en constitue un exemple. Ne souhaitant pas passer à côté d'un débat sur des thèmes aussi fondamentaux, je vous prie de vouloir m'aider à la lire et à l'expliciter pour d'autres liseurs qui comme moi n'auraient pas la chance d'être Didier Bourjon. A quoi au juste se réfère le "ce" de "contre ce que..." ? est-ce une chose à l'intérieur de ces mesures ? un au-delà de ces mesures, leur dimension transcendantale ? S'agit-il des "arbitrages individuels" contre lesquels l'action politique serait pour vous "seul rempart" ? dans ce cas, serait-il possible d'appeler un chat un chat en cessant de parler à mot couvert, même et en dépit du fait que la Halde nous surveille ?

Est-on fondé de lire "et empêchant qu'elles...".
04 mai 2011, 20:32   Re : La place
"Si vous ne l'avez pas encore fait, c'est le moment de saluer votre voisin ou votre voisine." (je n'en ai pas cru mes oreilles). Et à la fin de l'envoi, il touche : "Au nom de ma collègue et de moi, nous vous souhaitons un agréable voyage IDTGV."

Ah vous aussi... C'est ma plus récente expérience de "déplacement" ferroviaire. Et le "barista" de qui on annonçait le prochain passage, vous l'avez entendu ? A vrai dire, c'est celui qui m'a le plus intrigué avant que je reconnaisse dans ce mot italien prononcé à la française l'employé qui passerait entre les rangs avec son chariot. Le "barista"... Tout était si voisin de l'inintelligible et il me semblait avoir si bien basculé dans un autre langage où tout était devenu possible que j'ai d'abord cru que, pour une raison quelconque, on me parlait de bar mitzva ! Figurati ! A quel point nous sommes désormais prêts à entendre absolument n'importe quoi.

Il est vrai que la première annonce m'avait désarçonné d'emblée, prononcée, elle, non pas sur le ton hôtesse de l'air des suivantes, mais avec un fort accent que je situais du côté de l'Inde, dans un français fort approximatif, c'était le "barista" qui invitait à prendre un verre à l'iZINC. En somme, j'avais deux occasions de me croire transporté ailleurs par l'effort mis à comprendre ce qui m'était dit. D'abord un étranger estropiait le français par la prononciation, puis à son tour une française par l'absurdité de ce qu'elle disait. J'ajoute cependant, cher Francmoineau, que je me suis montré meilleur élève que vous. En effet, j'avais pris place, sans le vouloir évidemment, dans une voiture iZAP et je tiens à vous dire que si vous aviez bien écouté vous auriez appris que c'est seulement dans les voitures iZAP que "c'est le moment de saluer" le voisinage, nullement dans les voitures iZEN "dédiée au silence et à la tranquillité", non mais !
Utilisateur anonyme
04 mai 2011, 21:43   Re : La place
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Le "ce" de "contre ce que" désigne ce que les détracteurs de telles mesures dénoncent, cher Francis, c'est à dire, en un mot, le racisme dont elles seraient l'expression.
Et pour le participe présent, en effet...
Cher Orimont, il ne vous aura pas échappé que cette libre circulation des marchandises et des hommes ne vaut que pour les pays de civilisation occidentale. Ce sont eux et eux seuls à qui on fait une obligation d'ouvrir leurs frontières à tous vents et à tout va. Les pays d'Afrique, du monde arabo-musulman, du monde asiatique, se gardent bien de les imiter.. Cette libre circulation des hommes ne pouvait, en effet, marcher qu'avec l'occident que toute sa culture rend culpabilisable. Et c'est en attisant sans cesse ce sentiment de culpabilité qu'on lui a fait accepter l'ouverture à tous les "Autres" de la terre , avec comme corollaire inévitable de cette tolérance fondée sur la culpabilité, le respect de leur sensibilité identitaire, à savoir de leur âme" aux dépens de la sienne dévalorisée pour faciliter l'entreprise. Autrement dit il fallait que l'occident perde son identité et pour qu'il la perde que l'Autre accueilli par lui la conserve, du moins dans un premier temps, avant l'indifférenciation généralisée. Or, d'une part il se trouve que l'âme de cet autre s'accommode fort bien du consumérisme débridé en particulier celle de l'islam qui est une religion foncièrement matérialiste et consumèriste, et que, d'autre part , l'indifférenciation, le melting-pot espéré n'est pas au rendez-vous. En revanche quand cet "Autre" sera au pouvoir vous savez ce qu'elle lui dira son âme ? Elle lui dira : de fermer les frontières fissa et que les nouveaux "autres" aillent se faire voir ailleurs ! voilà ce qu'elle lui dira son âme. Et ça les mondialistes ne l'avaient pas prévu.
Utilisateur anonyme
05 mai 2011, 07:43   Re : Catholiques et juifs restent les plus proches Sarkozy
(Message supprimé à la demande de son auteur)
05 mai 2011, 09:36   Re : La place
Citation
Didier Bourjon
...

Comme vous dites !
La plupart du temps, je suis de votre avis. Ce qui, désormais, me semble vraiment inquiétant, c’est la fusion possible entre l’ hyper-technique et les modes de vie qui lui semblent, en apparence, les plus hostiles, savoir les modes de vie inspirés par l’Islam. L’hyper-technique et cette religion me semblent avoir en commun le culte du « mode d’emploi », la compréhension du « comment » plutôt que l’interrogation sur le « pourquoi ». Choses « licites » ou « illicites » d’un côté, instruments « compatibles » ou « non-compatibles » de l’autre, nécessité dans les deux cas de ne pas se poser trop de questions et grande méfiance à l’égard de tout esprit critique. Il y a plus d’un point commun, dans la tournure d’esprit, entre la fabrication d’un « bon consommateur » et d’un « bon musulman », principalement du point de vue de la soumission aux règles du « mode d’emploi », la vie comme mode d’emploi, délivrée de ses doutes, délivrée de sa diversité. Au fond, ce qui menace la société consumériste n’est pas l’absence de liberté mais l’absence de soumission et dans le domaine de la soumission, ses plus récents succès, ses succès proprement délirants, à l’image du succès du téléphone portable auquel des populations entières se sont soumises en une poignée d’années, ce petit appareil auquel tout un chacun s’est converti, ses plus récents succès, dis-je, produisent aussi trop de désordres, nécessitent le renouvellement constant de la création de besoins artificiels, cela devient « ingérable », comme on dit, toutes ces populations où pullulent les capricieux et peut-être qu’une bonne petite dose de religion pas trop compliquée permettrait de rendre tout ce beau monde encore plus docile, encore mieux apte à répondre positivement aux injonctions consuméristes et plus généralement, plus unanimement serait reprise en chœur l’antienne suprême : « C’est comme ça et pas autrement », laquelle sonnerait si bien suivie de « C’est la volonté de Dieu. » Oui, la fusion du consumérisme et de l’Islam, voilà aujourd’hui où se place mon inquiétude.

Mais d'un autre côté, l'apparition de ce que Didier Bourjon appelle une "stagnation problématique", je ne suis pas certain qu'il faille attendre un grand nombre d'années pour qu'elle se produise et que les êtres humains dans leur ensemble n'y soient confrontés à égalité, c'est-à-dire sans qu'aucune culture ne puisse en réchapper.
Je partage , cher Orimont, votre analyse et votre inquiétude.
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