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Le génocide voilé

Envoyé par Cassandre 
24 juin 2008, 14:57   Le génocide voilé
Je conseille vivement de lire le livre de Tidiane N'diaye : " le génocide voilé ". Très documenté il est fort bien écrit par un auteur que je soupçonne d'être assez francophile, ce qui par les temps qui courent n'est pas à négliger. Le moins que l'on puisse dire est qu'il ne fait pas de cadeaux Arabes. Sa lecture me confirme dans l'idée que, malgré ses fautes et ses crimes, la civilisation occidentale et, particulièrement française, a été une civilisation du scrupule. Peut-être la seule et la dernière.
J'en extrais un passage qui, entre beaucoup d'autres, m'a fait réfléchir :
" On le sait, chaque fois que des rapports dominants/dominés ou bourreaux/ victimes s'installent, les premiers trouvent toujours des complicités volontaires ou forcées parmi les victimes ( ... ) Mais aucun esprit sain ne songerait à engager la responsabilité du peuple juif dans la sinistre entreprise de sa propre extermination imaginée par des cerveaux malades ... "
Certes. Pourtant plus malade que ces esprits qui accuseraient le peuple juif d'avoir voulu sa propre extermination, plus malade même que les cerveaux nazis qui l'ont conçue, est cette catégorie de Français qui a oeuvré délibérément et diligemment à l'anéantissement de leur propre civilisation et de leur propre peuple par le truchement de l'immigration arabo-africaine, et qui ne reprochent pas, eux, au peuple de France d'avoir contribué à sa propre disparition, mais de ne pas s'y être assez complaisamment prêté et d'avoir, quelquefois, un peu rechigné à faire cadeau de son pays à des populations étrangères hostiles.
Pour compléter le billet de Cassandre je mets en ligne quelques extraits du livre trouvé sur le site d'Alain Jean-Mairet

La traite musulmane — au-delà de l’horreur, par Alain Jean-Mairet,
le 7 juin 2008


Ce livre de Tidiane N’Diaye est l’une des choses les plus fortes et les plus douloureuses qui soient à lire :

« Sous l’avancée arabe, (…) des millions d’Africains furent razziés, massacrés ou capturés, castrés et déportés vers le monde arabo-musulman. Cela dans des conditions inhumaines, par caravanes à travers le Sahara ou par mer, à partir des comptoirs à chair humaine de l’Afrique orientale.
Telle était en réalité la première entreprise de la majorité des Arabes qui islamisaient les peuples africains, en se faisant passer pour des piliers de la foi et les modèles des croyants. Ils allaient souvent de contrées en contrées, le Coran d’une main, le couteau à eunuque de l’autre, menant hypocritement une « vie de prière », ne prononçant pas une parole sans invoquer Allah et les hadiths de son Prophète ».


Et l’auteur nous livre (presque) tous les détails. Les tactiques employées inspirées du djihad (attaques surprises en pleine nuit, suivies du massacre des vieux) puis enseignées aux partisans, le cynisme, la zizanie, les justifications racistes bestiales, les motivations mercantiles, la légalisation et la sanctification de la traite, l’effondrement des civilisations africaines, le dépeuplement systématique de régions entières, grandes comme des pays européens, et les cortèges d’esclaves, le long de routes marquées de part et d’autre par les squelettes blanchis et les dépouilles plus récentes, mutilées, de leurs prédécesseurs tombés en chemin, les castrations systématiques, souvent totales (75% de mortalité, mais une valeur multipliée sur le marché), les avortements et assassinats réguliers des enfants des esclaves sexuelles, l’épouvantable « normalisation » de ces processus, des siècles durant :

« Stanley constata que dans certaines régions d’Afrique, après leur passage [des négriers arabo-musulmans], il ne subsistait guère plus de 1% de la population. Dans le Tanganyika, les images des horreurs de la traite étaient visibles partout. Nachtigal, qui ne connaissait pas encore la région, voulut s’avancer jusqu’au bord du lac. Mais, à la vue des nombreux cadavres semés le long du sentier, à moitié dévorés par les hyènes ou les oiseaux de proie, il recula d’épouvante.
Il demanda à un Arabe pourquoi les cadavres étaient si nombreux aux environs d’Oujiji et pourquoi on les laissait aussi près de la ville, au risque d’une infection générale. L’Arabe lui répondit sur un ton tout naturel, comme s’il se fût agi de la chose la plus simple du monde : « Autrefois, nous étions habitués à jeter en cet endroit les cadavres de nos esclaves morts et chaque nuit les hyènes venaient les emporter : mais, cette année, le nombre des morts a été si considérable que ces animaux ne suffisent plus à les dévorer. Ils se sont dégoûtés de la chair humaine. »


Et les chiffres, les comparaisons, les estimations. Les dates, les décisions. Quelques dessins et photographies. La reconnaissance de la lutte contre l’esclavage par divers mouvements civiques, religieux et politiques de l’Occident, mais aussi les tergiversations des acteurs des grandes puissances après que tout cela ait été révélé et officiellement condamné. Les veuleries, les complicités. Mais surtout : la totale absence de repentir, de quelconque regret, des Musulmans ou des Arabes actuels :

« Il serait grand temps que la génocidaire traite négrière arabo-musulmane soit examinée et versée au débat, au même titre que la ponction transatlantique. Car, bien qu’il n’existe pas de degrés dans l’horreur ni de monopole de la cruauté, on peut soutenir, sans risque de se tromper, que le commerce négrier arabo-musulman et les jihâd (…) provoqués par ses impitoyables prédateurs pour se procurer des captifs furent pour l’Afrique noire bien plus dévastateurs que la traite transatlantique. Et ce, encore sous nos yeux aujourd’hui (janvier 2008), avec son lot de massacres, avec son génocide à ciel ouvert ».

L’auteur décrit les différents types d’esclavage. Celui des Africains entre eux (qu’il assimile à un servage), celui des Arabes, puis celui des Occidentaux. Il passe en revue les grands événements, les capitulations et les actes de résistance (contre Saladin, par exemple, qui finit par écraser les révoltés noirs), fait le portrait des acteurs marquants, de criminels abjects, et de héros, et héroïnes, de la tragédie. Il dessine les routes de l’esclavage, en explique les motivations, les impératifs, les sources et les utilisations ; il cite les témoins.

Son approche de l’Islam est très équilibrée. Il veut croire que le Coran permet des interprétations humanistes, digne d’une religion normale ; il cite des hadiths utilisables dans ce sens, conteste la validité d’interprétations racistes des textes, mentionne des Musulmans qui ont combattu l’esclavage, et prend la peine, à plusieurs reprises, d’affirmer que les motivations religieuses des négriers servaient de paravent à des intentions purement criminelles. Mais il relève tout de même que

« L’esclavage étant validé et institutionnalisé par l’Islam, il eût été impie chez les Arabes de le remettre en cause. « L’esclavage en terre d’Islam reste un sujet à la fois obscur et hypersensible, dont la seule mention est souvent ressentie comme le signe d’intentions hostiles », notait ainsi l’historien Bernard Lewis.
(…)
Ces Arabes commettaient les pires crimes en Afrique, mais pensaient qu’ils n’en restaient pas moins fidèles aux principes de l’Islam, qui autorisent l’esclavage. Leurs actions étaient favorisées par les moeurs et encouragées par des traditions religieuses qui, à leurs yeux, étaient plus fortes que toutes les lois de la terre. Ils n’avaient donc à cacher leurs crimes qu’aux croiseurs européens, puisque leurs gouvernements les approuvaient entièrement ».


Et on ne peut pas manquer d’être troublé, même si l’ouvrage ne le signale pas, par le parallélisme entre le phénomène religieux islamique et ce que l’auteur nomme l’« extinction ethnique programmée » menée par des Musulmans en Afrique.

Update : Une autre citation sur les relations du phénomène avec l’histoire européenne :

« L’Afrique du Nord que les Occidentaux ont longtemps qualifiée de Barbarie, du grec barabaros qui désigne tout étranger à la civilisation gréco-romaine, est une vaste étendue de terres en grande partie désertiques. Ses habitants, appelés Barbaresques, étaient des brigands qui, jusqu’au XIXe siècle, pillaient les navires européens en Méditerranée. Ils menaient également de nombreux raids sur la terre ferme en Corse, en Sardaigne, sur les côtes d’Espagne, de France, d’Italie et de Grèce ».
« Ils capturaient des Européens et ne les rendaient à leurs familles que contre rançon ou les réduisaient en servitude. Ces Barbaresques asservirent ainsi pendant des siècles de nombreux captifs chrétiens. On disait d’eux : « Plus que des marchandises pillées, les Barbaresques tiraient profit des captifs. Le chrétien cessait d’être un infidèle qu’on arrachait à son pays pour devenir un objet de négoce, dont on essayait de se débarrasser le plus vite et le plus cher possible. » Pendant des siècles, l’Église catholique n’eut de cesse de les racheter. C’est cette piraterie qui sera l’un des motifs essentiels de la colonisation de l’Algérie par la France ».
N'Diaye explique, en effet, qu'il ne faut guère attendre que les Arabes fassent leur mea culpa car l'islam justifie implicitement l'esclavage en affirmant l'existence d'êtres humains inférieurs à d'autres et qu'il serait péché de traiter les uns et les autres à égalité. Je suis toujours sidérée de voir à quel point cet enseignement de l'islam, alors même que bien souvent les musulmans ne lisent pas le Coran, façonne leur vision du monde. Nous nous plaignons du rabâchage antiraciste. Eux, ne l'entendent même pas. Il ne mord jamais sur leur conscience et ils n'ont aucun complexe d'être racistes. Dès ses premières années, le peti arabo-musulman perçoit le noir, par exemple, comme un être vil et répugnant et rien ne le fera changer d'avis. J'en ai encore eu un exemple récent. C'est la raison pour laquelle il ne faut pas imaginer que le comportement des "cpf" va changer. Ils ne lisent pas le Coran qui exhorte les musulmans à ne pas se comporter civilement, encore moins amicalement, avec les non musulmans, mais ils le savent, j'allais dire d'instinct, si je n'étais sûre que le patrimoine génétique n'avait rien à voir là dedans. Cependant, j'ai toujours pensé que c'est sur cet aspect que devraient se pencher les chercheurs : comprendre comment l'islam arrive à fonctionner quasiment comme un programme génétique que rien ne peut faire dévier.
N'est-ce pas tout simplement l'essence du Coran telle que les musulmans la comprennent : un texte de Dieu sans participation humaine, hormis son articulation par le Prophète. Pour l'Islam bien et mal ne sont que des notions humaines étrangères à Dieu. Donc tout est permis dès lors que l'interdit n'est pas dans le Coran.
24 juin 2008, 23:29   Amazon
Amazon vient de me faire savoir que l'ouvrage sur la traite venait de m'être expédié, je l'aurai donc à mon retour vendredi.

Je vous dirai ce que j'en pense. De toute façon, c'est pour moi un devoir d'acheter ce libre, afin de contribuer à la diffusion de ces idées et au soutien de l'auteur.
25 juin 2008, 09:42   Re : Amazon
" ""Pour l'Islam bien et mal ne sont que des notions humaines étrangères à Dieu. Donc tout est permis dès lors que l'interdit n'est pas dans le Coran. "

Très juste. L'islam, comme l'a dit Orimont, n'est qu'une sorte de mode d'emploi que l'on observe sans se poser de questions et qui exclut toute conscience morale individuelle, surtout dans les comportement adoptés à l'égard des non musulmans. Ceci dit, la plupart d'entre eux ne lisent ni le Coran ni les haddiths et pourtant ils en ont assimilé la "substantifique moelle " à tel point qu'il suffit de peu pour réveiller en eux le cagot de l'islam qui sommeille dans tout musulman.
25 juin 2008, 10:20   Re : Amazon
Parce-que c'est extrêmement "valorisant" pour le croyant tant l'Islam distingue le musulman des infidèles. C'est bon pour l'ego et d'autant plus nécessaire qu'on est dans une impasse dans laquelle l'islam n'a pas peu contribué à conduire ses croyants.
26 juin 2008, 08:41   Re : Amazon
Une idée très intéressante dans le débat d'Arte sur l'esclavage : l'esclavage arabe fut un frein à l'expansion de l'islam, car si un musulman ne peut réduire un autre musulman en esclavage, ils n'avaient pas intérêt à convertir tout le monde... (Oui, je pratique parfois l'accord ad synesin.)
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