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Communiqué n° 1244 : Sur une proposition de loi concernant la prime à la naissance

Communiqué n° 1244, mercredi 8 juin 2011
Sur une proposition de loi concernant la prime à la naissance

Le parti de l’In-nocence salue la proposition de M. Georges Mothron d’un contrôle plus strict de l’allocation "prime à la naissance" dans le but de faire cesser les abus et la dilapidation de fonds publics qu'ils entraînent.

Le parti de l’In-nocence rappelle cependant que le problème du détournement des allocations familiales ne concerne pas seulement cette prime à la naissance, mais le système dans son ensemble. Ces mesures de contrôle devraient donc s'étendre à l'ensemble de ces prestations afin qu'elles soient réellement utilisées au bénéfice des enfants et de leur éducation et qu’elles ne puissent en aucun cas être une source de revenus unique pour les parents. Il s'inquiète plus particulièrement du phénomène des familles polygames qui profitent actuellement d'un flou juridique quant à leur situation particulière suite à l'interdiction de la polygamie sur notre sol en 1993 ; il rappelle que ce sont les mères de famille et les enfants qui sont presque toujours les premières victimes de ces situations.

Le parti de l'In-nocence s'élève à ce propos contre l'inégalité de traitement entre les étrangers établis en France dont les déclarations de patrimoine et de revenus faites sur l'honneur sont acceptées par les services sociaux et les Français de l'étranger pour qui elles sont inadmissibles.

Le parti de l'In-nocence, outre son indignation devant ces situations scandaleuses, réitère son attachement résolu à une décroissance de la population et préconise la suppression de toute allocation familiale à valeur d'incitation nataliste au-delà du deuxième enfant.
Désacord : vous ne pouvez vous plaindre de grand remplacement et défendre la dénatalité.

"Le terrain compris les Vosges et le Pyrénées n'est pas fait pour que trente-huit milions de Français y végètent du moment que cent millions d'Allemands peuvent y prospérer. Le moment approche où les cinq fils pauvres de la famille allemande viendront facilement à bout du fils unique de la famille française. Quand une nation grossissante en coudoie une autre plus clairsemée qui, par la suite, forme un centre de dépression, il s'établit un courant d'air vulgairement appelé invasion, phénomène pendant lequel le Code est laissé de côté".

Mais toute politique d'encouragement des naissances et d'interdiction de l'avortement serait de nul effet dans un peuple miné par l'instinct de mort.

La seule politique digne serait de réserver les allocations familiales aux familles française "d'immigration non récente". Autant souhaiter le retour de la marine à voile.
C'est en effet un point de divergence fréquent avec la droite souverainiste et catholique, pour qui il faut faire beaucoup d'enfants en réaction à l'immigration. Mais le parti de l'In-nocence ne se présente pas en premier lieu comme écologique pour rien. Je vous invite à lire attentivement la partie du programme consacrée à la démographie [www.in-nocence.org], pour constater que l'immigration n'est pas le point principal et qu'une course à la natalité entre français de souche et français d'immigration ne serait en aucun cas une solution.

Didier Bourjon ou Renaud Camus ont récemment répondu à la radio à un souverainiste interloqué sur ce thème, mais je ne retrouve plus le lien. Si quelqu'un veut bien le mettre, je le remercie.
Je vais aller consulter le lien que vous avez l'amabilité de me proposer.

Il ne s'agit pas d'une course. La natalité d'un peuple est le signe de sa croyance en la vie et l'avenir. Elle est la marque d'une bonne santé "mentale". Et cette bonne santé, sa confiance en lui, lui donne des armes "psychologiques" pour résister à ce qui n'est pas lui. Je m'exprime mal. Mais il ne faut pas voir dans la natalité le simple fait d'accumuler des enfants. C'est aussi la marque, le signe, la cause ou la conséquence d'un état d'âme et d'esprit, d'un désir de se maintenir et de se perpétuer dans son être sans lesquels un peuple tombe dans le relativisme, la haine de soi, l'ouverture à tous les flux migratoire.
Ne vous en faites pas, cher Brunetto, j'ai trois enfants, trois petits enfant, sept neveux et nièces, et on ne m'a pas viré.
Citation
Brunet Latin
La natalité d'un peuple est le signe de sa croyance en la vie et l'avenir. Elle est la marque d'une bonne santé "mentale". Et cette bonne santé, sa confiance en lui, lui donne des armes "psychologiques" pour résister à ce qui n'est pas lui.

Tout à fait, cher Brunet. En écho à ce que vous dites, je citerai ce penseur arabe du XIVè siècle, cité par Rémi Brague dans un petit texte évoquant le suicide démographique du peuple Européen — texte disponible ici : Les conditions d'un AVENIR* — : « La reproduction et l'activité fructifiante ne viennent que de l'intensité de l'espoir et de la vivacité qui en naît dans les forces animales. » Ibn Khaldun, Muqaddima, II, 23

Cela dit, au regard du désastre écologique que cause la surpopulation mondiale et étant donné la virulence du caractère invasif de l'espèce humaine, il me paraît nécessaire, bien que politiquement délicat, que soit créé une instance mondiale de limitation des naissances, sans quoi, évidemment, tout effort national en la matière resterait inefficace et ne garantirait que très faiblement la souhaitable préservation de la beauté du monde, par delà la perpétuation tout aussi souhaitable des peuples. — La beauté du monde ne survivra sans un surcroît d'inconfort.

* Ce texte n'étant visiblement plus disponible, je l'ai remis en ligne pour vous, chers In-nocents.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Et si, cher Didier, la modernité, c'est-à-dire, en son essence, la condamnation de toute mesure liberticide (excepté celles que l'on connait), nous menait tout droit dans le mur (d'un point de vue écologique, éthique, politique et culturel) ?
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Certes, la modernité ne saurait se réduire à la condamnation de toute mesure liberticide, mais il me semble néanmoins qu'elle coïncide avec le long processus d'émancipation des masses, fondé sur le progrès technique, lequel permit (et permet encore) l'accroissement de leur nombre (par l'hygiène et la médecine (les anciens Grecs, déjà, se méfiaient du pouvoir de la médecine — songez au meurtre d'Asklépios commis par Zeus —)), leur relatif arrachement au labeur qui les inscrivait naguère dans un rapport direct avec la nature, et leur alphabétisation croissante. Les problèmes dont la solution exige une vision à long terme (écologie et démographie entre autres) sont insolvables en démocratie, en laquelle est condamnée toute mesure à caractère liberticide ; en effet, le long terme s'accommode assez mal du choix aveugle et libre de chacun.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
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