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Allocations familiales et grand remplacement

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
10 juin 2011, 13:04   Allocations familiales et grand remplacement
Je suis surpris de constater que le PI , qui désire combattre le " grand remplacement en cours " , entend réserver le bénéfice des allocations familiales aux personnes " qui en ont un besoin réel " , en clair aux plus démunis .
Je me demande si une telle politique n' aurait pas pour effet d' aggraver la situation actuelle, déja préoccupante .
L' un des problèmes de la France , que personne n' ose évoquer publiquement , ne vient-il pas de ce que la politique familiale , qui fait des prestations sociales un revenu de substitution , incite une partie de la population , inactive et désoeuvrée , à faire des enfants pour pouvoir bénéficier de toutes sortes d' avantages ?
Or cette population, qui est par définition moins éduquée, moins travailleuse et moins assimilée que la moyenne , ne peut transmettre à ses enfants ce qu' elle n' a pas , ce qui conduit à la reproduction de la misère , de la délinquance et de l' assistanat .
Me promenant hier dans les rues de Perpignan, j' ai pu constater le nombre incroyablement élevé d' enfants accompagnant des femmes voilées ou des gitanes ; que deviendront-ils une fois adultes ?

La solution ne consisterait-elle pas , si on veut préserver le capital culturel du pays , qui, comme RC l' a souvent noté, est étroitement lié à la notion d' héritage , à n' attribuer les allocations familiales qu' aux seules personnes QUI N'EN ONT PAS BESOIN , c' est-à-dire aux personnes qui travaillent , ont des revenus et ne font pas des enfants pour obtenir de l' argent ou des logements sociaux ? Cela serait pleinement compatible avec le caractère non incitatif que le PI veut donner à la politique familiale .
De même on pourrait imaginer que les prestations familiales ne seraient attribuées qu' aux couples mariés et stables , ce qui permettrait de lutter contre l' augmentation du nombre des familles monoparentales ( actuellement subventionnées par l' allocation parent isolé ), qui sont un vecteur de délinquance et d'échec scolaire .
Enfin on pourrait réserver le bénéfice de ces allocations aux seuls enfants qui portent un prénom français , et ce au nom du respect de l' identité nationale . A ceux que cette mesure ferait hurler , je rappelle que quiconque acquiert la nationalité islandaise doit adopter un prénom et un nom islandais afin de préserver l' identité locale . Pourtant L' Islande, que je sache, n'est pas une dictature fasciste !
Ne faudrait- il pas imposer ce genre de règle en France ? Cela ne discriminerait personne puisque tout le monde a le droit de donner un prénom français à sa progéniture.
Mais pourquoi toujours donner de l'argent ? Aux catégories que vous fustigez, à juste titre, JJSC, on pourrait donner des aides sous forme de cours de maintien.
Utilisateur anonyme
10 juin 2011, 18:28   Re : Allocations familiales et grand remplacement
Le problème , Florentin , c'est que ces populations ne fréquentent guère les cours, si ce n'est les cours d' appel ...
Utilisateur anonyme
10 juin 2011, 18:30   Re : Allocations familiales et grand remplacement
Hum... Le P.I. serait bien plus crédible s'il censurait ces mauvaises blagues.

PS : M. JJSC, en vous lisant, me vient ce vœu pieux de Cioran : « Je rêve d'un monde où l'on mourrait pour une virgule. », que je paraphraserai volontiers ainsi : je rêve d'un monde où l'on mourrait pour une absence d'espace avant une virgule.
Je rêve d'un monde où l'on mourrait pour une absence de point au milieu d'une phrase.
Utilisateur anonyme
10 juin 2011, 20:36   Re : Allocations familiales et grand remplacement
M. Bily, êtes-vous sûr que cela soit une véritable faute, ou bien simplement une inélégance esthétique ? Voyez ce que dit Wikipédia :

« Lorsqu’on cite une phrase terminée par une ponctuation, la règle générale est de laisser la ponctuation à l’intérieur des guillemets, car la citation ne doit pas modifier le texte d’origine : L’ouvreuse m’a dit : « Donnez-moi votre ticket. » avec un grand sourire. […] Toutefois, lorsque la citation se situe juste avant une ponctuation dans la phrase principale, la succession des signes typographiques est souvent jugée inesthétique. »

Mais ne doutez point, M. Bily, que je juge la parole d'un correcteur bien plus véridique que ce qui est écrit à propos de syntaxe dans une encyclopédie dite libre.

Cela dit, il est vrai qu'un espace avant une virgule n'est aussi qu'une inélégance. Mea culpa.
Oh, vous savez, je n'ai pas la science infuse, mais je voulais juste attirer votre attention sur le fait que, bien souvent, le faiseur de remarques (je ne trouve pas l'expression qui convient) se trouve pris à son propre piège : c'est un peu la malédiction de ce forum. Cela m'est arrivé plus d'une fois... De toute façon vous avez bien résumé la chose : entre la faute et l'inélégance esthétique, la frontière est parfois très mince.
L'expression être pour le faiseur de remarque nommer "Le donneur de leçons" (moi écrire comme ça car moi pas savoir si leçon ou leçons doit écrire-t-on).

Qu'on doit se regarder soi-même un fort longtemps,
Avant que de songer à condamner les gens.

Utilisateur anonyme
10 juin 2011, 23:06   Re : Allocations familiales et grand remplacement
« « Ne négligez rien de ce qui peut vous faire grand », m’écrivait le pauvre Beyle. » Delacroix, Journal 1822-1863

J'ajouterai à ce qu'écrivit Stendhal à Delacroix : …même si le conseil vous est donné par un gueux.
"même si le conseil vous est donné par un gueux."

Mais le Journal de Delacroix est une très bonne lecture.
Utilisateur anonyme
10 juin 2011, 23:19   Re : Allocations familiales et grand remplacement
Levons le malentendu, cher Florentin : j'ajoutai la proposition « même si le conseil vous est donné par un gueux » à la phrase de Stendhal : « Ne négligez rien de ce qui peut vous faire grand ». Ce qui donne : Ne négligez rien de ce qui peut vous faire grand, même si le conseil vous est donné par un gueux.

En somme : tout conseil, d'où qu'il vienne, est bon à prendre s'il peut vous amender.

En réponse à Molière, cité par Jean-Marc : Qu'on doit se regarder soi-même un fort longtemps, Avant que de songer à condamner les gens.
Je ne vois pas de malentendu, cher Henri, un gueux peut avoir des lumières et les exprimer humblement.
Le Journal de Delacroix et les écrits de peintres, en général, font partie de mes lectures favorites.
Utilisateur anonyme
10 juin 2011, 23:35   Re : Allocations familiales et grand remplacement
Il me semblait que vous pensiez que j'eus qualifié Delacroix de gueux. Mais je comprends maintenant que vous disiez que le Journal de Delacroix était une très bonne lecture pour me racheter (sous-entendant que, lisant ce journal, je ne pouvais être un gueux). Je vous en remercie, cher Florentin.
Cela ne m'a pas traversé l'esprit. On reconnait, à l'allusion de Delacroix, le Stendhal bonapartiste, cette admiration pour l'homme qui recherche la confrontation aussi éprouvante qu'elle soit.
J'ajoute que je salue volontiers des citations d'auteurs injustement négligés.
Utilisateur anonyme
11 juin 2011, 00:16   Re : Allocations familiales et grand remplacement
Vous avez raison, Florentin, on reconnait ici le Stendhal bonapartiste ; j'eusse dit le Stendhal nietzschéen (oh, je préfère m'auto-censurer, de crainte que Didier ne le fasse). Je me laisserais presque aller à en citer une petite... Qu'à cela ne tienne ! La voici : « Il existe une volonté de tragique et de pessimisme qui est la marque aussi bien de la rigueur que de la force de l'intelligence (du goût, du sentiment, de la conscience). Cette volonté au cœur, on ne redoute point ce qu'il y a de redoutable et de douteux dans toute existence ; on le recherche même. Derrière une telle volonté se trouve le courage, la fierté, le désir d'avoir un grand ennemi. » § 7 de la Préface de Humain, trop humain II

« On reconnaît […] cette admiration pour l'homme qui recherche la confrontation aussi éprouvante qu'elle soit », disiez-vous ?

Mais passons, je vous en prie ; je ne voudrais pas que l'on me reproche de ne point tenir mes promesses.
Je pense au général qui ne redoute pas le contact avec l'homme du rang.

Si j'admire en Stendhal le romancier, je regrette que le ressentiment qu'il nourrît pour son précepteur ne lui ait fait commettre quelques bévues. Cet essai, De l'amour, me semble proche de l'égarement.
Utilisateur anonyme
11 juin 2011, 00:44   Re : Allocations familiales et grand remplacement
Les premières pages de De l'amour m'avaient émerveillé. Mais je fus rapidement troublé par ce qu'il appelait cristallisation, après quoi je me souviens avoir refermé le livre en tentant d'oublier ce que j'y avais lu : l'amour était pour moi trop sacré pour que j'acceptasse qu'il naquît de si vaines illusions.
Il est heureux que les hommes de lettres se contentent de vœux pieux. Morts pour une virgule, vous vous seriez privés et nous auriez privés d'un brillant bavardage. Étant sûr que l'attention que vous promettez à l'homme du rang n'est pas aussi un vœux pieux, je m'autorise à reprendre le cours du fil si élégamment interrompu.

Plutôt qu'une aide effective à certains et pas aux autres, pourquoi ne pas garantir la possibilité d'un secours à quiconque, riche ou pauvre, l'accepterait.

L'ingénieur, qui dépense plus que sa forte paye à concevoir des machines pour son compte, ne se verrait pas refuser l'aide publique à cause d'un revenu fiscal de référence coupable.

Le logement, la nourriture et les soins assurés seraient spartiates, moins pour des raisons comptables que morales. Aux riches, dont on demande le financement du logement social, est demandé, par surcroît, d'en supporter la laideur. Double peine! L'habitat serait beau et pauvre comme peut l'être la cellule du moine. De la pierre ou du béton poli, mais pas d'électricité. Un revenu universel (indisponible sous un certain délai) constituerait le prix du logement spartiate pour ne pas ruiner l'offre privée de logement. On sert aux gueux des Kellog's. Plutôt que leur faire ingurgiter des conservateurs de luxe, une assiette de lentilles serait préférable. L'austérité du repas détournerait peut-être nos affamés, et l'on verrait les soupes populaires prises d'assaut par les ultras.

La sécurité serait comprise comme la condition de la liberté individuelle. L'homme libre est celui qui, retombant sur ses pattes, avance plus loin que les autres sur la branche. Bien sûr, placer un filet sous le funambule tue le charme. Mais la démocratie doit penser à l'homme du rang. Sinon, les généraux finissent aux lanternes (défense de l'État Providence par Marcel Gauchet). La sécurité de chacun assurée, la démocratie doit donner la liberté avant que l'homme du rang en vienne à désirer le sort du mouton.

Le Grand Remplacement ne devrait avoir aucun lien avec cette question. Un État souverain décide librement de renouveler sa population ou de la conserver. Que les allocations sociales soient alléchantes n'a aucune incidence sur la politique migratoire d'un État souverain. Par contre, s'il n'y a plus d'État souverain, alors, bien sûr, les allocations sociales font appel d'air. Le thème des miradors aux frontières recourt au même sophisme. Une frontière est politique, et secondairement juridique, avant d'être un obstacle physique. La frontière mexicaine est une absurdité.
Il me semble que la position du P.I. est présentée par M. JJSC de façon faussée. En parlant de « personnes qui en ont vraiment besoin » nous pensions aux parents d'enfants déjà nés et qui ne peuvent pas les élever. En de tels cas des secours sont légitimes car les enfants n'ont pas à subir les effets des imprudences de leurs parents. Nous sommes en revanche hostiles à la promesse, inscrite dans la loi, de secours directement liés au nombre d'enfants, et qui constituent une incitation à la natalité.
Utilisateur anonyme
12 juin 2011, 11:16   Re : Allocations familiales et grand remplacement
Voilà où cela mène d'émettre ne serait-ce que des réserves au sujet des allocations familiales :

[www.lefigaro.fr]
Utilisateur anonyme
12 juin 2011, 13:24   Re : Allocations familiales et grand remplacement
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
12 juin 2011, 13:52   Re : Allocations familiales et grand remplacement
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Culturel ou social ?
On s'y perd...

Lyon: viol collectif à la gare de la Part-Dieu : [www.lexpress.fr]
Pour en savoir un peu plus : [www.defrancisation.com]
"Deux garçons de 13 ans "qui ont filmé la scène avec leurs téléphones portables" ont également été placés en garde à vue, et libérés depuis. Un enfant de six ans, petit frère d'un des adolescents du groupe, a en partie assisté à la scène."

...
Utilisateur anonyme
12 juin 2011, 14:10   Re : Allocations familiales et grand remplacement
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Le Parti de l'In-nocence, avec raison, s'alarme de la démographie débridée de l'humanité, dénonce les allocations familiales qui, sous couvert de politique nataliste, subventionne le Grand Remplacement et souhaite une baisse progressive de la population.

Cependant, la fécondité allemande, italienne ou espagnole ne laisse pas présager une baisse progressive de ces populations, mais leur prochaine disparition.

Cependant, la raréfaction des enfants d'homme et la multiplication des enfants de substitution (les petits chiens) ne suscitent et ne révèlent-elles pas un malaise?

Par ailleurs, le Parti de l'Innocence ne tombe-t-il pas dans un piège en affirmant comme d'autres partis que les allocations familiales constituent une incitation à l'immigration? Marcel Gauchet rapportait l'autre soir, à la radio, une maxime politique de la IVè République: il n'est pas de problème que l'absence de solution ne résolve. On connaît une variante: il n'est pas de problème que ne résolve une proposition inacceptable, impossible ou pire que le problème. C'est ainsi que, fins matois, les remplacistes énumèrent les solutions irrecevables au problème de l'immigration, problème qui en l'absence prétendue de solution, ne paraît plus un problème mais bel et bien une chance:
1) une dictature fasciste ;
2) une frontière de barbelés et de mines ;
3) abroger le droit du travail et l'État Providence, bref la misère (…) ;

On reconnaît dans la troisième fausse solution, censée affoler Billancourt, un motif du Parti de l'In-nocence contre les allocation familiales, critiquables pour d'autres motifs, on l'a vu. En fait, il y a une solution toute simple: dire non souverainement, et, par suite, ne plus délivrer de carte de séjour, ni ouvrir de compte bancaire. Si la monnaie papier est supprimée, sans mirador, sans dictature, sans fâcher Billancourt, l'immigration s'arrête. La solution et le problème sont donc strictement politiques.

Autre réserve. Attribuer l'aide sous réserve (revenu fiscal de référence, quotient familial, endettement) implique de la bureaucratie, de l'arbitraire, de la fraude et une inégalité contraires à l'esprit des Lumières.

Ultime réserve. Restreindre l'État Providence à ce seul but, arracher les enfants innocents à la misère, est-ce une mission de l'État ou affaire de charité et de solidarité du ressort associatif?

Mon idée (naïve ou in-nocente?) est de substituer à l'assistanat dégradant une liberté, un bien commun par la liberté: celle que procure l'égale reconnaissance par l'État de la dignité de la pauvreté, de la vie oisive et inutile, d'un côté, et de l'enrichissement libre et sans limite, de l'autre. Il est bon de savoir qu'il serait donné dans mille ans, dans un monde où, hypothétiquement, l'on prendrait son avion comme l'on prend, aujourd'hui, sa voiture, de vivre la vie pauvre que l'on vivait, il y a mille ans. En État d'assistanat, dans le même monde hypothétique, des voitures seraient livrées sans compter aux nécessiteux revendiqués.
Utilisateur anonyme
13 juin 2011, 01:12   Re : Allocations familiales et grand remplacement
Avant de s'intéresser au fait de savoir si les allocations favorisent le Grand déplacement, il conviendrait de souligner le dévoiement des allocations familiales par rapport à leur objet..

Loin d'être utilisées pour financer les dépenses essentielles à la famille ils servent à en payer le superflus : téléphone portable, abonnement aux chaînes de télévision payante, jouets horribles et coûteux...

L'une des première mesures d'assainnissement du système serait de supprimer paiement en espèces aux familles et de les remplacer par des bon à valoir en marchandises.

Par exemple l'allocation rentrée scolaire serait remplacée par des bons qui ne pourraient être échangés que par des fournitures scolaires. Et pas des fournitures "Hello Kitty" ou autre "Goldorak" mais des fournitures basiques.

Les collectivités qui assument le financement de ces dépenses pourraient en outre négocier les prix avec les fabriquants en profitant de l'effet de masse des commandes.

Par ailleurs la suppression des aides et allocations en espèces éviterait qu'une partie d'en elles aillent financer la construction de la maison au bled via Western Union...
"(...) l'égale reconnaissance par l'État de la dignité de la pauvreté, de la vie oisive et inutile, d'un côté, et de l'enrichissement libre et sans limite, de l'autre. Il est bon de savoir qu'il serait donné dans mille ans, dans un monde où, hypothétiquement, l'on prendrait son avion comme l'on prend, aujourd'hui, sa voiture, de vivre la vie pauvre que l'on vivait, il y a mille ans."

Ah ! meno male ! Merci.

___


"Et pas des fournitures "Hello Kitty" ou autre "Goldorak" mais des fournitures basiques."

Des feuilles de marbre recyclé, avec stylet de base.
Utilisateur anonyme
13 juin 2011, 01:40   Re : Allocations familiales et grand remplacement
Citation
Orimont Bolacre
"(...) l'égale reconnaissance par l'État de la dignité de la pauvreté, de la vie oisive et inutile, d'un côté, et de l'enrichissement libre et sans limite, de l'autre. Il est bon de savoir qu'il serait donné dans mille ans, dans un monde où, hypothétiquement, l'on prendrait son avion comme l'on prend, aujourd'hui, sa voiture, de vivre la vie pauvre que l'on vivait, il y a mille ans."

Ah ! meno male ! Merci.

___


"Et pas des fournitures "Hello Kitty" ou autre "Goldorak" mais des fournitures basiques."

Des feuilles de marbre recyclé, avec stylet de base.

Le stylet c'est pour les tablettes de cire. Pour le marbre c'est plutôt le marteau qu'il jetteront à la tête du maître d'école.
Vous avez raison, je plaide les circonstances atténuantes : j'ai grandi dans le stylo.
Orimont Bolacre,

« Meno male »? Pourquoi?

La pauvreté n'est pas la souille et la famine. La pauvreté n'est ni une malédiction du passé, ni un idéal passéiste. Les moines d'aujourd'hui vivent à peu près dans le même horizon spirituel, moral et matériel que ceux d'hier par la cause d'un choix rationnel, non sous l'effet d'une névrose anti-moderniste. Le choix de la pauvreté ne condamne pas l'enrichissement et la technique. Inversement, l'aventure moderniste ne condamne pas la pauvreté. Une même vie peut se partager entre les deux options. A l'État de défendre cette liberté.

Pourquoi moquer celui qui dénonce, très justement, la subvention publique des dérives consuméristes d'un people livré sans défense au mimétisme déchaîné de ses enfants tyranniques? Brunet Latin a-t-il prévu le stylet au nombre des fournitures scolaires? Des stylos, probablement, des stylos clignotants et sonorisés, sûrement pas.

Les allocations familiales sont une incitation effective au Grand Remplacement, elles n'en sont pas une cause obligée.
13 juin 2011, 11:24   Meno male !
Excusez-moi pour ce malentendu. Meno male, l'une de ces expressions italiennes de compréhension très liée au contexte, signifiait dans ce cas un assentiment exclamatif de ma part, un peu sur l'air "Ah ! Pas trop tôt !" que quelqu'un écrive ce que vous écrivez. C'était pour dire que j'étais de votre avis.
13 juin 2011, 12:21   Re : Meno male !
Inversement, l'aventure moderniste ne condamne pas la pauvreté

C'est une plaisanterie ?
C'est moi qui vous présente mes excuses, Orimont Bolacre. Grazie. (Mon italien s'arrête là...)

Une ânerie, peut-être, une plaisanterie, non, Francmoineau.

Je rectifie: l'aventure moderne n'est pas une condamnation obligée de la pauvreté.
La modernité vise l'autonomie, vivre à sa manière (modus). L'homme seul conçoit le pire, le Panthéon, notamment, et, le meilleur : sceptique (d'avoir perdu la Révélation et l'unanimité morale), il se fait un devoir de respecter la liberté d'expression. Les hussards noirs de la République, libérés de Dieu, étaient-ils déjà les esclaves du Supermarché?

D'ailleurs, mon supermarché subventionné par les allocations familiales vient de changer d'aspect. Il tient désormais de la boîte de nuit et du funérarium. Ferais-je mes courses au Panthéon?
Je crois néanmoins que rien n'est plus subversif aujourd'hui que d'affirmer que l'on peut être pauvre et heureux.
Utilisateur anonyme
13 juin 2011, 23:49   Re : Allocations familiales et grand remplacement
Citation
Cassandre
Je crois néanmoins que rien n'est plus subversif aujourd'hui que d'affirmer que l'on peut être pauvre et heureux.

Oui chère Cassandre, rien n'est plus scandaleux et rien n'est plus révoltant pour le monde que le fait de trouver satisfaction et bonheur en dehors des critères habituels et même contre eux.

Car le monde qui est mauvais mais point sot devine qu'il y a là-dessous un principe de vie qui le conteste radicalement.

Ceci dit pour que la pauvreté (et pas seulement la modestie ou l'humilité des conditions de vie) soit aussi une satisfaction il faut qu'elle soit soutenue par la foi. Mais M. Bourjon va encore dire que je donne dans le "deep religious".
Pour que la pauvreté ne soit pas un manque il faut une compensation qui peut être le savoir, la connaissance.
Utilisateur anonyme
14 juin 2011, 00:14   Re : Allocations familiales et grand remplacement
Citation
Cassandre
Je crois néanmoins que rien n'est plus subversif aujourd'hui que d'affirmer que l'on peut être pauvre et heureux.

« En vérité, celui qui possède peu est d’autant moins possédé : louée soit la petite pauvreté. » dixit Nietzsche. (Ainsi parlait Zarathoustra)
Je ne pensais pas à la foi religieuse, cher Bruno latin., que je n'ai pas.
Au regard des critères d'aujourd'hui, j'ai eu une enfance et une adolescence pauvres et même miséreuses, ainsi que la plupart de mes amies. Pourtant j'ai le souvenir d'une période indiscutablement heureuse. ainsi que de parents heureux également . Leur amour suffisait à mon bonheur - et réciproquement - , ainsi que l'amitié de mes amis. Mes jouets, rudimentaires ont duré des années et m'accaparaient autant que les plus sophitsiqués d'aujourd'hui. Quand je n'en n'avais pas l'imagination y suppléait.et l'on sait que celle des enfants est particulièrement fertile pour peu qu'elle soit sollicitée. La nourriture , jamais gaspillée, était suffisante, ni plus, ni moins mais savoureuse et le moindre superflu, le plus petit élément de luxe, une vrai fête. Nous ne subissions pas la tyrannie de la mode. comme aujourd'hui. et la publicité ne suscitait pas le minant désir mimétique de la bricole inutile.. Nos parents avaient un foi absolue dans l'école de la République et ne doutait pas qu'elle fît de nous des individus honnêtes, responsables et travailleurs, ce qui était leur ambition principale. Personne n'avait peur des autres et nous ne redoutions pas une violence que nous ne voyions exister nulle part, ni dan la rue, ni à l'école. ni dans les stades que j'ai beaucoup fréquentés avec mon père. Gamine, j'ai très souvent erré, le dimanche, dans les rues de Paris, seule avec ma meilleure amie sans que mes parents s'en inquiétassent le moins du monde même quand il nous arrivait de rentrer à sept heures du soir après avoir disparu de la maison parfois près quatre heures.. Le cinéma était si bon marché que nous allions souvent à celui très familial tout près de chez nous et les "Arabes si paisibles que ma copine et moi, à l'âge de dix ans,, allions en cachette, quand nous avions quelques sous , dans leur quartier de la rue "Mademoiselle" à un cinéma où l'on jouait toujours un de nos films préférés comme "Aloa fille des îles " avec Dorothy Lamour ou '"Tumak fils de la jungle" avec Victor Mature, bondé d'hommes et où nous étions les deux seules -petites- filles et les deux seules "roumies" de la salle sans avoir jamais eu le moindre problème !
D'une façon générale l'idée de n'avoir fait de tort à personne et d'accomplir son travail le mieux possible n'étaient pas étranger à ce bonheur de vivre. .
Finalement nous ne craigions qu'une chose : que le ciel nous tombât sur la tête !
Utilisateur anonyme
14 juin 2011, 09:58   Re : Allocations familiales et grand remplacement
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
14 juin 2011, 12:11   Re : Allocations familiales et grand remplacement
Chère Cassandre,

Je suis moi-même issu d'un milieu très modeste. Et je pourrais faire les mêmes constatations que vous. Il s'agissait alors de la fin des années soixante et le début des années soixante dix. Il existait encore une vrai "mixité sociale" au lycée puis au collège et nous fréquentions des camarades dont les niveaux sociaux étaient sans commune mesure celui de notre famille.

Le travail tenait lieu de religion dans notre milieu : le fénéant était un pestiféré comme il le fut dans une certaine tradition ouvrière.

Et la certitude que quiconque s'en donnait les moyens pouvait progresser dans la société. De là une attitude assez impitoyable de notre père vis-à-vis de la moindre mauvaise note.

Il est donc vrai que la pauvreté ne peut être supportée qu'avec la foi : foi en la valeur de l'instruction, foi dans le travail, foi en l'avenir de ses enfants, ou foi tout court. C'est cette foi qui permet de nous projetter vers autre chose qui n'est pas la pauvreté. Et c'est aussi cette foi qui permet de faire de cette pauvreté un force.
Utilisateur anonyme
15 juin 2011, 00:53   Re : Allocations familiales et grand remplacement
Citation
Florentin
On reconnait, à l'allusion de Delacroix*, le Stendhal bonapartiste, cette admiration pour l'homme qui recherche la confrontation aussi éprouvante qu'elle soit.

* « « Ne négligez rien de ce qui peut vous faire grand », m’écrivait le pauvre Beyle. » Delacroix, Journal 1822-1863

« C'est l'absence de danger dans les rues qui nous fait si petits. » Stendhal, Rome, Naples et Florence, tome second (p. 106)

En effet, Stendhal aimait la castagne.
Il aurait aimé la Seine-Saint-Denis nouvelle formule, c'est sûr.
Pourtant il n'y a pas de rue Stendhal à Toulouse.

Pour revenir au sujet :
ce matin
Un énoncé théorique et politique, « l'égale reconnaissance par l'État... », porté sur les fonds baptismaux par Orimont Bolacre, suscita une évocation littéraire de la pauvreté par Cassandre que Brunet Latin prolongea d'une considération morale. Serait-ce cela, la vocation du P.I., que la littérature, la sensibilité intelligible, secourt la théorie et la pratique du pouvoir et du bien commun, qu'après la stupide cléricature des intellectuels, l'aiguillon pressant de l'esprit anime la politique?
Utilisateur anonyme
16 juin 2011, 12:37   Re : Allocations familiales et grand remplacement
Je vois que les propositions que j' ai suggérées au début de ce fil n' ont pas eu grand succès et n' ont guère trouvé d' écho parmi les distingués participants de ce forum ( l' un d' eux aurait même préféré que ces " mauvaises blagues " soient censurées ) ;
Pourtant je persiste dans le sentiment que les propositions du PI relatives aux allocations familiales sont décevantes au regard des objectifs qu' il poursuit .
Réserver le montant des prestations sociales aux personnes qui en ont grand besoin, c' est peu ou prou ce qui existe déja car la plupart de ces avantages sont soumis à des conditions de ressources et ne bénéficient donc ni aux classes moyennes ni aux classes supérieures : il s' agit donc, non d' un système d' assurance sociale ( puisque ceux qui cotisent ne reçoivent pas de contrepartie significative ), mais d' un mécanisme de redistribution des revenus dont les effets pervers s' étalent sous nos yeux . On sait d' ores et déja qui tire profit de cette politique et ce n' est pas le programme du PI sur ce point qui y changera grand chose ( s' il était appliqué un jour ) .
Le PI , tout en luttant contre la politique immigrationnniste, refuse d' envisager des mesures de contrainte physique, genre rapatriement forcé de populations allogènes : fort bien, c 'est tout à son honneur .
Mais si l' on refuse de recourir à des moyens salissants et dégradants, peut-on également se permettre de faire l' impasse sur des mesures moralement acceptables pour parvenir au résultat désiré ?
Les prestations familiales sont un puissant levier pour orienter la politique nataliste, tant en quantité qu' en qualité, et il me semble qu' en cette matière le PI devrait se montrer beaucoup plus créatif .

Nous avons bien des choses à apprendre de l' Islam : son expansionnisme n' est pas seulement dû au succès de ses armées mais également à la création du concept de dhimmitude dont le volet fiscal et social s' appelle la capitation.
Il s' agit d' un impôt que doivent payer les non-musulmans et qui se calcule par tête d' habitant ( d'où son nom ) : ainsi une famille chrétienne ( mettons ) composée d' un couple avec deux enfants devra payer quatre parts, et à chaque enfant supplémentaire une part lui sera rajoutée ; la finalité est évidente : dissuader les non-musulmans de faire des enfants ;
la seule manière d' échapper à cet impôt est de se convertir à l' Islam, et toute conversion est définitive : il est en effet impossible à une famille qui se serait convertie pendant une période de vaches maigres pour échapper à la capitation de reprendre sa religion d' origine, une fois revenue à meilleure fortune ; cela constituerait le crime d' apostasie passible de mort .
C' est ainsi que par une politique fiscale bien conçue, et sans faire couler la moindre goutte de sang, l' Islam se propage et élimine progressivement toute religion concurrente .
Ne devrions-nous pas nous inspirer des recettes qui marchent plutôt que de poursuivre une politique qui conduit au désastre ?
Seule une rupture radicale avec la logique et le discours actuels peuvent inverser les évolutions en cours : j' assume donc mes " mauvaises blagues " ; ce qui aujourd'hui paraît idiot à certains semblera peut-être judicieux demain .

Par ailleurs ce forum, par bien des aspects, fonctionne comme un think tank ( pardon, un laboratoire d' idées ) : les opinions, même hétérodoxes, doivent y trouver leur place .


J' espère avoir bien positionné les virgules cette fois ; en revanche j' avoue rester dans l' incertitude pour les points et les parenthèses.
Pour votre dernière remarque et d'autres questions de cet ordre : [www.guide-typographie.com]
Cher JJSC,

Une réserve concernant votre critique des allocations familiales existantes décrites comme un double inversé de la capitation en Islam, une subvention pour le Grand Remplacement. Le quotient familial compense ce dispositif en conférant des avantages fiscaux d'autant plus grands que les revenus des contribuables sont élevés.

Une réserve concernant votre critique des allocations telles que révisées par le P.I. Les allocations existantes permettent de calculer, de prévoir les bénéfices matériels à attendre d'une naissance. L'esprit public se trouverait modifié si l'aide n'était plus ni prévisible, ni garantie.

Une réserve concernant les allocations telles que révisées par le P.I. (secourir les enfants de la misère). On peut déjà imaginer le chantage des parents (s'endetter puis pleurer beaucoup et menacer un peu), l'arbitraire des décisions, le fatras législatif, les bataillons de fonctionnaires. Où commence la misère? Qui fixera la limite?

Identifier la préférence nationale au modèle de la capitation en Islam, séculaire politique d'assimilation et de relégation, est une jolie trouvaille tactique : tendre à l'adversaire un miroir, utiliser ses armes. Mais, justement, nous ne sommes pas en Islam. A tenir par trop le miroir, l'Occident se confondrait avec le reflet.

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Les mots d'ordre ont remplacé l'idéologie, les publicistes, les intellectuels. La vocation historique du P.I. est de faire donc revenir le temps de l'intelligence littéraire d'avant les mots d'ordre, d'avant l'idéologie.

Le P.I. critique l'égalitarisme. Le forum doit donc faire bon usage de l'inégalité. Aux meilleurs revient le devoir d'entendre la plèbe qui s'efforce d'être audible et lui rendre justice (et la porter, à l'occasion, sur les fonds baptismaux).
Utilisateur anonyme
18 juin 2011, 20:19   Re : Allocations familiales et grand remplacement
Ainsi fonts fonts fonts...
... sur les fonts baptismaux, les fontaines baptismales. Oui, ça coule de source.

Par contre, charger un dispositif social de résoudre une question éminemment politique pose problème. Il y aurait les enfants de rapport et les autres. Sur les bancs des squares, les mamans à boubou, les mamans voilées feraient leurs comptes. Combien rapportent les têtes blondes de cette Française?
Vous savez, il y a des gens, non voilés, qui comptent aussi combien "rapportent" les enfants des dames voilées et des dames à boubous.
C'est bien pourquoi, garantir à tous, riches et pauvres, français ou patagons, un cadre de vie pauvre et digne me semble préférable. Quant à l'ancrage des pays (dans la terre et le ciel), il me paraît qu'il doit venir d'ailleurs.
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