Le site du parti de l'In-nocence

De la rapidité à laquelle se font les changements de population

Envoyé par Henri Rebeyrol 
Le quotidien L'Equipe consacre dans l'édition datée de ce jour quatre pages à la victoire, il y a vingt-cinq ans exactement, le 21 juin 1986 (c'était au siècle dernier, pourrait-on dire en guise d'objection à ce que les faits exposés démontrent), de l'équipe de France de football sur l'équipe du Brésil en quarts de finale de la coupe du monde, qui avait lieu cette année-là au Mexique. Je laisse de côté tous les commentaires qui se rapportent au déroulement du match, à la technique, au jeu, aux émotions, aux souvenirs qu'en ont conservés les joueurs, à l'enthousiasme suscité en France par cette victoire, etc. - commentaires assez banals et qui ne sont porteurs d'aucun sens aujourd'hui.

Ce qui tire littéralement l'oeil, c'est le physique des onze joueurs français titulaires et des sept remplaçants : tous portent un nom français (Tusseau, Bossis, Giresse) ou un nom européen (espagnol : Amoros, Fernandez...; italien : Platini, Genghini, Bellone; polonais : Stopyra). Le prénom qui leur a été donné nous est familier : Michel, Maxime, Thierry, Yannick, même quand il est hispanique, comme Manuel ou Luis. Le seul qui porte un nom exotique est Tigana, patronyme dont l'exotisme est compensé ou effacé par le prénom Jean. Il y a aussi un joueur qui porte un nom séfarade, Ayache, et un prénom européen : William. Il n'y a aucun musulman dans l'équipe - aucun musulman déclaré ou militant, veux-je dire. Tous sont blancs; le seul noir est métis, "mulâtre", comme on disait encore jusque dans les années 1960 : c'est Tigana.

Il se dégage de l'expression des joueurs dont les photos sont publiées dans le magazine papier ou dans le "portfolio" du site internet un vif plaisir de jouer, une intense fierté de représenter un pays, une forte volonté de vivre ensemble, et même une indéniable intelligence des corps et des attitudes. Même si l'on n'aime pas le sport en général et le football en particulier, il se lit dans ces photos, comme à livre ouvert, une certaine (et belle et haute) image de la France, qui fait honneur à notre pays.

En vingt-cinq ans (un quart de siècle, mais une seule "génération" - c'est-à-dire quelques minutes si ces vingt-cinq ans sont rapportés à la succession des quinze siècles d'histoire de France), le visage de cette équipe de France (celui qu'elle offrait au "regard" jusqu'en 2000) a complètement changé. 9 joueurs sur 10 dans les équipes de 2008 à 2011 sont afro-français (Africains ou descendants d'Africains) et musulmans; ils portent des noms exotiques et des prénoms encore plus exotiques : Samir, Aliou, Adil, Bakari, etc. Les joueurs qui descendent de Français de France sont une minorité : 2, peut-être 3. Il n'y a plus de joueurs originaires d'Espagne, d'Italie ou de Pologne, sinon Mexès, qui a des parents ou des grands-parents grecs.

De cela, on ne peut certes pas inférer une loi ayant une quelque valeur générale que ce soit, comme le font à la hâte les ressortissants des anciens pays de l'Est qui regardent à la télévision, effarés, jouer cette équipe de France et souhaitent (ironiquement) aux joueurs, quand ils arrivent près de la Baltique, "bienvenue en Europe". En revanche, comparer les photos des joueurs de 1986 à celles des joueurs de 2010-2011, c'est vérifier une expérience sensible que nous faisons tous les jours, dans quelque point du territoire que ce soit, et pas seulement dans le métro ou sur les avenues entre Nation ou République et gares du Nord et de l'Est, et qui se rapporte aux changements - que dis-je ? bouleversements convient mieux - qui affectent en profondeur et jusque dans le derme les populations (je n'ose plus dire le "peuple") qui sont établies désormais sur le territoire de la France, c'est-à-dire le territoire reconnu internationalement comme relevant de la souveraineté de la France.

Tout cela s'est produit en 25 ans, sous nos yeux, en moins de temps qu'il n'en faut pour faire un homme, et sans que quoi que ce soit ait été fait sinon pour empêcher le phénomène, du moins pour l'enrayer ou le ralentir. Jamais dans l'histoire de notre pays, un tel tsunami humain ne s'est produit. Il nous est donc impossible de rapporter le phénomène à des phénomènes antérieurs pour en mesurer l'ampleur et en imaginer les effets.

Il est possible que les journalistes de l'Equipe aient ressenti cela, puisqu'ils comparent la fierté que leur a donnée cette équipe de 1986 à la honte qu'ils ont éprouvée en 2010, le 21 juin justement, en voyant jouer l'équipe de France, nouvelle génération.
Ce cahier spécial a retenu mon attention. Je me faisais un peu les réflexions que vous nous proposez mais n'aurais su les exprimer aussi clairement. Merci, cher JGL.
Le foot amplifie le phénomène à cause, sans doute, de son rôle d'exutoire. Le rugby, qui connaît de plus en plus d'adeptes, reflète mieux, à mon sens, le changement de population.
De toutes façons je suis inquiet comme vous. Si nous nous avons étudié et conservé les témoignages de civilisations antérieures, il n'en sera pas de même avec les "remplaçants" quand ils seront "titulaires".
Citation
Florentin
Si nous nous avons étudié et conservé les témoignages de civilisations antérieures, il n'en sera pas de même avec les "remplaçants" quand ils seront "titulaires".

Cher Florentin, le peuple français n'a pas attendu l'immigration de masse pour jeter aux gémonies la haute culture française. Bourdieu et ses thuriféraires n'ont pas attendu le rap pour ruiner des siècles de sacrifice — langue, verticalité, codes et protocoles, autorité, culte des œuvres. Le rock, la "culture pop", les bourdieusiens en tous genres, les libéraux et l'hyperdémocratisme idéologique ont mâché le travail aux médiocres petits rappeurs, petits histrions de pacotille et autres impies "remplaçants", mais aussi aux Français malappris qui règnent désormais en masse, imposant leur mœurs frustes et grossiers (— certains "remplaçants" sont de véritables amoureux de l'ancienne et haute culture française, cela doit être rappelé ; ils auront peut-être, plus encore que les derniers Français, l'humilité d'exhumer du passé les précieuses traces des civilisations "remplacées").
Je ne sais s'il faut faire une corrélation mais l'histoire du sport, à l'ère moderne, a vu la spécialisation aller croissant. C'est la morphologie qui commande, sauf de très rares exceptions. Aujourd'hui, on est dans l'élevage intensif avec les produits qui vont avec. Les règles du foot sont assez faciles, tout le monde peut suivre...
Eh oui, feuillter les albums jaunis de figurines Panini des années 70 nous plonge dans une profonde rêverie.
Quelle chance avez-vous, Brunet, de pouvoir rêver de choses si vulgaires... Si ces rêveries m'étaient permises, elles m'épargneraient bien des insomnies...
Citation
Henri Lesquis
Quelle chance avez-vous, cher Brunet, de pouvoir rêver de si vulgaires choses... Si ces rêveries m'étaient permises, elles m'épargneraient bien des insomnies...

Et pourquoi ces choses seraient-elles vulgaires? L'activité des jeunes enfants autours de ces pauvres petites images ne l'était pas.

Elle mettait en oeuvre la pratique du troc (une bille "oeil-de-chat contre une image), de l'échange et du don. Je n'ai pas le souvenir qu'une seule des ces images même parmi les plus rares ait été proposée contre de l'argent que nous n'avions de toute façon pas. Et une grande partie du plaisir de ces collections vulgaires, comme vous les qualifiez, tenait aux échanges que nous faisions.

Non, je ne comprends pas votre mépris pour ces jeux de petits gueux.
Brunet, ne prenez pas la mouche, simplement, l'idée que l'on puisse rêver de figurines de footballeur m'a amusé...
Quand on pense que ceux qui ont quelque chose d'un peu argumenté à opposer aux commentaires de JGL ci-dessus s'empressent de mettre en avant le fait que "les équipes de basket américaines sont entièrement composées de noirs", y compris leur équipe nationale ! Et dire que la majeure partie du monde qui "pense" (comme on dit que Lilian Thuram est un penseur) en France, du commentateur sportif mercenaire des chaînes de radio et de télévision au sociologue, voire au philosophe en chaire, gobe ce parallèle en hochant de l'oeuf, sans rien relever du fait que les Noirs des Etats-Unis d'Amérique (dont la plupart sont aujourd'hui des métis), les dits Afro-Américains donc, participèrent à la fondation de cette nation, et qu'ils furent, au même titre que les pionniers blancs, des pionniers de sa civilisation (l'esclave noir de la plantation au XVIIIe siècle était incontestablement bien lui aussi un pionnier en Amérique); la validation de cette objection, ou de ce parallèle, revient à avaliser un véritable ethnocide symbolique contre l'Europe puisqu'elle revient à accréditer la thèse révisionniste selon laquelle l'islam et les musulmans auraient été, comme les Noirs en Amérique, un des piliers de la civilisation de notre continent, lors même que la plupart des "prénoms exotiques" et musulmans de notre équipe de football nationale sont portés par des hommes jeunes nés en Afrique et qui pour certains ne virent la France pour la première fois qu'à l'adolescence.
Un point complémentaire à ce que dit Francis : après la période fanatique durant laquelle les allumés du Black Power écumèrent, le discours dominant chez les Afro-américains est redevenu nationaliste.

Ils sont Américains avant d'être Afros, et ils n'agitent pas des sortes de drapeaux d'une Guinée mythique, le drapeau "Afro" ayant été un "Big Flop". Bien plus, vous trouverez dans beaucoup d'établissements des quartiers noirs des drapeaux américains, des serments d'allégeance...

Voici un article à propos d'une discussion de jeunes noirs sur le "Male Role Model".

Il y a tous les styles de vêtements, et au fond le drapeau.

[news.sanjac.edu]
Ce que dit Florentin à propos du rugby me semble juste. J'y ai joué, je vais parfois voir des matchs quand le football m'en laisse le loisir, et j'ai d'excellents contacts avec les dirigeants de plusieurs clubs catalans et tarnais.

Il semblerait que les "jeunes issus de la diversité" et qui jouent au rugby, et qui deviennent maintenant assez nombreux, ne posent aucun problème spécifique.

Est-ce lié au fait que leurs parents ont voulu, consciemment ou inconsciemment, les associer au sport "identitaire" d'une région ?
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Les noirs d'Amérique du Nord furent des acteurs de la fondation de cette civilisation, il n'en est rien des Noirs de France ni de ceux qui sont présents ailleurs en Europe. Les esclaves noirs mirent en valeur, par leur labeur, cette terre d'Amérique et l'humanisèrent (par leurs chants, leur regard posé sur l'enfant américain blanc, leur culture de la mémoire, leurs cultes et aspirations, et mille autres faits et traits remarquables de leur présence en Amérique). Rien de cela en Europe. Les Nord-américains les plus vieux (six, sept générations de l'arbre généalogique sur ce sol) sont souvent des Noirs, ce qui n'est évidemment pas le cas en Europe.
Citation
Henri Lesquis
Brunet, ne prenez pas la mouche, simplement, l'idée que l'on puisse rêver de figurines de footballeur m'a amusé...

Excusez-moi : je suis "soupe au lait".
Henri,

Brunet nous parle de rêves d'enfants, tout le monde n'a pas la chance de naître vieux.

Brunet et autres,

Vous souvenez-vous de l'anti-monte-lait de notre enfance ?
Citation
Jean-Marc
Brunet nous parle de rêves d'enfants...

Jean-Marc, il me semblait que Brunet se mettait à rêver en « [feuilletant] les albums jaunis de figurines Panini des années 70 »... Il ne s'agit pas d'un rêve d'enfant mais du rêve d'un adulte nostalgique.

Citation
Jean-Marc
...tout le monde n'a pas la chance de naître vieux.

« Dès qu'un humain vient à la vie, il est déjà assez vieux pour mourir. » Heidegger

J'ajouterai : ...assez vieux pour ronchonner et snober.
Je suis entièrement d'accord avec Francis. Pour les néo-Français, musulmans, lesquels désormais donnent le la aux autres, la règle est que tout pays où s'installent des musulmans a vocation à devenir un "dar-el -islam " dans lequel toute civilisation , culture, identité antérieures doivent être tenues pour nulles et non avenues. Autrement dit, ils ont pour prétention que la "vraie" France, ne commence qu'avec eux et caressent l'espoir que cette prétention soit prise au sérieux, ce qui, hélas, commence à être le cas. Trouver normal que les équipes françaises aient autant de joueurs d'origine africaine ou arabe que les équipes américaines ont de noirs est conforter ces néo- français dans leur prétention pusque, en effet, comme le souligne Francis, les noirs ont été présents dès la naissance de la nation américaine et ont, de plus, grandement contribué à son essor, contrairement à ce que voudrait faire croire s'agissant de la France, le peuple de remplacement.
Certains "remplaçants" sont de véritables amoureux de l'ancienne et haute culture française, cela doit être rappelé ; ils auront peut-être, plus encore que les derniers Français, l'humilité d'exhumer du passé les précieuses traces des civilisations "remplacées"

Oui, cela mérite d'être rappelé et je vous remercie de le faire. Car après tout moi aussi je pourrais être, au moins à moitié, vu par plusieurs comme un "remplaçant".
Je vous en prie, cher Kiran Wilson.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Qu'il y ait de nombreux Français d'origine étrangère férus de notre culture est une évidence, mais Il n'y a malheureusement pas d'exemple qu'une fois conscients d'être devenus le peuple de remplacement les musulmans se soient intéressés à une autre que la leur. Tant qu'ils n'ont pas atteint le seuil de basculement,décisif certains d'entre eux peuvent le faire avec profit mais ils sont balayés, eux et leur souvenir, dès que l'islam se sent suffisamment sûr de lui. et cela d'autant mieux que les autres cultures, fatiguées d'elles-mêmes,n'ont plus le coeur de se défendre. Pour ceux qui, en France, veulent, comme le PI, résiter, c'est désormais une course contre la montre.
Chère Cassandre, la force du nihilisme occidental, au degré de radicalité qu'il a atteint, emportera sans trop tarder l'Islam et toute autre forme de survivance du sacré. La force destructrice (et créatrice) de la connaissance défigurera tout dieu, quel qu'il soit, car le nihilisme technico-libéral est d'une puissance irrépressible. Les pays musulmans eux-mêmes commencent leur mue vers ce nihilisme radical. Rassurez-vous, je vous en prie.
Citation
Didier Bourjon
Nous ne cessons de le rappeler.
Exemple, entre beaucoup d'autres, la fin du communiqué n° 1228 (sur les questions de "quotas" dans le foorball) :
"Le parti de l'In-nocence rappelle enfin qu'au-delà des Français issus du peuple historique qui s'est constitué au cours des siècles sur le territoire métropolitain, ce sont tous les Français de cœur, ceux qui le sont par l'âme, par l'acceptation reconnaissante de l'héritage français, par le partage des valeurs civilisationnelles qui le constituent, quelle que soit leur origine, ceux qui ont fait l'effort d'un "moins" important vis-à-vis de leurs origines pour accepter le "plus" de notre culture dans notre pays, ce sont ceux-là qui sont les premiers floués par cette sinistre comédie."

Ou le n° 1082 (Sur le prix à payer pour "faire son Français") :

"Le parti de l'In-nocence apprend avec consternation que la victime du massacre de l'A13, Mohamed X., a été tuée sauvagement par une bande de malfaisants car elle voulait tout simplement faire un constat et ainsi, selon ses agresseurs, "faire son Français".

Le parti souligne à cette occasion qu'il y a beaucoup d'immigrés décents qui ne demandent qu'à travailler et à vivre en paix. Il constate, d'une part, que lesdits immigrés sont souvent les premières victimes de l'horreur qui monte, et d'autre part que cesse l'intérêt des autorisés de parole dès lors qu'un immigré n'est victime ni de la police ni, à la rigueur, d'un Français d'origine française.
"

La citationite a fait une nouvelle victime... alors qu' Henri semble sorti de la phase éruptive...
... Selon un article du Parisien publié il y a deux jours :
Quel sera le visage de l’Ile-de-France en 2050 ?
Publié le : lundi 20 juin


Ile-de-France : un rapport publié par le conseil régional tente de dresser un panorama sociétal et économique de la région dans quarante ans.

Difficile de savoir quel sera le visage économique et sociétal de la plus riche des régions françaises en 2050. C’est pourtant à cet exercice périlleux de prospective que s’est livré le Conseil économique et social régional d’Ile-de-France (CESR), dont le rapport* a été publié jeudi dernier.

Les experts du CESR se sont en effet demandé si l’Ile-de-France pourrait continuer à jouer son rôle de première région nationale et de cinquième région européenne alors que la croissance économique sera essentiellement portée par les nouveaux pays émergents.

Sans trancher, le rapport apporte néanmoins quelques éléments de réponse. D’abord, la population de la région devrait s’accroître fortement de 3 millions de personnes, pour atteindre près de 15 millions à l’horizon 2050. Cette augmentation proviendra en grande partie de migrants venus de l’étranger et plus particulièrement d’Afrique subsaharienne. Aujourd’hui, près de 2 millions d’immigrés, soit 40 % des immigrés métropolitains, vivent en Ile-de-France. Les prévisions tablent sur l’arrivée de 80 000 personnes en provenance de l’étranger chaque année d’ici à 2050.

L’autre quasi-certitude porte sur le vieillissement de la population francilienne : dès 2030, le nombre de personnes âgées de plus de 75 ans aura doublé par rapport à 2000 (ils étaient environ 650 000 à cette date) et le nombre de maisons de retraite devra être multiplié par quatre d’ici à 2050. Néanmoins, l’âge moyen dans la région devrait rester inférieur à celui du reste de la France : en 2030, les moins de 20 ans devraient représenter 24,8 % de la population, contre 22,6 % au niveau national. Les perspectives sur les départs à la retraite sont, elles, fixées à plus courte échéance : plus de 1,2 million de départs (le quart de la population active actuelle) prévus pour la période 2005-2015, concernant essentiellement les métiers de la fonction publique, de la banque et de l’assurance.

Cette démographie dynamique aura-t-elle des conséquences positives sur l’économie de la région ? Les experts avouent eux-mêmes que cette prévision relève d’une « véritable gageure ». L’impératif sera d’abord de savoir intégrer les populations arrivantes et de s’appuyer sur les atouts de la région, c’est-à-dire « les applications industrielles à haute valeur ajoutée et les secteurs de l’emploi captif où la main d’œuvre est mobilisable rapidement, et où les besoins vont croître très intensément, comme le BTP et les services à la personne ».

D’où la nécessité de continuer à investir dans la recherche et le développement, et de préparer les conditions de la ré-industrialisation et des relocalisations, car les auteurs du rapport en sont certains : « Compte tenu de la hausse des niveaux de salaires dans les pays émergents, la production à bas coûts de main d’œuvre délocalisée ne sera plus intéressante. » A l’Ile-de-France donc de savoir profiter des opportunités.
Citation
Jean-Marc

La citationite a fait une nouvelle victime... alors qu' Henri semble sorti de la phase éruptive...

Mais s'agissant de l'écriture italique, il y est encore.
Citation
Jean-Marc
Henri,

Brunet nous parle de rêves d'enfants, tout le monde n'a pas la chance de naître vieux.

Brunet et autres,

Vous souvenez-vous de l'anti-monte-lait de notre enfance ?

Oh oui, dans la casserole en fer-blanc, elle même posée sur le poêle à bois dont on soulevait la plaque avec un crochet.
De nombreux migrants non musulmans, venus d'Asie ou d'Afrique, chrétiens ou pas, sont horrifiés par ce qui se passe. Et plus encore par l'indifférence, la crédulité, le cynisme ou l'ignorance des Français "historiques". J'ajoute que ces migrants quand ils sont chrétiens (catholiques ou pas) sont très pratiquants. Je côtoie un peu la communauté tamoule de Sarcelles : fort peu à ma connaissance y votent à gauche. Sarkozy y a fait des scores élevés en 2007, et beaucoup me disent que l'an prochain ils voteront pour MLP. Seul petit bémol : ils sont assez homophobes.
Kiran,

Vous avez entièrement raison. C'est ce que je veux dire en prenant l'exemple des personnes qui dans les petites villes du sud jouent au rugby. Si ces personnes font leurs nos lois et nos coutumes, je me contrefiche de leur couleur et de leur religion. Une dame tamoul qui va à la messe et respecte la loi, un jeune maghrébin travailleur qui joue au rugby à XIII sont au moins autant mes concitoyens qu'un Alexis de Pont-Cachien qui commettrait divers méfaits.
Je connais également un Chinois de Shangaï, extrêmement cultivé, amoueux de notre culture, ,qui est, lui aussi, horrifié par ce qui se passe en France.Il ne comprend pas que la classe politique laisse s'accomplir pareil désastre !
C'est étrange, d'ailleurs : les présidents des démocraties occidentales fustigent à qui mieux mieux les dictateurs arabes. Pourtant aucun de ces dictateurs ne s'est rendu coupable du pire : obliger leurs peuples à faire cadeau de leur pays à des poulations étrangères décidées à ruiner 'identité et la culture de ces pays, ce que font depuis trente ans nos présidents "démocrates".
Citation
Louis Chambon
Citation
Jean-Marc
La citationite a fait une nouvelle victime... alors qu' Henri semble sorti de la phase éruptive...

Mais s'agissant de l'écriture italique, il y est encore.

« Sur-ponctuer est un travers, sous-ponctuer un défaut. » Jacques Drillon, Traité de la ponctuation française

Je dirais la même chose de la mise en italique (forçant un peu la comparaison, bien entendu). C'est pourquoi je m'autorise ce léger travers.
Citation
Jean-Marc
Kiran,

Vous avez entièrement raison. C'est ce que je veux dire en prenant l'exemple des personnes qui dans les petites villes du sud jouent au rugby. Si ces personnes font leurs nos lois et nos coutumes, je me contrefiche de leur couleur et de leur religion. Une dame tamoul qui va à la messe et respecte la loi, un jeune maghrébin travailleur qui joue au rugby à XIII sont au moins autant mes concitoyens qu'un Alexis de Pont-Cachien qui commettrait divers méfaits.

Oui bien sûr mais le jeune maghrébin qui irait à la messe ou la dame tamoul qui jouerait au rugby à XIII n'irait pas mal non plus. Le problème vient du fait que vos exemples restent des cas d'école illustrant votre tolérance, rien que des cas d'école.

Et puis la dame et le jeune ne nous posent aucun de problème. Mais il s'agit d'un peuple de dames tamouls et d'une armée de jeunes maghrébins. Et à ça change un peu les données de problème.
Oui, c'est exactement ça : souvent Jean-Marc refuse d'admettre le réel au nom des cas d'école, dont personne ne conteste au demeurant l'existence. On devrait pouvoir trouver un jeune Maghrébin qui va à la messe, joue au rugby à XIII, respecte nos lois et nos coutumes et même — Dieu du Ciel, protégez-nous ! — lit Renaud Camus.
Que voulez-vous, du moment qu'on généralise, il ne faut pas s'étonner de voir surgir les contre-exemples.

Très exactement, si on écrit ou si on suggère "des ceci, des cela...", il n'y a aucune raison de faire apparaître le médecin africain ou l'ingénieur asiatique. En revanche, si on écrit ou si on suggère "les ceci, les cela...", il ne faut pas s'étonner de se les voir opposer.
Tout à fait, Jean-Marc. Quant à parler d'un peuple de "dames tamoules", c'est quand même très exagéré. Les armées de "jeunes Maghrébins", oui, peut-être, mais les dames tamoules !
Cher Jean-Marc, il me semble que Renaud Camus répond par avance à votre objection (dans un paragraphe de Vaisseaux brulés ?), en écrivant que s'il dit "Les Français aiment le pain", par exemple, il trouverait fort mauvais qu'on lui rétorque, comme s'il avait une seule seconde pensé que cet amour était partagé par tous les Français sans exception : "Ah mais non ! Pas du tout ! Il faut dire que des Français aiment le pain ! Tenez, prenez par exemple mon cousin : etc."
La catégorie du général n'est pas celle de l'universel.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Citation
Jean-Marc
Que voulez-vous, du moment qu'on généralise, il ne faut pas s'étonner de voir surgir les contre-exemples.

Alors qu'en mathématiques le contre-exemple réfute le théorème, dans les arts et les dites "sciences humaines" — psychologie, histoire, sociologie, etc. — celui-là nuance la loi, la modère, la raffine, l'assouplit, la contextualise ou la précise... en somme, le contre-exemple confronte la loi à l'inaliénable réticence du réel. Mais le philosophe ou l'homme de lettres ne saurait se passer de lois, car tout penseur raisonne par généralisation. La loi est le burin du penseur : faite pour sculpter, elle peut aussi blesser.
Qu'on dise "les Français aiment le pain" ne me dérange pas. Il y a une question de proportions : l'immense majorité des Français aime le pain.

Dire "les Français n'aiment pas l'extrémisme", est moins vrai, car on est dans la proportion trois quarts - un quart.

Dire en 2007, à la suite de l'élection de M. Sarkozy : "Les Français votent à droite" aurait été faux.

Pour ma part, et suivant en cela l'exemple par Kiran donné, je ne suis pas persuadé qu'il n'y ait pas, parmi les personnes qui ont immigré chez nous, une forte proportion de "law abiding people", de gens qui, concrètement, n'ont d'autre désir que de vivre une vie normale chez nous, et non d'y transporter des modes de vie qui ne sont pas nôtres (encore que les questions sur les teuffeurs, les "punks à chien", les festifs, les intellectuels de gauche, les racistes de droite, les philosophes étrangleurs, les académiciens en retard me conduisent à me demander quel mode de vie est exactement nôtre).
Henri,

Votre message suppose qu'il y a deux réels, celui du général et celui du particulier. Il n'y a en fait qu'un réel, c'est celui-ci : une proposition qui n'est pas démontrée dans tous les cas est une proposition fausse. Ce n'est pas une question de mathématiques, mais de logique. Si notre langue est incapable de rendre finement cette distinction, c'est un autre problème.
Citation
Jean-Marc
Il n'y a en fait qu'un réel, c'est celui-ci : une proposition qui n'est pas démontrée dans tous les cas est une proposition fausse.

Jean-Marc, vous niez la puissance de l'implicite dans la langue. Votre affirmation définit la notion de prouvabilité d'une proposition universelle (les propositions Π comme on les appelle en logique). Mais le réel, par la complexité et l'ambiguïté de ses "objets", échappe aux méthodes induites par cette notion. Seul un réel reconstruit et châtié par la terminologie castratrice d'une discipline — comme la sociologie, par exemple, ou, plus radicalement encore, la physique — peut, après que ses objets ont atteint le degré de généralité et de précision nécessaire, se soumettre aux exigences des méthodes de preuve. Lorsque Stendhal écrit : « J’ai dit des bourgeois de Paris : ils prennent l’étiolement de leur âme pour de la civilisation et de la générosité » (Vie de Henry Brulard, chap. X), il sait tout l'implicite que cette affirmation contient : il ne doute pas qu'il puisse exister des exceptions à la règle, il nous parle de tendances, de types.

Cela dit, je suis tout à fait d'accord avec vous lorsque vous écrivez :

Citation
Jean-Marc
Pour ma part, et suivant en cela l'exemple par Kiran donné, je ne suis pas persuadé qu'il n'y ait pas, parmi les personnes qui ont immigré chez nous, une forte proportion de "law abiding people", de gens qui, concrètement, n'ont d'autre désir que de vivre une vie normale chez nous, et non d'y transporter des modes de vie qui ne sont pas nôtres (encore que les questions sur les teuffeurs, les "punks à chien", les festifs, les intellectuels de gauche, les racistes de droite, les philosophes étrangleurs, les académiciens en retard me conduisent à me demander quel mode de vie est exactement nôtre).
Henri Lesquis écrit :
"La loi est le burin du penseur : faite pour sculpter, elle peut aussi blesser."

Bien. Très bien même.

Mais pourriez- vous m'expliquer la nécessité de cette mise en italiques ?
Henri,

Vous nommez implicite et vous supposez subtil ce que les Français d'autrefois nommaient couci-couça ou à-peu-près.

Comme on dit, on doit appeler un chat un chat. Que Stendhal, qui est écrivain, use de l'art de la formule, pourquoi pas, de la même façon qu' Eluard nous dise que la terre est bleue comme une orange, pourquoi pas. La formule est dans les deux cas jolie, mais elle ne rend pas pour autant les oranges bleues ni les bourgeois stupides. Le problème de la généralité, c'est la réduction.

Cette approche, votre approche, peut être qualifiée de plénélienne, exactement comme quand le Grand Edwy proclame ses vérités tout aussi générales que les vôtres. Lui non plus ne se laisse pas encombrer par le carcan de la logique formelle.
Citation
Jaan-Marc
Vous nommez implicite et vous supposez subtil ce que les Français d'autrefois nommaient couci-couça ou à-peu-près.

Jean-Marc, il n'y a de certitude ni en art ni en philosophie. Polytechnique devrait dispenser des cours d'épistémologie.

(Vous me connaissez, Jean-Marc : aussi ne me tiendrez-vous pas rigueur de cette petite pointe...)

Citation
Jean-Marc
Le problème de la généralité, c'est la réduction.

Le problème des vérités certaines, c'est leur manque d'envergure.

Citation
Jean-Marc
Cette approche, votre approche, peut être qualifiée de plénélienne, exactement comme quand le Grand Edwy proclame ses vérités tout aussi générales que les vôtres.

Approche holiste suffirait amplement.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
"Le problème des vérités certaines, c'est leur manque d'envergure."

Ah, oui alors, belle réponse !
Etes-vous bien certain de ne pas, en ce domaine, être dépositaire des vérités certaines ?
Le barbier de mon village rase tous les hommes du village qui ne se rasent pas eux-mêmes et seulement ceux-ci. Le barbier se rase-t-il ? Hum...
Henri,

Vous êtes vieux jeu ! mettez-vous au fait des nouvelles réalités.

Voici le syllogisme de la France de demain.


Une maman promène son bébé au bord du fleuve quand surgit de l'eau un crocodile qui prend le bébé entre ses mâchoires et dit à la maman (vous aurez noté que c'est un crocodile version Ponson du Terrail) :

"Si tu trouves ce que je vais faire avec ton bébé, je te le rends intact. Si tu ne trouves pas, je le mange. "

Et la maman de dire :

"Tu vas le manger "
Louis, jolie réponse. Mais votre oui me gêne : une femme ne se rase pas la barbe. Mais passons. Ce petit paradoxe répondait à l'insidieux paradoxe de Jean-Marc : si aucune vérité philosophique n'est certaine, ce que je dis ne peut l'être.

Mais certaines vérités incertaines — au sens de non prouvables — sont souvent plus convaincantes et plus riches que celles que l'on peut prouver.

Poussons le bouchon : une tautologie est une vérité des plus certaines — quoique, à en croire Quine, il n'y ait pas de certitude absolue, mais passons — néanmoins son contenu informatif est nul : elle est sinnlos (vide de sens) comme dirait Wittgenstein.

Sans courage, point de pensée : c'est pourquoi la sociologie descriptive ne pense pas.
Gala de boxe au Bourjon Square Garden de Plieux.

En ouverture, Peirce contre Quine, catégorie welter.

En match principal, Cratyle contre Hermogène, catégorie poids lourd.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Jean-Marc, votre paradoxe de la France de demain m'a beaucoup amusé... Je dois admettre que vous raisonnez vite et bien.

Finale du Gala de boxe au Bourjon Square Garden de Plieux : Bourdieu contre R. Camus.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Citation
Didier Bourjon
Qu'un contenu informatif (c'est bien le mot) soit nul ne signifie pas absence de sens, ce serait même plutôt une condition de possibilité.

Didier, chez Wittgenstein les tautologies sont des propositions sinnlos (vides de sens) et non pas unsinnig (absurdes). Le sens chez Wittgenstein est plus riche que le sens entendu selon sa définition commune.
Qu'on dise "les Français aiment le pain" ne me dérange pas. Il y a une question de proportions : l'immense majorité des Français aime le pain.

Dire "les Français n'aiment pas l'extrémisme", est moins vrai, car on est dans la proportion trois quarts - un quart.

Dire en 2007, à la suite de l'élection de M. Sarkozy : "Les Français votent à droite" aurait été faux.


Oui, finalement, c'est un peu le défaut majeur de la démocratie, quoi : une majorité n'est jamais aussi écrasante que quand elle ne l'est pas : il y a beaucoup plus de mécontents à 51% qu'à 95%...

(J'ai bon, là, pour les italiques, M'sieur Lesquis ?)
Citation
Louis Chambon
Henri Lesquis écrit : "La loi est le burin du penseur : faite pour sculpter, elle peut aussi blesser."

Bien. Très bien même. Mais pourriez- vous m'expliquer la nécessité de cette mise en italiques ?

Citation
Francmoineau
(J'ai bon, là, pour les italiques, M'sieur Lesquis ?)

L'italicopathie touche tous ceux qui rêveraient que l'on lise comme Lacan parle.
Je précise, les enfants, qu'italique, sauf erreur de ma part, s'écrit au singulier.
Citation
Jean
Cher Jean-Marc, il me semble que Renaud Camus répond par avance à votre objection (dans un paragraphe de Vaisseaux brulés ?), en écrivant que s'il dit "Les Français aiment le pain", par exemple, il trouverait fort mauvais qu'on lui rétorque, comme s'il avait une seule seconde pensé que cet amour était partagé par tous les Français sans exception : "Ah mais non ! Pas du tout ! Il faut dire que des Français aiment le pain ! Tenez, prenez par exemple mon cousin : etc."
La catégorie du général n'est pas celle de l'universel.

Il n'est de vérité que générale et de réalités que particulières? Existe-t-il une réponse qui puisse prendre en compte ces deux ordres : la vérité et la réalité?




Ah, Lacan, l'Autre, l'autre autre, le grand autre, cet autre autrement autre...
Oui, ça fait rêver.
Citation
Stéphane Bily
Je précise, les enfants, qu'italique, sauf erreur de ma part, s'écrit au singulier.

« Pour éviter la monotonie du mot romain, ne mettez d'italiques que là où vous voyez les mots soulignés dans le manuscrit. Je vous avoue cette faiblesse, je hais les lettres italiques (Hugo, Corresp., 1855, p. 215). Je vous demanderais que (à la différence du manuscrit), la strophe ne soit jamais coupée par la page. Impression en grosses italiques bien claires (Claudel, Corresp. [avec Gide], 1909, p. 96). »

Ah, Stéphane, ne nous forcez pas à Jeanmarciser, hein.
Citation
Francmoineau
Ah, Lacan, l'Autre, l'autre autre, le grand autre, cet autre autrement autre...
Oui, ça fait rêver.

Francmoineau, je parlai bien évidemment du ton de Lacan — n'ai-je pas écrit « comme Lacan parle » ? —, cette façon si particulière d'accentuer certains mots, singeant ainsi l'arrogance naturelle du prophète, afin de tenir son public en éveil et de donner à la pensée un souffle quasi mystique.

Mais s'il vous est difficile de distinguer le ton d'une parole de ce qu'elle dit... là, je ne saurais vous convaincre.
23 juin 2011, 17:01   Jeanmarcisons (un peu)
On a mis en italique quelque chose qui n'y doit pas être, BOSSUET, Lett. 91 (d'après Littré).
J'avais parfaitement saisi, cher Henri Lesquis ; c'est d'ailleurs pour cela que j'ai joué de l'italique dans cette ribambelle autresque. (Ce qui n'empêche pas qu'on puisse se pencher, un peu, sur le contenu de ce que nous révèle votre prophète... certains se sont trop penchés, et ont chu.)
Je note au passage, cher Francmoineau, que la vidéo de Lacan que vous avez publiée est sans doute celle qui illustre le moins bien le "ton prophétique" de Lacan. C'est bien dommage car les performances oratoires de Lacan sont bien plus spectaculaires qu'instructives.
Bien d'accord avec vous ! Piètre orateur en effet sur ce morceau...
Tenez, Francmoineau, ici, il se surpasse. Je ne peux m'empêcher de rire lorsque je réentends la dernière expression qu'il emploie... Un talent extraordinaire ! J'espère que vous comprendrez pourquoi je qualifie Lacan de génie de l'italique orale...



A l'oral, oui. Mais à la lecture, au secours !
Citation
Kiran Wilson
A l'oral, oui. Mais à la lecture, au secours !

Lacan, l'anti-Millet par excellence.
Lacan avait, paraît-il, une incontestable "présence physique".

Le gangster Pierre Goldman (celui qui ne tua pas les pharmaciennes du boulevard Richard-Lenoir) avait prévu de l'agresser, pensant qu'il détenait de fortes sommes en liquide (ne dit-on pas lors du décès de Lacan "Lacan aime or" ?). Il le guetta dans l'escalier, le vit et s'en alla, frappé par le rayonnement de son ex-future victime.
Entendre, réentendre la voix d'Artaud, qui m'a tellement fasciné quand j'avais vingt ans, est autant un émerveillement qu'une épreuve.
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