M. Bourmeau fait dans la synthèse

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pérorer que est audacieux...

Audacieux mais pas si mal venu, si je puis me permettre…

"Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît" (Audiard), d'où l'audace du Bourmeau.

Gallimard , éditeur de la Blanche... heureusement qu'ils ont aussi la série noire, pour se rattraper, pour la parité... sont malins, ces Normands.

« Ainsi cette vieille patrie, qui aime tant se pavaner comme celle des droits de l’homme, subordonnerait-elle l’acquisition de sa nationalité à la renonciation à une autre, "étrangère". »

Mais parle pour toi, Sylvaine.

Il me semble qu'en générale une autre nationalité est étrangère, par définition.

Le terme "étranger" est très ambigu en français. Il signifie à la fois "celui qui n'est pas Français" et "celui qui n'est pas d'un lieu donné". On peut donc être Français et étranger en même temps. C'est une question intéressante à mon avis pour le Parti, qui attache une grande importance à la langue :quand la langue ne distingue pas la nationalité, que fait-on ?

L'espagnol distingue forastero et extranjero, l'anglais américain me semblant encore plus précis : alien, foreigner (resident alien), stranger.

Citation
Stéphane Bily
« Ainsi cette vieille patrie, qui aime tant se pavaner comme celle des droits de l’homme, subordonnerait-elle l’acquisition de sa nationalité à la renonciation à une autre, "étrangère". »

Mais parle pour toi, Sylvaine.

"comme étant celle"? ou "en tant que patrie"?

A moins que le journaliste ne fasse une allusion voilée et fielleuse à une "patrie des droits de l'homme" (celle des droits de l'homme) qui elle aussi se pavane et que la France imite en se pavanant juste pour le plaisir de se pavaner.

s’il ne siège pas au Parlement et n’est pas prêt de gagner les élections, le Front national déjà a investi l’antichambre du pouvoir

De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace...

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Sa langue approximative me semble refléter merveilleusement l'approximation permanente de ce qu'il dit. La forme trahit le fond.