Il me semble, Jean-Marc, qu'il y a deux questions :
- Faut-il sélectionner ?
- Comment le faire au mieux ?
- Nous sommes d'accord pour vouloir une sélection.
Je précise ma position :
. En droit, pour un examen, il ne me gênerait pas qu'il y ait un pourcentage extrêmement fort de réussite, si cela reflétait une capacité réelle à poursuivre des études longues.
. Mais bien sûr, en fait aujourd'hui, ces taux très élevés ne correspondent qu'à une élévation purement nominale des compétences, et la priorité serait de les reconnecter à une valeur réelle,
i.e. les faire baisser.
. J'ajouterais que cette sélection devrait avoir lieu bien avant l'université, et qu'il faudrait commencer par une sélection précoce sur les critères de la bonne volonté et de l'absence de nocence. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif ; quand à celui qui pollue l'eau des autres, il faut s'en débarrasser.
- Nous sommes en désaccord sur la façon d'opérer la sélection. Je n'en vois pas de meilleure qu'une épreuve purement disciplinaire, nationale et anonyme.