Revue

Chers amis,
le projet de la revue de l’in-nocence avance. En voici l'état actuel qui vous est soumis ici pour information mais aussi discussion, pour susciter nouvelles idées et vocations.

Format
La revue comprendra 120 à 130 pages de 1500 à 1700 signes ou 300 mots.
Nous réaliserons la maquette nous-mêmes, Julien Beau mettra sa compétence technique à la disposition de la revue, Renaud Camus assurant la direction artistique du projet.

Contenu
Chaque numéro affichera un thème central auquel sera consacrée une partie du contenu, de l’ordre du tiers peut-être. Ont été évoqués : universalisme et particularisme, la nocence, la candidature, le « cas » Badiou. Renaud Camus penche pour un thème concret et politique pour la première livraison : à choisir rapidement. J'attends beaucoup de la discussion ici pour faire avancer cette question.

On trouvera au sommaire :
• Un éditorial écrit par Renaud Camus, soit sur le thème central du numéro, soit sur un thème d’actualité
• Quelques articles spécifiquement écrits pour la revue sur le thème central
• Un choix actualisé d’extraits du forum, des communiqués et du programme du PI, sur le modèle de l’Abécédaire de l’In-nocence
• Une rubrique de critiques d’ouvrages littéraires et d’essais
• Une rubrique qui pourrait s’appeler « les archives de la décivilisation » : saynettes prises sur le vif, faits divers signifiants, cas d’école illustrant la Grande Déculturation, le Grand Remplacement, la Décivilisation
• Une nouvelle inédite du genre de celles dont Orimont Bolacre livre parfois des exemples ici
• Un billet d’humeur d’un auteur invité (pourront être sollicités des auteurs plus ou moins proches de nos idées comme Richard Millet, Alain Finkielkraut, Jean Clair, Jacques de Witte, Jean-Pierre Lebrun, Robert Redecker…)

Comité de rédaction
Outre Renaud Camus président et Marcel Meyer directeur, on attend les volontaires pour le composer.

Nom, prix de vente et tirage
La revue serait appelée L’In-nocence (L’in-nocence ?), vendue au prix de dix-sept ou dix-huit euros et tirée à cinq ou six cents exemplaires.

Calendrier
Après discussion avec le diffuseur, David Reinharc, l'éditeur, souhaite que le premier numéro paraisse en janvier 2012. La périodicité envisagée est de trois numéros par an, modulable en fonction du succès et des possibilités.

Compte à rebours pour le premier numéro :
• Mise en vente : début janvier
• Distribution : deuxième quinzaine de décembre
• Impression : première quinzaine de décembre
• Bon à tirer : 30 novembre
• Maquette : deuxième quinzaine de novembre
• Validation des textes (Renaud Camus, Marcel Meyer, David Reinharc) : première quinzaine de novembre
• Rendu des manuscrits : début novembre.

"Compte à rebours pour le premier numéro :
• Mise en vente : début janvier
• Distribution : deuxième quinzaine de décembre
• Impression : première quinzaine de décembre
• Bon à tirer : 30 novembre
• Maquette : deuxième quinzaine de novembre
• Validation des textes (Renaud Camus, Marcel Meyer, David Reinharc) : première quinzaine de novembre
• Rendu des manuscrits : début novembre."


Clair, net et précis. Très reposant.

Je me permettrais de suggérer une rubrique : "Ce qui va dans le bon sens", afin que la tonalité générale ne soit pas trop négative.

Cela pourrait concerner des réformes ou actions intéressantes, ou bien des progrès enregistrés.

Un exemple : l'occident, après des années de palinodies, s'est décidé à chercher noise à l'horrible Kadhafi.

Autre exemple dans cette rubrique "positive" : rappeler que l'immigration, dans certaines conditions, a pu être une chance pour la France, en prenant des exemples réussis dans le passé. Par comparaison le lecteur découvrira ainsi toutes les différences - de respect, d'humilité, d'adoption d'une nouvelle culture, ... - entre celle-ci et celle-là.

Pour ma part, je trouverais intéressant que la revue se penche sur cette idée de "démondialisation" mise en avant par Arnaud Montebourg et quelques intellectuels français.

Beau thème en effet, que l'on peut relier à celui de la frontière, de la souveraineté, du nécessaire retour à la politique agissante et à la démocratie. Je suis entièrement pour.

Dans la rubrique de critiques d'ouvrages, pourrait-on retrouver occasionnellement des classiques qui éclairciraient certaines thématiques usurpées de nos jours, telle l'Iphigénie de Goethe pour la notion "d'hospitalité" ?

Je vous suggère l'idée d'une rubrique "L'art ignoré des églises françaises".

Les églises françaises, même les plus humbles, contiennent des œuvres d'art souvent méconnues. Sans être exceptionnelles, leur cumul raconte une histoire.

Ce cumul pourrait venir des lecteurs dont les photos, sélectionnées et accompagnées d'un court texte, seraient reproduites à moindre frais et dont les meilleures pourraient plus tard être regroupées en volume -- les Demeures de l'Esprit Saint, en quelque sorte.

Je salue L'Innocence et son directeur. Je pense que pour marquer les esprits un numéro consacré à la question de la Décivilisation s'impose. Il faut mieux laisser la question, fort intéressante certes, de la dé-mondialisation à Montebourg ou Coûteaux pour marquer les esprits par le choix d'un thème qui différenciera incontestablement la revue.
Le dossier pourrait ainsi aborder la question de la décivilisation à l'école (Finkielkraut ?) ; dans l'Art (Jean Clair ?) ; dans les territoires perdus (Xavier Raufer ?), etc.. Le tout pourrait être agrémenté, si l'on peut dire, d'une chronique de la Décivilisation sous la forme de billets relatant des Choses vues. Cette chronique reprendrait la tradition, fort en vigueur dans une partie du marxisme critique dans les années 50 et 60, de la critique de la vie quotidienne si chère au coeur d'Adorno et Lefèvre. Je verrais bien Eytan diriger les opérations et procéder à la réconciliation définitive du noir barbu de Trèves et du berger de la Forêt Noire.
Je pense aussi qu'une rubrique Délicatesses s'impose. Elle pourrait reprendre maints éléments relevés dans la presse audiovisuelle et écrite sur l'évolution du français tel qu'on le cause en journalie. Des notes de lectures suivraient : Eloge des frontières de Debray (Marche ?) ; Fatigue du sens de Millet (Les(thète)quis ?) ; Décivilisation de Camus (JGL ?) ; Indignez-vous (tome XXIII) d'Hessel (Bolacre ?), L'islam est amour (Tome CCC) de Chebel (Cassandre), etc.. Et pourquoi pas une rubrique Festivus ? En passant hier soir à la station Duroc, j'ai vu, et je vous jure que c'est vrai, qu'elle avait été rebaptisée par les soins du tératologue festif de la mèrie de Paris, "Durock". Le tout est agrémenté d'affiches sur le thème... Inutile de dire que pendant quelques centièmes de seconde, le voyageur éprouve une sensation d'irréalité très forte qui vous donne envie de filer direct à Stalingrad (que Délanoé n'a pas encore songé à rebaptiser Shakiragrad).

Je pense aussi qu'une rubrique Délicatesses s'impose.

Très bonne idée, en effet. L'exemple de Duroc(k) est saisissant ! Ah, ma parole, c'est qu'ils ne nous laissent jamais de répit, les petits hommes ! Toujours une longueur d'avance.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Juste avant, en montant vers le nord, se trouve la station Gayté. Une fois passé Durock, voilà-t-y pas la station Saint-François-Mitterand. Et, deux stations plus tard, nous descendons à Mobilité-Réduite.

Laissez venir à nous les bonnes idées.

Cher Petit-Détour, vous qui êtes assis à la droite du père, pourriez-vous dire un mot à Xavier Raufer ou bien m'introduire auprès de son auguste personne ?

Et vous alors ?

Je m'occuperais volontiers des stalinoïdes Hazan/Badiou et leur chef d'oeuvre L'antisémitisme partout.
Quant à XR, un message privé vous attend.