Blogosphère

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Les in-visibles...

Citation
Didier Bourjon
Où sommes-nous ?

Nous sommes, sans surprise, de l'autre côté de ces cartes.

On dirait de l'ADN de souchien... pardon Marcel.

Cy Twombly vient de mourir.

Un communiqué du Parti ?

Joli coup de chiffon...

Cher Alain, à l'évidence :


(pour préserver la tranquilité des âmes, cette image a été censurée)

À tous les admirateurs de Cy Twombly, quelques « Green paintings » réalisées pour le pavillon italien de la Biennale de Venise de 1988. Au nombre de neuf, inspirées de ses promenades dans la ville et aussi du style rococo, elles furent réalisées en quelques jours seulement, dans une belle fraîcheur de facture, rapidement, presque furieusement, à la main, aux doigts, à la paume, à la rature sur le thème d’un poème de Rilke « Fortschritt ».


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Chère Aline, voulez-vous la recette de ces "plats sur toile" à la sauce pesto ? Je peux vous la donner...

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Oui, il y avait longtemps ; et je vous suis reconnaissant, chère Aline, de mettre en ligne ses reproductions d'un artiste trop mal connu de moi.

Merci cher Didier et cher Stéphane. Je précise que les verts ne sont pas tout-à-fait corrects. Ce sont des photos faites à partir d'un catalogue. Il faut les imaginer, surtout pour les deux premiers envois, plus "émeraude".
Cher Billy, ce sont des œuvres un peu atypiques de Twombly mais si impressionnantes. Je les ai découvertes avec surprise à la Tate Modern en 2008.

Bonjour Aline, quel retour !

Ah! parfait! Merci, cher Stéphane, ici on est plus proche de la réalité. Je suis une piètre photographe.
Mais, consolation, on sait que les images de peintures, même les plus fidèles, ne sont jamais que de maigres référents

C'est très impressionnant, merci, chère Aline. Cela mériterait un accrochage du même type que la dernière série de Nymphéas au sous-sol du Jeu de Paume.

Marcel Meyer y fait rien que me voler des idées.

La facture de ces toiles est assez proche de celle de certaines œuvres de Zao Wou-Ki.

Aline, je ne voudrais pas que vous considériez que ma première remarque trahit un manque de sensibilité artistique. La valeur esthétique de certaines œuvres d'art abstrait est incontestable : quelques toiles de Malevitch, Klein, Soulages ou encore Zao Wou-Ki sont d'une sibylline beauté.

Mais il est vrai que j'ai développé un certain ressentiment envers l'art contemporain, suite aux quatre années que j'ai passées dans deux écoles d'arts — l'École Estienne et l'École Boulle —, où j'ai malheureusement constaté une insigne dévalorisation du dessin et des techniques traditionnelles, et à mon échec au concours d'entrée des Beaux-Arts de Paris dû — je cite le jury — à mon « académisme ».

Très heureuse de vous lire à nouveau, chère Aline. Je me demandais justement, il y a peu, ce que vous étiez devenue. Merci pour ces très belles photos

Au passage, je recommande l'œuvre de Léon Zack.

Aline, vous nous avez manqué. C'est presque un reproche.

Je me reprochais mon intrusion dans ce fil.

Eh bien elle aura eu un effet inattendu, qui me réjouit moi aussi.

Eh bien, me voilà toute surprise ! Merci à vous, Cassandre et Francis de vos témoignages d’amitié. J’ai lu la plupart de vos très belles et très riches interventions. Et j’ai écouté vos entretiens, chère Cassandre. Quant à mon absence, je ne sais que vous dire. D’une part, j’ai été fort occupée. Et puis, je ne me sens pas très qualifiée pour intervenir sur un forum aussi pointu même si je m’intéresse beaucoup à la politique française.

Chère Aline !
Quelle heureuse surprise !
De retour d'un petit voyage en Auvergne (connaissez-vous le charmant musée de Murol ? ), je peinais ce soir, pour ma "remise à jour" dans la lecture des si nombreux messages in-nocents, et soudain, telle une bouffée d'air pur, les tableaux de Cy Towbly postés grâce à vos soins : merci mille fois !

Au fond, on tient peut-être là une définition de l'artiste : celui qui est chargé de fournir l'air pur.

Citation
Orimont Bolacre
Au fond, on tient peut-être là une définition de l'artiste : celui qui est chargé de fournir l'air pur.

Euh oui... de l'air pur. Je pense notamment à Cloaca de l'artiste plasticien belge Wim Delvoye, à Merda d'Artista de l'italien Piero Manzoni, ou encore aux Peintures à la matière fécale de l'artiste liégeois Jacques Lizène.

Je suis très heureuse de vous avoir fait plaisir, chère Anna. Non, je ne connais pas ce musée. D'après ce que j'ai pu voir sur Internet, vous y avez probablement vu des tableaux de ce genre:
« La Lys à Astene », d'Emile Claus ou l’Impressionnisme à la belge (ici, appelé Luminisme).





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On peut s’arrêter à Cloaca et aux cochons tatoués de Wim Delvoye.
C’est un provocateur, c’est vrai mais il n’est pas que cela. Vous, Henri, qui en art appréciez la technique, sachez que c’est aussi un dessinateur de talent. On a évoqué l’ « européanité « de Twombly. Mais on peut tout aussi bien le faire pour Delvoye. Vous avez placé ici l’autre jour une reproduction de Breughel. Delvoye descend en droite ligne de Breughel, ses préoccupations rejoignent celles du grand maître flamand. C’est une évidence ici, sur ces terres. C’est l’éternelle opposition entre le sacré et le grossier. C’est sa lignée. C’est un Bourguignon !
Ses références européennes, on les note par-dessus tout dans sa fascination pour le gothique. Vous connaissez sans doute les « tours » qu’il a installées dans de nombreuses villes européennes ? Et ses sculptures « christiques » ? L’architecte qu’il est de formation le pousse vers les formes hélicoïdales que ses sculptures reprennent de manière obsessionnelle, ainsi que le thème de la crucifixion. Voyez dans les reproductions ci-dessous l’exemple très parlant, cette couronne d’épines en Christs entrelacés. C’est une photo que j’ai prise l’an dernier au Palais des Beaux-arts de Bruxelles (et dont j’ai trouvé un détail sur le Net). Je n’étais pas « fan » de Delvoye mais cette exposition m’a énormément plu. Des sculptures lisses et pleines de mouvement, des maquettes de cathédrales, d’immenses dessins préparatoires, de gigantesques fac-similés de gravures de la ville au Moyen-âge dans lesquelles il incluait sa tour gothique et des hélices d’hélices de Christs. On s’y sentait « chez nous », c’est bête hein ?





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Palais des Beaux-Arts, Bruxelles, automne 2010












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(J'en profite pour remercier Aline d'avoir rendu sensible de façon limpide pourquoi les fesses des Grâces de Bouguereau m'apparurent si désincarnées.)

Ah... les fesses des nymphes de Bouguereau... Comme le temps passe...

C'est stupéfiant. Il s'agissait en effet de nymphes, pas des Grâces...

Vassily Kandinsky

Citation
Aline
On peut s’arrêter à Cloaca et aux cochons tatoués de Wim Delvoye.
C’est un provocateur, c’est vrai mais il n’est pas que cela. Vous, Henri, qui en art appréciez la technique, sachez que c’est aussi un dessinateur de talent. [...]

Chère Aline, merci de m'avoir rappelé l'éclectisme de Delvoye. Ses dessins, dites-vous ? En effet, ils témoignent d'une certaine maîtrise technique.

Mais en ces matières, je préfère de loin le trait d'Ingres ou celui, plus contemporain, de Wan-Ts Peng, dont je connais particulièrement bien le fils.

Retour à la blogosphère.

Le people est conformiste par suffisance. Le peuple est conservateur par timidité.
Le peuple doit, pour l'oser, le concevoir, se sentir autorisé à recouvrer son autonomie par un nombre suffisant de ceux qu'il se reconnaît pour élite (les invités de « C dans l'air », par exemple).
Le people flairant des turbulences dans le mainstream commencerait à douter. Si ces girouettes disent toutes la même chose, c'est que le vent souffle toujours dans le même sens. Ce sont les élites qu'ils observent pour voir où souffle l'air du temps.

Prenons acte que nous sommes en oligarchie. Par conséquent, contrairement à la stratégie habituelle en démocratie, viser le plus grand nombre, il est peut-être autrement plus efficace de viser ceux qui peuvent influencer, déboussoler, libérer l'oligarchie.

La vocation du P.I. (une cavalerie légère portant la littérature au secours de la politique) n'est-elle pas de libérer la parole au sein des élites? Ne se pourrait-il pas qu'à côté du forum des adhérents, un haut forum surplombe les forums publics? Phénomène étrange : le Banquet à l'ère cybernétique. Le dialogue inédit, à la fois public et personnel, entre des autorités des lettres et des universités pourrait être le soudain et lointain roulement de tonnerre qui arrête le brouhaha ou qui, du moins, le fait reconnaître pour ce qu'il est.

Deuxième usage de la blogosphère. Les fines lames du forum pourraient, à titre d'exercice littéraire, au moins, sauter derrière les lignes ennemis, en plein blog de Libé ou du Monde, pour donner la réplique, panache au vent, ou, à la manière d'Athéna et Zeus, paraître, sous les atours du bobo ou en costume cégétiste, afin d'y semer le trouble, en exposant des doutes comme à regret, en crevant des baudruches comme par maladresse.

Cavalerie légère ? je ne sais pas...

Peut-être les dragons... c'est tantôt de la cavalerie légère, tantôt de la cavalerie lourde, et ça combat à pied...


Voici un exemple historique. Le colonel de dragons d'Ydier de Bourgeons convaincant Henri de la justesse des vues de l'In-nocence. Sa monture, Sécator II, n'est pas représentée :

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La vérité émerge du débat, Didier, non du ressassement des mêmes idées. Je n'exigerais de mes interlocuteurs que deux choses : politesse et syntaxe propre.

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Vous souvenez-vous, Didier, de l'extraordinaire Mill Reef ? j'ai encore en mémoire sa fracture d'un antérieur en vue du poteau d'arrivée, en 1972 je crois...

Mill Reef descendait de... Nasrullah, et était entrainé par... Ian Balding (aucune allusion !).

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Non, en course, il me semble... je vais vérifier.

Oui, vous avez raison...

Il me semble pourtant avoir vu des images de cela...

Pour vous récompenser de votre vigilance, une vidéo le montrant dans la catégorie "Quatre ans et plus", dans une course qui, je crois, vous plait :

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Oui, c'était habituel chez lui, surtout l'année précédente.

Nous avons une petite divergence : mon grand-père, qui avait beaucoup monté au Maroc et dans le Levant en guerre entre 1920 et 1930 (les tirailleurs marchaient à pied, les Français avançaient à cheval) portait un grand intérêt aux trotteurs, passion qu'il m' a communiquée.

J'ai longtemps entendu parler de déplacements qu'il fit pour admirer la fabuleuse Gélinotte.