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Communiqué n° 1270 : Sur l'organisation par la Ville de Paris d'une manifestation à caractère religieux

Communiqué n° 1270, samedi 30 juillet 2011
Sur l'organisation par la Ville de Paris d'une manifestation à caractère religieux

Le parti de l’In-nocence tient à dire son indignation à l’annonce de l’initiative prise par la Mairie de Paris qui doit organiser, le 24 août 2011, dans les salons de l’Hôtel de Ville, une "Soirée du Ramadan", à laquelle sont conviés tous les Parisiens. Il s’étonne et déplore que cette date ne soit pas d'abord l’occasion d’une manifestation commémorant la Libération de la Capitale, comme c’est traditionnellement le cas à cette époque de l’année. Il estime qu’avec cette "Soirée du Ramadan" la Mairie de Paris s’apprête à franchir un nouveau seuil dans l’interprétation particulariste et communautaire de ses fonctions puisqu'elle organise et parraine un événement à caractère religieux dans l'enceinte même de sa Maison, qui est celle de la capitale de la République française, en contravention flagrante avec toutes les valeurs de laïcité dont il est fait litière au prétexte de festivités.

Le parti de l’In-nocence ne peut que remarquer la constance avec laquelle la Mairie de Paris organise et conduit sa croisade tendant à vider de leur mémoire les dates anniversaires de l’histoire de France, en les remplaçant désormais par des manifestations visant à célébrer les valeurs des nouveaux Français de la « France d'après », au mépris le plus complet du peuple de France et de son histoire, qu'elle est censée représenter. Voilà qui confirme, si besoin était, le sens du "Concert pour l’Égalité" organisé le 14 juillet dernier, qui entendait marteler encore un peu plus ce slogan révoltant de discrimination et d’exclusion : « la France, c'est nous ». On peut craindre, dès lors, que la célèbre formule de Montesquieu : « C’est Paris qui fait les Français » ne soit que trop vraie.
La Mairie de Paris va devenir la mecque du cirage de pompes.
Si les politiques ont oublié ce qu'ils représentent - ici la ville, en revanche ils n'oublient qu'ils se présentent aux suffrages...

Le PS semble vraiment pressé de se débarrasser de ces ouvriers par trop franchouillards qui le désertent. Il devient urgent de substituer ces citoyens récalcitrants par d'autres. Mais la flatterie, la caresse dans le sens du poil, ne suscite guère de respect en orient. La gauche se suicide peu-à-peu.

Le Rat et l'Huître

Un Rat hôte d'un champ, Rat de peu de cervelle,
Des Lares paternels un jour se trouva sou.
Il laisse là le champ, le grain, et la javelle,
Va courir le pays, abandonne son trou.
Sitôt qu'il fut hors de la case,
Que le monde, dit-il, est grand et spacieux !
Voilà les Apennins, et voici le Caucase :
La moindre taupinée était mont à ses yeux.
Au bout de quelques jours le voyageur arrive
En un certain canton où Thétys sur la rive
Avait laissé mainte Huître ; et notre Rat d'abord
Crut voir en les voyant des vaisseaux de haut bord.
Certes, dit-il, mon père était un pauvre sire :
Il n'osait voyager, craintif au dernier point :
Pour moi, j'ai déjà vu le maritime empire :
J'ai passé les déserts, mais nous n'y bûmes point.
D'un certain magister le Rat tenait ces choses,
Et les disait à travers champs ;
N'étant pas de ces Rats qui les livres rongeants
Se font savants jusques aux dents.
Parmi tant d'Huîtres toutes closes,
Une s'était ouverte, et bâillant au Soleil,
Par un doux Zéphir réjouie,
Humait l'air, respirait, était épanouie,
Blanche, grasse, et d'un goût, à la voir, nonpareil.
D'aussi loin que le Rat voir cette Huître qui bâille :
Qu'aperçois-je ? dit-il, c'est quelque victuaille ;
Et, si je ne me trompe à la couleur du mets,
Je dois faire aujourd'hui bonne chère, ou jamais.
Là-dessus maître Rat plein de belle espérance,
Approche de l'écaille, allonge un peu le cou,
Se sent pris comme aux lacs ; car l'Huître tout d'un coup
Se referme, et voilà ce que fait l'ignorance.

Cette Fable contient plus d'un enseignement.
Nous y voyons premièrement :
Que ceux qui n'ont du monde aucune expérience
Sont aux moindres objets frappés d'étonnement :
Et puis nous y pouvons apprendre,
Que tel est pris qui croyait prendre.

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Le PS agit tel le Rat,
L'Islam agira tel l'huitre
La fracture de classe s'éclipsa,
Les ouvriers ont fui, les cuistres !

Mais, c'était d'avoir trop promu l'arrivage,
Et ce, jusqu'à religieuse fracture,
Des migrants de lointains rivages,
Ce dont les ouvriers payent la facture.

De loin, il vit une source d'indignation,
Qui aiguisa fort son appétit;
Enfin des clients pour l'élection !
Venez, venez à moi mes petits !

Mais la gauche a abandonné son champ,
et se retrouve en terrain inconnu,
Au fur et à mesure du temps,
Elle s'est un peu perdue.

Au nom de l'universel des hommes,
Elle en promeut la diversité,
Au nom de la Laïcité,
Elle en favorise l'Opium,

Au nom des droits de la femme,
Il faut lui couvrir la tête
Et lui permettre un foyer polygame.
Dieu que la gauche est bête !
Cette information méritait bien un communiqué en ce sens qu'elle est parfaitement révélatrice du fonctionnement de l'idéologie de la "diversité", qui n'est autre qu'une déclinaison de l'idéologie multiculturelle, et qui a vocation à remplacer petit à petit, en l'inversant, le modèle assimilateur français autrefois en vigueur.

Dans le modèle assimilateur français traditionnel, c'était aux nouveaux venus à se fondre dans la société d'accueil. D'un côté, les immigrés acceptaient de perdre leur culture d'origine pour embrasser celle de la France ; de l'autre, la France n'avait pas peur d'afficher haut et fort sa culture pour l'offrir en partage, notamment à travers le roman national.

Le multiculturalisme, au contraire, constitue une inversion du devoir d'intégration. Ce ne sont plus les immigrés qui s'intègrent à la société d'accueil, c'est la société d'accueil qui se transforme sous l'effet de la venue des nouvelles cultures. La culture du pays d'accueil qui, dans le modèle assimilateur, avait une force intégratrice, est désormais uniquement perçue comme étant excluante et discriminatoire, et toute velléité de l'imposer ou de la revendiquer un peu trop fort est réinterprétée comme du racisme, de la xénophobie, de l'étroitesse d'esprit. La culture des immigrés, au contraire, est perçue comme étant intrinsèquement bénéfique et doit pouvoir s'exprimer sans retenue, être valorisée, voire éventuellement s'appliquer à tous. Le multiculturalisme se réduit donc à une sorte de "droit à coloniser" offert sans contrepartie aux nouvelles cultures. Quant au peuple autochtone, il n'a d'autre solution que d'assister, impuissant, à l'érosion de sa culture, et doit se voir imposer de nouvelles façons de vivre sans jamais avoir la possibilité de les contester.

L'organisation de cette "Soirée du Ramadan" illustre bien cela. S'il s'était agit d'une "soirée de Noël", elle aurait sans doute été critiquée comme étant excluante, raciste, discriminatoire, au même titre que les apéros saucisson-pinard ou toute autre manifestation affichant un peu trop la culture traditionnelle française. D'ailleurs, dans certains pays multiculturels, on n'affiche plus dans les rues de banderoles "Joyeux Noël" mais "Joyeux décembre". Le Ramadan, pratique étrangère à la culture française, est au contraire vu comme intégrateur, puisque tout le monde est invité à y participer. C'est donc le peuple autochtone qui est invité à s'intégrer aux cultures étrangères, et non plus l'inverse.

Le multiculturalisme, conséquence directe de la haine de soi occidentale qui pousse les européens à mettre en retrait, voire à dénigrer leur propre culture afin de survaloriser les cultures étrangères, trouve un magnifique écho dans l'attitude de la culture musulmane, qui fait exactement l'inverse, à savoir qu'elle se survalorise à l'extrême en dénigrant et maintenant dans un statut d'infériorité toutes les autres cultures. La haine de soi des uns s'emboîte parfaitement dans la haine de l'autre des autres. La démographie aidant, nous assisterons de plus en plus à cette idéologie légitimant et mettant en place le Grand Remplacement.
Pour aller dans votre sens, j'ai remarqué à Noël dernier, qu'à l'habitude les croix étaient absentes et remplacées par des étoiles, sauf dans un quartier périphérique de la ville, où là les étoiles étaient secondées par des illuminations ressemblant fort à des croissants de Lune...

Les droits de l'homme, en France, c'est l'interdit pour les souchiens de célébrer leur religion par l'affichage de leurs symboles religieux, tout en glissant en douce les symboles de la religion minoritaire...
Dans le même ordre d'idée, je ne sais pas si vous avez aussi remarqué qu'à la météo télévisée, lors de l'éphéméride, on ne cite plus le nom des saints mais l'on dit simplement : "nous fêterons les [untel]", et il n'est plus écrit "Saint [Untel]" mais simplement le prénom.
Félix : c'est exact, je l'ai noté comme vous. Néanmoins, certains sur certaines chaînes (j'aurais dû noter qui et lesquelles) font encore de la résistance.
Cela étant, ce genre d'information paraissant à peine croyable, il serait peut-être bon de citer ses sources : les fakes destinés à ridiculiser après coup les “réactifs nauséabonds” dans notre genre ne sont pas rares…
30 juillet 2011, 21:35   Je vous demande un peu
Je n'ai pas la télévision, mais il m'arrive parfois de la regarder par Internet : j'ai constaté la même chose que vous, Didier Goux. Il y a en qui s'obstinent, c'est vrai. Je trouve que la mention des "saints", cette vieillerie pour bigottes des âges sombres, est un scandale, de surcroît sur une chaîne publique. Et nous sommes au XXIe siècle...
30 juillet 2011, 23:13   Re : Je vous demande un peu
Pourquoi se plaindre de la substitution de notre folklore par un folklore étranger, quand vous en prônez vous-même l'éradication ?

C'est pourtant simple : la révolution a détruit nos principes de civilisations originels, la place est donc libre pour d'autres.

La monarchie chrétienne historique, qui a victorieusement repoussée les normands, les sarrasins et les anglais, n'aurait jamais laissé faire ce qui passe aujourd'hui. Le roi n'avait ni à mendier des voix ni à se vendre pour gouverner...
En admettant que la monarchie ait perduré, je ne crois pas qu'elle eût fait mieux que ses homologues européennes.
Il me semble que les Allemands se sont rendus le 25 août...

Le 24 août, c'est la Saint Barthélemy. Ce ne fut pas le jour le plus glorieux de notre histoire.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Citation
Jean-Marc

Le 24 août, c'est la Saint Barthélemy. Ce ne fut pas le jour le plus glorieux de notre histoire.

Pourquoi ne pas avoir pensé à une évocation citoyenne de la Saint-Barthélemy, avec maquillage en cadavre gratuit, démonstration de défenestration par des cascadeurs, concours de cris, reconstitution de l'assassinat de Coligny en costumes etc... le tout déclenché par le tocsin de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois.
Je préfère le carillon de St Germain l'Auxerrois, église où je me suis marié il y a bien longtemps.
...le tout déclenché par le tocsin de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois...

...lequel repoduirait la mélodie inventée par les enfants des écoles dans le cadre du projet "Musik' pour la Somalie", avec le soutien de France Terre d'Asile (parce qu'il faut quand même coller à l'actu).
Y a-t-il des précédents à la Mairie de Paris ? Y a-t-on déjà célébré officiellement une fête religieuse, chrétienne ou juive ?
Le Conseil municipal de Paris ne siège pas par exemple pour Kippour :

[www.lefigaro.fr]


Par ailleurs, il est d'usage que le Maire présente ses voeux à la communauté juive à l'occasion de Rosh Hashana :

[www.crif.org]

Pour ce qui est des chrétiens, M. Delanoë a obtenu par exemple que le nom de Jean-Paul II fût donné au parvis de Notre-Dame, malgré les couinements des laïcards.
Cela relativise, cher Jean-Marc, ce qui aurait été un vrai motif d'indignation.
Bruno,

Il ne faut rien relativiser en ce qui concerne la Religion Satanique, vous persiflez, je l'espère !

Sérieusement, je trouve dommage qu'on ne parvienne pas à faire la part des choses, c'est à dire à considérer d'un côté des comportements normaux en démocratie vis à vis de tel ou tel groupe, que ce soient les catholiques, les musulmans et les lanceurs de confettis, pour lesquels il est d'usage qu'il y ait des cérémonies et, j'ose le dire, des subventions sous une forme ou sous une autre tant que ça reste raisonnable, et d'un autre côté des abus.

Je me souviens parfaitement, quand j'étais élu il y a une vingtaine d'années, avoir assisté à diverses cérémonies à la synagogue de Castres (synagogue ou lieu de prière ? je ne sais), à plusieurs messes "officielles" et à quelques réceptions à la mosquée. Cela était normal et cela ne gênait personne.

Je ne comprends pas ce procès fait à M. Delanoë, tout comme je n'avais pas compris le procès qui lui avait été fait pour l'affaire du parvis Jean-Paul II.
Entendons-nous : je suis très attaché à la liberté de religion, et je trouve par exemple la funeste Miviludes et son mirobolant président Fenech excessifs.

Cette liberté de religion est, pour moi, un droit absolument fondamental, et il me semble impossible de l'assurer sans la bienveillance des pouvoirs publics.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
A Marseille, on utilise les mots.

Ramadan 2011 : Jean-Claude Gaudin adresse ses voeux à la communauté musulmane

"Dès la semaine prochaine, les Marseillais de confession musulmane respecteront le troisième pilier de leur religion : le Ramadan, mois d'abstinence et de partage. Que ce moment de ferveur spirituelle et de solidarité permette à chacun d'entre vous, une source de meilleure connaissance et de respect de l'autre. Permettez-moi à cette occasion de vous témoigner à toutes et à tous mon soutien et mon estime. Je souhaite que vous puissiez vivre ce mois emblématique de méditation dans la générosité et la paix des coeurs. Saha siamkoum (bon jeûne)"

Jean-Claude Gaudin Ancien Ministre Maire de Marseille Sénateur des Bouches-du-Rhône
(communiqué de presse du Vendredi 29 juillet 2011)
"Cette liberté de religion est, pour moi, un droit absolument fondamental, et il me semble impossible de l'assurer sans la bienveillance des pouvoirs publics."

Pour quelle raison, en définitive, cette liberté devrait-elle générer l'un de ces fameux "droits", généralement honnis par les gens de la "droite traditionnelle ? Jusqu'où peut aller cette "bienveillance", de la part de ces "pouvoirs publics", généralement priés de se mêler de leurs affaires et dont les interventions sont si souvent associées à la tyrannie étatique, toujours pour ces mêmes représenttants de la "droite traditionnelle" ?

J'entendais annoncer, à midi, sur France Culture, le projet de transformer une caserne désaffectée en mosquée, dans le 18ème arrondissement de Paris. Ce genre d'initiative appartient-il à la "bienveillance", aux "droits" ?
Je me souviens d'un fil, déjà consacré au ramadan (ou bien non ?), dans lequel Cassandre expliquait brillamment en quoi il ne pouvait être qualifié de jeûne : quelqu'un aurait-il gardé mémoire de cette discussion ?
Quand vous passez une partie de chaque nuit à vous empiffrer comme jamais, il est un peu abusif de parler d'un mois de jeûne.
Ce soir, il y a moins d'une heure: enregistrement dans un hôtel "international" de Bangkok. Je m'approche du desk, une femme s'y trouve en plein exposé argumentatoire, encapuchonnée de crêpe noir, son gonze en froc (du type dont l'entrejambe pendouille aux chevilles) complété de sa barbiche, de son fromage sur le tête. La dame-araignée, du khol jusqu'aux gencives, quatre-vingt-dix kilos sans ses fates, est mécontente: en plein Ramadan, la direction de l'hôtel thaïlandais a osé, à nous, nous les Arabes !, lui facturer le petit-déjeuner, ou ne pas lui défacturer le petit-déjeuner, qu'étant Arabe, elle n'a pas pu consommer, vous comprenez, nous les Arabes, on fait le Ramadan. Le Ramadan, vous comprenez, tas d'abrutis !

N'y tenant plus, excédé comme un qui vient de faire deux heures de file d'attente à l'aéroport, j'interjecte du bout de la banque d'enregistrement: "On s'en fout que vous êtes Arabe, et de votre Ramadan, on s'en contrefout, ici, ce n'est ni un pays arabe ni un pays musulman !" L'araignée noire reste interdite, une fraction de seconde, son gonze alors, s'enhardit, et m'éructe dans son idiome hérissant sa façon de voir sur les sociétés humaines et le droit au Ramadan obligé, et l'obligatoire courbure des lois, des traditions, des coutumes devant leur sacré foutu Ramadan. Le personnel Thaï s'affaire, s'affole pour éviter que l'établissement ne se transforme en point d'éclair du conflit des civilisations.. Je leur abandonne le champ, sans aucune illusion sur les prouesses de la flexibilité thaïlandaise en la matière.

La Thaïlande, je ne sais pas si je vous l'ai dit, est en passe de devenir un plaque tournante dans la quadrature des civilisations, Bangkok en 2011, c'est Tanger en 1948.
Contrefoutre en thaïlandais, qu'est-ce que ça peut bien donner ?

Dans ma ville le gymnase municipal a été prêté aux ramadaniens du coin pour fêter leur Ch'ehpaqoua. Un signe d'ouverture et de tolérance. Je ne connais rien à la législation en vigueur, ni aux multiples possibilités de dérogation auxquelles elle donne lieu, mais l'octroi du gymnase m'apparaît tout de même un peu louche.
01 août 2011, 16:42   Non mais !
Contrefoutre en thaïlandais, qu'est-ce que ça peut bien donner ?

ไม่ให้หนู!

(ou mieux: ไม่ให้ตูดของหนู)
(ou mieux: ไม่ให้ตูดของหนู)

Oui, j'allais rectifier. Pour rester dans le sujet (encore qu'il me plairait beaucoup, cher Francis, d'entendre prononcer ces mots, pour voir comment ça fait), ces chiffres qu'on pourra trouver inquiétants :

Un sondage Ifop pour le quotidien La Croix révèle que 71% des musulmans de France entament le Ramadan en ce premier août. La même enquête réalisée en 1989 montrait que 60% d’entre eux affirmaient suivre ce mois de jeûne et de prières, qui fait partie des piliers de l’islam. Une tendance confirmée par le nombre de musulmans qui se déclarent pratiquants : 41% des croyants se disent « pratiquants », tandis que 34% se considèrent seulement « croyants ». Le sondage montre également que les hommes sont plus enclins à suivre le ramadan - 73% contre 68% des femmes. En outre les 18-24 ans et les plus de 55 ans semblent les plus concernés par cette pratique : 73% ont affirmé qu’ils jeûneraient au mois d’août. [...]

[www.terrafemina.com]
Utilisateur anonyme
01 août 2011, 17:18   Re : Non mais !
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Orimont,

Je vous explique cela. Napoléon, homme de gauche bien connu, a voulu le concordat, et aussi un accord avec les protestants et les juifs, alors qu'il se fichait pas mal de la religion.

Pourquoi ?

Parce qu'un état ne peut pas se désintéresser de ce sujet, c'est ce que les divers états occidentaux ont toujours fait (de la Norvège à l'Espagne, les religions ont un statut différent de celui des associations simples. Dans le cas de la France, il y a aussi deux types d'associations, celles qui concourent à l'exercice d'un culte, celles qui n'y concourent pas, et qui sont régies par des lois différentes).

Qu'est-ce que l'attention bienveillante ? c'est, par exemple, l'exonération fiscale ou la déductibilité des dons. C'est parfois la subvention directe (comme en Allemagne ou en Espagne).

Alors, de deux choses l'une :

- ou l'islam est malveillant, et incompatible avec nos valeurs, et il faut en interdire la pratique en France ;

- ou alors l'islam est autorisé, et dans ce cas il convient de le traiter comme toutes les autres religions.

Par ailleurs, si vous comptez, comme Riposte laïque, couper les ponts avec l'église catholique, alors commencez par rendre à cette église les biens confisqués lors des inventaires, biens qui n'ont jamais été remis aux associations.
Rangez-vous la célébration, la prosélyte exaltation, du Ramadan par la Mairie de Paris au rang des manifestations d'attention bienveillante des autorités envers l'islam, Jean-Marc ?
Décidément, sur cette question, je suis très Jean-Marquiste...
Lu, d'ailleurs, dans l'excellent ouvrage de Dewitte ("L'exception européenne") de très fortes pages sur l'origine ecclésiale du concept de laïcité...
La question, du coup, cher Francis, serait, en toute bonne foi, de s'interroger sur le degré de reconnaissance que le Maire de Paris accorde à l'Islam en France par cette manifestation "festive". Est-ce plus, pareil, ou moins de reconnaissance ou de bienveillance que celle qui est accordée aux autres religions ?
Francis,


Voici par exemple ce que la Mairie a fait pour des reliques du Bouddha, venues de Thaïlande :

[www.kadamtcheulingroyan.fr]

Il n'y a, à ma connaissance, que le Serpent à plume qui n'ait pas été honoré par M. Delanoë, encore qu'il ne soit pas certain qu'il n'ait pas fréquenté le Quetzal.

Je pense, très sérieusement, qu'il y a un usage.

Notez que, pour les fêtes catholiques, la question de leur reconnaissance ne se pose pas : les quatre fêtes d'obligation sont légalement fériées.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Musulmans et Occidentaux : Les différences psychologiques, par Nicolai Sennels

Une analyse très intéressante d'un psychologue ayant eu affaire à plus d'une centaine de patients musulmans.

je leur ai dit que les politiciens et les travailleurs sociaux doivent comprendre le contexte culturel et religieux des criminels étrangers. Au moins si on veut pouvoir mettre sur pied des plans un peu efficaces et ciblés pour calmer l'agitation sociale, les mouvements religieux antidémocratiques et les forces antisociales et violentes qui parcourent les étrangers. J'ai expliqué qu'il fallait cesser de parler de « criminels étrangers » et se mettre à user d'un terme plus précis : « criminels musulmans ».

A partir de l'analyse de la psychologie issue de la culture musulmane, ce psychologue démontre la vanité de la croyance à l'intégration, et souligne l'incompatibilité de la civilisation occidentale avec cette psychologie. Je trouve la démonstration très frappante et concrète. Les conclusions rejoignent celles du PI.



[www.postedeveille.ca]
Je suis entièrement d'accord avec l'analyse de Didier.
On a tendance à oublier que dans le passé, pas même si lointain, beaucoup considèraient l'islam comme une secte satanique sans que personne n'y trouve à redire. Par exemple, c'est sous cet angle que le grand écrivain argentin, Ernest Sabato, l'évoque dans son énigmatique et passionnant roman en partie autofictionnel : l'Ange des ténèbres" .
Il ne faut pas oublier non plus parmi les nocences de l'islam, l'horreur pour les animaux de compagnie, en particulier les chiens. L'irresponsable "vivrensemble" (et non en territoires séparés) nous obligera à renoncer à cet aspect essentiel , entre autres, de notre civilisation sur lequel je trouve qu'on ne médite pas assez.
Ségolène Royal a rompu le jeûne du ramadan hier à Marseille (La Provence)

[www.laprovence.com]
Sacrée Ségolène...

Au fait, je trouve ces articles de La Provence plutôt bien écrits, il y a beaucoup de faits et un peu d'humour.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
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