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Encore un effort, camarade...

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
13 août 2011, 09:06   Encore un effort, camarade...
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Vous imaginez le désarroi d'un homme qui ne lirait que le Monde et croirait tout ce qu'il y trouve ? Hier encore il vivait dans un pays qui n'a été formé que par les vagues successives et incessantes de l'immigration, et voilà que, ce matin, il découvre qu'il ne s'est rien produit de tel depuis 1500 ans : limite fout-la-trouille…
H-m... ayant lu la contribution de cet académicien belge, je me demande si ce n'est pas simplement la prose d'un apparatchik qui ne parvient plus à penser en dehors de la doxa. Ce monsieur n'a pas du tout conscience de choquer ses lecteurs en annonçant que l'Europe est désormais musulmane. Notez aussi qu'il ne nie pas que nos pays se soient construits sur la base de mouvements migratoires. Simplement, il nous fait remarquer que, pour la première fois, ces mouvements proviennent de l'aire extra-européenne. Cependant il n'en conclut nullement qu'on est revenu aux invasions barbares, mais seulement qu'il nous faut prendre acte de la nouveauté civilisationnelle et assurer l'insertion de l'islam en Europe mieux que nous ne l'avons fait jusqu'à présent.

C'est d'ailleurs très curieux, parce que je me faisais justement ces derniers jours la réflexion que les bien-pensants pro-islamistes sont rarement tentés eux-mêmes par l'islam (alors que les pro-fascistes étaient fascisants, que les compagnons de route étaient communisants, sans être tout à fait communistes, etc.). Je me disais même qu'il y avait là une réticence qui n'était pas à l'honneur de l'islam (entendu comme civilisation), parce que le plus radical des remplacistes n'est pourtant pas décidé à nous vanter la supériorité du modèle de société musulmane. Au lieu de cela, ces gens tiennent un discours multiculturaliste, qui est un discours purement défensif (il ne faut pas avoir peur de l'afflux de populations musulmanes, il ne faut pas avoir peur de l'islam, il faut être tolérant, même si les mœurs des musulmans peuvent nous paraître choquantes, etc.). Or lisez bien la prose de cet académicien. Il nous dit précisément que le multuculturalisme ne suffit plus, qu'il faut aller plus loin, qu'il faut repenser l'idée même de nation (et comment la repenser, sinon dans un sens islamique ?). Bref, on est dans l'ère post-Breivik, et les positions se radicalisent. Ce monsieur, qui était un bien-pensant pro-islamiste, est devenu... un islamiste. En témoigne le procédé rhétorique très typique du renvoi dos à dos des « deux extrémismes », celui des terroristes islamistes et... celui des États qui se défendent contre les précédents.
Ce monsieur est probablement un Franc-Maçon. Il cherche probablement dans les arcanes de son imagination, l'idée qui viendra contrer cette réalité qui lui joue des tours.

Je note que dans cet écrit, nul part n'est mentionné le christianisme.
A la place, nous avons "le creuset civilisationnel Européen".
Mais qu'est-ce que le creuset civilisationnel Européen ?
Est-ce de la localité qu'émerge la civilisation ?
Il me semble que non. Sinon, la Yougoslavie serait toujours unie.

Si je peux lui accorder qu'une civilisation puisse parfois se transmettre de proche en proche, de manière horizontale, entre voisins, je vois ce phénomène être marginal. Le gros de la transmission s'effectue de manière verticale, de père en fils. Les familles de civilisation musulmane et les familles de civilisation chrétienne vivent en parallèle dans des mondes différents, du point de vue surnaturel, ceci depuis plus d'un millénaire, quand bien même elles appartiendraient à la même localité : les perceptions de l'histoire, du beau, du bien et du vrai diffèrent.

C'est ce que montre les exemples de la Yougoslavie, du Liban, ou de l'Égypte avec les Coptes. Il y a coexistence, souvent séparée, mais rarement mélangée. Même l'état, avec son autorité verticale, ne peut y changer grand-chose : après l'intermède marxiste de Tito, le serbes sont redevenus orthodoxes, les albanais musulmans. Le rêve marxiste de dépouiller les individus de leur spécificité par leur union dans un grand tout, a déjà échoué : la dissolution Yougoslave montre l'inaptitude de ces "théorisations" à produire ce qu'elles promettent.

La localité n'a donc pas de civilisation intrinsèque. Elle est neutre. Si elle est inhabitée, elle est à prendre.

Si localité de civilisation il y a, celle-ci est dans les têtes, dans les esprits, et elle se transmet de parent à enfant, par éducation. Le monde naturel n'est mis-en-forme que quand le monde surnaturel déborde hors de nous, à travers nos mains, par la puissance de notre corps.

Marx a tout faux. Il définit l'infrastructure comme matérielle et la superstructure comme idéologique et morale. Il prétend que c'est de l'infrastructure que découle la superstructure, que c'est la matière qui produit l'idée. Les faits ne montrent pas cela : un lieu matériel n'harmonise pas ni ne forge les idées.

Marx se contredit par ailleurs lui-même, lorsqu'il fonde une idéologie qui prétend changer le monde naturel. Certes il prétend que cette idéologie est déterminée par les conditions historiques... Marx se prend-il pour le Chaman qui lit les dessein du Dieu matière ? Par cette divinisation matérielle, Marx prétendit en déduire l'idéologie à venir et ainsi l'imposer à tous.

Il faut renverser cette théorisation. L'infrastructure est idéologique et morale. La superstructure est matérielle. La superstructure est un produit de l'infrastructure : c'est la marque du monde surnaturel existant en un peuple qui s'inscrit dans le monde naturel. L'infrastructure est le monde surnaturel qu'habite le peuple. La superstructure est culturelle : elle est produite dans le monde naturel par la puissance corporelle d'un peuple guidé par son monde surnaturel.

Il n'y a donc pas de civilisation Européenne. L'Europe n'est pas une civilisation, mais un simple lieu. Elle n'est pas une entité surnaturelle, mais une localisation naturelle et spatiale. Son patrimoine historique est chrétien et il faudrait parler de civilisation chrétienne. S'y ajoute le patrimoine Libéral-hédoniste contemporain, fort laid et peu durable, issu de la sur-nature Libérale-hédoniste. S'y ajoutera demain un patrimoine Islamique, issu de la sur-nature Islamique.

Plusieurs sur-natures côtes-à-côtes, dans une même entité politique, voilà qui promet tensions, escarmouches et guerres civiles. Il n'y a pas de "creuset civilisationnel Européen", l'Europe est comme une marmite où le pouvoir politique a mélangé des ingrédients, au point de vue surnaturel, mutuellement phobiques.

Ces sur-natures feront leur chemin en parallèle au long du temps, dans ce même lieu européen, tentant chacun d'y poser leur marque. La puissance d'action de ces sur-natures ira de générations en génération, grâce à la transmission familiale. Le poids de la démographie est ici important, mais il n'est pas le seul critère. La qualité culturelle des superstructures engendrées sera aussi fonction de la qualité de la sur-nature exprimée. Historiquement, le monde chrétien a été mis-en-forme de manière bien plus propice à permettre une démographie forte (hôpitaux, industries, universités) que le monde musulman : il a abouti à une grande supériorité technique dès le 18ème siècle. Le christianisme est donc fécond. Les "traditionalistes" ont une démographie supérieure à la moyenne et celle-ci atteint celle des musulmans... Le libéral-hédonisme est en revanche voué à l'extinction à plus ou moins long-terme : il profite certes des superstructures de la société chrétienne, mais, dénué de l'esprit chrétien, et sujet à la convoitise immédiate, il ne peut que les faner ou, pire, les vendre peu-à-peu pour son plaisir personnel. L'absence de démographie notable des populations libéral-hédonistes, orientées ou au malthusianisme, ou aux déviances sexuelles, implique que la transmission verticale de cette sur-nature sera trop faible à mesure des générations pour qu'elle persiste durablement. L'adoption par les homosexuels n'y changera rien.

La volonté de l'autre, je ne la vois pas, mais pourtant je sais qu'elle existe.
Saint-Augustin
" C'est d'ailleurs très curieux, parce que je me faisais justement ces derniers jours la réflexion que les bien-pensants pro-islamistes sont rarement tentés eux-mêmes par l'islam (alors que les pro-fascistes étaient fascisants, que les compagnons de route étaient communisants, sans être tout à fait communistes, etc.). Je me disais même qu'il y avait là une réticence qui n'était pas à l'honneur de l'islam (entendu comme civilisation), parce que le plus radical des remplacistes n'est pourtant pas décidé à nous vanter la supériorité du modèle de société musulmane "
C'est exact. La preuve c'est que dans ces milieux où la mode est de donner à ses enfant toutes sortes de prénoms d'origine étrangère, il ne vient à l'idée de personne de leur donner des prénoms arabes. Des Kevin et des Brandon, oui, mais pas de Mohamed ni de Youssouf ! Sans doute une réaction inconsciente à un rejet refoulé de l'islam. J'ai d'ailleurs la vague impression que dans les milieux "bobos" relativement moins aisés que les autres, les yeux commencent à s'ouvrir, mais je crains qu'ils ne s'ouvrent dans le même temps où le "populo", après avoir été le premier à dénoncer en vain, calomnié férocement par ces mêmes bobos comme raciste et xénophobe, la réalité du Grand Remplacement et ses méfaits, ne soit en train, découragé par l'incompréhension malveillante dont il a fait l'objet, l 'abandon méprisant dans lequel on l'a laissé se dépatouiller au milieu des envahisseurs, de passer, ô ironie de l'histoire, avec armes et bagages à l'ennemi. Il ne sera plus possible, alors, de compter sur lui pour être en première ligne, pour faire comme d'habitude le sale boulot à place des "nantis", quand l'heure de la révolte dictée par la légitime défense sonnera, à supposer qu'elle sonne jamais.
13 août 2011, 17:55   Re : Encore un effort, camarade...
Citation

"...la composition des populations européennes n'est plus celle d'il y a quarante ou cinquante ans. Le fait est là. L'Europe a, définitivement, une population d'origine exogène : c'est une nouveauté fondamentale de l'histoire européenne qui, depuis plus de 1 500 ans n'avait plus connu des mouvements de population venant de l'extérieur de son creuset civilisationnel. Et, deuxièmement, parmi ces populations extra-européennes, il y a plus de vingt millions de personnes d'origine musulmane. "

Cette citation n'a rien d'étonnant, bien au contraire. Le mot le plus important de ce paragraphe est bien sûr "définitivement". Le message subliminal envoyé au lecteur est très facilement décodable (ils sont là en grand nombre et ils ne partiront plus, c'est un fait, il faut l'accepter) tout comme son corolaire (c'est au peuple autochtone de s'ouvrir, de s'adapter, de renier sa propre culture, etc.).

Il est intéressant d'analyser le politiquement correct, sa sémantique tout comme les messages que cette dernière distille. On y retrouve d'ailleurs très fréquemment cet argument : "le multiculturalisme est un fait", qui sous-entend toujours qu'il faut l'accepter et aller sans cesse plus dans ce sens. Ce sur quoi ce sophisme fait l'impasse, c'est qu'il ne s'agit nullement d'une réalité qui se serait produite fortuitement, mais au contraire de choix et de décisions politiques : ouvrir massivement les frontières d'une part, et transformer la société en une mosaïque de communautés d'autre part, par différentes méthodes (antiracisme forcené, idéologie de la diversité, discrimination positive, promotion effrénée des cultures minoritaires, etc.). Ceux qui disent que "la France est multiculturelle et c'est comme ça" pourraient aussi signaler que c'est aussi un fait que la France n'a précédemment jamais été un pays d'immigration massive comme elle l'est depuis quarante ans, et qu'elle a toujours été pour l'assimilation républicaine, c'est-à-dire le contraire exact de ce que sous-entend le terme de diversité (qui n'est rien d'autre qu'une assimilation inversée). S'il y avait une volonté politique derrière, on pourrait très bien dire, sur le même modèle de phrase affirmative, que "les immigrés doivent s'assimiler à la culture française, c'est comme ça et pas autrement", comme on le faisait au temps de l'assimilation. Or on ne le dit jamais... L'art du discours manipulateur consiste donc à présenter une phrase de propagande idéologique comme une vérité neutre et objective.

Par ailleurs, on remarquera le cynisme ravageur des hommes politiques et autres sociologues qui, pendant des années, nous ont dit que l'immigration était arrêtée, que la substitution démographique était un "fantasme", puis, au moment où la réalité ne peut plus être cachée et quand on ne peut plus revenir en arrière, changent leur fusil d'épaule et disent que "la France n'arrive pas à se concevoir comme diverse", que les Français de souche doivent "s'ouvrir au nouveau venus", que le changement est irréversible, etc. Un peu comme si quelqu'un empruntait de l'argent à quelqu'un d'autre tout en sachant très bien qu'il ne le rembourserait jamais, puis répéterait pendant des années : "mais oui, je vais te rembourser" et finirait enfin par lui dire : "mais comment cela se fait-il que tu ne te fasse pas à l'idée que tu ne reverras jamais ton argent ?". On peut difficilement envisager attitude plus perverse et moralement hideuse...

Il n'est pas du tout interdit de faire état dans les médias du Grand Remplacement, bien au contraire. Il est seulement interdit d'en faire état en sous-entendant qu'il puisse comporter des aspects négatifs ou, pire encore, que l'on puisse être tenté d'y mettre un terme. Mais si vous sous-entendez, comme le fait l'auteur de l'article du Monde, que l'Europe est en train de vivre de grands changements démographiques mais que "c'est comme ça" ou que c'est "un défi à relever" (dans le langage politiquement correct, cette dernière phrase signifie toujours que c'est la société d'accueil qui est trop fermée et qui doit se transformer davantage au contact des nouvelles cultures) alors votre discours peut relativement bien passer.
Il ne faut pas voire dans ce genre de propos de l'ouverture d'esprit sur la réalité ou une quelconque prise de conscience du danger qui menace l'Europe, mais juste de la roublardise cynique.
Autrement dit : si on vous coupe la jambe, il vous faudra inéluctablement vous faire à l'idée d'une jambe en bois. Encore faudrait-il ne pas l'avoir coupée pour rien ni sans vous avoir demandé votre avis.
Chers Chatterton et Félix, j'abonde dans le sens de vos judicieuses remarques.
Je pense au contraire, cher Florentis, que l'analyse marxiste est toujours valable. Prenons l'exemple des médias audio-visuels : par leur nature même ils privilégient le spectacle et le spectacle vite digéré afin que la machine tourne à plein régime. Ainsi ce qui ne peut être capté et montré par la caméra disparaît peu à peu du paysage culturel comme de l'imaginaire : la philosophie, la pensée, la politique, la réflexion en général , ainsi que le for intérieur avec sa profondeur et ses mystères, bref, pour le dire vite : l'âme et l'esprit, les penseurs, les philosophes, les savants ne survivant péniblement qu'à la marge. Ne parlons pas des politiques qui, à quelques rares exceptions près s'ils sont photogéniques, ne survivent que grâce aux émissions de variété ou aux scandales et dont le temps de parole est si limité que leur argumentaire ne peut que se réduire à des slogans. Seuls ont droit de cité donc, le sensationnel, le superficiel, le clinquant, la pacotille , l'émotion et la posture faciles. Foin des nuances et des subtilités, jugées ennuyeuses, "preneuses de tête". Les médias c'est le triomphe d' Hermogène sur Cratyle. Rien d'étonnant à ce que les stars du cinéma, de la chanson et du foot aient remplacé au panthéon des célébrités, les grand écrivains, les grands savants ainsi que, d'une façon générale, les grandes intelligences et les grands créateurs Je suis, en outre, persuadée que les médias portent une grande responsabilité dans le monde conflictuel vers lequel nous nous acheminons car l'audimat se nourrit essentiellement de violence, de sang et de larmes. Sa logique est par nature celle du pire.
C'est pourquoi l'islam avec son simplisme, sa culture de l'ostentation, son ignorance du for intérieur, son goût pour la frime et la violence, l'islam qui est tout entier dans ce qu'il donne à voir, se trouve particulièrement en phase avec le monde des médias et pourrait bien être , de ce fait, la religion du XX et unième siècle.
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