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Surpopulation de la planète

Envoyé par Phénarète 
Utilisateur anonyme
23 octobre 2011, 12:47   Re : Surpopulation de la planète
A ce sujet, je me permets d'attirer l'attention des liseurs de ce forum sur la publication récente d'un livre intitulé Man Swarm and the Killing of Wildlife. Cet ouvrage a été écrit par Dave Foreman, un envrionnementaliste radical américain, dont les attitudes n'ont pas toujours été in-nocentes. Foreman a le mérite de présenter la question de la surpopulation de manière très complète et intéressante.
La surpopulation vu par Claude Lévi-Strauss.

C'est pour lui un empoisonnement interne.



Il y a ceci, également, qui est bien connu mais qui fait toujours son petit effet :

[www.worldometers.info]
24 octobre 2011, 18:44   Le visage et le nom
Nous sommes si nombreux déjà que de nous, il ne reste déjà plus que le visage et le nom. Lévi-Strauss s'exprimant sur ce qu'il nomme "l'empoisonnement interne" de l'humanité annonce et récapitule notre état. Il dit de son oeuvre qu'elle n'est déjà, au vingtième siècle, qu'intertextualité et, a-t-on le droit d'ajouter, qu'interaction.

Sept milliards d'humain font qu'il n'y a plus d'action des hommes mais que de l'interaction.

Ce soir, conversation trouble, "philosophique" avec un vieille amie thaïlandaise:

"- Que connais-je de toi, hormis ton nom et ton visage ?
- Moi non plus, hormis ton nom et ton visage, et ton corps qui n'est qu'une extension opaque de ton visage je ne sais rien de toi, de ce qui serait tout toi, des pensées, des sentiments qui n'appartiendraient qu'à toi."

Donc, la pollution interne de l'humanité par sa surabondance serait ceci: la perte du mystère de la singularité, et non la seule perte de cette dernière.

Lévi-Strauss, pourtant créateur de méthodes (ce qui est supérieur à une singularité d'oeuvre) ne tient pas à se présenter à ses contemporains autrement que comme répercuteur de pensées, un grand transtextuel, en quelque sorte.

Faute de place, nous, humains sommes tous devenus cela: des lieux d'emprunt; d'un homme et d'un auteur tel que Lévi-Strauss, Jean-Pierre Vernant, Renaud Camus, il ne reste qu'un visage, irremplaçable, plus-qu'unique, et un nom singulier, cependant que tout l'oeuvre revendiquée et signée, tout le vaste continent de l'oeuvre de Renaud Camus, n'est que transtextualité, territoire transtextuel.

Facebook, machine d'identification par le nom et la gueule, suffit à combler ce monde. L'oeuvre personnelle n'est rien, elle n'emporte avec elle, loin du nom et du visage, aucune singularité.
26 octobre 2011, 08:37   Locomotive Breath


L'avenir du monde et de son humanité: le train non zen.
Bonjour ! c'est Ajatashatru, ton manager de train ! Ne pousse pas tes congénères, accroche-toi bien car le train va bientôt démarrer !
26 octobre 2011, 11:15   Le train de l'Histoire
... et avancez dans le fond ! Y a encore quinze places assises de libre dans la dernière voiture, qu'on vous dit ! Les autres vous impatientez pas ! Le bar halal va ouvrir dans un quart d'heure...
... pas plus de deux poussettes "dépliées" par wagon, comme dans les bus parisiens...
... et les pousseurs laissez d'abord monter les poussettes, p'tain ! Sinon on va pas s'en sortir !
26 octobre 2011, 13:42   Re : Le train de l'Histoire
Euh... Je ne vois pas beaucoup de femmes dans ce train. Elle suivent à pied ?
Train Grouillant de Vies
Les femmes et les enfants, derrière. Qui poussent.
Article paru dans Le Monde (version électronique) à la date du 26 octobre 2011 (extraits, c'est trop démoralisant pour tout reproduire) :

Selon les calculs de l'ONU, la population mondiale doit dépasser le seuil symbolique des 7 milliards d'habitants le 31 octobre. Un rapport du Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa), publié mercredi 26 octobre, va plus loin et prédit que le nombre d'être humains sur Terre pourrait dépasser 10 milliards d'ici 2100, voire même les 15 milliards si les taux de fertilité se révélaient un peu plus élevés que les prévisions actuelles. "Avec seulement une légère variation de la fertilité, particulièrement dans les pays les plus peuplés, les chiffres pourraient être plus élevés" que les estimations actuelles souligne ce document.

Le document relève que l'impact de la poussée démographique engagée lors du baby-boom s'estompe dans les années 1960 et le paradoxe suivant : pendant les six dernières décennies, la fertilité moyenne mondiale a décliné, passant de 6 enfants par femme à 2,5 aujourd'hui (1,7 enfant dans les pays dit développés, 4,2 dans les pays en développement) alors que la planète compte 80 millions d'habitants supplémentaires chaque année.


"Notre record de population peut être considéré à de nombreux égards comme un succès pour l'humanité. Les gens vivent plus longtemps, en meilleure santé", note Babatunde Osotimehin, directeur exécutif de l'Unfpa, avant d'énumérer les défis qui découlent de ce constat : "Combien de gens notre Terre peut supporter ? Ce sont des questions importantes, mais peut-être pas celles qui conviennent. Quand on regarde seulement les chiffres, on risque de perdre de vue les nouvelles opportunités de rendre la vie meilleure pour tous dans l'avenir."
26 octobre 2011, 16:14   Re : Surpopulation de la planète
Train beurré enduit de confiture.
Tant que le train peu rouler, y a pas d'prob., y peut supporter. Alors la terre hein, tant qu'elle peut tourner ...

Le train de l'humanité a été inauguré avec la révolution industrielle (première ligne: Liverpool-Birmingham, 1833, dite "The Grand Junction"), depuis, la révolution industrielle, qui a beau s'essouffler chez ses pionniers (Angleterre, Europe, Amérique du Nord) est reprise comme la flamme olympique par les Indiens, les Chinois, les Bengladeshis, les Malais, les chasseurs-pêcheurs autochtones du Kamchaka, si bien qu'elle ne meurt jamais et qu'elle engage du monde partout où elle passe. Elle est instoppable et irrattrapable, sans frein sinon celui que fait le poids de l'humanité qui monte à son bord. L'humanité n'a plus aucune autre représentation d'elle-même que celle de ce train lancé en 1833 et qui refuse tout autre rail, qui n'en veut point connaître d'autre. Après tout, il n'y a quelle, l'humanité qui avec chacun et l'ensemble des corps célestes sillonnant l'univers soit pourvue d'un rail en l'espèce du chemin de fer humain. L'hippocampe, le castor, la bauhinia existent sans rail connu, définitivement identifié (leur évolution reste en pointillés, "sinueuse" dirait Didier Bourjon). La navigation maritime n'a pas de rail (sinon par métaphore "le rail d'Ouessant", et encore). Rien dans l'existence humaine n'a de rail. Ni en art, ni en politique, ni en musique. Aucune philosophie n'a jamais pu prétendre au statut de rail pour l'humanité. Alors avec ce rail et son bord surpeuplé, l'humanité va, comme la lune, l'astéroïde Némausa, et tout le reste que rien dans sa course n'interromp, tout le reste de l'univers cosmique qui ne connaît de voyage qu'ininterrompu, comme seul le maudit, le divin train ferroviaire aggrégateur de destins humains peut en procurer.






In the shuffling madness
of the locomotive breath,
runs the all-time loser,
headlong to his death.
"Oh" He feels the piston scraping --
steam breaking on his brow --
old Charlie stole the handle and
the train "it" won't stop going --
no way to slow down. "OhooOh"

He sees his children "jumping" off
at the stations -- one by one.
His woman and his best friend --
in bed and having fun.
"Oh" He's crawling down the corridor
on his hands and knees --
old Charlie stole the handle and
the train "it" won't stop going --
no way to slow down. "Heaheya"

He hears the silence howling --
catches angels as they fall.
And the all-time winner
has got him by the balls.
"Oh" He picks up Gideons Bible --
open at page one --
I "THINK" God "he" stole the handle and
the train "it" won't stop going --
no way to slow down.
"no way to slow down
no way to slow down
no way to slow down
no way to slow down"
Aujourd'hui, le silence coûte plus cher que le bruit, et l'espace que les objets qui l'encombrent.
Utilisateur anonyme
08 février 2012, 21:05   Re : Surpopulation de la planète
DEMOGRAPHIE (SURPOPULATION) et POLLUTION

EVIDENCE
La Pollution Planétaire Globale (PPG), résultant de la consommation des habitants de la Terre,
est égale au produit de la Pollution Individuelle Moyenne (PIM) par la Population Planétaire Réelle (PPR)
PPG = PIM x PPR

CONSTAT
Il ne faut pas se faire d’illusion quant à la possibilité
de réduire la Pollution Individuelle Moyenne,
En effet :
Où sont les politiques et habitants des pays développés,
qui parlent seulement de Taux de Croissance et ne rêvent que de Pouvoir d’Achat,
qui seraient aujourd’hui sérieusement prêts à réduire leur consommation personnelle ?
Quant à ceux qui connaissent la faim et la misère dans les pays sous-développés,
De quel droit leur interdire de vouloir améliorer leurs conditions de vie ?

Qui peut également croire que la deuxième variable :
la Population Planétaire Réelle puisse s’infléchir favorablement ?
Personne !
En effet :
Aucun politique ou homme de pouvoir n’aura d’ici longtemps le courage de dire,
de décider une régulation des naissances et un contrôle de la démographie dans son pays.
La population est pour eux l’un des moteurs de l’économie…
Moins de monde, moins de consommation, donc moins de profits pour nos dirigeants patrons !
Plus de naissances, plus d’esclaves, plus de bas salaires, de précarité, plus de gains pour eux !
Situation entretenue qui remplit malhonnêtement le porte-monnaie de cette minorité!...

Arguments à disposition, ils s’appuient sur autant d’idéologies, certaines criminelles :
les cultures, les religions, les coutumes, les mœurs, la soi-disant liberté, etc.
la nécessité de fonder un foyer, une famille (qu’ils font exploser ensuite sans grand souci) …
Mobilité, disponibilité, éloignement des conjoints, horaires abusifs, etc.
Un « petit monde » de bandits hypocrites menant à la baguette leur planète d’esclaves !!!...

CONCLUSION
La consommation et la Pollution Planétaire Globale ne peuvent donc que croître
inexorablement jusqu’à la catastrophe, puisque aucun dirigeant n’a le sursaut d’humanisme
qui s’impose désormais si tant est qu’une chance existe encore de « sauver notre planète ».
A savoir.
« Il est urgent que chaque famille, chaque tribu, chaque nation, chaque continent, …
ne fasse naître que les seuls enfants qu’ils sont capables de nourrir, de faire vivre dignement
et d’assurer la subsistance dans leur milieu d’origine, sans aide extérieure ni expatriation. »


En l’absence d’un tel comportement général suggéré puis consenti, ou d’une décision imposée,
nous devons nous rendre à l’évidence de l’irresponsabilité des « Grands de ce Monde,
qui ont organisé le déclin, et déjà programmé la mort, de la Planète bleue.
Ne s’associent-ils pas pour préparer leur plan de sauvetage,
et construire, sous couvert de progrès techniques,
le refuge des élites qu’il convient d’appeler
« Palace International de l’Espace »
et non pas, pour nous flatter,
la « Station Spatiale
Internationale
?

Paul VIALA, le 4 février 2008
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