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Le culte de l'Underdog

Envoyé par Jean-Marc du Masnau 
11 novembre 2011, 13:58   Le culte de l'Underdog
La petite Océane a été assassinée dans les conditions qu'on sait.

Le journal Libération nous parler de son assassin en ces termes :

[www.liberation.fr]

Il se trouve que ce particulier appartient à la "basse classe", celle des bons à rien pendus aux mamelles de l'aide sociale.

Dès lors, tout le monde lui trouve des excuses, essaie de le comprendre. Même le procureur nous déclare (c'est noyé dans l'article) :


Tout d’abord, celui qui s’est présenté à la gendarmerie - poussé par sa compagne - en réclamant que des prélèvements ADN soient effectués sur lui «n’a pas le profil du prédateur sexuel qui fait le tour de France pour trouver ses victimes». C’est ce que le procureur affirme en soulignant qu’il n’a aucune condamnation à son actif. Père de trois enfants, dont un de deux mois, il vit de façon marginale et travaille de temps à autre en intérim dans le domaine des espaces verts.

Le procureur se lance même dans les explications mécaniques :

«Mais au lieu de mettre la marche avant, il a mis la marche arrière pour se rendre à l’endroit où le corps de la victime a été retrouvé»


C'est la même chose que pour la Badouï, qui vient de sortir après dix ans (non contente de violer ses enfants, elle avait à tort accusé les autres).

Conclusion : soyez un "cassos", on vous cherchera des excuses.

La France d'il y a un siècle était moins stupide et tenait fermement les classes dangereuses.
11 novembre 2011, 14:50   ?
Où voyez-vous qu'on cherche des excuses à cet assasin dans cet article ? C'est un article neutre qui décrit un "paumé" quelconque n'ayant jamais fait parler de lui, ce qui est bien le cas. Que d'autres journalistes se livrent à cet exercice plus tard, peut-être, mais ce compte-rendu ne me semble pas contenir d'élément idéologique particulier.
Utilisateur anonyme
11 novembre 2011, 14:53   Re : ?
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Noter que je parle de la Badaoui.

Je ne méprise pas les basses classes, je les trouve dangereuses. Allez prendre un soir (vers huit heures) un train à la gare Matabiau en remontant la rue Bayard, vous me direz ensuite ce que vous pensez de cette faune biberonante (si vous avez échappé à une fracture du col du fémur en glissant sur une merde de chien).

La France manque de fermeté à l'encontre des étrangers malfaisants, elle en manque aussi à l'encontre des Français malfaisants.

Vous devez sans doute, Didier, aimer les batailles de Poitiers en général, aussi je vous rappelle que Philippe gagna le surnom de Hardi en disant à son père de se garder à gauche, mais aussi à droite.
11 novembre 2011, 15:30   Les biberonneurs
Il y a beau temps que les "Français malfaisants" ont pour principale occupation de retourner contre eux leur malfaisance, Jean-Marc. Dans la malfaisance, ils sont bien passifs, allez ! Il y a beau temps que les "classes dangereuses d'origine hexagonale ancienne" ne mettent plus le feu à rien, sont matées, se contentent des haillons et du biberonnage. Je vais vous dire, quelquefois je les voudrais un peu plus malfaisants, les "Français malfaisants", un peu plus "m'as-tu-vu" dans la malfaisance, un peu moins anémiés, dépenaillés, un peu plus solidaires dans la malfaisance, un peu plus vainqueurs, un peu plus en possession de la rue, un peu plus "sexy".
11 novembre 2011, 16:00   Re : Les biberonneurs
Ah, cher Orimont, comme je suis d'accord !
Utilisateur anonyme
11 novembre 2011, 16:02   Re : Les biberonneurs
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Vous plaisantez, j'espère. Les personnes âgées n'osent plus sortir dans ce quartier, ce ne sont que mendicité agressive et agressions.

Florentin, qui est toulousain, vous le confirmera.
Utilisateur anonyme
12 novembre 2011, 09:42   Re : Le culte de l'Underdog
(Message supprimé à la demande de son auteur)
A moi, Florentin !

Didier, je vois ce que vous voulez dire. Ce sont des insécurités de nature différente. Notre différence est que je mets sur le même plan les dangers de l'immigration incontrôlée et certains comportements qui ne sont en rien liés à l'immigration. Pour moi, les deux volets sont de même nature : la permissivité et la victimisation, qui d'un côté disent que nous devons accueillir n'importe qui au nom des crimes coloniaux, et d'un autre que nous devons tout tolérer des mal logés, mal lavés mais bien abreuvés, au nom de nos crimes sociaux.

En fait, une France basée sur la notion d'ordre (pas la notion d'ordres) qui mettrait la mairie au centre du village (pour ne pas effaroucher Riposte laïque) règlerait fort bien les deux cas (en résumé : fermez le robinet à subventions, vous verrez moins de profiteurs).
Notre différence est que je mets sur le même plan les dangers de l'immigration incontrôlée et certains comportements qui ne sont en rien liés à l'immigration.

Ffffuiiii...
Utilisateur anonyme
12 novembre 2011, 11:15   Re : Le culte de l'Underdog
Je confirme ce que dit Jean-Marc. Il vaut mieux éviter de se promener dans ce quartier le soir. J'ai moi-même, l'an dernier, été victime d'une agression par une bande de "jeunes" qui voulaient se servir de mon portable pour envoyer un message à quelqu'un. Ne voulant pas céder à leur exigeance, j'ai reçu une pluie d'insultes et de crachats.
12 novembre 2011, 11:36   Re : Le culte de l'Underdog
Ah parce que vous pensez que la pluie de crachats n'est pas une mode qui nous vient de certaine immigration ?
Utilisateur anonyme
12 novembre 2011, 12:15   Re : Le culte de l'Underdog
Effectivement, vous avez raison Cassandre. Je me suis mal exprimé. Je voulais confirmer les propos de Jean-Marc concernant l'insécurité qui règne dans ce quartier de Toulouse. Il est vrai que la mode du crachat nous vient d'une certaine immigration. Je tiens toutefois à préciser que cette délinquence - qui est la plus répandue, je vous l'accorde - , n'est pas exclusive. Ce quartier est aussi connu pour abriter une "faune biberon[n?]ante", particulièrement dangereuse ; et ce type de délinquence, je pense que vous en conviendrez, ne nous vient pas de l'immigration.
Je m'en doutais, la Machine à Excuses est en marche. L'assassin a été a-bu-sé dans son "enfance".

[www.lemonde.fr]


Soyez un "damné de la terre", la presse de gauche vous tiendra la bite pour aller pisser soutiendra, soyez un notable (huissier ou encore mieux curé, race honnie) la même presse vous jettera aux chiens, voir Outreau.

Si vous êtes un super-notable, un notaire, alors là, c'est l'extase, voir Bruay.
Soyez jeune et "à problèmes", alors vous aurez des défenseurs. Voici ce que le procureur de Clermont dit à propos du petit monstre du Chambon ( des personnes ayant réclamé la peine de mort pour le jeune saligaud) :

"Il faut respecter la douleur des familles. Non seulement de la victime mais aussi du jeune homme", incarcéré samedi soir, a-t-il dit, appelant à "laisser l'instruction se dérouler".

Notons que ce jeune homme était sous contrôle judiciaire, on n'ose imaginer ce qu'il aurait fait s'il n'avait pas été contrôlé. Bien évidemment, personne n'envisage de sanctionner le juge et les fonctionnaires qui ont laissé ce violeur en liberté, lui permettant de violer à nouveau et de tuer.

La douleur de la famille du jeune homme, les Français n'en ont rien à foutre.
Utilisateur anonyme
20 novembre 2011, 11:55   Re : Le culte de l'Underdog
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Pourquoi ? vous ne partagez pas mon point de vue ?
Le procureur en rajoute, cher Didier :

«Nous avions des éléments de sa scolarité, mais pas connaissance de son passé judiciaire. On savait qu'il avait eu des ennuis avec la justice, mais on n'en connaissait pas la nature. Et nous n'avions aucun contact avec les services de justice», a déclaré dimanche devant quelques journalistes Philip Bauwens, directeur du Collège-lycée cévenol, en marge de la marche blanche organisée en hommage à Agnès.

«Il était suivi par un thérapeute dans l'établissement, mais ce n'est pas un personnel du lycée», a ajouté M. Bauwens.

Le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, avait coupé court samedi aux questions sur un possible défaut de suivi de ce lycéen de 17 ans, qui avait été mis en examen pour viol sur une mineure en août 2010 dans le Gard. Il avait ensuite effectué quatre mois de détention provisoire avant d'être placé sous contrôle judiciaire fin 2010.

«Il dit ce qu'il veut, je ne vais pas me lancer dans une polémique, l'instruction va se dérouler sereinement et non pas dans un débat passionnel», a réagi dimanche M. Coquillat, interrogé par l'AFP sur les déclarations du directeur.


Pour ce procureur, qui rend la justice en notre nom, il n'est pas intéressant que les Français sachent si, oui ou non, le lycée a été clairement prévenu des agissements de cet individu. L'emblème de la justice ne devrait pas être celui qu'on sait, mais plutôt une tortue avec un frein à main. L'impudence des gens de justice ne connait plus de borne. Il est possible que la justice ait prévenu le lycée. Il est possible qu'elle ne l'ait pas fait. Pour M. Chafouray, cela n'a aucune importance, seule compte la sérénité de l'instruction.
21 novembre 2011, 00:08   Re : Le culte de l'Underdog
Une tortue avec un frein à main... au salon de l'auto, ça jetterait un froid.
Utilisateur anonyme
22 novembre 2011, 08:47   Re : Le culte de l'Underdog
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Vous êtes en quelque sorte un partisan de la dictamolle.
22 novembre 2011, 12:44   L'éducation du monstre
Quelques informations que nous fournit le Figaro. Notons que le procureur Machin pensait en premier à la famille du monstre.

[www.lefigaro.fr]
Et voici maintenant le procureur Bidule dans ses oeuvres (Le Monde) :

Un éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) du Gard a rencontré en mars le directeur du collège-lycée de la Haute-Loire où était scolarisé le meurtrier présumé d'Agnès, a-t-on appris mardi auprès du procureur de la République de Nîmes, Robert Gelli. Interrogé sur la connaissance qu'avait l'établissement du passé judiciaire de l'élève, source de polémiques, le magistrat a souligné que "la loi ne permet pas aux juges ou aux éducateurs de communiquer officiellement les éléments sur les mises en examen en raison de la présomption d'innocence".

Donc on est bien allé voir les responsables de ce lycée, mais pour ne rien leur dire.
Bon chien chasse de race...

[www.leparisien.fr]
Utilisateur anonyme
25 novembre 2011, 13:43   Re : Le culte de l'Underdog
(Message supprimé à la demande de son auteur)
25 novembre 2011, 15:43   Prénoms changés
A la périphérie de ce faits-divers (dont la mise en ligne par Jean-Marc, à la suite d'autres faits-divers, me rappelle la controverse qui avait opposé ce même Jean-Marc à un autre participant, le premier reprochant au second de faire un usage immodéré, inutile et vain des faits-divers...) me revient une interrogation personnelle et qui, je pense, restera sans réponse. Quelle est la règle suivie dans le changement des prénoms ? Pourquoi "Sonia" ? Pourquoi "Johnny" ? Ces "équivalents" sont-ils des "marqueurs" identitaires (ce qui semble être le cas, à voir Jean-Marc se précipiter sur la mise en ligne de l'article, comme s'il avait senti là-dessous des "underdogs" bien de chez nous.)

Pourquoi ne pas se contenter d'une lettre, S***, J*** ou, mieux, car ce système pourrait entraîner des difficultés de lecture, pourquoi ces journalistes soumis à la "discrétion" quand il s'agit de mineurs ne s'arrangent-ils pas pour produire un texte compréhensible en utilisant mille tournures possibles pour évoquer les protagonistes sans avoir recours aux prénoms ce qui, me semble-t-il, au moins dans un cas comme celui-ci, devrait être à la portée du moindre plumitif ?
Orimont, je me contrefiche de l'origine de ces "underdogs", qu'ils soient présents (par famille interposée) depuis Charles-le-Chauve ou descendus du bateau.

Je crois en l'existence d'une classe générale "dangereuse", qui a comme moteur le ressentiment et qui ache ses échecs par la culpabilisation de ceux qui travaillent. Le ressentiment des familles tuyau-de-poêle est fort voisin des discours victimaires. Je vois dans cette classe à la fois une horde de profiteurs et une tourbe toujours prête à déferler.

Cette classe se refuse à adhérer à nos modes sociaux les mieux ancrés (tu gagneras ton pain à la sueur de ton front, il n'est pas besoin de lire toute la Bible, c'est au début).

Cette classe fait l'objet de l'adoration de la gauche moderne, alors que les marxistes la vouaient aux Gémonies.

La gauche a-do-re cette classe-là, alors, quand un représentant de cette classe se trouve en plus être "divers", le Bobo est dans un état d'extase tel qu'il en arrose le plafond.

Comment reconnaître l'individu de la classe dangereuse ? dans la foule, il est grande gueule, rioteux et bondissant ; enfin chopé, il est petit et minable.

Les Français d'autrefois savaient comment faire avec les gens sans aveu, force est de constater que nous avons perdu la main.
Utilisateur anonyme
25 novembre 2011, 21:59   Re : Le culte de l'Underdog
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Didier,

Souvenez-vous de l'excellent livre de Jonquet, "Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte".
Que c'est bien dit...

Les services sociaux, qui suivaient la famille, ne pouvaient que constater la situation. Une enquête avait conclu à «des conditions de vie précaires, un cadre peu épanouissant et un père incapable d’identifier les priorités», mais la violence n’était pas apparente. La famille, démunie et requérant parfois l’aide des Restos du Cœur, ne rejetait pas l’aide sociale et répondait aux convocations de l’école.

Voyez vous-même :

[www.20minutes.fr]
Utilisateur anonyme
01 décembre 2011, 12:34   Re : Le culte de l'Underdog
(Message supprimé à la demande de son auteur)
01 décembre 2011, 13:56   Re : Le culte de l'Underdog
C'est cela, tout le monde excuse tout le monde.
04 décembre 2011, 14:49   Re : Le culte de l'Underdog
Un qui rejetait l'aide sociale :

Moulinex sed lex
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