Je vous remercie pour ces remarques.
L'extrait dont je dispose, par ailleurs à mon sens un peu lourd, est le suivant:
"En pleurant, nous n’avons pas commis de faute grave. Tous les pleurs ne sont pas signe de manque de foi ou de faiblesse. La douleur naturelle est une chose, la tristesse de l’incroyance en est une autre, tout comme il est différent de regretter ce qu’on a pu perdre. La douleur n’est pas seule à avoir des larmes ; la joie aussi a ses larmes ; l’affection elle aussi fait venir des pleurs, et la parole arrose de larmes le sol, et la prière, selon les mots du prophète, baigne de larmes notre lit (Cf. Ps 6, 7). Quand on a enseveli les patriarches, leur peuple aussi a beaucoup pleuré sur lui-même. Les larmes sont donc des signes d’affection et non des incitations à la douleur.
J’ai donc pleuré, je l’avoue, moi aussi, mais le Seigneur aussi a pleuré ; lui a pleuré un étranger (Cf. Jn, 11, 35), moi un frère. Lui, en un seul homme, a pleuré tous les hommes ; moi je te pleurerai, mon frère, en tous les hommes".