La Grande Déculturation sévit à France Culture.

Il n'y a pas qu'à L'Elysée que sévit la déculturation. Le moins était tout de même qu'elle aille se nicher à Radio France, de préférence sur sa chaîne dite culturelle.
France Culture défend la francophonie !

Des grandes oreilles rabattues avec pas grand chose au milieu.

"On nous rabat les oreilles avec des histoires de francophonie, d'importance de la présence de la radio sur l'internet et on a quoi comme résultat ? Cette bouillie ridicule pour rester correct."

Un correcteur habibien de la langue, sans doute.

La force de l'habibitude...

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Bravo Francmoineau ! vous avez gagné un week end aux Canaries !

« La Grande Déculturation sévit à France Culture »

Pourquoi, ailleurs aussi ?

Citation
Renaud Camus
« La Grande Déculturation sévit à France Culture »

Pourquoi, ailleurs aussi ?

Merci de m'avoir fait sourire ! A mon sens, la forme grotesque qu'elle y prend, vient joyeusement couronner l'indigence de moult de ses émissions. Bonne soirée à toutes et tous, je m'en retourne à la lecture de "Boisson Sagittaire", de ce Belge, Nicolas Rouvière.

Quelque que soit l'ouverture, béante par moment, à la pensée toute faite, voire orientée, je me réjouis quand même de la parole accordée (en dépit des tractations obligatoires) à des personnalités telles que Renaud Camus ou Richard Millet (et d'autres).
En effet, ce n'est ni sur NRJ, ni sur Nostalgie, ni même sur France Inter que nous pouvons entendre des voix à l'origine d'une pensée différente, alternative (dans le sens positif et régénérant du terme).

L'émission "Répliques", offre cette possibilité.

Reconnaissons-le et ne boudons pas notre plaisir. Une heure par semaine seulement mais à réécouter autant que l'exigent nos oreilles et notre réflexion.

Citation
Luc Dairain
Quelque que soit l'ouverture, béante par moment, à la pensée toute faite, voire orientée, je me réjouis quand même de la parole accordée (en dépit des tractations obligatoires) à des personnalités telles que Renaud Camus ou Richard Millet (et d'autres).
En effet, ce n'est ni sur NRJ, ni sur Nostalgie, ni même sur France Inter que nous pouvons entendre des voix à l'origine d'une pensée différente, alternative (dans le sens positif et régénérant du terme).

L'émission "Répliques", offre cette possibilité.

Reconnaissons-le et ne boudons pas notre plaisir. Une heure par semaine seulement mais à réécouter autant que l'exigent nos oreilles et notre réflexion.

Vous avez raison. Simplement, force est de constater que cette singularité ( et il y a encore d'autres niches qui proposent des choses valables), les directions de France Culture depuis une quinzaine d'années oeuvrent à les faire disparaître. Dès lors, on ne peut que se demander combien de temps encore tiendront les dites "niches".

« Le contrat de confiance i' passe, quand y a une primaire, par dire Libération ne choisira pas. »

« Le contrat de confiance i' passe, quand y a une primaire, par dire Libération ne choisira pas. »

ça, c'est du Nicolas Demorand tout chaud, si je ne me trompe, servi ce matin même sur les ondes de France Culture. On reconnaît tout de suite l'intellectuel égaré parmi la piétaille des journalistes, Nicolas Demorand n'étant pas diplômé d'une simple école de journalisme, comme tout un chacun, mais ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure et agrégé des lettres.

C'est tarabiscoté, mais assez courant. Ce genre de formule est même à la mode, les élèves de collège l'utilisent en virtuoses. Il s'agit de faire disparaître les conjonctions de coordination introduisant des subordonnées conjonctives :

Maman j'te dis i va réussir son examen.
J'dis l'école è va droit dans le mur, je pense i faut plus de moyens.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Et la conjonction sa Gestapo, dirigée par un certain Ornicar.

Cela m'étonne, car j'ai toujours trouvé M. Ornicar très sympathique (oh, quoiqu'un tantinet "psychorigide", certes...).

J'ai employé plus haut la formule "à la mode". Eh bien il semblerait qu'elle soit passée de mode, elle aussi. Désormais, on dit d'une tenue qu'elle est "très mode". Il m'est arrivé récemment de le lire sous la plume de chercheurs du CNRS. Wah, c'est archi-mode, ce truc. (Ou bien la formule n'est-elle pas si nouvelle que ça ?). Il y a une véritable conspiration contre les mots de liaison.

"Il y a une véritable conspiration contre les mots de liaison."

Toujours ça de gagné pour les traducteurs automatiques.