Je suis content que vous veniez au secours de mon argumentation, Alain Eytan. À vrai dire, je me sentais un peu seul face à un Francis Marche diablement convaincant. « N’avoir de cesse que + ne + subjt » est bien un tour figé ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas analysable mais qu’il n’est pas forcément analysable selon les règles contemporaines. La négation constituée seupar Nicolas Olié - Forum principal
Mince alors ! Pour moi, je suis flatté.par Nicolas Olié - Forum principal
Étrange réponse qui ne répond à rien, ne présente aucune excuse, aucune justification, ne va nulle part et ne fait que décrire le service de la Fnac tel qu’il est supposé être. On pourrait la paraphraser par : Nous avons pris note de vos remarques. Soyez conscient que nous nous en tamponnons joyeusement le coquillard.par Nicolas Olié - Forum principal
Le Sud, le Nord, c’est comme les grandes œuvres, hein ! C’est comme les cultures, hein ! C’est RELATIF !par Nicolas Olié - Forum principal
Mais je suis tout à fait d’accord avec vous et sur le premier exemple et sur le deuxième et sur le troisième. Toute ces phrases sont correctes, mais dans le troisième exemple « ne… que » n’est adverbial qu’à condition de procéder à certaines modifications ; quand le verbe de la subordonnée est au subjonctif, il faut bien analyser la phrase comme le fait Grevisse, non ? C’est apar Nicolas Olié - Forum principal
J’ai peur de ne pas vous suivre, cher Francis Marche, quand vous dites que l’interprétation de que en avant que complique les choses inutilement. Vous ai-je mal compris ? Le bon usage de Grevisse et le bon usage des bons auteurs sont-ils à négliger ? Grevisse dit que l’omission du « ne » explétif vient d’une mauvaise compréhension de « n’avoir de cesse que ». Pour lui, le quepar Nicolas Olié - Forum principal
Cher Francis Marche, J’avoue que je n’avais pas pris ce point-là en compte, et je fais mon mea culpa. Votre règle, en effet, n’est pas inventée. Cependant, elle peut être modérée. Grevisse, à la fin d’un grand paragraphe intitulé « Choix entre la proposition conjonctive et l’infinitif » (1128) évoque l’expression « n’avoir de cesse que » dans un sous-paragraphe indiqpar Nicolas Olié - Forum principal
Je ne dis pas qu’il faut continuer de l’employer dans le sens « ne pas cesser de ». Il faut l’employer avec le sens qu’il a selon les bons dictionnaires et chez les bons écrivains. Certes, on pourrait dire sans ambiguïté : il n’a pas eu de répit avant d’avoir… Alors pourquoi garder cette expression un peu surannée ? Parce que l’élégance n’est pas à négliger dans la lapar Nicolas Olié - Forum principal
Ce serait bien dommage de se priver de n’avoir de cesse que. Efforçons nous de bien l’utiliser. Ce n’est pas si dur, il suffit d’imaginer qu’il est écrit repos. La règle que donne Francis Marche m’étonne. Où est-il écrit que le verbe de la proposition introduite par « que » doit être à l’infinitif s’il fait référence à la même personne que le sujet ? C’est, au miepar Nicolas Olié - Forum principal
Il doit y avoir les talmudistes qui disent que ce sont des erreurs et ceux qui disent que ce sont des figures de style.par Nicolas Olié - Forum principal
Je n’ai pas accès à ce livre mais la phrase que vous donnez ne viendrait-elle pas d’un article cité par Renaud Camus, ce qui expliquerait l’usage de la troisième personne ?par Nicolas Olié - Forum principal
Est-ce vraiment si grave d’utiliser une formule parce qu’elle est plus jolie qu’une autre ? Combien de bons écrivains emploient « sauf à » à la place de « à moins de », seulement parce que ça sonne mieux ?par Nicolas Olié - Forum principal
CitationBuena vistaQuant au franglais, tarte à la crème des puristes depuis Etiemble (1964), j'observerai que les meilleurs écrivains français ne sont peut-être pas si catégoriques à son égard. À propos du purisme, voici ce que disait justement un des meilleurs écrivains français. Qu'une expression soit ou ne soit pas ce qu'on. appelle française ou du bel usage, ce n'est pas de cpar Nicolas Olié - Forum principal
Je suis bien loin de vous blâmer pour votre faute Didier Bourjon. Le phénomène que vous décrivez, le fait de se voir en train de commettre une faute, cela m’arrive souvent. En se reprenant, on risque de perdre le train de ses idées. Nul n’est infaillible, c’est cela que je voulais dire. Si un homme aussi cultivé, aussi attentif que vous à bien s’exprimer commet parfois de telles fpar Nicolas Olié - Forum principal
Tout est dit simplement, la voix est posée, calme. J’ai envie de dire qu’elle fait sentir l’intelligence de son propriétaire. C’est un plaisir d’écouter Didier Bourjon.par Nicolas Olié - Forum principal
CitationMarien de Falvard Il y aurait un livre entier à écrire sur l'effondrement si rapide du niveau général de la presse française. Il y a encore quinze ans, de telles fautes étaient inimaginables. Allez dire cela à Marcel Schwob ! Voyez les perles qu’il cite dans Mœurs des diurnales ! Nos lecteurs y verront défiler, comme en une galerie, ces belles « Dames du Temps jadis », quepar Nicolas Olié - Forum principal
Il y a en effet beaucoup de fautes dans cette lettre. Je me suis amusé à la corriger. Il est curieux de voir comme les fautes de langue accompagnent souvent les fautes de pensée. Je ne vois pas en quoi une telle condamnation puisse porter atteinte à l’image du groupe que vous présidez. En sa qualité de service public, le groupe France Télévisions se doit, ainsi que vous l’avez maipar Nicolas Olié - Forum principal
Michel Onfray est un malin. Il va falloir supprimer beaucoup d’autres personnages de l’Histoire. Comment Vercingétorix aurait-il pu faire comprendre à César qu’il échangeait sa vie contre celle de son peuple ? Il faut qu’il n’ait pas existé non plus.par Nicolas Olié - Forum principal
Fichtre ! Mon commentaire de la citation s'était retrouvé inséré dans ladite citation. J'ai rectifié la chose. Oui, Jésus ne parlait pas en latin et ce n'est certes pas cette absurdité que voudrait nous faire croire Léon Bloy.par Nicolas Olié - Forum principal
Le latin est bien, pour certains catholiques enthousiastes, la langue de Dieu, mais dans un tout autre sens. Ce n'est pas la langue que Dieu parle, c'est la langue que Dieu a choisie : CitationLéon Bloy Enfin ! La Langue de Dieu ! La langue de Dieu que Remy de Gourmont a nommée le Latin Mystique, – ô âmes des morts ! – comme si tout n'était pas mystique ! [...] Le latin rédimé dupar Nicolas Olié - Forum principal
Tout cela est réjouissant !par Nicolas Olié - Forum principal
Décidément je me fais mal comprendre et c’est moi qui dois m’excuser, au risque de provoquer une indigestion d’excuses. Je ne vous accuse de rien, je réponds à votre message et je dis qu’en effet, si le forum est bien tel que vous le dépeignez, les gens qui reprennent constamment les prétendues fautes des autres manquent de charité. Je suis tellement prompt à commettre des fautes,par Nicolas Olié - Forum principal
Cher maître, ne peut-on pas laisser les questions étymologiques et grammaticales aux mains des linguistes, tout en réservant les questions de bon usage aux écrivains les plus soigneux de leur langue et aux hommes les plus attentifs à ne rien sacrifier de la complexité de leur pensée en la traduisant en mots ? Jean-Marc, il y a sans doute peu d’innocence à me présenter le forum souspar Nicolas Olié - Forum principal
Je trouvais les arguments avancés par le TLF convaincants mais ce bon Robert est également digne de confiance. Peut-être devrions nous laisser les spécialistes s’écharper sur la question et nous montrer aussi indulgents que des néophytes doivent l’être, concernant des articles dont ils n’ont une connaissance qu’imparfaite.par Nicolas Olié - Forum principal
CitationMarcel Meyer Oui, vous avez raison, mais l'omission de l'accent dans "ça et là" est une coquille. Je ne disais pas qu'il s'agissait du même mot, mais d'après ce que je vois, le pronom démonstratif "ça" est forgé sur le modèle de l'adverbe de lieu "çà". Oui bon bref, je me suis un peu emmêlé les pinceaux, la, je veux dire là. Cela arrive aux meillpar Nicolas Olié - Forum principal
Mais dans l'expression « çà et là », çà s’écrit avec un accent grave. Ce n’est pas le même mot. Évidemment, il est quelque peu ridicule de se formaliser de l’emploi d’un mot qui a presque tout a fait perdu son caractère populaire et qui, dans bien des cas, paraît plus naturel que cela.par Nicolas Olié - Forum principal
J’y ai pensé, cher Didier : Jour et nuit, mon esprit est en travail. Mais je me suis demandé si cette métaphore n’allait pas un peu au-delà du sens initial.par Nicolas Olié - Forum principal
En somme, il s’agit d’une sorte de veille intellectuelle permanente. Que pensez-vous de : « Mon esprit ni jour ni nuit ne relâche sa veille » ?par Nicolas Olié - Forum principal
Le verbe « penser », pris absolument, me paraît également un peu faible. On doit pouvoir expliciter la chose. Je vous propose : « Jour et nuit, je songe à mon art », et je laisse de plus habiles que moi vous faire d’autres propositions de traduction.par Nicolas Olié - Forum principal
Pour ma part, j’utilise depuis longtemps un petit logiciel nommé Clavier + qui permet de remplacer à peu près n’importe quel « raccourci clavier » par le caractère désiré. Ainsi, il ne m’est plus besoin de faire un code barbare en maintenant la touche « alt » pour produire des À, des Ç, des É, des œ, des æ, des parenthèses, des —, etc. Hélas, l’espace insécable n’estpar Nicolas Olié - Forum principal