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Lilian Thuram, commissaire d'exposition au Quai Branly

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
23 décembre 2011, 14:36   Lilian Thuram, commissaire d'exposition au Quai Branly
Rien que de l'antiracisme archi-classique. On ne peut s'empêcher de penser que ce fameux des Arts Premiers, finalement, n'aura abouti qu'à ça.
video: [api.dmcloud.net]
Cela reflète complètement la façon dont l'antiracisme idéologique se comporte afin d'attribuer aux uns et aux autres, en fonctions de critères ethniques, la légitimité de s'exprimer sur certains sujets. Pour peu que l'on soit "issu de la diversité" (c'est-à-dire revendiquer une identité arabe ou noire) et un tant soit peu médiatique d'une quelconque façon que ce soit (et, de fait, davantage en raison d'une appartenance au milieu du sport ou du hip-hop qu'avec celui des universités), on est alors immédiatement qualifié pour parler, en tant que spécialiste de la question, du racisme, de la discrimination, des problèmes des banlieues, de la diversité. Le moindre rappeur, le moindre joueur de football issu de l'immigration et des quartiers populaires (qu'il a, bien sûr, quitté ensuite) se transforme aussitôt, sous les projecteurs de la pensée unique, en sociologue de l'immigration, en militant antiraciste convaincu, en promoteur acharné de la diversité ou en dénonciateur de l'injustice sociale que l'on se doit d'écouter dans un silence religieux même s'il ne fait que répéter les poncifs habituels qu'il n'aurait de toute façon même pas été capable de penser par lui-même.
Bizarrement, cette situation ne s'applique jamais à des personnalités françaises de souche : ce n'est pas parce que tel ou tel acteur, chanteur ou sportif vient d'un milieu populaire qu'il est automatiquement consulté sur les problème des milieux populaires ou de la France rurale. Demande-t-on systématiquement à Gérard Depardieu de prendre parti au sujet de la France profonde sous prétexte qu'il vient d'un milieu prolétaire de Châteauroux ?

Cette différence de traitement s'explique par le principe de la "discrimination positive", qui impose de donner un quota de temps d'exposition médiatique aux gens proportionnellement au pourcentage dans la population générale du groupe ethnique auquel ils appartiennent, et non à sélectionner les gens selon leurs compétences pures. Il en résulte que s'il n'y a pas assez de spécialistes d'un sujet donné faisant parti d'une minorité, on est obligé, pour respecter le principe de discrimination positive, de donner la parole à des gens moins compétents.
Un bon exemple que ce Lilian Thuram, qui ne doit sa notoriété qu'au fait d'avoir gagné des millions en tapant dans une balle et d'avoir ânonné la vulgate antiraciste officielle mais qui s'est retrouvé ensuite à siéger au Haut Conseil à l'intégration et à l'Institut de relations internationales et stratégiques, à être invité aux prestigieuses Rencontres de Pétrarques et maintenant, à être commissaire d'exposition ! Il y a beaucoup de gens qui ont plus de titres universitaires que Monsieur Thuram et qui font preuve de réflexions un peu plus originales sans avoir pour autant avoir droit à de tels postes, tout cela parce qu'ils n'ont pas eu la chance d'être un footballeur noir, nouveau sésame dans notre société déculturée et hyper-antiraciste, qui fait de l'inversion des valeurs sa marque de fabrique.
On flatte les gens qui ont du mal à suivre, au besoin on les porte. On ne fouette plus, on lèche.
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