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Müsli halal ou le taxi qui ne traumatise pas les musulmans

Envoyé par Michel Le Floch 
Une bonne nouvelle qui nous vient d'outre-Rhin :
SI l'on en croit Oumma.com, Rogemi va pouvoir prendre "Muslimtaxi" :

Dans l’air du temps, la psychose de l’islam a gagné l’Allemagne, sondages à l’appui, alors même que le président, Christian Wulff, affirme que la religion musulmane fait partie du paysage national.

Des avancées se font jour néanmoins, à l’image de l’ouverture de la première faculté de théologie islamique de Tübingen, tandis que du côté musulman, des petites entreprises défient la double crise, économique et de confiance.

Selim Reid, un musulman allemand, aux racines irakiennes, a décidé d’innover, en lançant le premier service de taxi musulman du pays, privilégiant le covoiturage entre personnes du même sexe. Née d’un constat familial et social - ses parents comme nombre d’autres coreligionnaires gardant un mauvais souvenir de leur transport avec des chauffeurs non-musulmans - l’idée de créer le site Muslimtaxi.de a germé dans l’esprit du dynamique jeune homme de 24 ans.

Opérationnelle depuis 2011, son initiative a été très vite labellisée "communautariste", Selim Reid se voyant reprocher la non-mixité de son opération, et par là même de favoriser une société parallèle. Des accusations qu’il réfute en bloc : "Les non-musulmans qui cherchent vraiment le dialogue le trouveront en utilisant Muslim Taxi" déclare-t-il. Et puis, tant qu’il y a la libre entreprise, n'y a-t-il pas la liberté de choix pour les clients ?
Euh... les taxis musulmans, ce n'est pas déjà le cas ?
Citation
Et puis, tant qu’il y a la libre entreprise, n'y a-t-il pas la liberté de choix pour les clients ?

Comme dirait l'autre: à chacun sa mère !
Was meinen Sie damit lieber Bily ?
Pour moi l'allemand, c'est malheureux, est comme du chinois ou de l'hébreu. Je suppose que vous me demandez : Mon cher Bily, qu'entendez-vous par là ?

[www.fdesouche.com]

[www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr]
Utilisateur anonyme
02 février 2012, 11:22   Re : Müsli halal ou le taxi qui ne traumatise pas les musulmans
Selim Reid, un musulman allemand, aux racines irakiennes, a décidé d’innover, en lançant le premier service de taxi musulman du pays, privilégiant le covoiturage entre personnes du même sexe. Née d’un constat familial et social - ses parents comme nombre d’autres coreligionnaires gardant un mauvais souvenir de leur transport avec des chauffeurs non-musulmans - l’idée de créer le site Muslimtaxi.de a germé dans l’esprit du dynamique jeune homme de 24 ans.

Et les femmes musulmanes voyagent à dos de mulet ?

(N'est-il pas interdit à une femme musulmane de travailler ? Ne lui est-il pas interdit aussi de se déplacer sans la présence du mari du père ou d'un frère ....? Alors comment faire du covoiturage entre personnes du même sexe...)
Vous êtes un impeccable germaniste Stéphane Bily.
Cela dit, en Allemagne, avec cette compagnie, nous venons d'accomplir un saut qualitatif comme le dirait le camarade Engels.
Née d’un constat familial et social - ses parents comme nombre d’autres coreligionnaires gardant un mauvais souvenir de leur transport avec des chauffeurs non-musulmans

Diable (si l'on peut dire) ! on aurait aimé quelques précisions...
J'imagine que les chauffeurs de taxi n'aiment pas être traité comme des chiens et que certains ont réagi fermement. La courtoisie est notre point faible, c'est évident.
Hier soir en zappant je tombe sur une émission présentant un jeune kurdo-turque qui a assassiné sa soeur pour la punir de s'être mise en ménage avec un allemand.

L'honneur de la famille était en jeu. On en plaisante pas avec ses choses-là dans les quartiers anatoliens de Berlin. En effet ils passaient pour des c. molles dans leur immeuble.

En conséquence de cet acte barbare le jeune homme purge une peine de prison de 12 ans.

C'était hallucinant de constater l'imbécilité abyssable des journalistes à qui ce musulman "sincère" fut obligé à plusieurs reprises de retorquer à la constatation suivante:
- mais vous êtes né à Berlin, vous êtes allemand comment pouvez-vous agir comme un turque rétrograde ?
- certes je suis né à Berlin mais je ne suis en aucune facon allemand, je suis turque et kurde.

Médusé le détenu leur apprend que les premiers contacts avec des allemands il les a eu en prison. Avant il n'avait jamais eu un ami allemand cad pas la plus petite relation avec des allemands.
La question capitale que pose ce triste fait divers (que l'on devrait requalifier de fait "des" divers), cher Rogemi, est la suivante : a-t-il tué sa soeur dans un taxi halal ? Cela pose d'ailleurs un problème juridique fondamental : au nom des accomodements nécessaires et raisonnables donnera-t-on le droit aux hérauts sourcilleux de l'honneur islamique de tuer leurs soeurs damnées dans les taxis halal (halaux ?) ? Je m'en vais de ce pas interroger Youcef Al Qaradawih.
Citation
a-t-il tué sa soeur dans un taxi halal !

Vous voulez dire, cher Kleiner-Umweg, un taxi "aram" cad non souillé car un taxi halal cela voudrait que l'on aurait vidé le véhicule de son huile sans l'étourdir avant.

Oui allez poser la question à Youcef Al Qaradawih.
Youcef Q. me dit qu'il faudra patienter encore cinq ans.
Avez-vous le film allemand L'Etrangère, qui raconte une histoire similaire Rogemi ? Ce film, pourtant excellent, a été quasiment passé sous silence en France ou presque. La critique du Monde est édifiante :

"L'étrangère" : charge sans nuance contre le radicalisme musulman



L'étrangère.DR

Impossible de ne pas penser au martyre d'Hatun Sürücü en voyant ce film. Née en Allemagne de parents immigrés, cette jeune fille avait été mariée de force, à 16 ans, avec un cousin demeuré au pays et qu'elle connaissait à peine. Elle était revenu de Turquie un an plus tard, avec son petit garçon, en laissant là bas un époux brutal, avait rompu avec les traditions, largué le voile, mené une vie de femme indépendante. En 2005 on la retrouva assassinée, les suspects étant ses trois frères soucieux de préserver l'honneur de la famille.

Umay, l'héroïne de L'Etrangère, quitte pareillement un mari violent, fuit Istanbul avec son gamin et vient rejoindre sa famille à Berlin. L'accueil n'y est pas ce qu'elle espérait. Père autoritaire, mère confite dans les traditions, frère violent, sœur inquiète de voir son propre mariage compromis par son comportement : tous la sermonnent, l'adjurent de retourner dans son foyer conjugal, la répudient, la traitent de putain, tentent de kidnapper son fils afin de le ramener à son père… Umay doit fuir à nouveau, persécutée par des proches qui craignent les commérages et le déshonneur.

Ancienne comédienne, Feo Aladag mène de front deux récits : les persécutions dont la jeune femme fait l'objet de la part de ceux dont elle espère toujours une prise de conscience, une affection, une réconciliation, et ses efforts pour s'affranchir du joug familial et social. Elle est recueillie dans un foyer, trouve un travail, vit une idylle avec un collègue, tombe enceinte…

"La majorité des immigrés d'origine turque ne sont pas concernés par les problèmes qu'aborde ce film ", déclare l'auteur, soucieuse de ne pas englober toute la communauté dans ce type de comportements radicaux. En même temps, aussi belle qu'excellente comédienne (elle reçut plusieurs récompenses pour sa prestation dans Head On de Fatih Akin), Sibel Kekilli a vécu elle aussi des épreuves analogues. A peine sacrée star du nouveau cinéma allemand, elle fut la cible de toute une presse qui rappelait son passé d'actrice porno, reniée par sa famille, traitée de " pécheresse ".

Abasourdie par cette campagne, elle raconta alors ce qu'avait été sa vie d'avant : pas le droit de se maquiller, de porter des minijupes, d'avoir un petit ami. Obligation de quitter l'école en seconde malgré ses bons résultats pour travailler à la mairie de Heilbronn, au service des ordures ménagères.

Ce film, excellemment réalisé (l'Allemagne l'a récemment désigné pour représenter le pays aux Oscars), pose un problème. Non pas celui de sa crédibilité, mais de ce qu'il fait d'une telle histoire, de la manière dont il la raconte. Au fil d'un scénario à rebondissements et à l'efficacité d'un thriller hollywoodien, Feo Aladag use de toutes les ficelles du mélo pour dépeindre le calvaire de son héroïne, utilisant le personnage du petit garçon témoin des tortures morales et physiques infligées à sa mère avec un sens de l'émotion qui confine au racolage. Les représentants de l'obscurantisme sont par ailleurs dépeints sans nuance, comme de cyniques et très méchants individus… Un film de propagande contre l'immigration musulmane ne s'y prendrait pas autrement.


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Film allemand de Feo Aladag. Avec Sibel Kekilli, Settar Tanriögen, Derya Alabora, Florian Lukas (1h59).
"Un film de propagande contre l'immigration musulmane ne s'y prendrait pas autrement. "

Le Monde a-t-il peur qu'on lui pique ses méthodes ?
Cette critique du Monde est à l’évidence malveillante. Elle est aussi mal écrite. Il manque en effet une virgule. Au lieu de :

« cette jeune fille avait été mariée de force, à 16 ans, avec un cousin demeuré au pays »

Il faut lire :

« cette jeune fille avait été mariée de force, à 16 ans, avec un cousin demeuré, au pays »
J'adore le sens des nuances du Monde quand il s'agit de décrire les sympathiques moeurs musulmanes.
Zut ! j'ai oublié mon Télérama dans le taxi...
Au nom de la Diversité, et de la libre concurrence, et puisque dans les faits Muslimtaxi est en train d'obtenir à Paris une position dominante, je ne serais pas contre un Chrétientaxi, ou un Athéetaxi, ou, du moins pour commencer, un Sansbarbetaxi...
Citation
Un film de propagande contre l'immigration musulmane ne s'y prendrait pas autrement.

Il s'agissait bien dans mon émission d'hier soir du meurtrier de d'Hatun Sürücü cad son frère. Les progressistes ont retourné leur veste et ces crimes d'honneur ne les font pas bouger le moins du monde car ils s'en foutent complétement. Ils préférent se jeter sur une histoire glauque dans laquelle ils mettent en épingle quelques pieds nicklés d'extrème-droite isolés et crier du matin au soir "attention aux loups, à la bête immonde".

Les casseurs d'extrème-gauche forment ici en Germanie les phalanges de choc dans les manifestations anti-fascistes. A chaque fois c'est le carnage: voitures brûlées, magasins saccagés, des dizaines de policier blessés et souvent gravement.

Mais ne pensez pas que la presse ne soit le moins du monde émue. Pas un mot àux infos ou presque, pas le moindre cri d'indignation, nichts und wieder nichts.

Le plus comique c'est quand 50 néo-nazis manifestent dans une ville ils se retrouvent confrontés à 5000 anti-fascistes cad à 1 contre 100. Assez décoiffant non ?

Cette presse systémique ou la médiature est à vomir.
Merci de m'apprendre l'existence de ce film. La critique donne envie de s'y intéresser de près, même s'il se peut qu'elle ait raison sur les personnages (à un autre niveau de la spirale).
Et le droit du sang ? Encore un abus de Bruxelles. Las est de constater que la solution ne sera pas humaine, trop de lavage de cerveau, de sentiment de culpabilité, pour faire court l'oeuvre de la Perversion.
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