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Le "racisme ordinaire" toujours présent.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
22 juillet 2008, 15:46   Le "racisme ordinaire" toujours présent.
Comme moi, vous avez certainement manqué le nouveau grand retour du "racisme ordinaire", sorte de vieille tarte à la crême utilisée à des fins stratégiques de stigmatisation maximale de la seule population "de souche". Le journal "Le Monde", lui, n'a pas laissé passer la bête...

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Racisme ordinaire dans l'Ain
LE MONDE | 14.07.08 | 17h45 •

La scène a eu lieu dans la soirée du 12 juillet, à l'issue du concert de trio 3MA, près des Halles anciennes de Châtillon-sur-Chalaronne, une ville de 5 179 habitants, située à proximité des monts du Beaujolais. Le concert est organisée par les Temps chauds, beau festival de musiques du monde, donc venues d'ailleurs, qui a lieu dans plusieurs villes du département de l'Ain (voir le compte-rendu). Ce soir-là, le public est constitué de jeunes gens, de familles curieuses, attentives et enthousiastes. Mais deux hommes qui ne sont pas des gamins, habitant dans une rue proche, apprendra-t-on plus tard, manifestent bruyamment dédain et mépris pour les musiciens sur scène. Des réflexions xénophobes fusent. Ils rigolent, se moquent, peu satisfaits de devoir subir ces "gens-là" - des musiciens africains - jusque sous leurs fenêtres.


Des spectateurs assis à proximité des perturbateurs leur demandent de se taire. Les visages se renfrognent. Les bras se croisent sur la poitrine en une attitude de défi. Le regard d'un des deux individus croise celui d'un spectateur, debout à proximité, qui s'entend dire d'une voix haineuse "Pourquoi tu me regardes, toi ?" Ledit spectateur reçoit immédiatement un violent coup de poing sur la mâchoire asséné par le second individu, suivi quelques secondes après par un coup de tête encore plus violent, du premier. Le spectateur agressé, la bouche en sang, ose quelques mots : "Pourquoi cela, qu'est-ce que vous faites ici ?" La réponse jaillit : "Nous, on est chez nous ici, toi retourne chez toi." Le spectateur a le tort d'avoir la peau un peu trop mate.


Evacué sous la tente de la Croix-Rouge pour y recevoir des soins, il revient un quart d'heure plus tard pour rejoindre des amis sur les lieux de l'agression. Là, il est surpris d'y trouver les deux agresseurs en conversation au milieu d'un groupe de personnes, dont le maire (UMP) de la commune, Yves Clayette, élu lors des dernières élections municipales, en mars. Gérard Arnaud, journaliste présent pour la revue Africultures, entend le maire rassurer les agresseurs : "N'ayez crainte, il n'y aura aucune conséquence." Tutoiement de connivence, poignée de main à monsieur le maire, entouré de sa police municipale. Les deux tristes sires prennent congé sans être inquiétés. Une plainte est déposée. Laurent Guigon, président de l'association productrice du festival et correspondant local du Monde, qui juge les faits "inqualifiables", annonce que celle-ci se porterait partie civile. Plusieurs personnes présentes se déclarent prêtes à témoigner. Le journal Le Monde, qui n'a pu joindre le maire, a aussi l'intention de s'associer à la plainte pour une agression subie par un de ses collaborateurs, signataire de ces lignes.


Patrick Labesse
Patrick Labesse écrivait:
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> Laurent Guigon, président de l'association
> productrice du festival et correspondant local du
> Monde, qui juge les faits "inqualifiables",
> annonce que celle-ci se porterait partie civile.
> Plusieurs personnes présentes se déclarent prêtes
> à témoigner. Le journal Le Monde, qui n'a pu
> joindre le maire, a aussi l'intention de
> s'associer à la plainte pour une agression subie
> par un de ses collaborateurs, signataire de ces
> lignes.

Quand on est soi-même visé, une agression cesse donc d'être une "incivilité" : branle-bas-de-combat, convoquons le ban et l'arrière-ban des relations parisiennes...
Le style est éclatant, il a du prendre un gros coup sur la tête ce journaliste-signataire de ces lignes (c'est amusant cette manière de s'exprimer, on a l'impression qu'il rédige une pétition).

Si je comprend bien, un gars met une droite à un autre pendant un concert de musique djeune et ça se retrouve dans l'immonde? Mais si une agression "raciste" de cette intensité à droit de cité dans le journal de référence, doit-on comprendre que c'est le seul cas recensé de racisme depuis plusieurs mois? Le francais moyen est décidemment l'être le moins raciste qu'on puisse imaginer.
Je me tue à le dire dés que cette question est évoquée. J'entends dire que les souchiens sont racistes, que les noirs et les arabes ne peuvent pas trouver de travail. Or à mon travail, je croise plein d'anciens cpf qui sont des gens qui ont une profession, qualifiée de surcroit et correctement payée. Quelle différence entre eux et les multitudes racailleuses? Eux n'ont pas eu à affronter le "racisme ordinaire"?
Sans rien connaître de Chatillon-sur-Chalaronne, on peut supposer que le quartier "des Halles anciennes" se situe au coeur du bourg. Si tel est bien le cas, ce "festival" exotique a eu lieu sous les fenêtres de l'habitant, lequel devrait disposer du droit de rester chez lui sans y subir quoi que ce soit qui ne vaut que pour son charme exotique et son tapage. L'exotisme a cette qualité qu'il se doit d'appartenir à qui va le chercher et cet autre, qui est ne de pas s'introduire de force chez l'habitant. C'est l'habitant, en général, qui doit voyager pour se mettre à sa recherche.

D'où les réactions violentes à un exotisme qui impose son bon droit chez qui n'a cure de lui.

Les raisons au pugilat sont plus subtiles qu'il n'y paraît: elles seraient absentes si ce festival avait eu l'in-nocence de se dérouler "dans les aires", au loin, en un lieu où seuls se fussent rendus ceux qui de leur plein gré se mettent en quête minimale de s'affranchir du quotidien et du connu pour goûter au dépaysement. Sur la terre entière, l'exotisme qui s'immisce, s'impose chez vous en choisissant son moment, invite les coups.
"L'exotisme a cette qualité qu'il se doit d'appartenir à qui va le chercher et cette autre, qui est de ne pas s'introduire de force chez l'habitant. C'est l'habitant, en général, qui doit voyager pour se mettre à sa recherche."
A graver dans le marbre, et aux frontons des mairies.
Utilisateur anonyme
22 juillet 2008, 17:37   Festivaux estivals
Vous avez raison. Cependant, cette notion d'exotisme a développé un tel rayon d'action ! Un concert de hard rock sur la place d'un village est-il exotique ? Une municipalité décidant d'organiser dans un bourg ardéchois, mettons, un festival de l'érotisme serait-ce exotique ? De façon générale, toute cette déferlante de "festivals estivaux" qui n'épargne plus la moindre bourgade ne peut-elle être considérée globalement comme de l'exotisme, rien que de l'exotisme et quelle que soit sa programmation ?
En définitive, les seules fêtes à ne pas être exotiques sont les fêtes votives. Vis-à-vis de tout le reste, on serait en droit de regimber.
Oui, bien sûr... Mais ici l'étymologie nous vient en aide,et peut nous servir de compte-fil, non ?
22 juillet 2008, 18:21   Re : Festivaux estivals
C'est vous qui avez raison. Il y a dans cette discussion, en creux, la définition de la culture in abstentia: le requiem de Duruflé, sous les fenêtres de familles d'un village qui jamais, de toute son existence, n'a même entendu le nom de Duruflé, attirera des haussements d'épaules bougons, des râles divers, des bouchages d'oreille, jamais du pugilat. La castagne se déclare quand dans un bourg, qu'il soit népalais, chilien ou bourguignon, l'un se présente et se produit dont on sait, dont on ressent, confusément, culturellement, que son chant et son pas ne sont pas nôtre.

Il y a là un grand mystère: celui de la culture des ignorants, de leur fibre culturée, éminemment respectable, antérieure au politique, farouchement bourgeoise.

(Des chants flamands, enlevés, sous des fenêtres de bourgeois wallons, appellent la castagne, de même que du Jacques Brel, chanté à la guitare, enlevé, en aubade, sous les fenêtres de néerlandophones de Bruges vous conduira à l'hôpital, mais nous serions ici dans une problématique en aval du champ inconscient, enfin, très mystérieux, de la culture occulte des ignares, qui existe en amont et exige le plus grand respect sous ses fenêtres sous peine de sanctions corporelles)
Utilisateur anonyme
22 juillet 2008, 18:37   Re : Festivaux estivals
"La castagne se déclare quand dans un bourg, qu'il soit népalais, chilien ou bourguignon, l'un se présente et se produit dont on sait, dont on ressent, confusément, culturellement, que son chant et son pas ne sont pas nôtres."

Oui. Et je crois qu'en effet un concert de hard rock sur la place d'un village français ne génèrerait de pugilat que traditionnel, pugilat alcoolisé, différents à base de compétition masculine, que sais-je, exaspérations à cause du bruit, frictions qui se jouèrent à l'identique au son de l'accordéon musette. Et cependant, le hard rock - ou le rock tout court - ne fut-il pas un élément exotique ?
22 juillet 2008, 18:52   Re : Festivaux estivals
Je ne sais pas, le jazz, le rock même, sont nés dans des régions d'Amérique où la présence française campagnarde s'était fait ressentir musicalement. C'est même ainsi que les Américains perçoivent cette musique. Que vous dire ? Qu'il y a "retour aux sources" avec le rock ou le jazz rendus chez nous? C'est absurde bien sûr, pourtant ça ne l'est pas complètement.

J'ai eu l'occasion de regarder une rétrospective en noir et blanc sur les années 50 à la télévision (France 5) récemment. On montrait des images de danses rock des années d'après-guerre quand moins de deux cents personnes, dans certaines caves, à Paris, connaissaient ces rythmes. Les filles dansaient en ayant apprêté leurs robes à volants au sucre (elles les faisaient tremper dans des solutions sucrées pour que leur grande corolle "tienne" dans les girations).

Savez-vous ce qu'en disaient alors les commentateurs, sympatisants de cette "mode" ? la bourrée auvergnate revient à Paris après un long détour en Amérique.
Utilisateur anonyme
22 juillet 2008, 20:57   Re : Festivaux estivals
"Savez-vous ce qu'en disaient alors les commentateurs, sympatisants de cette "mode" ? la bourrée auvergnate revient à Paris après un long détour en Amérique."

Hum... N'y aurait-il pas, dans ce commentaire d'alors, comme une sorte d'argument de vente en faveur de ces nouveaux rythmes qui ont bénéficié, me semble-t-il, d'une bienveillance non moins large que leur diffusion, leur occupation des ondes et de l'écran ? C'était les rythmes des libérateurs, tout simplement, un exotisme libérateur qui, selon moi, a tout de même ouvert la voie à tous les autres, aux exotismes que les deux "tristes sires" (!) de cet article bien niais ont pu ressentir comme envahisseur.
Utilisateur anonyme
22 juillet 2008, 21:02   Re : Le "racisme ordinaire" toujours présent.
Francis Marche/Segalen... ?
Segalen fait penser à lui, comme d'autres font parler d'eux. Son exploration de la déception de l'exotisme serait utile en effet, de nos jours, à l'heure où le villageois bourguignon est explorateur malgré lui, chez lui, contraint à l'exploration africaine en plein Beaujolais. On a mal à son Segalen, quelque part.
22 juillet 2008, 21:21   Ardèche et érotisme
Bien cher Orimont,

L'érotisme est omniprésent en Ardèche, rappellez-vous le diction :

Aubenas, ses ananas, ses maisons de passe.
22 juillet 2008, 21:40   Re : Festivaux estivals
Si, sans doute. Il devait y avoir argument de vente au profit des "libérateurs". Néanmoins, si la culture, en Occident, comme le rappelait Aldous Huxley dans l'entretien mis en ligne ici il y a quelque jours, consiste en un écart, un saut hors de sa culture laquelle, par ce saut, en devient amplifiée, alors ce faux apport, ce détour (deux cents ans de culture française populaire aux Amériques qui auraient fait le jazz, le blues, et sa descendance revenue paradoxalement secouer le bercail ancien à la fin des années 40 à Saint-Germain des Près), fait culture.

Je ne comprends pas le jazz. C'est un phénomène fascinant qui m'échappe totalement. Par exemple, je ne comprends pas comment au Japon, parti de Kyoto (que les Américains - est-ce un paradoxe ? - avaient décidé d'épargner des grosses bombes parce que capitale culturelle de l'Archipel, à leurs yeux), cette musique ait gagné le pays exactement comme en France, et qu'il se crée, se fabrique un jazz local sublime de qualité, d'authenticité, de profonde complexité; que, par exemple, la mode yé-yé ait envahi le Japon selon les mêmes lois et au même moment, dans les mêmes formes qu'en France, avec ses Sylvie Vartan japonaises, et même, un comble, Sylvie Vartan elle-même, chantée en japonais, dès mil neuf cent soixante-quatre !

Tout ça doit être affaire de libérateurs, comme vous dites.

Je crois qu'il y a deux phénomènes à l'apport culturel: soit cet apport est accepté parce qu'il est détour, lent retour, qu'il fait pelote avec les fils anciens, la fibre autochtone ayant le temps de l'absorber, de le reconnaître anciennement sien ("rock vendu bourrée auvergnate", etc.); soit il est plâtre au sens médical du terme, et sert alors par l'exotisme, le charme imposé, à faire aimer d'urgence des libérateurs brutaux car tout rejet de leur corps et de leur présence (rejet de greffe) est exclu, n'est pas envisageable, ne saurait s'inscrire dans aucun cours historique, signifierait la mort.

La naissance du jazz au Japon par Kyoto, capitale culturelle du pays, pourrait plaider pour "le plâtre culturel", outil de cicatrisation d'un corps plus que blessé. Cette interprétation vaut-elle pour le Paris d'après-guerre ? Possible. Pas sûr. Je maintiens qu'il existe en France un "roman familial" américain qui aida à la greffe.
Utilisateur anonyme
22 juillet 2008, 21:47   Re : Le "racisme ordinaire" toujours présent.
"On a mal à son Segalen, quelque part."
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Lettre de Victor Segalen à Yvonne Segalen (Tch'eng tou, 27 mai 1914, "Correspondance II", ed. Fayard, p. 445) - extrait :

"Extraordinaire et excellente idée de comparer aux menhirs chinois les meilleurs de Bretagne. Tout à fait à retenir ; et tous nos compliments mégalithiques."
Utilisateur anonyme
22 juillet 2008, 22:16   Nous sommes tous des Malgré-nous
"(...) le villageois bourguignon est explorateur malgré lui, chez lui, contraint à l'exploration africaine en plein Beaujolais."

A quelles autres "explorations" le villageois mondial n'est-il pas contraint, dans un chez lui qui se mue en un n'importe où avec méthode ! Encore l'Afrique est-elle, comme on dit, "visible", et ce qui n'est que deux mauvais coucheurs peuvent-ils s'insurger, faire le coup de poing et donner matière à la bondieuserie journalistique anti-raciste. Mais quant au reste ! Quand c'est son propre pays qu'il faut ré-explorer sans cesse, en ses paysages, sa langue, ses manières !

Jacques Pimpaneau raconte cet apologue dans sa Lettre à une jeune fille qui voudrait partir en Chine:

« Un homme qui était né au pays de Yan mais qui avait vécu presque toute sa vie dans celui de Chu décida, devenu vieux, de retourner dans sa province natale.
Tandis qu'il traversait une autre région, quelqu'un qui l'accompagnait le trompa pour plaisanter : « Voici votre ville natale. » Notre homme changea de couleur et se sentit très ému. « Voici le dieu du sol de votre terre natale. » Notre homme poussa de longs soupirs. « Voici votre maison familiale. » Notre homme versa des larmes. « Voici les tombeaux de vos ancêtres. » Notre homme ne put retenir ses sanglots. Alors son compagnon éclata de rire et lui révéla sa supercherie. Notre homme en fut confus et quand il arriva dans sa vraie ville natale, son émotion en fut tout émoussée. »

Le tour qui nous a été joué est bien plus farce : la province que nous ne reconnaissons pas, c'est bien la nôtre. Aubenas, ses sex toys, comme si on y était.
Utilisateur anonyme
22 juillet 2008, 22:26   Re : Le "racisme ordinaire" toujours présent.
"Quand c'est son propre pays qu'il faut ré-explorer sans cesse, en ses paysages, sa langue, ses manières ! "


Très juste. Et Jean Baudrillard soulignait que pour nous, désormais, c'est "le proche qui est lointain, et le lointain qui est proche".
A propos d'Aubenas et des ses sex toys: il y a quelques années je cherchais à me documenter sur le village d'enfance de Marcel Aymé près de Dôle dans le Jura, je fis une recherche sur internet: je trouvai enfin le nom du village, grâce à l'adresse de son club échangiste, rien, sinon, sur Aymé ou le reste, l'univers du reste. Je me trouvais au Japon; j'en conçus comme un vertige.

S'il n'y avait que les campagnes chinoises qui étaient devenues méconnaissables, c'est qu'il y a aussi les campagnes et territoires de l'esprit qui se travestissent et nous narguent, tenez par exemple, René Girard, qui ce jour, dans le Figaro, abandonne tous espoirs

René Girard quitte les Espoirs et la DTN
Source : AFP
22/07/2008 | Mise à jour : 20:44 | Commentaires 1
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René Girard, qui sera remplacé par Erick Mombaerts à la tête de l'équipe de France Espoirs à partir du 1er août, a quitté aujourd'hui son poste et la Direction technique nationale "après dix ans de bons et loyaux services", a-t-il dit à l'AFP, sans cacher son amertume.

"Je quitte la Fédération (française de football, FFF) aujourd'hui", a confié René Girard, 54 ans, qui cherche désormais à entraîner un club ou une sélection. "Je savais qu'en prenant cette décision (quitter la FFF, ndlr), ce ne serait pas facile de rebondir tout de suite, les clubs ont déjà choisi leur staff, mais je ne regrette pas", a-t-il dit.

Le 29 avril, la FFF avait décidé de le remplacer et de lui confier les moins de 18 ans, qu'il a refusés. "Les Espoirs m'ont été retirés sans trop d'explication, d'une façon cavalière, après dix ans de bons et loyaux services, alors que j'étais en pleine qualifications (pour l'Euro-2009)".

Le Directeur technique national "Gérard Houllier et (le sélectionneur) Raymond Domenech ont été décisionnaires, il était hors de question de retravailler avec eux", a ajouté René Girard.

René Girard a été l'adjoint de Roger Lemerre à la tête des Bleus (1998-2002), sélectionneur de l'équipe de France des moins de 19 ans (2002-03), des moins de 16 ans (2003-2004) et des Espoirs (2004-08).
Utilisateur anonyme
22 juillet 2008, 23:30   Re : René Girard désormais sans espoirs
Encore un bouc émissaire !
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