Toulouse inquiète

On a pu voir le plan de son appartement à la télévision : joli F2 dans quartier agréable de Toulouse, beau séjour avec rangements, salle de bain, cuisine et WC séparés, grande terrasse. A saisir. Vous munir de vos derniers bulletins de salaire (revenu minimum exigé : 2000 euros par mois).

Vous vous trompez totalement, cher Olivier, les médias vous ont abusé. J'habite La Côte Pavée depuis 1958.

Vous voulez dire que je me trompe sur l'évaluation du budget ? Oui, alors disons 1500 euros -- ça vous paraît délirant ?

Ces logements hlm ont des loyers assez bas. Je n'ai pas les chiffres exacts mais avec 1000 € de revenus, ça doit passer. Il y a des listes d'attentes. La population de cette cité est très modeste. Je loue l'appartement de ma mère, un peu plus haut, dans un petit ensemble "résidentiel", 800 € et il fait le double de surface et le triple de confort.

Alors en effet j'avais tout faux sur ce point, mais le bougre n'était pas trop mal logé, pour un homme à la dérive.

(Sans doute ai-je trop l'habitude des loyers parisiens : un F2, même dans un quartier "populaire" de Paris, est absolument inaccessible à un employé moyen, qui doit généralement se contenter d'une studette de 15 m2 au maximum).

Je connais les loyers parisiens qui sont franchement délirants.
Je n'ai jamais entendu et lu autant d'âneries que ces derniers jours.

"Qui est selon vous Mohamed Merah du point de vue psychologique ?

J’ai personnellement trouvé certaines similitudes entre le cas de Mohamed Merah et une autre personnalité que je connais les détails, à savoir Zackaria Moussaoui, le français d’origine marocaine accusé des attentats du 11 septembre 2001, la seule différence est que Zakaria a poursuivi ses études sans antécédents et n’avait commis aucun acte criminel contrairement à Merah mais les deux sont je pense un produit occidental, médiatique et sociale et non pas islamiste comme le prétendent certains, leurs personnalités connaissent une crise identitaire nourrie pas des déviances du comportement et ancrés par une profonde éducation représentée par les médias occidentaux et lui a donné l’image du terroriste extrémiste, il fait de ces jeunes qui du fait de la fragilité de leur éducation deviennent un tableau sur lequel les médias politiques écrivent ce qu’ils veulent, si je vous décris depuis votre enfance comme un criminel terroriste, et que vous n’avez une structure psychologique stable, avec le temps vous endosserai ses descriptions et je ferais de vous ce que je veux. Je souligne que le suspect n’a aucune éducation religieuse et les preuves sont nombreuses il ne peut être que ce que les médias veulent qu’il soit." (professeur Salaheddine Abassi, spécialiste en criminologie (!))

Source : [fr.elkhabar.com]

Tiens on devrait demander à Aldo Stérone ce qu'il pense des allégations de Salaheddine Abassi le soit -disant spécialiste en criminologie.

Cher Marc, à vrai dire je n'ai rien entendu du tout, je me suis focalisé sur le plan de l'appartement, qui laissait penser que le tueur avait des conditions de vie correctes (mon sous-entendu étant, bien sûr, qu'on ne pouvait arguer de l'état de misère sociale du "jeune homme" pour justifier sa "dérive").

Tout à fait d'accord.

Entendu sur France Culture à l’instant, parce que je n’ai pas tourné le bouton assez vite après la fin des infos : « Moi j’ai peur qu’il y ait un nouveau onze septembre à petite échelle ; que les musulmans soient amalgamés, quoi. »

Le onze septembre, vous savez bien, cette horrible tragédie dont les victimes ont été les millions de musulmans qui ont subi l’amalgame.

"Je n'ai jamais entendu et lu autant d'âneries que ces derniers jours."

Pour ça, en effet, c'est un vrai festival et quiconque se trouve dans le périmètre d'un événement de portée nationale est comme qui dirait aux première loges du délire journalistique ! En dépit de ma connaissance très mince de Toulouse, ce qualificatif de "huppé" pour désigner ce quartier m'avait paru une de ces fariboles de reporter. A partir de là, comment se faire le moindre début d'une opinion ? Merah était-il oui ou non locataire de trois appartements et comment aurait-il pu louer ne serait-ce qu'un studio avec les seuls revenus d'un RSA ? Qui sont les propriétaires de ces appartements et les agences qui les gèrent ? Comment voulez-vous que la machine à fantasme ne se mette pas en marche quand sont décrites des conditions de vie dans lesquelles aucun Français moyen ne peut se reconnaître ?

Que voulez-vous dire, Marc, par ceci :

"Je n'ai jamais entendu et lu autant d'âneries que ces derniers jours." ?

Je ne connais pas le détail mais certains délinquants bénéficient d'aides substantielles en vue de leur réinsertion. Un ancien voisin m'a avoué payer 150 € pour 70 m² au centre ville.

Qu'est-ce que ça veut dire, être amalgamé ?

Cher Jean-Marc, étant aux premières loges, j'ai constaté que les médias racontaient n'importe quoi. Lundi matin, le site de La Dépêche ne s'est réveillé qu'à 9h alors que les correspondants de CNN étaient déjà en route. L'adjoint à la sécurité, Havrin, racontait que l'assaut était donné plusieurs heures avant, etc, etc. Sur le quartier, que je connais comme ma poche, j'ai tout entendu.

Marc, pas pour trois appartements, des voitures, des armes, un scooter, des billets d'avion!
Je veux bien qu'on minimise, mais là. L'aide au logement se paye pour UN logement, en aucun cas pour plusieurs. Impossible de mettre de l'essence, de payer l'électricité, le gaz, l'assurance, les amandes, les voyages avec un RSA.

Je n'ai pas parlé de trois appartements, je ne sais pas qui a lancé cette information.

Il reste les voyages, les armes, la voiture qui a sauté, le scooter etc.... Un RSA pour une personne seule c'est 300€ à 400 € dans le meilleur des cas. Je ne vais pas faire les comptes ici. Il suffit d'avoir un minimum le sens des réalités.

On a aussi parlé de locations de voitures. Cela m'a surpris car je loue souvent des voitures, c'est très pratique. Il faut une carte de crédit, une copie du permis de conduite, verser une caution, etc. A moins d'avoir des complices, l'individu en question n'était pas en mesure de louer plusieurs voitures. Il était précisément sous le coup d'une condamnation pour conduite sans permis, enfin, c'est ce que j'ai entendu...

Même si les informations journaleuses sont ce qu'elles sont, les voyous gentils et polis garçons de mon quartier trouvent leur arsenal dans le deal. Des armes aussi, ça se trouve. Mais les voyages en Afghanistan, là ça relève des réseaux. Par contre les discours pro-palestiniens et surtout antisémites, et d'autres choses bien plus avancées que je tairais ici, c'est TOUS LES JOURS.

La seule chose qui me préoccupe, c'est qu'il soit trop tard.

Dans la rubrique "fermons les yeux sur les réalités gênantes" :

Des tags à la gloire de Mohamed Merah découverts à Sartrouville

«Vive Merah», «Vengeance» ou «Nique la kippa». Vendredi matin, sur la façade d'un immeuble de la rue Charles Péguy à Sartrouville, des passants estomaqués, tombent nez-à-nez sur des tags antisémites, à la gloire de Mohamed Merah, le tueur de Toulouse, abattu jeudi matin par les hommes du Raid.
Au milieu de ces messages peints en noir, sur plus de 20 mètres de long, des insultes visent aussi Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen.
Le commissariat de police de Sartrouville n'a pour l'heure, «aucun indice» sur les auteurs des graffitis. «Mais on n'est pas surpris de ce genre de messages, confie la police. C'est un peu une tradition ici. Des individus réagissent souvent comme ça face à l'actualité politique». Aucune plainte n'a d'ailleurs été déposée. Le bailleur de la résidence, lui, a fait procéder au nettoyage du mur dans la journée.

[www.leparisien.fr]

"Ils s'amusent", c'est la réponse qui m'est incessamment faite. La colère des autres n'a aucun poids, c'est inouï!

Dans le jité de France 2, on apprend qu'Abdelkader Merah, frère de son frère, aurait déclaré aux forces de police qui l'interrogent qu'il était fier de ce qu'avait accompli son petit frère et qu'il se sentait serein face à cette affaire.

Superbe vidéo. "On est tous des êtres humains"; "faut arrêter de stigmatiser certaines communautés".
Tout cette affaire n'aura servi à rien, les discours sont les mêmes.

Voici l'analyse de plusieurs "chercheurs" dont le grand Mucchielli...

PARIS (Reuters) - Les jeunes des cités qui, à l'image de Mohamed Merah, basculent dans la radicalisation islamiste ne sont qu'une poignée mais révèlent l'existence d'un ressentiment envers la société française, soulignent des chercheurs.

Mohamed Merah, abattu jeudi par la police après avoir tué sept personnes, a grandi dans la cité des Izards, au nord de Toulouse, et semble avoir dérivé en quelques années de la délinquance adolescente à l'intégrisme religieux violent.
"Il y a probablement une dimension personnelle, familiale, psychologique dans le personnage. Cette histoire ne peut pas arriver à n'importe quel jeune en déshérence en banlieue. Sinon, il y aurait des milliers de Mohamed Merah, ce qui n'est pas le cas", explique Laurent Mucchielli à Reuters.
Mais "parmi les éléments qui contribuent à expliquer la trajectoire de ce fou meurtrier, il y a le fait qu'il a un parcours social marqué par son vécu dans des quartiers ghettoïsés", ajoute le chercheur du CNRS.
Pour Mohamed Adraoui, enseignant à Sciences-Po, il y a "des ferments de frustration et de radicalisation" chez les musulmans de France.
Mais "un grand nombre des processus de radicalisation individuelle constatés ces dernières années ne s'expliquent pas par la banlieue", dit ce chercheur qui a travaillé sur le rapport Banlieue de la République, qui soulignait en octobre dernier une "visibilité croissante" du religieux comme lien social dans les banlieues.
Il évoque notamment le cas de Zacarias Moussaoui, condamné en 2006 à la réclusion à vie par un tribunal américain pour son implication dans les attentats du 11 septembre 2001.
C'est dans la capitale londonienne que ce franco-marocain né à Saint-Jean-de-Luz, dans le sud-ouest de la France, a découvert le fondamentalisme religieux au milieu des années 1990.
MERAH, UN PROFIL DE DJIHADISTE
Certains fondamentalistes passés à l'acte sont issus des classes moyennes et bien intégrés socialement et économiquement, soulignent les experts.
Mohamed Merah n'en a pas moins un "profil de djihadiste typique", d'après Samir Amghar, spécialiste de l'islam contemporain.
"Lorsqu'on reprend ses revendications, on se rend bien compte qu'elles touchent à la reconnaissance de l'identité musulmane, et plus globalement immigrée dans la société française", explique-t-il.
Le "tueur au scooter", qui se revendiquait d'Al Qaïda, a notamment dit avoir commis ses meurtres par opposition à la loi interdisant le port du voile intégral en France.
"Là où une grande majorité des musulmans considère que l'islam est une religion allogène, la société française et les pouvoirs publics ont considéré l'islam comme une religion étrangère, exogène, ce qui crée chez de nombreux musulmans une forme de ressentiment", ajoute Samir Amghar.
On estime entre 5 à 6 millions le nombre de musulmans en France. "La France abrite la communauté musulmane la plus importante d'Europe", rappelle ce sociologue, qui l'évalue trois fois plus importante qu'au Royaume-Uni.
En 2006, 4,4 millions de personnes vivaient en zones urbaines sensibles (ZUS), soit 7 % de la population française, d'après l'Institut national de la statistique et des études économiques.
EXCLUSION
Cette tragédie "rappelle qu'il y a un niveau d'exclusion, de désespérance, de sentiment d'injustice dans les quartiers qui est tel qu'entre autres possibilités, il y a ce cas extrême de gens embrigadés" comme Mohamed Merah, dit Laurent Mucchielli.
Mais pour lui, ce constat n'est en rien nouveau.
"Nous avons oublié ce que nous racontions à l'époque des émeutes de 2005, nous avons oublié ce que nous racontions à l'époque de l'affaire Khaled Kelkal en 1995", dit-il en référence à la série d'attentats islamistes qui ont alors touché la France.
Khaled Kelkal était de Vaux-en-Velin, dans la banlieue lyonnaise, point de départ des émeutes urbaines en France.
Si l'appartenance passée de Mohamed Merah à un "quartier de misère" n'est qu'un facteur parmi d'autres, elle peut ramener sur le devant de la scène "la question des politiques publiques de lutte contre la ghettoïsation en France", estime le sociologue, qui regrette que les banlieues soient "le grand absent" de la campagne présidentielle.
Comme Antoine Basbous, politologue à l'Observatoire des pays arabes, tous soulignent que les jeunes tournés vers la radicalisation restent isolés et ne représentent pas un courant au sein de la population.
"Finalement ceux qui ont eu ce parcours se comptent par quelques dizaines et ne constituent pas une menace pour la paix sociale", dit-il.
Avec Catherine Bremer, édité par Yves Clarisse

Qui paye les sociologues?

Journal de 13h du vendredi 23 mars (TF1) :

[videos.tf1.fr]

» Le présentateur (à partir de 12 min 50) :
Un djihadiste qui n'était au départ qu'un petit délinquant, pour cela il avait été deux ans en prison, et c'est là qu'il se serait radicalisé. En décidant hier de renforcer les mesures contre l'apologie du terrorisme, Nicolas Sarkozy a évoqué cette propagation inadmissible d'idéologies terroristes en milieu carcéral. Un reportage de [...]

» La journaliste :
La religion musulman manque cruellement d'encadrement dans les prisons : 151 imams pour 702 aumôniers catholiques. Un manque d'encadrement qui laisse le champ libre aux extrémistes radicaux [...]
(Puis, à partir de 14 min 10) Depuis quelques années, des imams supplémentaires ont été recrutés, mais en nombre insuffisant. Ce matin, cet imam de la grande mosquée de Paris lance un appel :

» L'imam de la grande mosquée de Paris :
Mettez les moyens pour la formation ! Mettez les moyens aussi, je ne sais pas si vous le savez, tous nos aumôniers pratiquement ce sont des bénévoles. Là y-a un problème !

» La journaliste, en conclusion :
Hier, Sarkozy a demandé une réflexion sur la propagation des idéologies extrémistes... en prison.


(Si je comprends tout, on nous demande maintenant de réfléchir au financement de l'islam... en prison ?)

Citation
Marie Cournou
Qui paye les sociologues?

Marie : les esclaves du secteur privé (à plus de 60% maintenant et + sinon 100%, dans six mois quand leur État-patron n'aura plus de sou ni d'imprimante à billets pour les payer, ni d'argument pour les virer).
Et je ne vous parle pas des sociologues ou autres poly-tologues à la retraite de tout poil et sexe.
CQFD.
Bien à vous.

Je ne sais si ça a déjà été mentionné ou pas mais Oh ! the irony : une des armes avec laquelle Merah se défendait face à ses agresseurs du RAID (!) était un pistolet-mitrailleur UZI...de fabrication israélienne.
Les joies de la globalisation marchande...

Golnadel a fait une récapitulation de différents attentats islamistes ayant touché la France dès les années 80, on songe au RER St Michel, à Tati (qui s'en souvient ?), au restaurant Goldenberg, à Kelkal, et je dois en oublier...
On peut au moins se réjouir de ceci : les Français ne sont pas si racistes car, à ma connaissance, ces tragédies n'ont pas entraîné de vagues de vengeances aveugles.
Il serait temps de répondre à ces accusations constantes de racisme contre les Français. Imaginons que des attentats aient eu lieu en Algérie au cri de "Vive la France !" ou "Christ-Roi !", que se serait-il passé ?

Je ne sais pas si on peut dire que tous les journalistes se sont définitivement déshonorés et se déshonorent jour après jour dans leur salauderie de traitement de l'info mais il me semble qu'ils ont atteint une bassesse dont rien ne saura jamais les laver.

Dans le même temps, le rédacteur en chef de la Dépêche ne disait pas des choses stupides, sur les ondes.

Si, d'autre part, vous lisez les articles du Figaro, vous verrez qu'il y a des bêtises, certes, mais pas de tentative de maquer la réalité.

Le Figaro n'est pas Le Monde, Jean-Marc !

Je répondais à l'orimonesque requête.

Oui, à mon avis Le Figaro a toujours été un bon canard. Mais (re-)parlez-nous, cher Jean-Marc, de celui qui est enchaîné...

Je dois reconnaitre que le Canard n'est que rarement pris en défaut.

Oui, quand on le lit au second degré.

Citation
Pyrrhon
Oui, quand on le lit au second degré.

Pyrrhon : un bon canard (enchainé ou pas) doit être au premier degré, sinon, ce n'est que du pâté noirci (grillé), de la daube pour les chiens ou les cochons (hallal, casher ou pas). Au lecteur de choisir sa cuisson, sa gelée et sa croûte. Sinon, celui de mercredi dernier était nul (insipide), mais c'était encore trop tôt, c'est vrai.
Je rajoute que ce coin-coin est le dernier papelard (pour les épluchures ou les regrets) qui n'est ni (officiellement) subventionné, ni (officiellement) sponsorisé.
Mais bon, va savoir ou comprendre, Charles...

Le Journal de Carla B. est assez amusant, tout de même.

"Dans le même temps, le rédacteur en chef de la Dépêche ne disait pas des choses stupides, sur les ondes.

Si, d'autre part, vous lisez les articles du Figaro, vous verrez qu'il y a des bêtises, certes, mais pas de tentative de maquer la réalité."

Mais oui, mais bien sûr ! On ne va pas stigmatiser tous les journalistes et, même, tiens, on va dire qu'ils se sont montrés d'une admirable discrétion, qu'ils ont fait preuve d'un grand tact qui les honore à l'égard des enfants assassinés. Oh ! Ils se sont bien gardés de publier et de republier leurs photos en une de leurs feuilles, d'écrire et de répéter leurs noms, de donner des détails sur leur biographie. Quelle belle leçon de retenue ! C'est d'autant plus remarquable et digne d'être salué, en pleine époque de sensiblerie exacerbée à la moindre violence faite à un "bout de chou". De même ne cherchent-ils pas à nous inquiéter en nous donnant des nouvelles de l'adolescent toujours entre la vie et la mort et qui, peut-être, allez savoir, s'est comporté en héros en faisant barrage de son corps entre lui le "loup solitaire" qui est allé "au bout de ses idées" et, vous savez quoi ? est-mort-les-armes-à-la-main-comme-il-l'avait-annoncé, au cas où quelqu'un n'aurait pas compris, si on ne l'a pas répété cent fois, on ne l'a pas répété une seule.

Que la majorité des journalistes soit de gauche, je n'ai là dessus aucun doute. Cela étant, il y a aussi une presse de droite, les articles du Figaro ne sont pas du tout de ce style. Ecoutez aussi Radio courtoisie : vous y entendrez un autre ton.

Les éditoriaux de Paul-Henri du Limbert ne sont pas vraiment de gauche...

(Censuré)

Solidarité totale avec Orimont Bolacre.

L'immense majorité des journalistes s'est vautrée dans l'abjection définitive.

Citation
Jean-Michel Leroy
Le Journal de Carla B. est assez amusant, tout de même.

Pour ma part, j'ai trouvé ça "gnangan" (bis repetita..) à user toutes les cordes, mais bon. Reste l'Album de la Comtesse (pour les pros), les Perles, la Presse déchainée et la chronique judiciaire (Coup de Barre — à ne pas manquer)
Tout ce qui est culture est à chier.
Les mots-croisés sont terribles.
Et c'est ainsi qu'Allah est grand.

Citation
Orimont Bolacre
On va dire qu'ils se sont montrés d'une admirable discrétion, qu'ils ont fait preuve d'un grand tact qui les honore à l'égard des enfants assassinés. Oh ! Ils se sont bien gardés de publier et de republier leurs photos en une de leurs feuilles, d'écrire et de répéter leurs noms, de donner des détails sur leur biographie. Quelle belle leçon de retenue ! C'est d'autant plus remarquable et digne d'être salué, en pleine époque de sensiblerie exacerbée à la moindre violence faite à un "bout de chou". De même ne cherchent-ils pas à nous inquiéter en nous donnant des nouvelles de l'adolescent toujours entre la vie et la mort et qui, peut-être, allez savoir, s'est comporté en héros en faisant barrage de son corps entre lui le "loup solitaire" qui est allé "au bout de ses idées" et, vous savez quoi ? est-mort-les-armes-à-la-main-comme-il-l'avait-annoncé, au cas où quelqu'un n'aurait pas compris, si on ne l'a pas répété cent fois, on ne l'a pas répété une seule.

Oui, tout est là qui démontre la crapulerie de cette corporation. Tous ou presque, et avec quelle extraordinaire cohésion dans la manoeuvre, ont employé les mêmes mots, montré les mêmes images (la face hilare de l'abruti en voiture : jeune homme si gai, si vivant), amorcé les mêmes virages rhétoriques (le gamin perdu des banlieues). Et nul chef de choeur! Pour assurer une telle homogénéité aux mouvements de la troupe, il faut avoir répété longtemps ou avoir des cervelles de sardines évoluant en banc.

Mais enfin, vous vous attendiez à quoi ? On ne peut être désappointé que par rapport à une attente ; vous vous attendiez à ce qu'ils se remettent en question ?
(Au contraire, vous verrez que ma théorie est la bonne, ils ont choisi la fuite en avant, et c'est cela qui est inquiétant. Plus la réalité les contredira, plus ils voudront étouffer les voix qui parlent de cette réalité. Ce sera leur seule réaction. Ce sera le sort de Riposte Laïque pour n'importe quoi...).

Je serais pour enlever cette énorme cible (message de Leroy ci-dessus). La nuit, il va falloir employer des manutentionnaires sur le forum, ou quoi ?

[Merci, chers amis]

Tout ce qui est culture est à chier.
Euh, moi je serais bien pour enlever aussi, tant qu'on y est, des choses de ce genre.

Ce serait de préférence à l'auteur du message de faire cette correction, il me semble. Mais on peut toujours censurer modérer.

Cette cible, trop grosse, avait pour seul but d'illustrer ce que sont les éditoriaux de Paul-Henri du Limbert ; sa présence était une nocence, vous avez bien fait de me modérer censurer.