Communiqué n° 1363, lundi 26 mars 2012
Sur une énormité de M. Nicolas Sarkozy
Le parti de l’In-nocence apprend avec stupéfaction que le candidat Nicolas Sarkozy, actuel président de la République, « récuse tout lien entre l’affaire Merah et l’immigration » (sic). Le motif de cette absence de lien, à en croire le chef de l’État, serait que le meurtrier des enfants juifs de Toulouse, d’un rabbin de leur école et de trois soldats de notre armée serait Français de naissance : « Dire immigration égale Mohamed Merah, qui est né en France, cela n'a aucun sens ».
Le parti de l’In-nocence voit dans ces arguties classiques mais caricaturales une expression extrême des mensonges, des approximations, des manipulations statistiques, des interdictions de dire et menaces assorties qui servent depuis trente ans à cacher à notre peuple la réalité de son remplacement et du consécutif changement de civilisation sur son propre territoire. Ces arguties s’appuient sur le dit “droit du sol” et sur ses funestes conséquences d’une part, sur une conception absurde, déculturée, déshumanisée, purement administrative de la nationalité d’autre part. Il en procède une image totalement illusoire de la réalité sociale, et de cette illusion entretenue sourd la menace de plus en plus souvent exécutée des pires violences.
Le parti de l’In-nocence tient au contraire que le massacre de Toulouse et les meurtres de Montauban sont un effet direct et hautement prévisible de l’immigration de masse, la simple et funeste expression de la société d'hostilité communautaire que l’aveuglement remplaciste a produite et continue d’encourager.