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Le rien contre le vide

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
31 mai 2012, 18:50   Le rien contre le vide
Loin de signer un retour au politique, le "socialisme hollandien" serait une autre forme d'accélération du processus d'évanouissement transpolitique du temps et de l'histoire, sorte de matérialisation posthume d'une idéologie révolue. Nous serions ainsi passés d'un simulacre de stabilité à un simulacre de changement, sans jamais quitter le domaine de la simulation. Voilà pourquoi on peut regarder ce changement de gouvernement comme étant le résultat d'un simple réflexe spectaculaire, analogue à celui qui porte vers le "film-catastrophe" un spectateur qui redoute par dessus tout la catastrophe, le spectacle consistant ici à voir une classe politique disparaître au profit d'une autre, sans qu'en fait il ne se passe rien dans la réalité. La venue au pouvoir d'un socialisme éperdu de transparence moralo-culturelle, mais lui aussi victime (programmée) de de la structure implosive de la substance sociale, serait donc un non-événement hyperréalisé en événement, et il n'y aurait plus qu'à attendre, soit que le modèle s'annule de lui-même dans sa transparence spéculaire, soit qu'il finisse par donner naissance à un autre double hyperréalisé. En d'autres termes, cette élection présidentielle aura été la victoire du presque rien sur le quasiment vide.
Utilisateur anonyme
31 mai 2012, 19:00   Re : Le rien contre le vide.
Nicolas Sarkozy a été le Président des mensonges ; François Hollande est celui du Rien.
Utilisateur anonyme
31 mai 2012, 19:53   Re : Le rien contre le vide.
Peut-on qualifier de presque rien et de quasiment vide la Grand Remplacement que l’arrivée des socialistes à la tête de l’Etat français va accélérer ?
Economiquement et culturellement, ce Grand Remplacement va prendre dès maintenant toute son ampleur, une ampleur assumée, fière et arrogante. Ce sera alors pire que le rien ou le vide, ce sera la destruction de notre si belle civilisation doublement millénaire.
Utilisateur anonyme
31 mai 2012, 20:21   Re : Le rien contre le vide.
Le Vide, illustration :
Question de David Pujadas à Manuel Valls : Est-ce que vous êtes sur un nuage ?
Utilisateur anonyme
31 mai 2012, 20:43   Re : Le rien contre le vide.
Peut-on qualifier de presque rien et de quasiment vide la Grand Remplacement que l’arrivée des socialistes à la tête de l’Etat français va accélérer ?

Le GR fonctionne de lui-même, c'est une machine énorme, devenue complètement folle, qui s'est emballée et que plus rien ne pourra stopper, à l'exception un cataclysme, d'une révolution. Arrivée des socialistes ou pas le processus est bien enclenché : loi Pleven et regroupement familial (Giscard-Chirac), création de la HALDE (Chirac), ministres socialistes au gouvernement (Sarkozy), suppression de la "double peine" (Sarkozy), discrimination positive (encore Sarkozy), mise en place de "la France d'après", Front républicain" UMPS contre la "bête immonde", record d'entrée des "immigrés légaux" (200 000/an), naturalisations en forte progression (toujours Sarkozy), etc., etc., la liste est longue...
Utilisateur anonyme
01 juin 2012, 06:30   Re : Le rien contre le vide.
Et surtout , la fin du service nationale le 22 février 1996 par Chirac !
"le chef de l'État, annonce « sa décision » de professionnaliser les armées. Il laisse sous-entendre que la seule solution est de supprimer définitivement la conscription obligatoire "
Utilisateur anonyme
01 juin 2012, 18:53   Re : Le rien contre le vide.
Utilisateur anonyme
01 juin 2012, 20:06   Re : Le rien contre le vide.
Chronique du Vide qui vient : le jité de France II nous apprend que les adolescents français sont les plus gros consommateurs de cannabis d'Europe. Ah, elle est belle, la jeunesse !
Utilisateur anonyme
01 juin 2012, 20:20   Re : Le rien contre le vide.
Il faut porter au crédit de Giscard d'avoir tenté d'enrayer le processus entre 1977 et 1980 (mais la mobilisation des Eglises, des syndicats et - déjà - des "associations", ainsi que la résistance sourde de l'administration l'ont empêché d'aboutir). Il avait certes promulgué la loi sur le regroupement familial, qui allait devenir le principal vecteur des flux migratoires, mais certainement sans prendre la mesure de l'extension que les juridictions (notamment européennes) allaient donner à ce droit.
Citation
Jean-Philippe Boursier
Peut-on qualifier de presque rien et de quasiment vide la Grand Remplacement que l’arrivée des socialistes à la tête de l’Etat français va accélérer ?
Economiquement et culturellement, ce Grand Remplacement va prendre dès maintenant toute son ampleur, une ampleur assumée, fière et arrogante. Ce sera alors pire que le rien ou le vide, ce sera la destruction de notre si belle civilisation doublement millénaire.

Pour le coup, c'est moi qui devrait me nommer Cassandre !
Bref, les cinq années socialistes à venir vont être déterminantes. Les socialistes vont ruiner le pays et mener leur politique clientéliste à l'égard des divers et variés.
En temps de crise, cette irresponsabilité démagogique va mener à la fin de la France comme entité. Ce pays deviendrait une annexe tiers-mondisée et méprisée de l'Occident. Premier scénario à envisager.
Deuxième scénario : la crise, couplée à la démagogie socialiste prépare l'avénement d'une Thatcher ou d'un Reagan français.
La mort d'un roi était pour les royautés magiques d'Afrique l'occasion d'évacuer les écarts, les altérations que les immixtions délétères de l'histoire ne manquent pas de laisser dans l'ordre du monde, malgré la vigilence des hommes et leur respect des rites. A l'inverse, chaque élection est pour nos républiques l'occasion de relancer, par une procédure rationnelle, l'histoire que la routine et les intérêts de corps entravent fatalement. Or, l'accélération des échéances électorales, censée arraisonner l'histoire, non seulement n'en masque pas l'inertie, mais en accuse, au contraire, le train aveugle et sourd : élection après élection, les foules en liesse de la Bastille ou de la Concorde font de moins en moins illusion.

L'homme se montre donc plus efficace pour arrêter l'histoire que pour en orienter le cours. Quel paradoxe que la première option se veuille l'expression de notre impuissance essentielle et la seconde celle de notre efficience rationnelle.

Le partage mythique, mais ô combien efficace, des opinions et, surtout, des partis entre une droite et une gauche de part et d'autre d'un centre explique pour beaucoup la paralysie politique, "l'alternance unique", l'incapacité de la démocratie de réaliser son projet d'autonomie contre le cours irréversible des choses. Dans le domaine strict des idées, celles-ci d'être classées ou à droite ou à gauche sont toutes abandonnées puisque, très logiquement, les élections ne se gagnent ni à droite (en s'aliénant la gauche) ni à gauche (en s'aliénant la droite).

Du pouvoir représentatif au pouvoir spéculaire, il n'y a qu'un pas. Le pouvoir spéculaire n'est plus de conquête sur la nature (fin du nucléaire, mépris des enseignants pour les filières techniques), les territoires (l'Outre-mer et l'Afrique sont négligées, l'espace laissé à d'autres) et les hommes (l'Eglise n'a plus de dogme) A mesure qu'il est de moins en moins représentatif et de plus en plus spéculaire, le pouvoir communique plus qu'il n'administre.
Utilisateur anonyme
10 juin 2012, 20:40   Re : Le rien contre le vide.
En entendant ça, on préférerait encore le vide : M. Vincent Peillon, Ministre de l’Éducation Nationale à l'instant sur France II : Il y a tant et tant de projets que la droite n'avait pas budgetté (sasékritkomsa ?) pour cette année.
10 juin 2012, 23:16   Re : Le rien contre le vide.
Je n'aurais mis qu'un t. Mais ce n'est pas un spécialiste de Jankelevitch, M. Peillon, tout de même...
Utilisateur anonyme
11 juin 2012, 07:06   Re : Le rien contre le vide.
Hannah Arendt fait remarquer dans "la crise de la culture" que la structure des sociétés totalitaires est en forme de plateau, celle des sociétés libres en forme de pyramide.

Le plateau, le lit de Procuste, la tondeuse à gazon, c'est l'idéal...
Utilisateur anonyme
11 juin 2012, 19:00   Re : Le rien contre le vide.
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