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Le droit au bonheur

Envoyé par Quentin Dolet 
22 août 2008, 22:57   Le droit au bonheur
Ces derniers jours, j'ai été particulièrement frappé de la virulence avec laquelle les individus accusent, condamnent la réalité dès lors qu'elle ne correspond plus à la fiction du bonheur qui s'est emparée de leur imaginaire.

Un train n'arrive pas en temps voulu, pour des raisons techniques parfaitement indépendantes de toute volonté humaine, indépendantes des "mouvements sociaux" : c'est intolérable. Cela ne devrait pas être. Le directeur général de la SNCF promet le remboursement intégral des billets, ce n'est pas encore suffisant. Une part de bien-être, de confort a été retirée de ces existences, elle veulent se venger, persuadées - en vertu d'une étrange croyance à la perfection technique - qu'"au XXIe siècle", ce genre d'avanie ne doit plus arriver. Plus jamais les retards, plus jamais l'inconfort.

De jeunes soldats sont tués au combat en Afghanistan. Etre tué, c'est évidemment quelque chose d'atroce. Etre tué au combat ausi. Mais être tué au combat, pour un militaire engagé, si c'est tout aussi horrible, ce n'est pas une injustice, ce n'est pas une chose que l'esprit ne puisse concevoir. Et pourtant, les familles crient au scandale. On n'envoie pas de jeunes recrues accomplir des missions aussi délicates, on ne livre pas des enfants à peine formés, sachant à peine recharger un famas, aux mains des terribles insurgés afghans. Mais alors où doit-on les envoyer ? D'où vient ce phantasme d'un conflit armé sans péril ?

Un avion prend feu et plus de cent-cinquante personnes périssent dans la carlingue incendiée. C'est impossible. C'est une chose qui ne doit pas être, dans ce monde où tout glisse, où tout flatte et caresse, la mort violente est impensable. Il faut trouver des coupables, afin d'atténuer le sentiment d'absurdité profond causé par cette ineptie existentielle, ce péché contre le droit au bonheur. La compagnie, les mécaniciens, le tour-opérateur, le Conseil de l'Europe, n'importe ! pourvu qu'un responsable avoue sa faute et déclare : cela ne devait pas arriver. Vous pouvez vous en prendre à nous, nous sommes la main du destin.

Je me doute bien que la mort brutale d'un proche est un événement extrêmement douloureux qui appelle une réparation, et sans doute, du point de vue psychologique, une parade, une consolation immédiate. Mais il est surprenant que l'acceptation soit la dernière stratégie désormais adoptée par les familles et les victimes. On a toujours le sentiment que les hommes se réveillent d'un doux rêve de paradis lorsqu'ils sont confrontés à un drame ou même un simple désagrément du quotidien. Ils paraissent intimement et résolument persuadés que le bien-être, la jouissance et la facilité de tout instant sont non seulement possibles - alors que nous sommes entourés d'engins de mort souvent incontrôlables ! - mais aussi hautement souhaitables, et qu'il faut les demander, les revendiquer, comme une sorte de droit au bonheur "opposable".
22 août 2008, 23:15   Re : Le droit au bonheur
Votre billet, cher Olivier, est très pertinent.
22 août 2008, 23:23   Re : Le droit au bonheur
Le voyage en avion, comme le voyage en train, a introduit un bouleversement existentiel de taille, et que l'on ne mesure guère: celui du voyage que l'on ne peut interrompre. Du bateau, vous pouvez sauter dans la mer, mettre à flot une chaloupe, un radeau: si la manoeuvre est bien exécutée, elle est sûre, elle est prévue. La diligence, le cheval, le vélo, les patins à roulette, l'automobile, l'autobus bondé, tous sont susceptibles d'obéir à la décision d'interrompre ou d'inverser votre voyage individuel. Pas l'avion, pas le train, pas le métro, lieux, machines à désespoir et à suicide. D'où le blues des trains, des trains russes en particulier (Tchékov); d'où la rage impuissante de mourir en dépit de sa volonté de quitter l'avion avant son décollage et son écrasement.

Il en va ainsi de tant de choses, désormais, que la réification qu'impose un trajet instoppable (celui de l'imprimante de bureau qu'il est impossible d'intimer d'interrompre sa dévoration de votre dernière rame de papier, du lave-linge parti rugissant, sourd comme une cavale emballée, etc.) à celui qui subit cet affront dans la panique impuissante de la chose lancée contre elle-même, fait clamer aux victimes d'être enfin entendues.

L'opposable: contre tout emballement, guerrier, administratif, judiciaire (Outreau), machinique, on désire crier "stop". Or quand tout s'arrête, il n'y a plus rien. Tout est à réinventer, jusqu'à la roue. L'impuissance éprouvée lorsque s'arrête ou se meurt le mouvement est pire encore, plus angoissante encore que le tourbillon incontrôlé qui nous avait dépris de notre choix d'aller ou de n'aller point dans la poursuite du mouvement. Tant pis pour eux: fallait pas l'enfourcher, la civilisation moderne des roues attelées et des motrices.

Un avion de ligne doit être démonté et remonté dans le cadre de son cycle de révision technique, tous les deux ou trois ans. Cela coûte cher. Aussi, on fait comme si. On règle des assurances, qui rassurent, cela coût moins. L'avion, donc, un jour, ne s'arrache plus à la piste et s'en va mourir de honte dans la forêt voisine en s'explosant pour qu'on ne le voie plus. Personne au monde, qui prend place dans un avion, ne songe à se poser la question. Il y aurait un milliard de questions à se poser si bien que l'humanité a décidé de ne s'en plus poser. Se poser la question technique qui sous-tend la technique, c'est dépassé, comme s'il était acquis que désormais, au XXIe siècle, parce que c'est le XXIe siècle, l'avion marche tout seul sur les nuages, comme l'eau claire coule du robinet ou le luminaire obéit à l'interrupteur du salon comme l'oiseau fait son nid, le têtard se métamorphose en grenouille, grosso modo sans intervention de l'homme. Avance, arrête, avance, arrête, voilà comment le monde devrait être, voilà les seules commandes auxquelles il se devrait d'obéir. Le reste, qui sous-tend ce module insane, appartiendrait aux siècles passés. Illusion... cruelle illusion: sous les nuages flottant, le lit de pierre est très bas.
Utilisateur anonyme
22 août 2008, 23:46   Re : Le droit au bonheur
"comme s'il était acquis que désormais, au XXIe siècle, parce que c'est le XXIe siècle, l'avion marche tout seul sur les nuages, comme l'eau claire coule du robinet ou le luminaire obéit à l'interrupteur du salon comme l'oiseau fait son nid, le têtard se métamorphose en grenouille, grosso modo sans intervention de l'homme"


Le progressisme, tel une religion installée, "ça veut dire que tout avance, que tout marche tout seul, c'est comme qui dirait préréglé". Pilier et sous-ensemble de l'égalitarisme, celui-ci était devenu une croyance mondiale et participait de sa religion laïque. Privée de sa base quasi religieuse - la croyance au progrès comme nécessité historique - cette civilisation entame son déclin... (?)
Cher Olivier, je me suis fait à peu près la même réflexion que vous au sujet des soldats français tués en Afghanistan. Les familles crient effectivement au scandale, mais elles y sont complaisamment poussées par des journalistes avides de gonfler la petite affaire qu'ils tiennent là. Si scandale il y a, c'est dans ce genre de "collusion" qui finit par infuser dans la société un état d'esprit veule et émollient, qui déteint absolument sur tout. Je ne suis pas spécialement "fana mili" comme on disait (?) dans l'armée, mais le métier des armes n'est pas exactement comparable à n'importe quelle autre profession. Sciemment ou non, celui qui s'y engage se place, vis-à-vis de la mort, dans une autre position que le reste des hommes. Or il semble que cela aussi soit en passe de devenir insupportable.
Pour ce qui est des accidents d'avion, de train, ou même d'accidents de toute autre nature, Paul Virilio disait assez justement, il me semble, que lorsqu'on invente le train, on invente l'accident de train; lorsqu'on invente l'avion, l'accident d'avion, etc. (je cite en substance, n'ayant pas le texte sous la main)...
23 août 2008, 12:12   Re : Le droit au bonheur
Moi aussi, je me suis fait les même réflexions, aussi bien pour les soldats français tués en Afghanistan que pour les tués de l'avion de Madrid. N'oublions pas, cependant, que nos communes réflexions ont comme source commune le choix de séquences télévisées faites par des chiens de garde...

(Francis, aimez-vous les trajets en avion, vous qui y êtes obligé plus souvent qu'à votre tour ? Moi, j'y suis positivement allergique, malgré les endomorphines du décollage... J'y ai été obligé, moi aussi, il y a quelques années, pour des raisons professionnelles, et c'était à chaque fois un cauchemar...)
23 août 2008, 12:42   Re : Le droit au bonheur
Bernard, j'y deviens allergique moi aussi, j'avais pourtant aimé. A une certaine altitude, les idées s'organisent parfois de manière étonnante et je comprends que certains y conçoivent des livres, mais il faut être en classe affaires, les abrutis de la classe éco. m'assomment de leurs commentaires oiseux sur leur estomac, le pays où ils se rendent et qu'ils n'ont jamais vu, avec leurs gosses qui me cassent le dos à coups de leurs genoux contre mon dossier. Plus la classe éco se transforme en séjour forcé dans une classe primaire bondée pour enfants difficiles, plus la classe affaires est chère. Mais on y rencontre encore des gens extraordinaires, diserts, cultivés; des vieux mecs qui ont réussi dans la vie et qui vous la racontent dès le troisième verre de champ.

Ma dernière rencontre intéressante est celle d'une jeune roumaine polyglotte de 24 ans qui avait décroché un poste en or dans la finance à Hong Kong. La pauvre petite ne savait rien de la vie. Un vrai bonheur alors, de jouer pour elle le rôle du "vieux mec" avec pour interlocutrice cette jeune intelligence labile, musclée, bondissante.
23 août 2008, 12:45   Re : Le droit au bonheur
Bernard vous avez raison de souligner que nous n'entendons que l'écho d'une réalité déformée par les media. Je me suis d'ailleurs fait comme vous cette réflexion. Ceux qui acceptent et se résignent, on ne les voit pas et on ne les entend pas, bien qu'ils représentent probablement la majorité.

Je dois avouer que je n'ai jamais pris l'avion, car je suis précisément terrorisé par tous ces engins dont on est prisonnier. J'éprouve un malaise même en voiture, et parfois (mais plus rarement, il est vrai) en train.
Utilisateur anonyme
23 août 2008, 12:47   Re : Le droit au bonheur
On ne me fera pas bouger avant la téléportation.
23 août 2008, 12:53   Re : Le droit au bonheur
On ne me fera surtout pas bouger quand la téléportation sera généralisée, car vous vous doutez bien que cette technique n'ira pas sans risques, notamment celui d'être désintégré en une fraction de seconde.
23 août 2008, 12:58   Re : Le droit au bonheur
Un test inespéré pour la métempsychose...
Utilisateur anonyme
23 août 2008, 13:08   Halte à la téléportation !
Si vous voulez mon avis, le temps et la distance sont nos meilleurs alliés…




Pour moi, le risque numéro un de la généralisation de la téléportation ne sera pas celui de l'accident de téléportation (que l'on aura inventé en même temps qu'icelle, donc), mais celui de voir les imbéciles, comme disait Bernanos, surgir partout à tout moment, ayant trouvé là une capacité nouvelle à être brassés avec fureur...
Le cauchemar.
Utilisateur anonyme
23 août 2008, 17:04   Re : Le droit au bonheur
Hé Boris !, qui est-ce sur la photo ?,la jeune roumaine polyglotte de Francis ?!!!
Utilisateur anonyme
23 août 2008, 17:07   Re : Le droit au bonheur
Aucune idée. Seulement l'une de ces innombrables personnes qui nous raconte sa passionnante vie privée sur son blog. Elle est espagnole, c'est tout ce que je sais, mais ça me suffit.

J'étais seulement très frappé par la transformation d'un être…

(Internet nous prive aussi du Temps, sans que nous nous en doutions la plupart du temps… La temps qui fait vieillir, mais qui accompagne le vieillissement.)
Utilisateur anonyme
23 août 2008, 18:48   Re : Le droit au bonheur
(Quand je pense qu'elle a décroché un poste en or dans la finance à Hong Kong... elle qui a l'air si douce...)
23 août 2008, 19:11   Re : Le droit au bonheur
[photo enlevée]

Pour faire contrepoids aux photos de Boris...
23 août 2008, 19:12   Re : Le droit au bonheur
D'abord elle n'était pas douce, fort heureusement; elle était seulement championne de la bouchée bée et du questionnement pertinent, du rapprochement vif et percutant, de l'étonnement amusé et des grandes enjambées mentales. Bref, de l'érotisme pur en quatre langues, tout au long d'une nuit de 17 heures entre Hong Kong et Roissy. Et comme au petit jour des vraies nuits d'amour, ce fut bye bye pour toujours à l'arrivée, sans même s'échanger les adresses courriels, elle dévorée par son téléphone portable, moi soucieux de mes bagages et de ma correspondance.

A propos de nuit d'amour dans l'avion: ce sont ces deux petites crapules d'acteurs de la série télévisée "Un gars une fille", toujours entre Paris et Hong Kong mais dans l'autre sens, qui voyageaient derrière moi, avec autour de moi toute l'équipe de tournage de la série, que je surpris à mon corps défendant, quelque part au-dessus de l'Adzerbaïdjan, en train de le faire. Ouais. A force de se smoucher à longueur d'heures, l'inévitable avait finir par advenir, sous la couverture tendue. Ils m'adressèrent le regard de deux fouines surprises quand je les vis, en chemin vers les toilettes. J'hésitai entre l'encouragement viril à Dujardin et donner l'alerte au personnel navigant pour qu'il leur jette un sceau d'eau fraîche comme pour séparer des chiens. J'optai finalement pour la moue sobre et hypocrite, vaguement réprobatrice du voyageur bourgeois que les effusions dérangent.
Utilisateur anonyme
23 août 2008, 19:17   Au sot du lit
Un sceau d'eau fraîche… Quel joli lapsus calami, Francis !
Utilisateur anonyme
23 août 2008, 19:21   Re : Le droit au bonheur
Bernard, je n'ai pas compris votre "contrepoids", mais si un peu d'intelligence, d'humour, et de non-conformisme vous plaisait, ce que je crois, allez donc faire un tour ici, pour échapper à la lourdeur éttttoufffante des blogs.
23 août 2008, 19:29   Re : Le droit au bonheur
Ce n'est pas un lapsus calami, c'est une faute d'orthographe, qui appartient à la classe de celles dont je ne peux me défaire.

A ce propos, j'aimerais interroger l'assemblée pour savoir si je suis seul ici à éprouver des difficultés quasi-insurmontables, et semble-t-il, croissantes, à faire accorder les verbes et les adjectifs au pluriel. Ecrivant davantage en anglais qu'en français, je me doute que le mal vient de là : l'habitude de ne pas accorder les pluriels des verbes et adjectifs en anglais aurait contaminé mon écriture du français. Ce phénomène me préoccupe car il témoigne à mes yeux d'une perte de contrôle de l'écrit (et donc du reste). Tous témoignages sur ce point serait bienvenu.
23 août 2008, 19:37   Re : Le droit au bonheur
Bon, Boris, j'enlève mon contrepoids, ne serait-ce que pour éviter des problèmes de droits (avec des gens pareils, il faut se méfier), et je vais faire un tour sur votre blog...
Utilisateur anonyme
23 août 2008, 22:02   Re : Le droit au bonheur
" j'aimerais interroger l'assemblée pour savoir si je suis seul ici à éprouver des difficultés quasi-insurmontables"

Allons Francis, personne ici ne croira que vous puissiez, vous, éprouver des difficultés quasi-insurmontables...



"J'optai finalement pour la moue sobre et hypocrite, vaguement réprobatrice du voyageur bourgeois que les effusions dérangent."

C'est justement cette "moue sobre et hypocrite" qui, répétée en moult situations, va bien finir par nous perdre (mais j'aurais fait tout comme vous).
Je reprends un instant le fil initial pour vous signaler un texte d'Elisabeth Lévy dans Causeur :

[www.causeur.fr]
24 août 2008, 22:42   Re : Le droit au bonheur
Bordel de Dieu, pourquoi les femmes écrivent aussi mal ? je sais, c'est pour nous punir, mais de quoi ? N'est-ce pas assez du rap, de la télé, de la bd, du tiercé, de la météo ?
24 août 2008, 22:56   Re : Le droit au bonheur
Je partage votre indignation Florentin: les seules qui sachent écrire, ou ont envie de bien écrire sont lesbiennes, au moins à moitié (Yourcenar, Beauvoir, Sand, etc..). Ca fait mal à dire, mais cette "écriture de proximité" sans le moindre souci de servir quoi que ce soit de présentable ou d'organisé dans la communication du sujet traité est typique des femmes. Ce constat mérite un lynchage, j'en suis conscient, il n'en demeure pas moins un constat.
Cher Florentin, j'avoue mon impuissance à décider si votre indignation relève de l'humour... mais si ce n'était pas le cas, votre formulation servirait bien mal votre propos !
Utilisateur anonyme
24 août 2008, 23:30   Trop LOL
« mais si ce n'était pas le cas, votre formulation servirait bien mal votre propos ! »

Oh non, non, non, il est trop trop trop ce Francmoineau !
25 août 2008, 07:22   Re : Le droit au bonheur
Le message ci-dessus mérite le lynchage, il mérite aussi des baffes, ne serait-ce que pour certains éclatants contre-exemples (Colette, Cassandre, etc...); il n'en recèle pas moins un fond de vérité sur une certaine écriture de proximité, babillarde et sloppy dont le billet de Mme Lévy offre une éloquente illustration.
"Babillarde"

Venant de vous, cher Francis, cet adjectif est réellement savoureux.
Dans un fil voisin et récent, Boris Joyce nous disait justement que ce qui est jeté en pâture sur le net pourrait bien tourner en orbite un million d'années...
Sans attendre si longtemps, un petit coup d'oeil en arrière de quelques jours pourra rafraîchir la mémoire surchargée de notre bon Francis :
Fil : "Et voilà qu'il remet ça", 23 juillet 2008, 18h40
25 août 2008, 09:18   Re : Le droit au bonheur
Oui je sais, j'ai écrit ici que Mme Lévy était une bonne plume. Je n'ai pas besoin que vous me rafraichissiez la mémoire mon bon Francmoineau, en tout cas pas de cette manière ni dans ce ton gourmand de qui est enfin parvenu à discréditer un interlocuteur en lui plongeant la face dans sa pâtée de contradictions apparentes.

Mme Lévy nous avait habitué à mieux que ce dernier billet quant au style. Restons-en là. Restons-en là Francmoineau voulez-vous ?
Restons-en là, restons-en là, vous en avez de bonnes, vous... N'oubliez pas que je suis trop trop trop.
Quel ton voulez-vous donc que j'adopte, à la place d'un ton gourmand ? La grossièreté n'est pas mon fort, la véhémence non plus. Les passes d'arme à fleuret moucheté ne sont pas pour me déplaire.
Et puis, hein, vous avez parfaitement le droit, comme le disait Gide, d'avoir des sincérités successives.
25 août 2008, 09:40   Re : Le droit au bonheur
Si j'avais voulu faire de l'humour, j'aurais été cruel. Le texte de Mme Lévy est tellement nul qu'il est difficile de ne pas pousser sa gueulante. Quant aux exceptions, je dirai Mme de La Fayette, Marie Noël...Renier l'instinct est fatal aux intellectuelles.
25 août 2008, 09:56   Re : Le droit au bonheur
» Quant aux exceptions

Bien malin...
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