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Communiqué n° 1410 : Sur un entretien de Mme Cecilia Malmström, commissaire européen aux affaires intérieures

Communiqué n° 1410, mardi 10 juillet 2012
Sur un entretien de Mme Cecilia Malmström, commissaire européen aux affaires intérieures

Le parti de l’In-nocence prend connaissance avec stupéfaction et avec la plus vive indignation d'un entretien publié par le journal “Le Monde” avec Mme Cecilia Malmström, commissaire européen aux affaires intérieures, ancien ministre suédois des affaires de l’Union européenne. Cet entretien est intitulé “L’immigration sera nécessaire pour l’Europe”. Mme Malmström y expose la thèse selon laquelle l’immigration doit être recherchée à cause de l’évolution démographique. « On estime qu'en 2030, sans nouvelle immigration, la population européenne en âge de travailler aura diminué de 12 %. »

Le parti de l’In-nocence estime évidemment que si de telles prévisions démographiques se vérifiaient ce serait une très grande chance pour l’Europe et pour le monde, où s’aggravent en étroite corrélation surpopulation, dévastation du territoire, diminution des ressources, violence et décivilisation. Il s’étonne qu’une personnalité politique de nationalité suédoise puisse appeler de ses vœux la poursuite d’une politique qui a déjà de si désastreuses conséquences dans son propre pays, ravagé par la criminalité multiculturelle. Et plus encore il juge accablant qu'un haut responsable de l’Union européenne puisse exposer sans honte une vision aussi basse, aussi triviale, aussi purement économiste et contingente du présent et de l’avenir du continent, considérés selon des critères exclusivement matériels, techniques, où les valeurs de civilisation partagée, de culture commune, de paix civique, de soin et d’amour à l’égard de l’espace géographique concerné n’entrent absolument pour rien.

Le parti de l’In-nocence juge pour sa part que l’Europe doit tout faire pour encourager et accélérer le reflux démographique, en commençant bien sûr par mettre un terme à toute immigration. Les politiques économiques, sociales, médicales, urbanistiques et d’éducation doivent préparer le continent à un vieillissement accru de la population, contrepartie nécessaire de sa réduction, et en aucune façon n’ont à s'efforcer d’éviter l’une et l’autre. Les propos et les intentions de Mme Malmström, en une époque où l’Europe est accablée par le multiculturalisme, le colonialisme, le Grand Remplacement et leurs conséquences, n’équivalent à rien de moins que de la haute trahison.
Puissant communiqué. Bravo à son rédacteur.
Je note, mais c'est bien normal, que le communiqué de M. le Secrétaire Général a plus d'audience que mon pauvre message...
[www.in-nocence.org]
Parfait. J'avais posté ce qui suit dans un autre "fil" de discussion.

Cet argument économico-démographique m'atterre totalement. Il me laisse sans voix, et Dieu sait que j'ai une propension (grave) à l'emportement, que j'éclate vite sur les sujets qui touchent à la destruction de l'Europe occidentale par l'inépuisable armée des Amis du Désastre.
Si je comprends bien, on en serait arrivé à un stade où la contre colonisation à marche forcée ne s'effectuerait plus au nom rebattu et dévoyé des droits de l'homme, ni en vertu d'une absurde, infinie et hystérique dette aux anciens colonisés ou encore par passion maladive à l'égard de l'Autre-érigé-en-Même-que-moi. Non, ce serait désormais sur la seule foi, assénée toute honte bue, de prévisions aussi apocalyptiques que fantaisistes, qu'on réitérerait les appels à ce qu'il en vienne encore!
"L'erreur de bonne foi est de toute la plus impardonnable" écrit quelque part Lacan, manière de régler son compte à la bienveillance ambivalente du bon samaritain, ce xénophile bêlant qui n'est jamais conscient des malheurs qu'il provoque, trop occupé qu'il est à faire à tout prix le Bien autour de lui. Mais au moins cet exalté-là, épris d'étranger, croyait-il, le pauvre, à la noblesse et à la bonté de sa mission. Depuis les masques sont tombés, on ne s'embarrasse plus de raisonnements complaisants. On se contente de brandir la calculette pour plaider la cause de l'immigration nécessaire à l'Europe....
Les propos de cette folle me rappellent ceux d'un docteur lus récemment dans "La Provence". Ce monsieur disait en substance, et en usant d'un ton agressif, que les Roms étaient partis pour rester. Puis qu'il fallait qu'on se le tienne pour dit: la tendance pour les années à venir est aux arrivées toujours plus fréquentes et massives de Roms dans la région. Il ne servira à rien de s'indigner, de résister, de s'opposer à ces aberrantes installations à venir. On y aura droit et c'est tout!
En mélangeant les causes et les effets, on ment de nouveau sur la la nature du pire.
"Puissant communiqué" en effet (la formule est jolie, je l'adopte, zou), et j'applaudis à mon tour.
(Monsieur Maque, si votre message n'a pas connu le succès que vous escomptiez, c'est peut-être à cause de son laconisme et de la sécheresse de sa présentation à l'assemblée des lecteurs).
(Monsieur Maque, si votre message n'a pas connu le succès que vous escomptiez, c'est peut-être à cause de son laconisme et de la sécheresse de sa présentation à l'assemblée des lecteurs).
C'est que parfois les mots me manquent.
"Les politiques économiques, sociales, médicales, urbanistiques et d’éducation doivent préparer le continent à un vieillissement accru de la population, (...)"

Autrement dit, doivent préparer le continent à l'oisiveté, ou, pour les âmes pieuses que ce mot fait se signer, à la présence non-productive au sein de la société d'une part croissante d'individus.

Ce qui est secrètement à l'oeuvre, à mon avis, dans les déclarations de ce commissaire européen n'est pas étranger, aussi, à une espèce de panique à l'égard d'un monde vieillissant. Si celui-ci apparaît si peu désirable, c'est qu'il conduit l'homme dans un monde où le travail ne peut plus être compris dans tous les avantages existentiels qu'il est chargé, dit-on, de procurer. Un monde vieillissant, c'est un monde qui, en toute logique, travaille moins et alors comment faire, non pas seulement économiquement, mais, surtout, moralement ?

Les vieux seront majoritaires. Qui se chargera dans ces conditions d'offrir le spectacle inusable de l'action, dans toute la plénitude de son jeune allant ? A quels matinaux fera-t-on boire des bols de Ricoré ? Quelle France se lèvera tôt ? On se demande parfois si les populations immigrées appelées en renfort ne le sont pas au titre de l'entretien des bonnes vieilles habitudes, par nostalgie, en somme, pour éviter la confrontation sérieuse avec les conséquences de l'allongement de la vie, qui, faut-il le rappeler, n'a jamais été recherché pour autre chose que le repos.
Les “vieux” se lèvent tôt, cher Orimont Bolacre.
On constate que les élites systémiques européennes qui depuis des décennies se contrefoutent d'une part du recul démographique des gens de souche (millions d'avortements) et d'autre part en laissant entrer par millions des gens venus de tous les horizons ont provoqué un bouleversement anthropologique sans précédent continuent à faire comme si aucun désastre n'avait eu lieu et propose comme solution l'application à une encore plus forte dose d'une politique qui aujourd'hui a déjà complétement échoué.

A Berlin 50 % des immigrés sont sans travail et vivent uniquement de l'aide sociale. Notre continent est devenu fou.
Citation
P.I.
Les politiques économiques, sociales, médicales, urbanistiques et d’éducation doivent préparer le continent à un vieillissement accru de la population

Mais un reflux démographique n'engendre un vieillissement de la population que de façon provisoire, non ?
Il faut donc se préparer du point de vue économique à des périodes de transition, et du point de vue long de la civilisation à un monde moins "nombreux", mais pas à "un monde vieillissant" — ou bien voulez-vous m'éclairer sur mon erreur ?
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Nous étions un peu moins de 50 millions d'habitants au début des années 60 et nous nous en portions pas plus mal.
[perspective.usherbrooke.ca]
Nous serons bientôt 66 millions d'habitants et en dehors de l'engorgement de nos villes, de la crise du logement, du chomage de masse, je ne vois pas très bien ce que nous y gagnons.
Le monde trop plein ne peut pas être un idéal.
"Nous étions un peu moins de 50 millions d'habitants au début des années 60 et nous nous en portions pas plus mal."

Mais il s'agissait d'une population en phase d'augmentation et non le contraire, cela change tout.

La juste remarque de Julien Fleury à propos, non pas du vieillissement, mais de la diminution démographique, ne s'entend pas dans le communiqué qui évoque le seul "vieillissement accru de la population". Didier Bourjon précise alors : "Au-delà, ce qui est visé c'est la baisse générale du nombre d'habitant de notre planète, dans le cadre d'une structure rééquilibrée."

Avouons-le d'emblée : je ne suis pas démographe, fût-ce en dilettante. Mes questions seront donc, peut-être, naïves.

Est-il pertinent, par exemple, de raisonner en termes de classe d'âge dominante ?

A moins d'établir une durée de vie maximum, au-delà de laquelle les autorités prieraient ceux qui l'auraient atteinte de bien vouloir tirer leur révérence pour le bien de tous, cette baisse générale du nombre d'habitants de notre planète ne peut être recherchée que du côté des naissances, en encourageant à leur diminution. Or, s'il naît moins de monde mais que ceux qui naissent tout de même sont promis à devenir centenaires, il me semble, mais je peux me tromper, qu'en effet, la classe d'âge blanchie sous le harnois est appelée à devenir numériquement dominante. On se trouve bel et bien dans un monde "vieillissant" et, par là, c'est la conception même du travail, de l'activité, qui en est complètement bouleversée.
Citation
On se trouve bel et bien dans un monde "vieillissant" et, par là, c'est la conception même du travail, de l'activité, qui en est complètement bouleversée.

Questo è vero
Vu les pesticides, l'augmentation exponentielle de certains cancers, et autres types de maladies environnementales (voir les travaux du Prof Belpomme, et son Appel), il n'est pas certain que la majorité des personnes nées aujourd'hui dépassent les 60 ou 70 ans. Le point d'empoisonnement généralisé n'est pas assez pris en compte par les prédictions démographiques. Les gens qui vivent 100 ans sont nés en 1912, et ont vécu dans des conditions différentes.
Citation
Loik A.
Vu les pesticides, l'augmentation exponentielle de certains cancers, et autres types de maladies environnementales (voir les travaux du Prof Belpomme, et son Appel), il n'est pas certain que la majorité des personnes nées aujourd'hui dépassent les 60 ou 70 ans. Le point d'empoisonnement généralisé n'est pas assez pris en compte par les prédictions démographiques. Les gens qui vivent 100 ans sont nés en 1912, et ont vécu dans des conditions différentes.

C'est gai....
Vous en avez d'autres des projections comme celle-ci ?
Orimont,

Vous n'avez peut-être pas une formation de démographe ou de statisticien, mais vous avez, comme on dit, un sacré bon sens.

Je suis en surcharge professionnelle, mais je vous fournirai d'ici quelques jours des éléments chiffrés.
"Les gens qui vivent 100 ans sont nés en 1912, et ont vécu dans des conditions différentes."

Lucette Almanzor (Madame Destouches) aura cent ans le 21 de ce mois.
Quoi qu'il en soit, et comme le disait Jünger (qui a malgré tout fait un sacré centenaire), "la vie ne se mesure pas, elle se pèse".
Je vois déjà les oeuvres majeures des années futures :

"Les Vieux se lèvent tôt", roman policier.

"Bonjour Monsieur Courbé", tableau célébrant la rencontre de l'artiste et du mécène.
Le point d'empoisonnement généralisé n'est pas assez pris en compte par les prédictions démographiques.

Ce genre d'assertion écolo-catastrophique me laisse baba mais pas cool.
En tout cas, l'assertion écolo-catastrophiste est-elle fondée, ou non fondée ? Si elle l'est, c'est l'assertion progressiste dominante sur la durée de vie et ses conséquences qui est à revoir.
En ce sens, le catastrophisme ou supposé tel est bien in-nocent.
Pour les vrais amateurs du "point d'empoisonnement généralisé", lire Death in the Air du doctor Leonard G. Horowitz. Hypocondriaques s'abstenir. Bien lire la notice. Effets secondaires nombreux.
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