21 juillet 2012, 18:51 Un samedi oppressant |
21 juillet 2012, 19:58 Re : Un samedi oppressant. |
21 juillet 2012, 20:02 Re : Un samedi oppressant. |
Utilisateur anonyme
21 juillet 2012, 20:07
Re : Un samedi oppressant.
|
Utilisateur anonyme
21 juillet 2012, 20:48
Re : Un samedi oppressant.
|
Citation
Jean-Michel Leroy
Thumbs up pour cette déclaration de Jean-Marc.
Utilisateur anonyme
21 juillet 2012, 20:53
Re : Un samedi oppressant.
|
21 juillet 2012, 23:06 Re : Un samedi oppressant. |
Utilisateur anonyme
23 juillet 2012, 07:05
Re : Un samedi oppressant.
|
Citation
Emmanuel Michon
Citation
Jean-Michel Leroy
Thumbs up pour cette déclaration de Jean-Marc.
Pas bien, ça, c'est de l'humour?
23 juillet 2012, 08:21 Re : Un samedi oppressant. |
Citation
Je dois dire que je trouve plus oppressant les nouvelles de ce côté de l'Atlantique, d'un nouveau carnage dans un cinéma hier...
23 juillet 2012, 08:46 Re : Un samedi oppressant. |
23 juillet 2012, 09:29 Re : Un samedi oppressant. |
23 juillet 2012, 09:49 Re : Un samedi oppressant. |
23 juillet 2012, 13:01 Re : Un samedi oppressant. |
23 juillet 2012, 13:20 Re : Un samedi oppressant. |
Utilisateur anonyme
23 juillet 2012, 13:30
Re : Un samedi oppressant.
|
23 juillet 2012, 13:37 Re : Un samedi oppressant. |
Utilisateur anonyme
23 juillet 2012, 14:23
Re : Un samedi oppressant.
|
Citation
Bruno Chaouat
On ne saura jamais qui a raison, et en attendant une réponse, on ferait bien d'interdire la vente libre d'armes de guerre.
23 juillet 2012, 15:04 Re : Un samedi oppressant. |
23 juillet 2012, 15:55 Re : Un samedi oppressant. |
23 juillet 2012, 16:07 Re : Un samedi oppressant. |
Citation
"L'horizontalité" ? Mais de quoi parlez-vous cher Rogemi ?
23 juillet 2012, 16:26 Re : Un samedi oppressant |
23 juillet 2012, 16:32 Re : Un samedi oppressant. |
23 juillet 2012, 16:53 Re : Un samedi oppressant |
23 juillet 2012, 16:57 Re : Un samedi oppressant |
Utilisateur anonyme
23 juillet 2012, 17:17
Re : Un samedi oppressant.
|
Citation
Cassandre
Bien entendu, cher Bruno, je pense comme vous que la liberté de posséder une arme facilite évidemment le passage à l'acte.
23 juillet 2012, 18:36 Re : Un samedi oppressant. |
Utilisateur anonyme
23 juillet 2012, 18:40
Re : Un samedi oppressant.
|
23 juillet 2012, 18:51 Re : Un samedi oppressant |
23 juillet 2012, 19:37 Re : Un samedi oppressant |
23 juillet 2012, 19:37 Re : Un samedi oppressant |
Utilisateur anonyme
23 juillet 2012, 19:44
Re : Un samedi oppressant
|
23 juillet 2012, 19:56 Re : Un samedi oppressant |
Citation
Et assiste-t-on à de telles tueries en Allemagne ? C'est un phénomène proprement américain
Citation
Le refoulement ne joue plus suffisamment son rôle (Charles MELMAN), le surmoi s'effondre, la toute puissance est entretenue continuellement par les valeurs dominantes etc.
23 juillet 2012, 20:03 Re : Un samedi oppressant |
23 juillet 2012, 20:46 Re : Un samedi oppressant |
23 juillet 2012, 20:54 Re : Un samedi oppressant |
23 juillet 2012, 21:09 Re : Un samedi oppressant |
23 juillet 2012, 22:28 Re : Un samedi oppressant |
23 juillet 2012, 22:56 Re : Un samedi oppressant |
23 juillet 2012, 23:26 Re : Un samedi oppressant |
Citation
Orphée
Les phénomènes de contamination et d'imitation agissent à l'insu de tous surtout des plus vulnérables.
Les transformations profondes de la famille et de la société sont en train de modifier les psychismes : les personnalités sont moins souvent névrosées et plus perverses-narcissiques.
Le refoulement ne joue plus suffisamment son rôle (Charles MELMAN), le surmoi s'effondre, la toute puissance est entretenue continuellement par les valeurs dominantes etc.
Tout ceci favorise en effet les passages à l'acte "petits" ou grands.
23 juillet 2012, 23:36 Re : Un samedi oppressant |
Citation
Diriez-vous que le Troisième Reich était une société de bisounours matriarcale ?
Citation
Voulez-vous dire que les mamans castrent leurs petits, ou les petits garçons que nous sommes devenus ?
23 juillet 2012, 23:41 Re : Un samedi oppressant |
23 juillet 2012, 23:54 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 01:30 Re : Un samedi oppressant |
Utilisateur anonyme
24 juillet 2012, 01:34
Re : Un samedi oppressant
|
24 juillet 2012, 01:37 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 08:25 Re : Un samedi oppressant |
Citation
On ne se débarrasse pas de la pulsion de mort si facilement.
24 juillet 2012, 09:33 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 09:37 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 10:40 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 10:44 Re : Un samedi oppressant |
Utilisateur anonyme
24 juillet 2012, 12:02
Re : Un samedi oppressant
|
24 juillet 2012, 13:30 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 15:36 Re : Un samedi oppressant |
Citation
De sorte que se procurer de telles armes, c'est signifier qu'on a l'intention de tuer, vite et bien.
24 juillet 2012, 16:24 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 16:38 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 17:42 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 18:00 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 18:10 Re : Un samedi oppressant |
Citation
s'il y a une civilisation du père c'est bien l'islam.
24 juillet 2012, 18:33 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 19:11 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 20:46 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 20:54 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 21:03 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 21:10 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 21:56 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 22:07 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 22:32 Re : Un samedi oppressant |
24 juillet 2012, 23:15 Re : Un samedi oppressant |
27 juillet 2012, 12:30 Re : Un samedi oppressant |
27 juillet 2012, 13:19 Re : Un samedi oppressant |
27 juillet 2012, 15:02 Re : Un samedi oppressant |
Citation
Eh oui Orimont : tout cela est très logique. Armes en vente libre, carnage, et flambée de la vente des armes... Ce doit être contagieux. Et aucun doute que c'est le meilleur moyen d'éviter de tels tueries : plus d'armes en circulation.
Utilisateur anonyme
27 juillet 2012, 15:32
Re : Un samedi oppressant
|
27 juillet 2012, 22:18 Re : Un samedi oppressant |
27 juillet 2012, 22:43 Re : Un samedi oppressant |
27 juillet 2012, 23:23 Re : Un samedi oppressant |
Utilisateur anonyme
27 juillet 2012, 23:52
Re : Un samedi oppressant
|
28 juillet 2012, 08:22 Re : Un samedi oppressant |
28 juillet 2012, 10:07 Re : Un samedi oppressant |
Citation
Edward Bond
Les enfants est une pièce pour deux adultes et un groupe de jeunes âgés de douze à quinze ans. Elle débute par un long monologue que dit un garçon ou une fille. Dans la mise en scène dont il est question plus loin, c'était un garçon. Celui-ci a une grande poupée. Le genre de jouet qu'on peut gagner à une loterie (on ne sait pas trop pourquoi, c'est souvent un panda). Nous l'avons appelé "le pantin". Le garçon l'emporte dans un terrain vague pour le jeter dans un ruisseau. Sa mère insiste pour qu'il s'en débarrasse. Il a passé l'âge d'en avoir un. Lui essaie de convaincre le pantin que tout va pour le mieux. Il lui donne des bonbons. Il sort son peigne de la poche du pantin – il s'est servi des poches de celui-ci pour y mettre ses propres affaires. Tout en parlant, il fournit une foule d'explications sur lui-même. Il ne peut jeter le pantin dans le ruisseau qu'après l'avoir assommé à coups de brique. Cet incident fait allusion à un meurtre ayant vraiment eu lieu. Dans certaines mises en scène, le pantin est un "objet central" véritablement investi du sens de la pièce. Lors de mise en scène moins attentives, ça n'est rien d'autre qu'un "objet d'art" agréable.
La pièce a été représentée dans une prison de Bucarest, dans la mise en scène de Christian Benedetti (du théâtre Studio d'Alfortville, près de Paris). Les prisonniers y étaient des hommes âgés de vingt à trente ans. Plusieurs d'entre eux étaient auteurs de délits graves. Certains étaient des meurtriers. (...) Ils avaient discuté de l'œuvre, avaient distribué les rôles, appris les parties du texte non improvisées. La première répétition véritable a commencé. Le prisonnier le plus jeune s'est avancé avec le pantin. Il na pas pu prononcer un mot. Le trac ? Les autres l'ont encouragé. Lui ont soufflé son texte. Ont fait des suggestions. «Tiens le pantin comme ça, emmène-le là-bas.» Rien à faire, il n'avait plus de voix. Des prisonniers, ça crie, ça chuchote ou ça chante. Ça ne perd pas sa voix. Celui-ci avait appris son texte, mais quand il a eu le pantin dans les mains, il n'a pas pu dire un mot. Il était muet.
L'imagination crée la réalité. La situation extrême a investi le pantin. Le prisonnier avait fait du pantin le corps même de celui qu'il avait assassiné. Le meurtrier a dans les mains le corps de sa victime. Ce corps est absent mais la réalité de ce corps est présente. S'il frappe le pantin d'un coup de couteau, il en sortira de la paille ou un rembourrage en plastique, qui aura la réalité des entrailles. Le prisonnier commettra à nouveau le meurtre mais sa signification n'aura pas changé. Le prisonnier se voit confronté à ce que Van Gogh connaissait sous la forme de la panique – de la terreur – de la toile blanche. La toile blanche est la barrière à franchir. Il n'y figure aucune description idéologique ou ordinaire. La béance est vide. De ce côté-ci de la barrière il y a un accident : le pantin et le mutisme du prisonnier. De l'autre côté il y a "le temps accident" – celui dans lequel l'acteur trouve l'"objet invisible" qu'il lui est possible de jouer. Mais le prisonnier en est incapable – il est muet. Sa paralysie gagne tous les autres. Le metteur en scène, les acteurs adultes – voire les responsables de la prison et le psychiatre de service – sont décontenancés. Un sentiment de catastrophe. Les bonnes intentions qui s'écroulent. Il faut peut-être tenir les portes de la prison fermées, on ne peut pas les ouvrir et on ne peut rien faire. Silence.
Un des autres prisonniers a pris le pantin des mains de l'acteur. Lui c'est le public. Mais il est aussi un délinquant qui partage la situation extrême du jeune meurtrier. Il sait ce qu'il faut faire. Il dit : "J'vais êt' le pantin. Parle-moi." Il prend la place du pantin. La mort se voit réinvestie. Le corps du mort est vivant – l'autre prisonnier n'est pas vraiment ce corps mais il est sa vie. Et le meurtrier parle. Il dit au prisonnier comment il le tuera. Il essaie de lui dire pourquoi. Il discute avec lui-même et parvient à une conclusion. Il aurait pu s'inventer des excuses, s'enfoncer plus encore dans la corruption, mais je crois qu'il ne l'a pas fait. Il avait "dramatisé" la situation afin de découvrir sa propre innocence. Il a dit : "maintenant il faut que je te tue – car c'est ce que j'ai fait." Puis il a sauté tout droit à la fin du texte, là où il voit accorder le pardon d'un fantôme – qui porte les vêtements du pantin, le fantôme du garçon qu'il a tué dans la pièce. Il a dit : "et avant que je te tue il faut que tu me pardonnes." L'autre prisonnier a dit : "je te pardonne", et la répétition s'est poursuivie. Le psychiatre avait passé un an à s'efforcer d'obtenir que le prisonnier parle du meurtre. Rien à faire. Aujourd'hui il disait tout. Les professionnels s'étaient trouvés désemparés. C'est un autre prisonnier – que l'on avait peut-être catalogué comme un cas désespéré – qui avait compris ce qu'il fallait faire.
Le meurtrier n'avait jamais été au théâtre. Il n'était guidé par aucune forme dramatique existante. Or,, en prison, il a fait de l'action dramatique une ressource de nature humaine. Ce qu'il a "dramatisé", c'est l'honnêteté de Macbeth. Pendant juste le temps qu'il fallait, il a revêtu le linceul de sa victime – et alors il a assassiné pour la première fois. Chaque enfant – chaque spectateur – se trouve sur le site du prisonnier. Ni l'un ni l'autre n'est un meurtrier, mais il leur faut se créer une vie dans un monde injuste et cette situation extrême est peut-être plus critique que celle du meurtrier. Si nous ne sommes pas capables de comprendre cela, notre barbarie est déjà en marche et nous ferions bien de retourner à nos colifichets et à nos armes, et d'attendre la fin. (C'est moi qui souligne)
Le meurtrier de la prison de Bucarest avait inventé le théâtre moderne.
Printemps 2004.
Texte français Georges Bas.
LEXI/testes 10
Inédits et commentaires Ed. L'Arche.
28 juillet 2012, 11:51 Re : Un samedi oppressant |
28 juillet 2012, 11:52 Re : Un samedi oppressant |
28 juillet 2012, 12:16 Re : Un samedi oppressant |
28 juillet 2012, 12:22 Re : Un samedi oppressant |
28 juillet 2012, 12:42 Re : Un samedi oppressant |
28 juillet 2012, 12:45 Re : Un samedi oppressant |
28 juillet 2012, 12:56 Re : Un samedi oppressant |
28 juillet 2012, 13:29 Re : Un samedi oppressant |
28 juillet 2012, 14:47 Re : Un samedi oppressant |
Citation
Je souhaitais simplement relever un paradoxe, une contradiction intenable chez les "Conservatives" américains, disons les Républicains : pas de gouvernement pour les impôts, pour les flingues, pour le système de santé, etc., mais du gouvernement, toujours plus de gouvernement pour la sécurité nationale, le budget de guerre, l'avortement, le mariage gay, la censure des films "obscènes", etc. etc.
28 juillet 2012, 19:22 Re : Un samedi oppressant |
28 juillet 2012, 19:40 Re : Un samedi oppressant |