Communiqué n° 1425 : Sur les “événements de France”

Communiqué n° 1425, mardi 14 août 2012
Sur les “événements de France”

Le parti de l’In-nocence remarque la curieuse ressemblance de traitement médiatique entre les “affrontements” qui ravagent quotidiennement Amiens, Mulhouse, Toulouse, Paris et toutes les villes de France tour à tour et, d’autre part, les débuts de la guerre d’Algérie, lorsque la presse nationale, avec une comparable pudeur et une volonté presque aussi déterminée que celle d’aujourd'hui à ne pas voir, à ne pas comprendre et surtout à ne pas dire, se plaisait à parler des “événements”, bien que la nation eût de toute évidence une guerre sur les bras. C’était une guerre d’indépendance. Celle que constituent les actuelles violences urbaines l’est aussi, mais cette fois à fronts renversés. En effet c'est l’indépendance de la France qui est en jeu. Du point de vue adverse, c’est d’une guerre de conquête qu’il s'agit. Du moins ne s'agit-il en rien d’une guerre civile, même si tous les participants sont catalogués comme “français” par les statistiques, la sociologie et l’administration, dans leur aveuglement délibéré et conjoint.

"Du moins ne s'agit-il en rien d’une guerre civile, même si tous les participants sont catalogués comme “français” par les statistiques, la sociologie et l’administration, dans leur aveuglement délibéré et conjoint."

Comment gouverner un pays quand la politique de l'autruche semble être la seule issue admise par la nomenklatura en place.

Je suis à l'étranger et ne me suis pas occupés des actualités françaises depuis un petit moment. Que se passe-t-il ?

Devoirs de vacances dans les Banlieues, cher Jean-Michel.

Oh, rien de neuf, alors !

la police baisse son pantalon plus qu'à l'accoutumée.

je rêve d'un traitement style yankee de ce type d'émeutes, avec une escalade dont chacun sait qu'elle va jusqu'aux chasseurs.

Les commentaires qu'on lit dans Libé, toutefois, laissent espérer que les yeux en tous temps ne veulent pas se fermer.

J'ai lu les commentaires d'à peu près tous les journaux, sauf ceux du " Monde" (auquel je n'ai plus accès, je ne sais pourquoi) et du "Point " qui les a prudememnt fermés pour le week-end et a profié de ce dernier pour faire disparaître tout article sur l'évènement. Presque tous prennent à rebrousse-poil le politiquement correct sur la question, y compris au "Nouvel-Observateur."

Citation
Cassandre
J'ai lu les commentaires d'à peu près tous les journaux, sauf ceux du " Monde" (auquel je n'ai plus accès, je ne sais pourquoi) et du "Point " qui les a prudememnt fermés pour le week-end et a profié de ce dernier pour faire disparaître tout article sur l'évènement. Presque tous prennent à rebrousse-poil le politiquement correct sur la question, y compris au "Nouvel-Observateur."

Il s'agit bien, en l’occurrence, du seul motif de satisfaction. Les commentaires lucides de ces articles falsificateurs, fainéants et qui entretiennent l'état de déni généralisé sont comme la réaction immunitaire d'un organisme qui, agressé, affaibli depuis trop longtemps, commence enfin à se défendre.

Navrante déclaration, ce matin, de M. Valls à propos des émeutes d'Amiens (seize policiers blessés et, à cette heure, toujours pas la moindre interpellation du côté des émeutiers). En substance, si des événements de cette nature devaient se reproduire, cela signifierait que l’État de droit en France n'existe plus. Sans blague! On n'attend pas du "premier flic de France" de plats constats mais des actes bon Dieu...

En substance, si des événements de cette nature devaient se reproduire, cela signifierait que l’État de droit en France n'existe plus

Il a vraiment dit ça ?

Enfin une analyse perspicace, frappée au coin du bon sens :

[www.lexpress.fr]

"Navrante déclaration, ce matin, de M. Valls à propos des émeutes d'Amiens..."

Valls un faux dur selon Rioufol

Rioufol est tout à fait remarquable, en cette occurrence.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

« Origine des heurts à Amiens : les versions de la police et des habitants s'opposent » (BFM TV)