Renaud Camus répond à Eléments

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Mille mercis, cher Bourjon. Par contre je tique sur le Régis Debré, à la cinquième question...

Ah voui, en effet, vous avez raison de tiquer — c’est une des trois ou quatre coquilles qu’on s’en va corriger...

Dans la seconde question de cet entretien, la paternité du mot francité revient à Roland Barthes. J'avais lu ailleurs que c'était Léopold Sédar Senghor qui l'avait créé. Qu'en est-il ?

C'est donné comme étant de Senghor.

Il n'y a pas de contradiction entre la négritude et la francité.

D'autant plus qu'il s'était retiré en Normandie, je crois.

A l'université Laval, en 1966 :

"(La francophonie est un) mode de pensée et d’action, une certaine manière de poser les problèmes et d’en donner les solutions. Encore une fois, c’est une communauté spirituelle. Bref la francophonie c’est, par-delà la langue, la civilisation française : plus précisément l’esprit de la civilisation, c’est-à-dire la culture française que j’appellerai la francité".

Entre nous francité sonne mal, culture française suffit. Maintenant, un enracinement profond doublé d'une bonne connaissance de notre histoire donnent un certain regard sur le Présent.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Renaud Camus "descendant" de Senghor dans l'utilisation du terme de francité, voilà qui devrait contribuer à rendre un peu de lustre à son image aux yeux de l'époque... Déjà, je ne sais pas vous, mais moi il me paraît beaucoup plus sympathique.

Renaud Camus, descendant du capitaine Dreyfus par son père et de Senghor par sa mère. Y a pas à dire, c'est vrai qu'c'est ça qu'y leur faut aux gamins.

Il ne reste plus qu'à ajouter qu'il a eu Franz Fanon pour parrain et c'est dans la poche: il peut passer à la télé sans se faire cracher dessus par les autres invités ni conspuer par le public. Les Français d'après sont des simples. Faut savoir en profiter un peu quoi, si on veut se faire accepter et bouster les ventes de l'Homme remplaçable. Si Renaud Camus prétendait qu'il avait du sang africain, il aurait déjà eu droit à une séance photo avec Patrick Lozès, aurait fait la couve de Paris Match et serait invité spécial du JT de 20 heures au moins une fois par mois. Il aurait sa place réservé dans le carré VIP de Roland-Garros et Yannick Noah l'appellerait son pote et l'inviterait à le rejoindre en duo sur son prochain disque. Du coup, aucun probl' pour réunir les 500 signatures en 2017. La politique, c'est du marketing et ceux qui savent pas en profiter restent à la ramasse. Leroy mon vieux, qu'est-ce que vous attendez pour commencer à faire parler Twitter sur les origines africaines cachées du président de l'In-nocence ? Si vous vous y prenez bien dans cinq ans vous êtes ministre de l'information. Pfffff ces jeunes faut tout leur apprendre...!

Francis, ne grondez pas trop Jean-Michel, il vous prépare le dessert :

Le vrai.

Excusez-moi, cher Jean-Michel, j'ai mis la photo de Stéphane Bily. Il va me passer un savon.

Pourtant Bily, c'est pas un mec en toque !

et puis, les albums photos faudrait renommer ça "nomadisme dans le sang" (autoportrait à la guitare assis sur un pack de kro)