La Scandinavie en voie avancée de déjudaïsation (info # 011908/12) [Analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency
La Scandinavie est une région d’Europe absolument remarquable. Le développement économique y est élevé. Le niveau de vie aussi. La population est relativement peu nombreuse. C’est une région [à l’exception notable du Danemark. Ndlr.] qui a aussi quasiment réussi à devenir exempte de toute présence juive.
A Malmö, en Suède, la troisième ville du pays, ceux qui ne sont pas encore partis se préparent à le faire. Les agressions antisémites s’y multiplient, et les autorités font comme si elles ne voyaient ni n’entendaient rien.
En Norvège, il reste moins de mille cinq cents Juifs, résidant presque tous à Oslo, où la dernière synagogue a fait l’objet d’attaques violentes. Le grand écrivain national Jostein Gaarder a fait connaître voici quelques années son avis sur la question, en qualifiant le peuple juif de « raciste », « arrogant », et coupable de « crimes contre l’humanité ».
Des humoristes délicats font rire à la télévision avec des plaisanteries de très bon goût. Exemple : « Je veux me souvenir avec tristesse des millions de puces et de poux qui ont perdu la vie dans les chambres à gaz en Allemagne en ayant pour seul tort de s’être installés sur des Juifs ». Cela ne vous fait pas rire ? C’est que vous n’êtes pas norvégien.
En Finlande, c’est mieux qu’en Norvège : pour mille deux cents Juifs subsistants, il reste trois synagogues.
Si la Scandinavie est devenue quasiment Judenrein, comme disait le maître à penser moustachu de Vidkun Quisling, dictateur nazi de Norvège de 1940 à 1945, l’un des rares hommes dont le nom de famille est devenu un nom commun (un quisling, en anglais, est un homme qui trahit son pays en aidant activement un envahisseur ), elle a, en revanche, accueilli une population musulmane dont certains membres ont fini par se comporter comme ils le font parfois ailleurs en Europe. Et on y trouve des quartiers qui pourraient recevoir le nom de « banlieues de l’islam ».
Malmö : un quart de musulmans et pratiquement Judenrein
Le maire de Malmö, Ilmar Reepalu :
"Les Juifs ne peuvent en vouloir qu’à eux-mêmes pour les attaques antisémites qu’ils subissent, parce qu’ils n’ont pas démontré assez clairement leur animosité à l’encontre de l’Etat juif d’Israël"
Les Scandinaves n’ont pas tous bien accueilli les nouveaux arrivants, et on peut le comprendre : des viols et des crimes les ont accompagnés. Mais une partie des nouveaux immigrés a réussi à séduire une frange de nordiques.
Les nouveaux arrivants n’aimaient, en général, pas les Juifs. Et l’amour à l’égard de ces derniers n’étant pas vraiment ce qui caractérise la majeure part des populations de la région, il pouvait en découler des rapprochements, qui se sont effectués.
N’ayant plus guère d’Israélites à portée de main pour servir de gibier aux Scandinaves et aux immigrants musulmans, les rapprochements ont abouti à ce que les regards se tournent vers les Juifs du Proche-Orient, donc vers leur Etat, Israël.
Et la Scandinavie, où le développement économique ainsi que le niveau de vie sont élevés, est devenue terre d’élection de l’ « antisionisme », cet antisémitisme politiquement correct, qui permet de se sentir propre intérieurement tout en ayant des idées sales.
Elle est désormais la région la plus « antisioniste » d’Europe, disent les enquêtes d’opinion.
Dans quelle autre région, hors du monde arabe, aurait-on pu trouver un journaliste tel Donald Bostrom, auteur d’un article paru dans l’Aftenbladet (le journal du soir) à Stockholm, en 2009, accusant des soldats juifs israéliens de prélever des organes sur les braves Palestiniens qu’ils viennent de tuer ? L’article est toujours en ligne, ce qui montre que le journal n’éprouve ni honte ni remords à répandre une accusation digne de la police tzariste.
La Scandinavie se trouve, bien sûr, à la pointe du combat pour le boycott des produits israéliens, pour le retrait des investissements réalisés par des entreprises et des fonds financiers en Israël, et pour des sanctions « très dures » à l’encontre Israël.
Pendant ce temps, plus personne ne parle de la mini-république islamiste de Gaza et les regards du reste du monde se tournent naturellement vers les actes barbares commis quotidiennement à Alep et ailleurs en Syrie par l’ignoble Assad. Ou vers les vociférations antijuives et les activités atomiques des dirigeants iraniens. Des Scandinaves ont eu l’idée qu’il fallait : se rendre à Gaza en bateau, et organiser une flottille de soutien au Hamas, le mouvement terroriste aux intentions génocidaires antijuives bien connues.
Je ne sais si la flottille parviendra à son but. J’ai déjà écrit qu’elle devrait être accueillie avec des plumes et du goudron, qu’Israël pourrait déverser sur les bateaux, sans frais de port, par hélicoptère, ce qui m’a valu d’être dénoncé par d’autres bons amis du Hamas, les gens d’Europalestine.
En y consacrant une seconde réflexion, je pense aussi que ce serait une bonne idée que de laisser ces braves activistes entrer à Gaza, et de leur permettre de s’y installer définitivement.
Gaza présenterait pour eux bien des avantages : le climat est plus clément qu’en Scandinavie. On peut y exprimer plus ouvertement encore que dans ces pays du Nord sa haine des Juifs. On peut rejoindre des groupes dans lesquels l’on rêve de beaucoup plus que de boycott, de désinvestissement et de sanctions ; des groupes qui rêvent à voix haute de génocide. On change d’échelle : on passe directement de compagnon de route de groupe terroriste à adepte ardent d’une nouvelle solution finale.
Cela peut impliquer la conversion à l’islam, mais les non-musulmans organisateurs de la flottille n’en sont plus à ce genre de menu détail près, j’en suis sûr.
Cela comporte également le risque de se faire trancher la gorge, comme c’est arrivé à Vittorio Arrigoni l’an dernier. Mais quand on veut fréquenter des génocidaires, et qu’on les regarde amoureusement, on prend ses risques. La solidarité avec la « prison à ciel ouvert » de Gaza, dotée d’une porte de 14 kilomètres de large avec l’Egypte islamique, vaut bien une petite bavure de temps en temps.
L’organisateur de ce beau projet est norvégien – il aurait pu être finlandais ou suédois, mais être du pays de Quisling, c’est tout de même mieux. Il s’appelle Torstein Dahle, son bateau – à voiles et, accessoirement, à vapeurs coraniques – s’appelle Estelle. La première escale du bateau était Kristiansand, nom d’une ville qui, en norvégien, veut dire Sable Chrétien. Il y aura d’autres escales. Le monsieur possède un site Internet et des sponsors. Si vous voulez l’encourager, jeter des cacahuètes ou des bananes, ou faire le salut hitlérien sur son passage, ne vous retenez pas.
Il y a vraiment des gens bien en Scandinavie aujourd’hui. Une région d’Europe remarquable, vous disais-je. La pointe avancée du progrès à l’européenne. Un avant-goût de ce que l’avenir nous réserve.