Du côté des nouveaux Verdurin

Le salon se trouve au dernier tiers environ de la vidéo. Les deux premiers tiers ne sont pas inintéressants et nous y mènent.

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L'art et la manière

Hyper agressif, vot' truc, Marc (mais où avez-vous donc trouvé ça ?) !

En cliquant sur le twitt de Jean-François je suis tombé dessus par hasard. j'ai mis un lien à la place de l'animation.

Mamans Toutes Égales !

Les mères voilées veulent en fait exclure les autres mères, c'est évident.

Je renvoie à ce que j’écrivais sur le fil La France est en guerre. Parler de mamans voilées est d’une hypocrisie consommée. Il ne s’agit en aucun cas d’un bout de tissu sur la tête. Il s’agit d’une mascarade généralisée qui va du maxi-fichu que les Turcs appellent turban, associé au maxi-imperméable, sorte de tuyau d’étoffe, ou — après tout, j’ose l’expression — de soutane pour femme, jusqu’au costume islamiste intégral ou tenue de Belphégor, modèle le fantôme du Louvre (manquent le masque en cuir, interdit par la loi, et la boîte à gâteau sur la tête).

Les mamans toutes égales sont donc des militantes de l’extrême islam qui veulent qu’on reconnaisse quelques vérités évidentes : 1. l’islam est tout, 2. il n’y a rien en dehors de l’islam, 3. les gens qui ne sont pas musulmans ont peut-être, après tout, eux aussi des droits, mais rien n’est moins sûr, et en tout cas, c’est à débattre.

Pardonnez-moi, mais le sujet de ce fil n'avait rien à voir avec la burqa. Il s'agissait de montrer une nouvelle caste composée du gratin des bobos (en l'espèce l'actrice Arielle Dombasle, épouse de BHL) et des riches lumpen du rap. J'ai trouvé cette vidéo très révélatrice de ce phénomène qui ne m'était jamais apparu aussi clairement et m'a fait penser aux Verdurin, à leur vulgarité pour s'imposer socialement.

Citation
Ostinato
Pardonnez-moi, mais le sujet de ce fil n'avait rien à voir avec la burqa. Il s'agissait de montrer une nouvelle caste composée du gratin des bobos (en l'espèce l'actrice Arielle Dombasle, épouse de BHL) et des riches lumpen du rap. J'ai trouvé cette vidéo très révélatrice de ce phénomène qui ne m'était jamais apparu aussi clairement et m'a fait penser aux Verdurin, à leur vulgarité pour s'imposer socialement.

Un peu dur pour les Verdurin.

Le comique y est aussi ! Je parle de vulgarité morale.

Arielle Dombasle en fait toujours trop, son physique en fait trop, elle transgresse le standard en quelque sorte. Elle n'est pas bête du tout mais son physique l'entraine dans l'excès.
Elle était bien en Blanchefleur dans le Perceval de Rohmer mais tout le reste relève du pas de trop.

Ostinato,

Au risque de donner dans le paradoxe, il me semble que c’est exactement le sujet. Lorsqu’on voit, à longueur d’images, ces messieurs à lunettes noires et à keffieh, fort occupés à expliquer pourquoi et comment ils vont tuer tout le monde, on se demande forcément où sont passées les femmes. Les femmes ont disparu. Elles trouvent même le moyen de persister dans leur condition de disparues, alors même qu’elles traversent l’espace public (pour chercher leurs enfants à l’école), parce qu’elles sont soigneusement emballées. L’ordre règne. Le leur. La kalachnikov et le voile.

Mais non, on voit à la fin qu'ils sont les meilleurs amis d'Arielle.

Cette vidéo est un véritable cauchemar. La prise de vue elle-même y est cauchemardesque. Les personnages et les situations y sont calmement excessifs comme dans le cauchemar. L'horreur, la laideur, y sont anodines, décoratives, ornements bénins, convenus, non remarquables. L'ensemble est vertigineux: il n'y a pas d'extérieur à ce qu'ils sont et font, et c'est sans doute en cela qu'il s'agit d'un cauchemar nocturne, univers sans extérieur possible --- que l'extérieur vienne à être évoqué, effleuré, et le cauchemar nocturne se dissipe aussitôt, se retire sans trace comme la traîne blanche d'un fantôme, mais tant que les personnages sont sans venue ni salut, tant qu'ils sont tous "déjà là" (étant ainsi tous déjà présents, ils n'éprouvent aucun besoin de se saluer vraiment pour de bon ni de saluer quiconque leur viendrait qui leur apporterait un sourire extérieur), dans les murs du cauchemar, le cauchemar s'éternise.

La "visiteuse" (doit-on appeler ce personnage une "journaliste" ?) n'est en rien extérieure à son sujet, elle y baigne dès l'abord et l'avant-bord. D'où cette nausée et cet effet d'irréel dans lesquels le reportage nous précipite.

Chère Ostinato, Chatterton vous a répondu bien mieux que je n'aurais su le faire. Pour ma part, j'ai mis ce lien ici car je ne voulais pas créer un nouveau “fil” juste pour ça.