Vers une nouvelle Renaissance ?

« À l'opposé de toute vision apocalyptique, ou de “fin de l'Histoire”, ou de fascination pour la Terreur, les écrits réunis ici ont pour unique visée la préparation d'une Renaissance, à laquelle, sauf de très rares exceptions, plus personne ne croit ... ».

Euh ... ????

(Message supprimé à la demande de son auteur)

" Car si pitié de nous..."

En allemand, modern (moderne) est proche phonétiquement de vermodern (pourrir). La renaissance espérée n'aura pas lieu sans une phase préalable de pourriture et de décomposition des idées modernes. Ce qui suppose naturellement que nous allions au bout de ce processus. Rien ne sert de vouloir précipiter les choses.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

"Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve."

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Sicher.

Tout proche
Et difficile à saisir, le dieu !
Mais aux lieux du péril croît
Aussi ce qui sauve.
Dans la ténèbre
Nichent les aigles et sans frémir
Les fils des Alpes sur des ponts légers
Passent l'abîme.
Ainsi, puisqu'autour de nous s'amoncellent, dressées,
Les montagnes du Temps,
Et que les bien-aimés vivent là tout proches, languissant
De solitude sur les cimes séparées,
Ouvre-nous l'étendue des eaux vierges,
Ah ! fais-nous don des ailes, que nous passions là-bas,
        coeurs
Fidèles, et fassions ici retour !

(Hölderlin, Patmos, traduction de P. Jaccottet)

So Lange der gott uns nahe ist...

« C'est d'autant plus important à notre époque, quand on voit que ce qui se passe dans le monde nous amène à être confronté au désespoir, à se dire : que sera le futur ? Il va y avoir des catastrophes, cela va être épouvantable, tout se casse la figure etc. Eh bien, il faut se servir de cela, de tout ce qui se passe dans le monde comme un moyen de se redresser intérieurement. Ces obstacles qu'on voit dans le monde, cette désespérance nous montre en fait qu'on porte en soi l'opposé, le remède, parce qu'on porte en soi l'énergie christique, cette formidable capacité de transformation et d'espérance. C'est important par opposition à ce qui se passe dans le monde extérieur, de pouvoir développer cette force en soi. Car si tous ces problèmes, toutes ces catastrophes arrivent dans le monde extérieur, c'est parce que nous, en miroir inversé, si je puis dire, nous avons la capacité, non seulement d'y faire face, mais de transcender tout cela et de nous renforcer grâce à cela. » (P.L.)

"Je veux la liberté dans le salut. Comment la poursuivre ?"

"Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve."

Sur le terreau de la surpopulation, par exemple, devraient croître quelques bonne pestes et être ravivée la pulsion de l'étripage mutuel, moyennant quoi, c'en serait fini du péril démographique.

Il serait possible de mettre, dans la citation qui ouvre ce fil, les guillemets anglais à l'intérieur des guillemets français ?

Certo. Ma come no ?

Ah, l'on se sent immédiatement mieux.

Oui, un grand merci.