Hélas, nous n'accordons pas à la dépouille de nos rois, le centième de la déférence que nous mettons grotesquement en spectacle lorsqu'il s'agit des restes d’un souverain égyptien.
Alain, ne me poussez pas sur ce terrain... J’ai été
physiquement malade la dernière fois que j’ai mis les pieds au British Museum, en voyant la salle des momies égyptiennes changée en une sorte de hall de gare où se pressaient cent nationalités dans la plus effarante cohue et le plus grand chahut. On se prend à regretter que la malédiction des pharaons ne soit qu’une belle légende.
Une fois pour toutes, il faut décourager par tous les moyens la consommation culturelle. La place de la populace est à Disneyland, pas au Louvre.