Plusieurs contributeurs à ce forum se sont inquiétés des effets que pourrait avoir sur l'organisation de la défense judiciaire de Renaud Camus le fait qu'aient été rendues publiques sur ce site les dissensions entre membres du Parti de l'In-nocence.
Il me semble pourtant que ceux qui apportent leur soutien à Renaud Camus dans le mauvais procès qui lui est fait devraient être confirmés dans leur choix : son attitude, qui a consisté à rendre publics les problèmes d'organisation interne à son parti parce qu'il ne voyait pas d'autres moyens de les résoudre, montre que Renaud Camus fait toujours prévaloir ses convictions sur ses intérêts personnels.
C'est une preuve de plus du courage de l'homme qu'il faut aujourd'hui défendre dans un combat inégal.
Certes, les procureurs pourraient être tentés de se servir des péripéties de la vie du P.I. pour tenter d’affaiblir moralement Renaud Camus et ceux qui le soutiennent.
Il serait cependant facile de démontrer que toutes les organisations humaines connaissent des dissensions, des démissions et des scissions, spécialement lorsqu'elles doivent affronter des situations périlleuses. Aucune institution n'est à l'abri de ces difficultés. Mais rares sont celles qui les règlent dans la transparence.
Pour avoir connu, il y a longtemps déjà mais de l'intérieur et pendant plusieurs années, le fonctionnement de certaines associations qui tentent aujourd'hui d'empêcher Renaud Camus de s'exprimer, je peux témoigner du fait que ces donneurs de leçons professionnels, salariés sur fonds publics, ne sont certainement pas des modèles de vertu démocratique.
Il suffirait de fouiller dans les poubelles de l'Histoire pour retrouver toutes les petites compromissions auxquelles ont été mêlées les ligues de (petite) vertu et leurs dirigeants qui ont fait de la noble cause de l'anti-racisme leur gagne-pain et un prétexte à une carrière partisane.
Aussi, s'il est bien sûr regrettable que les dissensions au sein du P.I. s'expriment au moment où doit se faire l'unité de tous ceux qui entendent défendre la liberté d'expression en soutenant Renaud Camus dans son combat judiciaire, il serait particulièrement lâche de prendre prétexte des problèmes d'organisation internes au parti de l'In-nocence pour abandonner celui qui risque aujourd'hui son honneur et ses biens devant un tribunal correctionnel, pour avoir courageusement repris le combat d'un Claude Lévi-Strauss contre un anti-racisme transformé en idéologie répressive cf. [
www.renaud-camus.org]