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Le chagrin des Belges

Envoyé par Gérard Rogemi 
27 septembre 2012, 14:23   Le chagrin des Belges
Belges nostalgiques, sortez vos mouchoirs!








27 septembre 2012, 16:00   Re : Le chagrin des Belges
Oublions Brel, relisons Hugo Claus.
27 septembre 2012, 16:58   Re : Le chagrin des Belges
Rogemi, est-ce intentionnel ou un simple hasard que ayez déposé votre video le 27 septembre, jour de la commémoration ici des journées de septembre 1830 (conduisant à l’indépendance de notre mouchoir de poche) ?
En tous cas, ces images sont celles d’un pays de cocagne et, oui, elles rendent nostalgiques.
Mais le Plat pays ne peut être chanté que par Brel, n’en déplaise à Didier Goux !
((Didier, avez-vous déjà lu tous les Tom Lanoye que je vous ai recommandés ? Si vous aimez Claus, vous ne pouvez pas ne pas lire son digne successeur !))
27 septembre 2012, 17:55   Re : Le chagrin des Belges
Non pur hasard mais on pourrait y voir la main du Très Haut.
27 septembre 2012, 18:11   Re : Le chagrin des Belges
Un choeur de jeunes filles et jeunes femmes belges proprement extraordinaire - Scala & Kolacny Brothers- Il faut écouter les deux dernières minutes. En anglais on dit " haunting".





California Dreamin'



27 septembre 2012, 19:47   Re : Le chagrin des Belges
Citation
Aline
((Didier, avez-vous déjà lu tous les Tom Lanoye que je vous ai recommandés ? Si vous aimez Claus, vous ne pouvez pas ne pas lire son digne successeur !))

Eh ! oh ! laissez-moi un peu de temps, très chère ! Déjà que Messire Ygor Yanka me bombarde d'auteurs belges à lire absolument, si vous vous y mettez aussi, je vais être obligé de me payer une cellule de soutien psychologique. Mais rassurez-vous, tout est noté. Ces derniers temps, j'étais occupé par MM. Claus, De Ghelderode, Rodenbach et Bertin. Vous voyez : je progresse…
28 septembre 2012, 12:07   Re : Le chagrin des Belges
Cher Didier, je vous piège un peu naturellement car une seule œuvre de Tom Lanoye (hélas) est traduite en français actuellement. Il s’agit de « La langue de ma mère » (« Sprakeloos ») * dont il a fait une pièce magnifique qu’il lit-dit sur scène (mais vous pouvez aussi bien sûr apprendre le Néerlandais ! Notez hein!).
À tous ceux que cela peut intéresser, je le dis, cette œuvre est une ode à la beauté de sa langue natale et c’est magnifique. Si j’ai repris des cours de néerlandais, c’est non seulement par civisme mais mais également pour pouvoir le lire dans le texte original.
Nous avons eu le plaisir d’aller l’écouter au KVS (Théâtre Royal Flamand) l’an dernier, en néerlandais sous-titré en français et nous irons le voir cet automne au Théâtre National en français sous-titré en néerlandais. Cette initiative bilingue aurait dû naître il y a bien longtemps et se généraliser, elle nous aurait évité bien des « chagrins. Elle permet de redécouvrir, contrairement à ce qui est généralement affirmé, qu’il y a bien un esprit « belge », issu de ces deux communautés. C’est une évidence quand le poète nous raconte notamment avec une verve et des expressions juteuses les personnages hauts en couleur du quartier de son enfance à Sint-Niklaas. C’est d’un burlesque et d’une justesse inouïe. En l’écoutant, en le lisant, je ne peux que faire le pendant avec les gens de mon village natal. Nous aussi, en Ardennes, nous avons toute une collection de personnages originaux, précieux parce qu’ils ont à la fois cet esprit pragmatique lié à une espèce d’extravagance, à une chaleur et à une bonhomie, ce mélange très particulier aux terres d’ici, qu’elles soient du Nord ou du Sud.

* [www.lalibre.be]

(aurait "dû", pardon!)
28 septembre 2012, 12:27   Re : Le chagrin des Belges
Et pour entendre sa voix en même temps que sa manière de travailler un texte poétique, je vous propose ce lien. Tom Lanoye est filmé au nouveau superbe musée MAS d’Anvers (Museum Aan de stroom) d’où il explique la manière dont il s’y est pris pour rédiger un court poème de 60 caractères à inscrire dans les médaillons que l’on retrouve un peu partout sur les sols du musée. Le projet de l’infographiste Tom Hautekiet est inspiré des plans de Palmanova, ville idéale de la Renaissance. Le poème fait allusion à l’eau, à la ville, aux gens, au commerce et au patrimoine, et se lit en boucle.
Ce n’est pas très long et c’est sous-titré en anglais. C’est très musical, très envoûtant (je trouve !) (et certainement "dépaysant" aux oreilles françaises).



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