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Communiqué n° 1449 : Sur la mode des prétendus “fact checks”

Communiqué n° 1449, jeudi 4 octobre 2012
Sur la mode des prétendus “fact checks”

Le parti de l’In-nocence relève avec amusement la mode actuelle des prétendues "vérifications factuelles", désignées dans le franglais médiatique du jour comme "fact checks", selon lesquelles serait évaluée objectivement et sur l’heure la vérité des propos des hommes et des femmes politiques, comme s’il existait des chiffres et donc des façons de calculer qui ne soient pas idéologiques ; et comme si les statistiques, la sociologie, les “faits” représentaient une instance ultime, définitive et incontestable de la réalité, qui devait se substituer à l’expérience.

Le parti de l’In-nocence estime pour sa part qu’il n’y a là en fait qu’une nouvelle manifestation de ce rapt de la parole, du regard et de l’appréhension directe des phénomènes au bénéfice du complexe médiatico-politique, par le truchement des intellectuels organiques, des démographes, des statisticiens et autres sociologues de cour. On en entendait un bel exemple ce jour même par la voix de ce journaliste selon lequel pareille mise à l'épreuve des faits avait toujours existé et qu'elle aurait par exemple permis de dénoncer trente ans durant la fausseté des chiffres avancés par Jean-Marie Le Pen à propos de l’immigration en France — “fausseté” si grande en effet, qu’en les trente mêmes années la population de notre pays a été radicalement transformée et que notre peuple ne se reconnaît plus lui-même ; mais sans doute le "fact checking" va-t-il lui expliquer, comme d’habitude, qu’il a bien tort...
L'immigration et son corollaire l'islamisation n'existent pas. Pourquoi les professeurs (500 000 d'entre eux ont contracté une assurance anti-agression), au cours de cette rentrée "mouvementée", ont déclaré s'adresser à des auditoires constitués à 80% de musulmans? On ne sait. Le premier prénom donné en Seine-Saint-Denis est Mohamed? C'est le fruit du hasard, les prénoms "exotiques" étant sûrement à la mode. La disparition quasi totale dans les grandes villes des boucheries françaises au profit d'établissements halal? Que voulez-vous, les goûts varient...Les guichets administratifs pris d'assaut, squattés, occupés, envahis de Noirs et de Maghrébins (comme tout un chacun peut le constater en se rendant sur place)? Une vue de l'esprit, alors.

Le message des entrepreneurs de déni évoqués dans ce communiqué ne serait-il pas: "Voilà les chiffres. Maintenant, circulez y a rien à voir!"?
Cher ami,

Prenons l'exemple de votre message.

Vous nous déclarez :

Pourquoi les professeurs (500 000 d'entre eux ont contracté une assurance anti-agression), au cours de cette rentrée "mouvementée", ont déclaré s'adresser à des auditoires constitués à 80% de musulmans?

Qu'il y ait des professeurs qui aient dit cela, c'est possible. Que les professeurs l'aient dit, c'est inexact. Il n'y a pas 80% d'élèves musulmans en France, l'affirmer enlève toute crédibilité au discours. Rien ne vous oblige à donner un chiffre.

Le premier prénom donné en Seine-Saint-Denis est Mohamed?

C'est vrai.

La disparition quasi totale dans les grandes villes des boucheries françaises au profit d'établissements halal ?

C'est inexact. A Toulouse, par exemple, il y a beaucoup de boucheries traditionnelles. Elles ne sont pas à Bagatelle, je vous l'accorde, mais vous les trouverez à Saint-Etienne ou au Grand-rond.
Exactement.

Savez-vous pourquoi il y a autant de "fact-checking" ?

Pour une raison fort simple. Le discours politique de modèle ancien exposait des idées, le discours politique nouveau est souvent construit autour de "chiffres" pour masquer le vide des idées. Dès lors, du moment qu'on avance un chiffre précis (ou un ordre de grandeur ) il ne faut pas s'étonner qu'on vérifie le chiffre en question. Si l'homme politique prend les tics du sociologue, il ne doit pas s'étonner que le sociologue lui réponde

Je reprends votre message. Vous avancez trois "faits". Rien ne vous obligeait à les quantifier. Auriez-vous dit : j'ai noté qu'il y avait bon nombre de boucheries halal, tout le monde aurait été d'accord. Forçant le trait et quantifiant la chose (disparition quasi-totale des boucheries traditionnelles), vous vous exposez à un démenti. Idem pour les 80%.
Des boucheries "traditionnelles" (il faudrait commenter ce terme qui dit bien que les boucheries Hallal ne sont pas la tradition de ce pays) sont légion dans le 7e, dans le 8e, dans le 16e et dans le 5e arrondissements de Paris. Il n'y a quasiment aucune boucherie hallal dans le quatre premiers arrondissements de Paris. Le 13e est lui aussi peu concerné par le phénomène...
En énumérant les arrondissements ainsi, je peux faire croire qu'il y a beaucoup d'endroits qui ne sont pas touchés.
A Saint-Ouen, rue Gabriel Péri (principale artère) il ne restait qu'une seule boucherie traditionnelle. Elle a brûlé il y a deux ans pour être remplacée par une boucherie hallal. Les kebabs sont légions : j'en ai compté près de quinze entre la porte de Saint-Ouen et la mairie, sur une distance d'à peine trois kilomètres. Ce qui est vrai de Saint-Ouest est vrai de presque toute la petite couronne et se radicalise à mesure qu'on s'éloigne de Paris, sauf îlots comme Neuilly, Levallois, Vincennes - îlots rares cependant et que caractérise une différence économique et sociale.
Les pauvres vivant en milieu urbain, en France, sont presque obligés de subir la nouvelle manière de vivre : boucherie hallala, djellabas, voile, etc. C'est ainsi à Dreux, à Reims (en partie), à Grenoble (en partie), à Marseille (en partie), etc.
Il suffirait d'un petit reportage photo pour détruire les statistiques.
Des boucheries "traditionnelles" (il faudrait commenter ce terme qui dit bien que les boucheries Hallal ne sont pas la tradition de ce pays) sont légion dans le 7e, dans le 8e, dans le 16e et dans le 5e arrondissements de Paris. Il n'y a quasiment aucune boucherie hallal dans le quatre premiers arrondissements de Paris. Le 13e est lui aussi peu concerné par le phénomène...
En énumérant les arrondissements ainsi, je peux faire croire qu'il y a beaucoup d'endroits qui ne sont pas touchés.
A Saint-Ouen, rue Gabriel Péri (principale artère) il ne restait qu'une seule boucherie traditionnelle. Elle a brûlé il y a deux ans pour être remplacée par une boucherie hallal. Les kebabs sont légions : j'en ai compté près de quinze entre la porte de Saint-Ouen et la mairie, sur une distance d'à peine trois kilomètres. Ce qui est vrai de Saint-Ouest est vrai de presque toute la petite couronne et se radicalise à mesure qu'on s'éloigne de Paris, sauf îlots comme Neuilly, Levallois, Vincennes - îlots rares cependant et que caractérise une différence économique et sociale.
Les pauvres vivant en milieu urbain, en France, sont presque obligés de subir la nouvelle manière de vivre : boucherie hallala, djellabas, voile, etc. C'est ainsi à Dreux, à Reims (en partie), à Grenoble (en partie), à Marseille (en partie), etc.
Il suffirait d'un petit reportage photo pour détruire les statistiques.


Je n'ai rien à ajouter à cela : c'est l'exemple même du discours clair, argumenté et équilibré à partir de données raisonnables. Face à cela, les "fast-checkers" ne peuvent que dire : il a raison.
C'est cela, Virgil. C'est bien une question de tradition, le halal n'est pas la nôtre.
C'est vrai. Mais nos dirigeants soutiennent à qui mieux-mieux que l'islam est aussi français que le christianisme. Or, pas d'islam sans hallal.
Donc, soit l'islam n'est pas notre tradition (ma position).
soit, le hallal a toujours été là sans que nous nous en rendions compte - façon "les envahisseurs sont là... mais seuls quelques illuminés l'annoncent."
(Revoir cette parodie prémonitoire :


Les Envahisseurs (hallal)
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