Des boucheries "traditionnelles" (il faudrait commenter ce terme qui dit bien que les boucheries Hallal ne sont pas la tradition de ce pays) sont légion dans le 7e, dans le 8e, dans le 16e et dans le 5e arrondissements de Paris. Il n'y a quasiment aucune boucherie hallal dans le quatre premiers arrondissements de Paris. Le 13e est lui aussi peu concerné par le phénomène...
En énumérant les arrondissements ainsi, je peux faire croire qu'il y a beaucoup d'endroits qui ne sont pas touchés.
A Saint-Ouen, rue Gabriel Péri (principale artère) il ne restait qu'une seule boucherie traditionnelle. Elle a brûlé il y a deux ans pour être remplacée par une boucherie hallal. Les kebabs sont légions : j'en ai compté près de quinze entre la porte de Saint-Ouen et la mairie, sur une distance d'à peine trois kilomètres. Ce qui est vrai de Saint-Ouest est vrai de presque toute la petite couronne et se radicalise à mesure qu'on s'éloigne de Paris, sauf îlots comme Neuilly, Levallois, Vincennes - îlots rares cependant et que caractérise une différence économique et sociale.
Les pauvres vivant en milieu urbain, en France, sont presque obligés de subir la nouvelle manière de vivre : boucherie hallala, djellabas, voile, etc. C'est ainsi à Dreux, à Reims (en partie), à Grenoble (en partie), à Marseille (en partie), etc.
Il suffirait d'un petit reportage photo pour détruire les statistiques.