Oh, à part sa mèche romantique, le beau blond a tous les défauts. Il n'est pas étonnant qu'il s'adresse de cette manière hideuse à la jeune fille : ça lui ressemble bien.
Il me semble que la majorité de nos contemporains, s'ils viennent à parler de leur propre mère diront, continueront à dire : ma mère - même si une minorité de plus en plus significative (et irritante) dira : ma maman.
C'est si l'on s'adresse à une tierce personne que la tendance s'inverse. Il n'y aura plus guère que des : votre maman...
Cela fait partie de l'euphémisation des rapports sociaux : on choisira toujours dans ce cas-là, un mot apparemment plus doux, plus chargé de sentiments, plus enfantin, moins
net.
C'est tout à fait désolant, confine au ridicule ou même y plonge : "la maman de Nathalie Sarraute"...
Mais suis-je le seul ici que le mot mère
gêne un peu, dans sa dureté, sa sonorité, sa pure "génitalité" ?
(message corrigé)