Ici sans doute, les chrétiens sont dévastés par le discours gris et sans vie de l'église de France, par sa moraline exacerbée, son repli sur des positions défensives et son obsession sociale ; tout cela annonce - malgré Brague je le crains - une lente agonie. Quelle voie différente, et conforme au Génie du christianisme, pourrait s'ouvrir ?
Pascal écrivait sur les miracles.
Au début du XXe siècle, soeur Yvonne-Aimée de Malestroit avait des rêves qu'elle écrivait à son confesseur, et qui se révélèrent prémonitoires.
Le Padre Pio était vu en plusieurs lieux simultanément.
A Lourdes, des Commissions étudient les miraculés.
L'Eglise catholique s'est toujours appuyée sur un contingent assez fourni de miracles comme signes de sa vérité. Aujourd'hui, le catholicisme se fait connaître par un discours social tiède ou une foi hors-sol, ne reposant sur aucune "preuves" mais sur la seule subjectivité.
Si l'Eglise renouait avec les miracles, ou plutôt les mettait en avant - miracles d'ailleurs argumentés, donnant lieu à dossiers et à critique scientifique -, comme l'a fait Guitton dans
Les miracles de la foi, ne retrouverait-elle un attrait ? N'aurait-elle pas ainsi de meilleures armes, les plus étonnantes, pour contrer ses adversaires athées et les autres religions ?