Salutations.

Chers in-nocents,

Mes trois derniers messages ont été supprimés par les modérateurs. J'aurais été tout prêt à l'accepter, au nom des principes de ce forum et de l'intérêt de Renaud Camus. Cependant je dois dire que je suis touché par la forme, et n'envisage plus guère d'en soumettre à nouveau : aucune trace ne subsiste du propos, envoyé dans les "trous de mémoire" de la toile ; pas de réponse à mes humbles demandes d'explication sinon leur propre effacement.

Mes réflexions étaient peut-être déplacées, elles n'étaient pas malveillantes. Je ne crois pas avoir été, durant toutes ces années, un intervenant bien nocent. J'aurais peut-être mérité qu'on m'expliquât mon errance autrement que par ces coups de bâton zen.

Sans doute le forum sera-t-il bien vite purifié de ce dernier message ; pour la forme, je souhaitais tout de même l'écrire, et souhaiter longue vie à l'in-nocence.

Explication (pour la dix millième fois)

Un de vos messages, un extrait de film, a été supprimé (pas par moi) parce qu’il a nous a été signalé comme pouvant entraîner, par sa violence dans le contexte, de graves ennuis pour le forum, malgré sa provenance cinématographique, et qu'il pouvait être interprété comme prônant une violence parfaitement contraire au principe de l’In-nocence. Ensuite vous avez émis une série d’autres messages revenant sur cette suppression, qui ont été supprimés également en vertu des deux principes constamment rappelés (vous auriez dû peut-être vous informer sur le règlement...) selon lesquels 1) CE FORUM FONCTIONNE SUR LE MODE D’UNE REVUE et le “comité de rédaction” se réserve le droit de conserver ou de ne pas conserver les contributions selon l’intérêt ou l’opportunité qu’il leur trouve par rapport à la ligne éditoriale de la dite revue (ligne éditoriale très ouverte à la contradiction, ainsi qu’on peut le constater tous les jours) et 2) CE FORUM N’EST PAS UN FORUM SUR LE FORUM et le “comité de rédaction” n’a ni le temps ni l’intention d’ouvrir chaque fois une discussion sur les motifs de sa décision. Les protestations et demandes d’explication sur les contributions supprimées sont chaque fois et systématiquement supprimées. Il ne s’agit pas à proprement parler de censure, il s’agit de choix rédactionnels. Nous nous estimons en droit de ne pas tout publier de ce qui nous est proposé. Il me semble que nous nous montrons, dans l’ensemble, très libéraux. J’ai toujours scrupule en particulier à faire disparaître les textes qui s'en prennent directement à moi (ce n’était pas du tout votre cas) et je crois en avoir laissé subsister un grande nombre. Nous sommes particulièrement vigilants en ce moment à propos de tout ce qui pourrait faire repartir les récentes querelles. Cette vigilance est difficilement compatible, certes, avec le droit de toutes les parties à s'exprimer, lequel droit a été toutefois, je pense, largement et longuement respecté. J’ai supprimé plusieurs messages de Gérard Rogemi revenant sur la crise du mois dernier et en donnant pour acquise une interprétation à mon sens totalement erronée et contraire aux faits : j’étais très tenté de lui répondre mais l’eussé-je fait tout aurait repris da capo, ce que personne, je pense, ne juge souhaitable.

Monsieur Fleury,

j'ai tout récemment émis la même critique que vous (suppressions de messages sans avis ni explications alors que ceux-ci me semblaient in-nocents).

Je crois qu'il faut, comme je l'ai fait, que vous entendiez et acceptiez les arguments de Renaud Camus (qui, comme pour vous, a pris la peine de me rappeler le règlement, d'où le (pour la dix millième fois) quelque peu brutal). Après réflexion, il était évident qu'un de mes messages pouvait relancer la querelle avec monsieur Bourjon, ce que je ne souhaitais pas, m'étant plaint régulièrement des dégâts qu'elle causait.

Bref, cher Julien Fleury, faite comme moi, ne prenez pas la mouche, restez parmi nous et vive le parti, son président, ses membres, son forum, ses modérateurs,...

Ainsi soit-il.