Le site du parti de l'In-nocence

Poitiers, demande de précisions

Envoyé par Renaud Camus 
Je vante beaucoup le caractère in-nocent de la brève occupation de la mosquée de Poitiers mais j’entends à présent parler de “caillassage de fidèles” — qu’en est-il de cette allégation ? Y a-t-il eu violence(s) ?
Utilisateur anonyme
27 octobre 2012, 13:56   Re : Poitiers, demande de précisions
Vous allez avoir droit à un rappel de M. Marche sur la spécificité culturelle du caillassage comme mimèsis de la lapidation de Satan...

J'aurais tendance à penser que c'est non seulement faux, mais aussi qu'un des relais de cette rumeur est un divers.
Me Collard est un divers ?
Utilisateur anonyme
27 octobre 2012, 16:40   Re : Poitiers, demande de précisions
J'ai bien vu que cela avait transité par Me Collard. Il ne joue pas un jeu très clair.
"Ne vous méprenez pas : ce texte n'est pas un simple manifeste, c'est une déclaration de guerre." (Génération identitaire)







Comment voulez-vous qu'avec un manifeste pareil il n'y ait pas des débordements comme le caillassage de fidèles musulmans en train de prier ? L'allusion de maître Collard me paraît tout à fait crédible. Peut-être en saurons-nous plus sur ces faits ultérieurement.

Pour moi, il est clair que ces jeunes identitaires ne sont in-nocents ni dans le discours ni dans les actes.
J’aurais grand besoin de savoir rapidement ce qu’il en est.
La réaction relativement calme des musulmans dans cette affaire s'explique aussi par le fait que la mosquée de Poitiers est occupée sans autorisation. Les fidèles n'ont pas le droit de venir y prier car la construction de l'édifice n'est pas achevée. C'est pourquoi ils se taisent sur cette question du caillassage éventuel qu'ils auraient subi de la part des identitaires.

[www.dreuz.info]


Nous attendons un communiqué de Génération identitaire pour confirmer ou infirmer les propos de Maître Collard. Je crois que nous pourrons attendre longtemps. Qui ne dit mot consent.
J'ai vu de nombreuses vidéos, lu un très grand nombre d'articles (en majorité à charge) : absolument rien sur un éventuel "caillassage". De plus, une rapide recherche dans Google montre que les seuls textes qui lient l'événement de Poitiers au mot "caillassage" citent la phrase de Collard. Enfin, je ne doute pas que si un caillassage avait eu lieu, les médias ne se seraient pas privé de reprendre le mot et d'annoncer la nouvelle... Je pense qu'il s'agit d'une erreur de Collard.
Il est peu vraisemblable que le procureur qui a inculpé les meneurs pour toute une série de délits présumés ait pu rater ça, de même qu'il paraît étonnant que Me Collard puisse être mieux renseigné que lui. Collard ne paraît pas citer ses sources. Cependant nous n'avons pas les moyens de mener une enquête.
« si un caillassage avait eu lieu, les médias ne se seraient pas privé de reprendre le mot et d'annoncer la nouvelle... »

D'autant que, ce jour-là, il y avait des journalistes de RMC et de BFM qui les accompagnaient depuis la première heure.

(Source : Dans les coulisses de l’opération des identitaires à la mosquée de Poitiers en chantier (via Novopress.info))
Ce matin, un article sur F.Desouche raconte et analyse l'affaire. Il n'y est pas question de caillassage et l'auteur insiste au contraire sur l'absence de violence de la part des manifestants.
Utilisateur anonyme
28 octobre 2012, 14:02   Re : Poitiers, demande de précisions
Etrange comme la possibilité qu'un caillassage ait eu lieu fait l'objet (comme il se doit, d'ailleurs) d'une vigilance extrême, y compris sur ce forum où cette action est perçue très favorablement dans l'ensemble ; tandis que les caillassages de bus à Tremblay-en France ou ailleurs par des jeunes sensibles sont toujours relatés de façon extrêmement triviale et comme la plus attendue des banalités, qui ne saurait susciter d'émotion particulière au delà du flash info de l'après-midi. Au surplus, les excusologues rappliqueront pour jouer leur méchante petite musique sociologiste, suivie comme il se doit d'un atroce jingle radiophonique.
C'est que, Davoudi, jeter des pierres sur des gens durant une action dite "non-violente", cela fait désordre.

Il ne me semble pas illégitime que le Parti, qui a applaudi à l'action, vérifie si elle s'est bien déroulée comme exposé au début.

Notons déjà que la mosquée en cause était en fait un lieu de prière et non un simple chantier, fait démontré par la présence des tapis ad hoc et des fidèles, qui rencontrèrent les "identitaires" à sept heures du matin. Reste à savoir si ces fidèles-là furent chassés à coups de pierres ou si cela se passa autrement.
Utilisateur anonyme
28 octobre 2012, 14:29   Re : Poitiers, demande de précisions
Ah mais cette vérification est tout à fait légitime. Ce qui ne laisse de (me) choquer, dans ce genre d'affaire, c'est l'amplitude délirante du "deux poids, deux mesures".
Utilisateur anonyme
28 octobre 2012, 14:33   Re : Poitiers, demande de précisions
Citation
Jean-Marc
Notons déjà que la mosquée en cause était en fait un lieu de prière et non un simple chantier, fait démontré par la présence des tapis ad hoc et des fidèles, qui rencontrèrent les "identitaires" à sept heures du matin.

...Et moi ma religion m'a dit d'aller prier dans votre salle de bain...

On vous avait déjà fait observer une fois je crois, qu'adopter le point de vue de la partie adverse en période de grand chahut, était particulièrement malvenu.
Je précise un fait : il nous a été dit et redit que ce n'était pas un lieu de culte, mais un simple chantier.

Force est de constater que ce n'était pas le cas.

Libre à vous de considérer que le fait de relater des faits est prendre parti.
« Notons déjà que la mosquée en cause était en fait un lieu de prière et non un simple chantier, fait démontré par la présence des tapis ad hoc et des fidèles, qui rencontrèrent les "identitaires" à sept heures du matin... » (Jean-Marc)

Non, on voit clairement sur les images filmées lors de cette occupation que la mosquée est bel et bien "en chantier".



Ecoutez, il est évident qu'il y avait des tapis de prière et que des fidèles s'y sont présentés, que vous faut-il de plus ?

La seule question est de savoir si ces fidèles ont étés, d'une façon ou d'une autre, chassés, ou si Me Collard a raconté des âneries.
Il est incontestable que si les instigateurs de cette action avaient voulu, prémédité, s'étaient organisés "pour chasser des musulmans en prière" voire "les caillasser", ils n'auraient eu que l'embarras du choix sachant le nombre (plus de mille) de mosquées en activité, dûment répertoriées comme lieu de prière, qui se trouvaient à leur disposition pour ce faire sur le territoire national. Ils auraient tout aussi bien pu, si tel avait été leur plan, s'en prendre à des musulmans qui prient dans l'espace public. S'ils ont choisi ce lieu, le chantier d'une "mosquée cathédrale" située en ce point précis du territoire, c'est bien pour la dimension symbolique qui motivait leur action et non pour leur goût ou leur penchant supposé irrépressible de "la baston". L'homme de bon sens que vous êtes Jean-Marc ne devrait pas en disconvenir.
Je crois comprendre ceci : la mosquée, inachevée, servait déjà de lieu de culte — d'où la présence des tapis de prière — ce qui est en totale contradiction avec la réglementation en vigueur.
Oui. D’ailleurs ces musulmans en prière prématurée ont été gardés à vue quarante-huit heures, assignés à résidence dans leurs départements respectifs, soumis à contrôle judiciaire et mis en examen sous toute sorte d‘inculpations plus alarmantes les unes que les autres. Je me fais beaucoup de souci pour eux.
Dans l'état actuel de notre droit, l'article R. 152-6 du code de la construction et de l'habitation prévoit que les responsables de la mosquée en question seraient au plus susceptible d'être frappé d'une amende afférente aux contraventions de cinquième classe. En conséquence, les faits qui pourraient leur être reprochés sont d'une toute nature que les agissements délictueux commis en réunion reprochés, semble-t-il, aux Identitaires.

Pour ce qui est de la pertinence des poursuites engagées contre les Identitaires, et notamment les mesures de contrôle judiciaire, je me permets de rappeler qu'il est loisible aux mis en cause, toujours dans l'état actuel de notre droit, d'en appeler à la juridiction compétente.

Il appartiendra enfin au tribunal correctionnel de se prononcer sur la culpabilité des prévenus, en tout cas d'une façon plus pertinente que nous qui ne savons de cette affaire que ce que la presse et la rumeur nous disent.
28 octobre 2012, 18:19   Pour fêter l’Aïd
Et si on l’égorgeait ?
Citation
Jean-Marc
.
Il appartiendra enfin au tribunal correctionnel de se prononcer sur la culpabilité des prévenus, en tout cas d'une façon plus pertinente que nous qui ne savons de cette affaire que ce que la presse et la rumeur nous disent.

Il n'y a que vous et vos amis du Désastre pour vous en remettre à la loi comme dans un élan digne des plus belles heures du communisme. La loi n'est pas toujours la fille aînée de la légitimité.

Vos propos me font penser à ceux tenus à l'encontre de Zemmour pour justifier sa mise à l'écart : il a été condamné par la République,cette sentence vaut vérité absolue. Soljenitsyne et bien d'autres sont pourtant là pour témoigner que la justice porte très souvent très mal son nom.

Par ailleurs, étrangement, ce qui m'importe, ce ne sont pas les agissements des identitaires mais les accusations pour le moins larges d'un représentant de la réaction. Quel intérêt peut-il avoir à essayer de souiller la robe blanche ? N'y a t-il comme chez Soral, une volonté de s'arroger le combat et une animosité à comprendre qu'il n'en sera pas l'incarnation absolue. Le FN et ses ramifications ne craignent-ils pas d'être débordés par une force qu'ils n'ont pas vu venir ? Leur silence assourdissant tranche avec le bruit et la fureur de cette action !
Information France Info samedi :

Le gouvernement ne va pas dissoudre le groupuscule d'extrême droite Génération Identitaire qui a occupé, samedi dernier, le chantier de la mosquée de Poitiers. Matignon et le ministère de l'Intérieur ont longuement étudié la question en se basant sur une loi de 1936 sur les groupes de combat et milices privées. Avant de renoncer.
Selon une source gouvernementale, au cours d'une discussion sur ce sujet entre François Hollande et Jean-Marc Ayrault, un conseiller du président de la République a prévenu le couple exécutif que, pour des raisons juridiques, la dissolution de Génération Identitaire ne tenait pas.
Comme l'explique Philippe Lamy, spécialiste de l'extrême droite à la Ligue des Droits de l'Homme « ils ont pris garde de ne pas être armés, de ne pas avoir d'armes de type sixième catégorie sur eux. On ne peut donc pas considérer d'un point de vue juridique que ce groupe ait porté atteinte à l'intégrité de l'État, même si ces actions constituent un trouble à l'ordre publique ».

Source.
Oui, mais c'est une contravention de cinquième classe commise en réunion !
Certes, Marcel, mais tant que notre droit distinguera contravention et délit, je ne vois pas comment dire cela autrement.

J'avoue avoir un peu de mal à comprendre des positions comme :

La loi n'est pas toujours la fille aînée de la légitimité.

On professe souvent ici le respect des traditions : le respect de la loi est inscrit dans nos traditions. Comment voulez-vous reprocher aux musulmans de prier dans la rue si en même temps vous leur interdisez de construire des mosquées ?

Comment voulez-vous parler d'In-nocence à propos d'un mouvement quand le viéogramme qui le présente se réfère explicitement à une déclaration de guerre ? pourquoi chanter les louanges d'un groupuscule dont le Front national se distancie autant qu'il peut ?

La position des Français évolue, c'est très net. Les Français voient certains dangers, comme le prouve par exemple le récent sondage ici évoqué. Pourquoi, dès lors, faire le choix de l'extrémisme et de la fuite en avant, alors que celui d'une pensée raisonnée est plus efficace ?
Utilisateur anonyme
28 octobre 2012, 20:00   Re : Poitiers, demande de précisions
Il est décidément désespérant...
Oui mais là nous avons une divergence vraiment profonde : je ne vois rien d'extrémiste ni aucune fuite en avant dans ce qui a été fait à Poitiers. J'y vois un acte responsable, modéré, à grand pouvoir symbolique, conduit de façon tout à fait exemplaire et, pour tout dire, hautement réjouissant. Je n'aurais changé d'avis que s'il y avait réellement eu caillassage de fidèles, ce qui paraît, au vu des informations dont nous disposons, invraisemblable.
Marcel, ni vous, ni moi n'en savons rien. Les diverses dépêches et écrits journaleux diffusent en boucle la même information. D'un autre côté, Me Collard a bien dit ce qu'il a dit, il n'est pas réputé homme de gauche.

Revenons aux faits. Au départ, on a pensé que ce groupe s'était installé sur un chantier abandonné de ses ouvriers un samedi. Il apparaît que la réalité est autre, et que des fidèles allaient y prier (d'où l'histoire des tapis soustraits). Cet élément, qui n'est pas contesté, n'était pas mis en avant au départ. Que se sont dit les fidèles et les membres du groupe ? je n'en sais rien.

Je vous suggère donc, tant qu'il n'y a pas de certitude, d'adopter une position prudente vis-à-vis de ce groupe et de ne pas prendre pour argent comptant ce que vous semble bon. Un groupement qui parle de "Déclaration de guerre" et en diffuse la vidéo urbi et orbi est un groupement qu'on doit considérer avec réserve.
Un autre point, Marcel.

C'est celui d'admettre la légitimité d'une action illégale. Cette action l'est évidemment, qu'elle soit réjouissante ou non.
Utilisateur anonyme
28 octobre 2012, 20:09   Re : Poitiers, demande de précisions
Mais, Jean-Marc, avez-vous oublié celui qui a dit, dernièrement, que « la France [était] en guerre et [que] personne ne [voulait] le dire » ? Je crois que c'est un écrivain, genre hyper réac, et qu'il a un p'tit parti politique, genre hyper petit.
Si la France est en guerre, il faut en prendre acte. Une telle déclaration, avant tout symbolique, est une réponse à cet état de faits.

Et puis, vous l'avez vue cette mosquée ? Elle est énorme, elle possède un minaret, son architecture est (évidemment !) totalement étrangère aux traditions architecturales françaises etc.
La guerre est une chose relative.

Ma pharmacie est en guerre contre les poux, M. Montebourg fait la guerre au chômage et les écrivains écrivent ce qu'ils veulent, l'écrivain, comme l'homme politique, ayant par tradition une liberté de langage qui connaît moins de limites que celle du citoyen gamma (je n'ose lambda).

Si je comprends bien, une mosquée petite, à minaret raisonnable et de style picto-charentais vous aurait convenu ?
Utilisateur anonyme
28 octobre 2012, 20:21   Re : Poitiers, demande de précisions
Une telle mosquée me conviendrait plus que celle de Poitiers. Et vous, cette mosquée-là vous convient-elle ?
De deux choses l'une.

Soit la religion musulmane présente un danger pour la démocratie et les citoyens, et alors il faut l'interdire, comme on le fait pour les sectes.

Si cette religion est reconnue compatible avec notre démocratie (on peut ne pas l'aimer mais la tolérer), alors ses fidèles doivent pouvoir prier.

Je ne vois pas comment on peut trouver une autre solution (celle de la religion autorisée mais qu'on ne peut pratiquer, par exemple).
Jean-Michel Leroy ne sait pas faire la différence entre constater un état de guerre et déclarer la guerre à quelqu'un. Je pense qu'il y a une énorme différence. Dans le premier cas, on est extérieur à la chose, on se contente de constater un fait. Dans le second cas, on est partie prenante et agresseur de surcroît.

En outre, il existe différentes sortes de guerre, suivant leur plus ou moins grande intensité. Dans l'hypothèse où nous serions en guerre, alors celle-ci serait de basse intensité. Aucune armée n'en affronte une autre avec des armes de guerre sur un théâtre d'opérations. Nous ne sommes pas en Syrie.

Toutefois, j'ignore quel type de guerre nos jeunes identitaires ont déclaré. Je serais étonné que ce soit une guerre de basse intensité, vu le ton sérieux qu'ils prennent dans cette vidéo.
Jamais l'inspirateur de cette création, la "mosquée-cathédrale" de Poitiers, n'a évoqué pour justifier sa construction la nécessité d'un lieu de prière assez vaste pour la communauté musulmane de Poitiers. Cet édifice, de l'aveu même de ses concepteurs (l'iman affilié à l'UOIF dont je n'ai pas le temps d'aller pêcher le nom et ses réseaux de financement et de commandite divers) dans plusieurs interviews, dont un donné à l'Express en 2005, fut conçu comme symbole; c'est la dimension symbolique, le message politique, qui prévalut, présida à la décision de l'implanter là, à Poitiers. C'est donc en réponse à cette entreprise, celle de l'implantation des couleurs de l'islam sur un terroir chrétien, ou de tradition chrétienne, ou occidentale, que Génération Identitaire conçut et mena à bien cette action. On peut prier, y compris dans une mosquée, puisque la constitution du pays le prévoit, mais le message politique dont est porteuse la construction de cet édifice appelait une réponse politique, qui se fit entendre et se donna l'écho souhaité par l'action en question. La réponse symbolique fut donc à la mesure exacte de l'agression symbolique. Et ne serait-ce que pour cela, je ne crains pas de dire qu'elle commande un certain respect.
Utilisateur anonyme
28 octobre 2012, 20:33   Re : Poitiers, demande de précisions
Je crois que la religion mahométane présente avant tout un danger pour la francité de la France (ne serait-ce que pour les raisons qu'explique M. Fabrice Hadjadj dans une vidéo récemment publiée ici ou pour celles, similaires, qu'expose M. Jean-François Chemain dans son livre Kiffe la France ! (“Hem hem” pour le titre) dont j'ai déjà parlé ici).

Mais vous ne me répondez pas : vaut-il mieux que les mosquées françaises (quel charmant syntagme) aient une allure “française” (pour peu que ce soit encore possible) ou vaguement moyen-orientale ?
Utilisateur anonyme
28 octobre 2012, 20:35   Re : Poitiers, demande de précisions
Cher Sébastien B., quand on fait le constat d'un état de guerre, on prend les armes ou on se terre. Ici, il semble que le choix soit fait (quelles que soient les armes, d'ailleurs).
Citation
Jean-Michel Leroy
Ici, il semble que le choix soit fait (quelles que soient les armes, d'ailleurs).

Auriez-vous pris les armes, M. Leroy ? J'espère que vous avez suivi un bon entraînement. Je ne voudrais pas que vous alliez au casse-pipe.
Utilisateur anonyme
28 octobre 2012, 20:43   Re : Poitiers, demande de précisions
Vous moqueriez-vous de moi, M. B. ?
Utilisateur anonyme
28 octobre 2012, 21:10   Re : Poitiers, demande de précisions
Citation
Jean-Marc
Si je comprends bien, une mosquée petite, à minaret raisonnable et de style picto-charentais vous aurait convenu ?

Vouloir enraciner du faux, c'est encore pire, j'y vois une sorte de viol culturel.

Avallon: «Notre mosquée, je la voudrais en pierre du Morvan!»

Farid regarde l'éperon de granit qui lui fait face. "Ce côté pierre du Morvan, c'est vraiment nous, c'est vraiment Avallon", dit Farid. Mohamed Saïdi approuve. "Ce qui serait bien, ce serait de construire notre mosquée pour l'histoire d'ici, pour qu'elle soit vraiment de la ville", dit-il.

Ce serait mieux de faire du démontable, comme les mac do.
Utilisateur anonyme
28 octobre 2012, 21:14   Re : Poitiers, demande de précisions
Citation
Jean-Marc
Soit la religion musulmane présente un danger pour la démocratie et les citoyens, et alors il faut l'interdire, comme on le fait pour les sectes.

(ou comme on le ferait pour un projet politique totalitaire).

Vous progressez: au message d'avant, c'était l'alternative entre prière de rue ou mosquée.

Quel sera votre prochain soit... soit...?
Je reçois du Bloc Identitaire le message suivant :

Bonjour M. Camus,

Nous avons vu via un message sur le site de votre parti que vous vous
interrogiez sur un "caillasage de fidèles".
Cette information vient pour votre gouverne d'une communication donnée
par Maître Collard, mal comprise et donc mal relayée par un journaliste.
M. Collard faisait allusion à un caillassage de fidèles... catholiques
agressés à Carcassone !
En aucun cas nous n'avons commis de violence lors de l'opération à
Poitiers (ni avant d'ailleurs).
Le communiqué complet de M. Collard (avec lequel vous y verrez plus
clair) paraît demain sur l'agence de presse en ligne "Novopress".
Espérant que cette précision vous rassure, je reste à votre disposition
pour tout renseignement complémentaire.

Très cordialement,
Simon Charles, pour le Bloc Identitaire.
Utilisateur anonyme
28 octobre 2012, 21:44   Re : Poitiers, demande de précisions
Vous avez dû être ravi...
Ce n'est donc pas Me Collard qui a raconté n'importe quoi mais le journaliste. L'étonnant est que nous ne nous en soyons pas douté.
Belle parabole. Le caillassage de fidèles âgés, au cours d’une messe, par des petits Merah du quartier voisin devient dans la prose journalistique le caillassage de fidèles musulmans par les méchants identitaires. Ça mériterait un communiqué, tiens !
Ça ne mérite pas de communiqué. Relisez bien l'article original et vous verrez que Maître Collard ne faisait pas allusion à des fidèles catholiques caillassés à Carcassonne. A moins que la journaliste ait délibérément falsifié ses propos.


Citation

L'avocat affirme à BFMTV qu'il les aurait défendu sans hésiter "si le code électoral me l'avait permis, bien que je réprouve leurs méthodes : le caillassage de fidèles durant la prière, l'occupation illégale d'un lieu... Car chacun a droit à l'avocat qu'il désire".

[www.bfmtv.com]


Par ailleurs, on en apprend un peu plus sur les jeunes identitaires venus occuper la mosquée de Poitiers :

Citation

Selon une note du Service de l’information générale que s’est procurée (on se demande bien comment) Libération, sur les 73 jeunes de Génération identitaire venus occuper pacifiquement le temps d’une matinée le toit d’une mosquée en construction à Poitiers pour demander un référendum sur l’immigration et la construction de mosquées, de très nombreux sont connus par les services de police (dégradations, violences, port d’arme…) et 20 font l’objet d’une fiche « S » (pour Sûreté de l’État) à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) pour activisme d’extrême-droite

[www.ndf.fr]
Je ne comprends pas l'intérêt de ce débat sur les dires ou les non-dires de Me Collard, absent des lieux au moment des faits: ce qui compte est ce que ces jeunes ont fait, ou pas fait (le "caillassage") ou ou bien est-ce ce que Me Collard en a dit ou pas dit ? Les faits sont bien établis, n'est-ce pas ? L'occupation a été pacifique, et il n'y a pas eu de violence envers les fidèles -- les rapports de police, apparemment très circonstanciés (déplacement des tapis de prière, etc.) n'en font nullement état. L'insinuation, le ragot et le colportage ne devraient pas trouver leur place dans ces discussions.

D'autre part, ce qui est écrit de ce que Libération a pu écrire après avoir obtenu des dossiers de police entre dans la même catégorie: que signifie "de très nombreux", dans la déclaration "de très nombreux sont connus par les services de police (dégradations, violences, port d’arme…)". Qu'une vingtaine de ces jeunes aient été fichés comme "militants d'extrême-droite" par le renseignement intérieur n'a guère de quoi surprendre. Rappelons quand même que l'appartenance à une mouvance politique, fût-elle d'extrême-droite, ne constitue (pas encore) un crime ni un délit.
Citation
Emmanuel Michon
Citation
Jean-Marc
Si je comprends bien, une mosquée petite, à minaret raisonnable et de style picto-charentais vous aurait convenu ?

Vouloir enraciner du faux, c'est encore pire, j'y vois une sorte de viol culturel.

Avallon: «Notre mosquée, je la voudrais en pierre du Morvan!»

Farid regarde l'éperon de granit qui lui fait face. "Ce côté pierre du Morvan, c'est vraiment nous, c'est vraiment Avallon", dit Farid. Mohamed Saïdi approuve. "Ce qui serait bien, ce serait de construire notre mosquée pour l'histoire d'ici, pour qu'elle soit vraiment de la ville", dit-il.

Ce serait mieux de faire du démontable, comme les mac do.

L'hybridation est pire que le kaléidoscope.
Utilisateur anonyme
29 octobre 2012, 12:10   Re : Poitiers, demande de précisions
Citation
Sébastien B.
Ça ne mérite pas de communiqué. Relisez bien l'article original et vous verrez que Maître Collard ne faisait pas allusion à des fidèles catholiques caillassés à Carcassonne. A moins que la journaliste ait délibérément falsifié ses propos.


Citation

L'avocat affirme à BFMTV qu'il les aurait défendu sans hésiter "si le code électoral me l'avait permis, bien que je réprouve leurs méthodes : le caillassage de fidèles durant la prière, l'occupation illégale d'un lieu... Car chacun a droit à l'avocat qu'il désire".

[www.bfmtv.com]

On comprend assez vite que Maître Collard a dû dire qu'il aurait défendu GI si les incompatibilités liées à son mandat de député ne l'en avaient empêché, bien qu'il réprouvât une méhode comme l'occupation illégale des lieux (il a dû ajouter pour faire sentir le "deux poids, deux mesures" qu'il réprouvait a fortiori des "méthodes" comme le "caillassage" de Carcassone). Il n'est même pas certain que la journaliste ait volontairement "falsifié" les propos de l'avocat, elle peut les avoir, de bonne foi, mal interprétés (l'incapacité à comprendre réserves, incidentes, marques d'ironie ou tout simplement un développement un peu long est un trait de plus en plus répandu chez les journalistes).
Citation
Sébastien B.
La réaction relativement calme des musulmans dans cette affaire s'explique aussi par le fait que la mosquée de Poitiers est occupée sans autorisation. Les fidèles n'ont pas le droit de venir y prier car la construction de l'édifice n'est pas achevée. C'est pourquoi ils se taisent sur cette question du caillassage éventuel qu'ils auraient subi de la part des identitaires.

[www.dreuz.info]


Nous attendons un communiqué de Génération identitaire pour confirmer ou infirmer les propos de Maître Collard. Je crois que nous pourrons attendre longtemps. Qui ne dit mot consent.

Confirmation (du fait que Me Collard n'attribue pas ce "caillassage" aux identitaires) :

« Le principe de « deux poids, deux mesures » me scandalise. Qu’a-t-on fait des individus qui ont caillaissé des fidèles catholiques à Carcassonne pendant le service religieux ? On les a seulement traités de « jeunes trublions » dans Le Midi Libre. »

Gilbert Collard dénonce un “procès d’opinion” et la “chasse aux sorcières identitaires” (Novopress.info)
Prolongation (par Élisabeth Lévy de la liste des reproches faits aux identitaires sur cette "occupation temporaire") :

« Les jeunes identitaires sont nuls en histoire, donc en politique. Ce n’est pas une raison pour exiger leur interdiction. »

« En tout cas, à défaut de consistance historique ou de poids politiques, ces jeunes gens peuvent se targuer d’une certaine intelligence médiatique. À quelques dizaines, sans la moindre violence et grâce à la complicité gracieuse des journalistes indignés, ils ont suscité un émoi considérable. »

« En réalité, au lieu de prononcer des oukazes moraux et d’exiger des condamnations pénales qui ne peuvent que renforcer l’influence de ceux que l’on prétend combattre, il serait plus pertinent de les contester politiquement et historiquement (mais la pertinence, il y a des maisons pour ça). Le premier reproche que l’on devrait adresser aux identitaires, c’est d’avoir de la bouillie historique dans la tête. Toute personne ayant dépassé l’école primaire devrait en effet savoir que Charles-Martel-qui-a-arrêté-les-Sarrasins-à-Poitiers relève autant de la mythologie que nos ancêtres gaulois. Alors certes, les mythologies ont leur importance, mais en l’occurrence, ces jeunes gens semblent prendre cette affaire au premier degré. Il faudrait leur expliquer. Dans la foulée, on leur dira tout le mal qu’on pense de leur slogan : « L’identité, elle est à nous ! On s’est battus pour la reprendre, on se battra pour la reprendre ! ». Ah bon, petit con, tu t’es battu où, contre qui ? Jouer à la résistance, ce n’est pas plus malin quand on est identitaire de droite que quand on est antiraciste de gauche. De plus, ces filles et garçons qui invoquent la France à tout bout de champ ignorent visiblement que sa grandeur, précisément, est que son identité n’appartient pas à un « nous » fermé, mais à tous ceux qui acceptent en partage sa culture et son histoire. »

“Poitiers 732″: mythes de droite contre fantasmes de gauche (Causeur.fr)
Je crois que la religion mahométane présente avant tout un danger pour la francité de la France

Merci, cher Jean-Michel Leroy, d'avoir bien voulu énoncer ce "truisme" en réponse à quelques agaçantes jeanmarceries. Je ne sais pas pourquoi, une telle simplicité m'a fait un bien fou.
03 novembre 2012, 22:10   Re : Poitiers, demande de précisions
Renaud Camus, présent à la Convention identitaire qui se tient actuellement à Orange ? C'est ce qu'affirme ce communiqué de l'AFP, repris par le Point :

Citation

Les identitaires, qui espèrent réunir entre 500 et 600 personnes, se consoleront avec la présence de l'ancien député UMP Christian Vanneste, de l'eurodéputé italien Mario Borghezio (Ligue du Nord) ou de l'écrivain Renaud Camus.

[www.lepoint.fr]

Qu'en est-il exactement ?
Utilisateur anonyme
03 novembre 2012, 22:43   Re : Poitiers, demande de précisions
Il en est, cher Félix, que Renaud Camus prononcera demain un “discours d’Orange” dont il s’occupe depuis quelques jours déjà (cf. la chronologie « Le Jour ni l'Heure »).
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