Le site du parti de l'In-nocence

Commémoration du 11 novembre 1940

Envoyé par Renaud Camus 
« Commémoration du 11 novembre 1940

« Dimanche 11 novembre 2012 à 19h30

« La jeunesse française, réunie autour de l'Association des Anciens du 11 Novembre 40, déposera une gerbe sous la plaque commémorative, sise en haut des Champs-Elysées

« Rendez-vous à la sortie Champs-Elysées de la station "Charles de Gaulle-Etoile".

« PLUS NOUS SERONS NOMBREUX, PLUS NOUS NOUS MONTRERONS DIGNES DE NOS AÎNÉS ET RAPPELLERONS QUE LA PREMIÈRE DES LIBERTÉS EST L'INDÉPENDANCE DE LA PATRIE »

( « La jeunesse française, réunie autour de l'Association des Anciens du 11 Novembre 40... » — J’espère que c’est ouvert aussi aux générations intermédiaires....)
Utilisateur anonyme
08 novembre 2012, 12:04   Re : Commémoration du 11 novembre 1940
Irons-nous ?
Utilisateur anonyme
08 novembre 2012, 12:25   Re : Commémoration du 11 novembre 1940
Bon, alors la jeunesse vous accompagnera.
De mieux en mieux. J’irai directement du salon du B’nai B’rith, où je dois passer l’après-midi.
Je ne pourrai malheureusement pas en être...
Hélas, trois fois hélas, moi non plus !
Transcription d'une discussion du forum réservé :



Rémi Pellet
11 novembre 2012, 10:40 Re: Le grand métaingue du Métropolitain

Je me demande s'il ne faudrait pas proposer aux organisations amies de faire du dimanche de la semaine du 11 novembre le jour de rassemblement à l'arc de Triomphe de toutes les forces de la résistance au changement de peuple.

Par ailleurs, il me semble que beaucoup de militants des mouvements de résistance viennent de la gauche et de l'extrême gauche : je trouverais pertinent d'insister plus encore sur l'union nationale que sur l'union des droites.

Cette suggestion n'est pas une critique de la prise de parole de Renaud Camus que j'ai trouvé très bien puisqu'il a commencé par évoquer l'union des droites avant d'en venir à l'union nationale.

Je crois seulement nécessaire de s'adresser aussi fortement à la gauche et aux écologistes. Pour être sincère, il me semble plus facile de faire venir aux positions du P.I des écologistes que des centristes, par exemple...


Jean-Michel Leroy

11 novembre 2012, 10:44 Re: Le grand métaingue du Métropolitain
Pas des écologistes de l’“écologie politique” alors !


Marcel Meyer
11 novembre 2012, 11:27 Re: Le grand métaingue du Métropolitain

D'accord sur le principe de la non-pertinence du clivage droite-gauche dans notre combat. Les gens de Riposte laïque viennent de la gauche et ont gardé leur "culture" politique et militante.
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Rémi Pellet

11 novembre 2012, 12:02 Re: Le grand métaingue du Métropolitain
Leroy,

sincèrement je trouve plus d'intérêt à lire Alain Lipietz, malgré ses défauts innombrables, que bon nombre de "réactionnaires" franco-familialo-croissantistes.

A mon sens, en mettant en avant le danger que représentent pour eux l'islamisation de la société et l'effondrement de l'École, nous pouvons parvenir à détacher de la gauche traditionnelle ceux - gays, femmes, écologistes, syndicalistes, professeurs- qui ont vu en elle, et pendant longtemps avec raison, leur défenseur contre le machisme, le sexisme, le productivisme, le cléricalisme et le paternalisme (ouf !).


Jean-Michel Leroy

11 novembre 2012, 12:09 Re: Le grand métaingue du Métropolitain
La gauche a souvent été productiviste.

Mais je suis, bien évidemment, d’accord avec le fait qu’on ne saurait trop faire entrer dans les têtes l’idée de la nécessité de l’union nationale, tous “orientations politiques” confondues.



Fanny Seguin [ Répondre par message privé ]
11 novembre 2012, 12:21 Re: Le grand métaingue du Métropolitain
"D'accord sur le principe de la non-pertinence du clivage droite-gauche dans notre combat."

D'accord aussi.


Francis Marche

11 novembre 2012, 13:09 Re: Le grand métaingue du Métropolitain
Les écologiste de ce que Leroy désigne comme "écologie politique" sont des opportunistes et ne se cachent pas de considérer que le vert (la couleur) leur convient, les représente de bout en bout, jusqu'à l'institutionnalisation de l'islam dans la vie civile. Ils sont prêts – ils l'ont montré, dans des affiches de propagandes – à adopter le comput calendérique de l'Hégire au premier coup de menton du premier mollah qui leur en intimera l'ordre. Ces gens sont corrompus au sens ancien, comme l'on disait "vendus à l'étranger". Ils sont, dans l'échiquier des civilisations qui se remanie sous nos yeux, ce que l'on désignait il y a un siècle ou plus "le parti de l'étranger". Ce n'est pas une boutade : dans tout remaniement de cet ordre, se scellent des alliances, s'arc-boutent les factions qui entendent bien user de l'étranger comme arme politique – gonflement de sa base électorale par des naturalisations massives et produites en série, droit de vote octroyé aux étrangers quand ces derniers n'avaient pas même songé à le réclamer, etc. – contre leurs adversaires et rivaux. Le changement de peuple s'opère par dessus le peuple remplacé parce que cette partie d'échec se jouent par-dessus la tête du peuple historique de France dont ces forces nouvelles, européiste-modernistes, ne veulent absolument pas entendre parler: pour elles, un quartier populaire, c'est un quartier arabo-musulman, point. Les Verts sont des nouveaux venus à la politique, dans le contexte d'une cinquième république où les formations politiques constituées furent définies, dans leurs grand contours, au cours des décennies du 20ème siècle, sans émergence de force nouvelle jusqu'à celle de ces Verts, qui constituent un sous-produit de la construction de l'UE, qui sont une force européenne, vouée au changement de peuple qu'autorise l'UE, et prête à l'aventure de l'islamisation, pariant fortement dessus: le peuple de France les méconnaît, eux ne veulent pas le connaître davantage, la solution alors, s'impose d'elle-même, la voie naturelle s'ouvre comme une avenue: nous allons adhérer à l'Islam, le chevaucher comme la vague, car lui, l'islam, au moins voudra de nous. L'islam est un bon cheval. Les Verts l'ont choisi, on misé dessus: quand s'inaugurera la République islamique française, ils seront sur le podium, c'est tout leur pari, et ils s'y préparent.

Le jeu politique de la cinquième République en France étant bloqué depuis longtemps (la molle alternance gauche-droite ne produisant plus rien de neuf), les Verts (ces verts en politique qui sont des nouveaux venus, comme leur nom pourrait aussi l'indiquer), ont trouvé à le débloquer en invitant l'Islam à s'y mêler, et à en faire le véhicule de leur ambition. Le "parti de l'étranger" signifie cela, ni plus ni moins que le parti qui parie sur l'étranger, qui use des facultés dissolutoires de ce dernier pour miner ses adversaires et assurer sa domination. C'est bien sûr un jeu très dangereux. Mais il serait illusoire d'infléchir le cours des alliances politiques actuelles en ignorant cette stratégie quand elle est pleinement à l'oeuvre et qu'elle produit le mouvement que l'on voit.


Rémi Pellet

11 novembre 2012, 14:22 Re: Le grand métaingue du Métropolitain
Je comprends ce qu'écrit Francis Marche, je crois que c'est exact mais seulement partiellement.

Les "Verts" se rattachent majoritairement à ce que l'on appelé la "deuxième gauche", i.e. :
- libérale (c'est-à-dire "contractualiste") dans le domaine des moeurs (statut de la femme, des homosexuels, rapports aux enfants) ;
- décentralisatrice dans le domaine politique ;
- "participationniste" dans le domaine social ;
- européaniste en matière institutionnelle ;
- non-productiviste en matière économique.

Comme tous les partis de gauche et comme tous les juifs laïcs de gauche (plusieurs leaders Verts le sont, comme Cohn Bendit et Lipietz), ils raisonnent à l'égard de l'Islam dans les sociétés européennes comme s'il s'agissait de débattre de la place des juifs dans ces sociétés.

Mais comme ils sont par ailleurs très féministes (une des dimensions de leur libéralisme moeursal), je pense qu'ils sont en mesure de comprendre l'impasse dans laquelle les place leur empathie à l'égard de l'Islam, en tout cas mieux que ne le peuvent certains chrétiens familialistes qui appartiennent, sur le plan politique, au "marais centriste".

Vis-à-vis de l'Islam, la stratégie du P.I. a été pour le moment de faire valoir que l'islamisation de notre société met en cause son identité.

Je partage sincèrement cette analyse. Cependant je crois qu'elle est insuffisante et qu'elle est la limite de toute la mouvance "identitaire".

L'Islam menace non seulement notre identité historique mais aussi les libertés qui ont été récemment conquises (en gros après la Seconde Guerre mondiale) contre certaines de nos "traditions séculaires", libertés qui garantissent l'égalité des hommes et des femmes, des hétérosexuels et des homosexuels, des enfants légitimes et des enfants adultérins, des femmes mariées et des "filles-mères", des croyants et des athées, etc.

L'Islam, parce qu'il promeut un "statut réel et personnel" anti-libéral, est une menace directe contre ces libertés qui n'existent que dans les sociétés occidentales.

Et, parce que l'Ecole n'enseigne plus l'Histoire, nos contemporains sont plus sensibles au risque de perte de ces libertés "modernes" qu'au risque d'atteinte à notre identité historique.

C'est pourquoi, à la défense de notre identité historique, il faut impérativement ajouter et mettre en avant la défense des conquêtes "libérales" de nos sociétés.

(C'est pourquoi, il me paraissait moins opportun de critiquer de façon virulente le projet de "mariage gay", que d'insister sur la défense des libertés "moeursales" face à l'islamisation de la société que la politique migratoire du gouvernement favorise et qui menace directement les gays et les femmes, lesquels se sentent encore redevables à l'égard de la gauche pour les libertés dont elle les a dotés dans le passé.)


Fanny Seguin [ Répondre par message privé ]
11 novembre 2012, 16:04 Re: Le grand métaingue du Métropolitain

Je suis entièrement d'accord avec l'analyse de Francis et assez d'accord avec la stratégie de Rémi Pellet .
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Francis Marche

12 novembre 2012, 01:26 Re: Le grand métaingue du Métropolitain
En réponse à ce qu'écrit Rémi Pellet: les "juifs laïcs de gauche" font à l'égard de l'Islam en 2012 en gros le même pari que les "juifs laïcs de gauche" d'Europe centrale et de Russie il y a exactement cent ans à l'égard du communiste – ils nourrissent la bête qui doit les dévorer quand elle sera assez grosse pour "changer la société".

Mais ce pari politique est bien celui que je dis: oui il y a une contradiction entre les aspirations libérales moeursales de ces gens et la bête islamique qu'ils entendent chevaucher. Mais tout cet aventurisme entêté tient à cela: la bête se domestiquera, la révolution des moeurs lui cassera l'échine et si de sa force elle emportera tout sur son passage, parce que nous la chevaucherons, elle ne pourra rien contre nous. Nous serons en son coeur.

Il faut ajouter que ce pari est psychologiquement motivé comme par un "besoin d'affection": celui qui adhère ou se soumet à l'Islam est aimé de lui, du jour au lendemain. N'est-ce pas simple et merveilleux ! que l'on vous aime enfin et que quelqu'un vous fasse sien sans autre forme de procès ? Le communisme, en son temps, a converti des centaines et des milliers d'intellectuels pour moins que ça. (Le communisme, par comparaison avec l'islam, était une doctrine plus difficile, plus exigeante que ne l'est l'islam qui vous fait sien en dix minutes).


Marcel Meyer

12 novembre 2012, 09:26 Re: Le grand métaingue du Métropolitain
Il était tout de même très frappant, hier, au salon du livre de B'naï Brith, de constater que beaucoup, parmi les visiteurs, avaient participé à la manifestation de la veille et tenaient à le faire savoir à Renaud Camus.


Rémi Pellet

12 novembre 2012, 12:36 Re: Le grand métaingue du Métropolitain
Oui, je crois que la clef qui permettra de déverrouiller la situation c'est la communauté juive, puisque ce sont les intellectuels de cette communauté qui ont été les plus défiants à l'égard d'une certaine idée de l'identité nationale française et qui ont été le moteur de ce "trotskisme culturel", (dont parlait justement, pour une fois, Plenel) qui sert de fond idéologique à tous les "amis du Désastre".

Le tropisme pro-islamique dont parle très justement Francis Marche n'est pas le propre des Verts et il trouve ses limites dans le fait qu'il nourrit un anti-sionisme qui se révèle rapidement aux yeux du "juif laïc progressiste" la forme moderne de l'anti-sémitisme. Les Ashkénazes comme le Fink étaient plus lucides sur le sujet que les Séfarades, comme Bensaïd ou Morin, mais même ces derniers commencent à comprendre que ce n'est plus l'anti-sémitisme chrétien qui est le plus menaçant pour eux.

Malheureusement les meilleurs alliés des amis du Désastre restent les sionistes extrémistes qui servent d'épouvantail, de même que les antisémites de toujours, du genre de ceux qui avaient trouvé refuge dans le FN de Jean-Marie Le Pen ou dans les cercles de la Nouvelle Droite et des Identitaires.

(Ceci écrit au pas de course )


Francis Marche

12 novembre 2012, 13:54 Re: Le grand métaingue du Métropolitain
Le concept de "trotskisme culturel" peut s'avérer opérant et riche de ressources pour comprendre ou interpréter cette pulsion d'entrisme, ce tropisme amoureux pour l'adhésion et le travail de l'intérieur de ce qui vous menace, pour la fusion avec le sein même de la bête que l'on redoute et qui fascine, dont font montre, et assauts de zèle, nos Verts, qui saluent le ramadan, célèbrent les "ruptures de jeûne", et militent à tout crin pour la promotion de l'islam dans la vie civile en popularisant les rites musulmans comme jadis avaient fait leurs cousins, ou leurs oncles trotskistes se livrant à leur devoir d'entrisme vis-à-vis des centrales syndicales et du parti moscoviste qui les animait et en commandait l'action.

Les Verts (de gris) reprennent ainsi à leur compte, en l'appliquant à l'islam, la geste que l'on disait "de la mouche du coche", inaugurée sur le parti communiste français du temps désormais assez ancien pour être évacué des consciences – et pouvant donc resurgir en farce de l'inconscient –, où Alain Krivine et sa Ligue Communiste menaçaient les fondations la cinquième république.
Pouvons-nous en avoir encore un peu les amis ?

Vous attendez votre salut de ceux qui ont mené la République, et malheureusement la France, vers le néant. Ceux-ci détestent toutes les valeurs de la France d'avant mai 68 (qui est en fait la France d'avant 45), pourtant ce sont ces valeurs qui nous réunissent ici, et, je découvre avec un certain étonnement, qu'elles sont dorénavant perçues comme machiste, sexiste, productiviste, cléricaliste et paternaliste (en première lecture je croyais lire un tenant des inrocks vilipendant la France moisie mais avec des amis comme vous pas besoin d'ennemis finalement).

Le virage à gauche que veut nous faire prendre M. Pellet a de quoi déstabiliser. Il ne s'agit pas de refermer les portes au visage des personnes de bonne volonté ayant une sensibilité de gauche mais de là à s'effacer devant elles alors que, si ce n’est elles-mêmes, tout du moins leurs amis, ont ostracisé ceux qui avaient le malheur de contrevenir à leur doxa, il y a un pas que je ne me risquerai pas d’accomplir (en aparté, il y a d’ailleurs des similitudes avec ce qu'a connu la Résistance (qui se souvient d'Estienne d'Orves et de la sensibilité des premiers résistants)).

Pour ma part, je serai plutôt partisan d'une redéfinition des lignes séparant la droite et la gauche mais avec un rapport de force qui demeurerait dual. Les réactionnaires qui sont par définition de droite resteraient majoritaires au sein de ce mouvemennt. J'avais cru comprendre qu'un grand nombre avait évolué de M. J.P Chevènement vers une droite incarnée plutôt par M. P. de Villiers et non l'inverse.

L'appel à l'union des droites par Renaud Camus garde tout son sens. Il y a d’ailleurs matière à travailler cette question lors de la prochaine assemblée. En revanche, je vous rejoins sur un point : nous ne devons pas aller vers l’éparpillement mais vers un mouvement fédérateur de toutes les forces. Le point de rencontre doit toutefois plutôt demeurer à droite.

Par ailleurs, ne tombons pas dans l'anticléricalisme, nous avons nombre d'alliés parmi eux. Identifier les points de divergence ne doit pas nous inciter à leur tourner le dos.

Dernier aspect, il faut rejeter toute forme d’antisémitisme ceci étant cela ne doit pas nous empêcher de nous interroger sur la notion de nomadisme défendue par un grand nombre de juifs et qui se marient fort difficilement avec nos positions. Des voix juives, et non des moindres, ont contribué à ce que nos idées aient une caisse de résonance conséquente, et ils sont partie intégrante de notre projet, ayant une grande légitimité pour le défendre, mais en choisissant le camp de la résistance, ces voix salutaires ce sont coupées de la plupart des autres intellectuels de même confession qui restent pour leur part " progressistes ".
Le clivage dont il est question dépasse largement, me semble-t-il, le clivage gauche/droite. Il s'agit de savoir au nom de quel ensemble cohérent de valeurs on déplore le Désastre :
- pour les uns (la droite ?), le Désastre consiste en une perte de l'identité éternelle de la France, ses valeurs spirituelles, littéraires, ses moeurs ; mais pour cette aile droite, le Désastre commence en partie en 1789, il se prolonge avec la laïcité et culmine avec le mariage homosexuel et l'avortement. Pour cette aile droite, l'Islam porte des valeurs respectables, comme la famille, la verticalité, la pudeur etc.
- pour les autres (la gauche ?), le Désastre consiste en la régression de type réactionnaire, qui rogne les libertés, liberté d'expression, de choix sexuel, liberté de blasphémer etc. Pour cette aile gauche, le Désastre est autant représenté par l'Islam dans ses composantes réactionnaires que dans le catholicisme ou l'évangélisme, même s'il peut y mettre certaines nuances (les uns ou les autres étant plus ou moins véhéments et offensifs suivant les périodes historiques et les endroits).

Donc, il me semble qu'à l'heure actuelle on essaie une forme de convergence fragile entre les deux ailes, en supposant un plus petit dénominateur commun (cas de Riposte Laïque) ou au contraire en essayant d'englober dans "l'identité française" tant ses côtés réactionnaires que progressistes, comme un tout indissoluble, connaissant une unité qui transcende ses clivages (je suppose que ce serait une option possible pour l'In-nocence, la France étant à la fois libérale et conservatrice...).
Dans les faits pourtant, selon votre grille de lecture tout du moins, ceux qui s'associent à l'Islam ne sont-ils pas les tenants de la liberté (si celle-ci est de gauche) ? - or, et nous avons un exemple très précis ici avec les procès intentés à M. Renaud Camus, la gauche déteste la liberté de penser, elle a le mépris et l’insulte faciles, elle réprouve le dialogue, le débat, et se perd dans l'idéologie, le besoin de légiférer à outrance...

Je peux, en revanche, vous suivre en partie sur votre définition de l’aile droite à ceux-ci près que vous minorez l’amour pour la liberté chez les réactionnaires (je m’inscris en faux par rapport à votre vision d’une droite voulant rogner les libertés, on assiste depuis quelques années à une captation de la parole qui se développe sous l’impulsion de la gauche)… De même, le souci de dignité résumé par cette citation de Jean Raspail : « l’attitude est la colonne vertébrale de l’âme » s’applique beaucoup mieux aux gens de droite que la notion diffuse de pudeur qui mérite d’être précisée. Distinguons la pudeur morale à la pudeur corporelle. Parmi les plus beaux nus, beaucoup se trouvent au Vatican. La pudeur morale, le retrait par rapport à l’effusion des sentiments est une composante, en revanche, chrétienne que l’on retrouve faiblement chez les musulmans.

La dignité on peut la retrouver également au sujet de certaines réticences face à l’avortement quand celui devient un acte de confort. Sur le mariage homosexuel, ne soyons pas trop naïf et comprenons le véritable enjeu à savoir l’adoption afin de faire un nouveau pas vers l’homme nouveau et cracher au visage des valeurs anciennes. Cela n’a rien à voir avec de l’homophobie et doit être totalement dissocié.
Enfin, dire que l’Islam exerce sur les catholiques certains charmes est aventureux. Non seulement l’Islam a été un repoussoir très fort pour les catholiques mais en sus nous pouvons difficilement considérer le noyau familial catholique idoine au noyau musulman.

Maintenant, que l’on veuille rassembler divers courants, je ne vois là rien qui puisse heurter ma sensibilité, que l’on veuille transcender ces différentes inclinations, pourquoi pas mais elle ressurgiront tôt ou tard.
Comme vous le dites la convergence est fragile.



Après 1m15 nous retrouvons quelques innocents...
Utilisateur anonyme
15 novembre 2012, 08:44   Re : Commémoration du 11 novembre 1940
Citation
Renaud Léger
Après 1m15 nous retrouvons quelques innocents...

Je suis de ceux qui ne connaissent qu'un seul visage in-nocent : celui de notre président. Il va donc vous falloir être plus précis, cher Renaud.
Je répondrais volontiers favorablement à votre requête, toutefois, il serait indélicat de ma part de nommer des personnes, sans leur accord. Ces dernières pourraient, pour diverses raisons, manifester quelques réticences à être mentionnées et donc identifiées.
Utilisateur anonyme
15 novembre 2012, 09:09   Re : Commémoration du 11 novembre 1940
Je sais bien. Je sais qu'ils étaient là, c'est ce qui importe, après tout.
Mais quel est ce Monsieur qui parle à la tribune devant Jean-Michel Leroy ?
Je ne veux pas intoxiquer le forum en vidéos de cette manifestation, toutefois, il me parait intéressant de souligner que le mépris des médias français a été contrebalancé ,Outre-atlantique, par une certaine attention accordée à notre geste :






PS : J'aurais l'humeur taquine, je serai tenté de dire : nul n'est prophète dans son pays !
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