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Communiqué n° 1479 : Sur les appels téléphoniques commerciaux ou pseudo-sociologiques

Communiqué n° 1479, vendredi 23 novembre 2012
Sur les appels téléphoniques commerciaux ou pseudo-sociologiques

Le parti de l’In-nocence estime que les appels téléphoniques en série, ouvertement commerciaux ou, comme c'est beaucoup plus souvent le cas, dissimulant leurs objectifs sous couvert d'enquête sociologique ou de campagne d’information, sont devenus une nocence majeure sur laquelle il serait urgent de légiférer en un sens nettement restrictif, pour protéger la tranquillité des citoyens, assaillis quotidiennement par plusieurs importunités de ce genre, et pour les défendre contre les habillages mensongers que revêtent fréquemment ces pratiques. La loi a le devoir de veiller sur la paisible jouissance par les Français du temps dont ils disposent, pour le loisir, la culture, le divertissement ou le travail, et il n’est pas admissible que des pans entiers de ce temps leur soient ravis jusqu’en leur domicile par des interventions intéressées et abusives.
Bien dit ! Connaissant de près la façon dont les "appelants" nommés téléenquêteurs, téléprospecteurs téléetc.... sont recrutés et traités, et surtout les calculs d'argent honteusement pratiqués entre autre sur le dos, vous avez bien raison, des "appelés" je sais à quel point il est de la toute première urgence de mettre un terme à ses exploitants de la nouvelle misère sociale et intellectuelle qui s'installe. Ce nouveau métier est un des pires fléaux qui puisse exister à notre époque, et personnellement je ne comprends toujours pas pourquoi nul n'intervient sérieusement dans ce domaine. C'est une pratique honteuse à tous les niveaux (et il y en a !).
Ce qui m'étonne, c'est le nombre d'entre eux qui s'annoncent comme des “partenaires EDF” : qu'est-ce que ça peut bien être, un “partenaire EDF” ? Et Madame EDF est-elle au courant de l'utilisation qui est ainsi faite de son nom ?
J'avais trouvé une fort bonne réplique dans l'acte inconnu de Valère Novarina : "votre coquille vous va comme un œuf".
Une fois que l'on a, hélas, perdu son temps et sa tranquillité à répondre à un appel de ce genre, on peut toujours, en manière de maigre et peut-être mesquine consolation, déstabiliser l'appeleur en lui demandant d'où il appelle... J'ai essayé, cela marche fort bien.
« La loi a le devoir de veiller sur la paisible jouissance par les Français du temps dont ils disposent, pour le loisir, la culture, le divertissement ou le travail, et il n’est pas admissible que des pans entiers de ce temps leur soient ravis jusqu’en leur domicile par des interventions intéressées et abusives. »

Que c'est bien dit !
J'ai reçu récemment un de ces appels publicitaires provenant de l'étranger (dans ces cas-là, il y a toujours une petite pause avant que ne se fasse entendre la voix de l'interlocuteur). C'est une femme au fort accent étranger qui se présente : « Bonjour, je suis Christine Martin de la société Untel, spécialisée dans ceci et cela… Nous proposons ceci et cela, etc. Êtes vous propriétaire ?… » Je réponds tout de go : « Non, madame Christine Martin. » Il y a eu un silence gêné puis la femme est partie d'un grand éclat de rire avant de me dire au revoir
Il existe un épisode de la série de Canal + Bref sur cette question (pour ceux que ça intéresse).
Plusieurs cas se présentent en fait :

- celui des sociétés avec lesquelles vous êtes en affaire. La loi ne prévoit rien de spécial à ce sujet, car il semble normal au législateur qu'on puisse être joint. Je ne pense pas que ce soit la situation visée par le communiqué ;

- celui des "appels de partenaires". Il appartient à chacun, lorsqu'il entre en affaire avec une société, de préciser qu'il ne souhaite pas faire l'objet de démarches commerciales. Sur internet, c'est très simple, c'est une case à cocher, qui est en général très visible ;

- celui des appels commerciaux "généraux". Le Pouvoir règlementaire a prévu le cas, il suffit d'aller sur www.pacitel.fr.


En ce qui concerne les personnes qui appellent, je ne me permets jamais (les appels "commerciaux" ne me dérangent pas) la moindre remarque vis-à-vis de ces gens, et je n 'essaie jamais de les mettre en difficulté. Se montrer agressif envers ces personnes mal payées et qui font un travail peu agréable me semble aussi élégant que de se montrer déplaisant envers une femme de ménage ou un agent d'accueil.
« En ce qui concerne les personnes qui appellent, je ne me permets jamais (les appels "commerciaux" ne me dérangent pas) la moindre remarque vis-à-vis de ces gens, et je n 'essaie jamais de les mettre en difficulté. Se montrer agressif envers ces personnes mal payées et qui font un travail peu agréable me semble aussi élégant que de se montrer déplaisant envers une femme de ménage ou un agent d'accueil. »

C'est complètement fou de lire des choses pareilles. Il ne faut pas être agressif, bien sûr (quoi qu'il y ait souvent de quoi être nettement agacé), mais enfin, comment peut-on mettre ces deux cas de figure sur le même plan ?
Une femme de ménage rend un service presque toujours in-nocent (elle peut tomber mal, être maladroite, bruyante, etc. — mais enfin le dérangement, la nocence n'est pas au coeur de son travail, au contraire) ; tandis que le “commercial”, lui, vous dérangera a priori, en vous détournant systématiquement de vos activités, en mettant le désordre dans votre travail ou votre loisir, alors même que vous êtes chez vous et que vous n'avez rien demandé.
Je vois que vous êtes toujours aussi aimable, je vais donc changer de ton.

Vous confondez "commerciaux", comme vous dites, et télé-opérateurs.

Vous semblez penser que votre seul travail de Grand Intellectuel est respectable, et que les autres sont des cloches.

Ces télé-opérateurs vous dérangent sans doute, mais ils ne dérangent pas tout le monde. J'ai expliqué, dans le message précédent, qu'il est très facile de couper court à ce genre de démarche. Si vous avez la flemme de lire ce que vous signez, ou la flemme de lire ce sur quoi vous "cliquez", c'est votre faute, cher Monsieur, pas celle des télé-opérateurs.
Votre intervention appelle, cher Jean-Marc du Masnau, plusieurs réponses :

- concernant le premier cas, il est absolument inutile de l'évoquer. Chacun avait compris qu'en effet, le communiqué ne visait nullement les situations de ce genre.
- pour le deuxième cas, nous ne sommes guère éloignés du premier — mais bast ! soyons tolérants...
- quant au dernier cas, la question est loin d'être aussi simplement réglée que vous voulez bien le suggérer. En effet, cette disposition sous-entend deux choses : 1) il s'agit d'une démarche volontaire de la part des personnes qui souhaitent se débarrasser de ces nuisances téléphoniques (on ne voit pas bien pourquoi ce serait au gêné d'agir, en l'occurrence, et non au gêneur) ; 2) cette mesure ne concerne, là aussi, que les entreprises volontaires, puisque le dispositif n'a rien de coercitif. Les autres peuvent bien continuer à vous harceler comme bon leur chante, à matines comme à complies.

Enfin, en ce qui concerne le couplet social sur les pauvres travailleurs qui n'y sont pour rien, vous me permettrez de balayer ce genre de remarque d'un revers de main ; avec des arguments de ce type (ça crée de l'empoi, faut que tout le monde mange, mon bon Monsieur) on justifierait à peu près tout.
Balayez, cher Monsieur, comme cela on aura moins besoin d'immigrés, vous avez bien raison.

Je vous indique des modalités pratiques, mais de cela vous faites litière, car une chose semble importante, et une seule chose : râler.
Une question aux "Pourfendeurs des Appelants", et notamment au Grand Dépeupleur, M. Davoudi.

Souhaitez-vous le retour des représentants de commerce qui mettent le pied dans la porte pour vous fourguer qui une encyclopédie, qui un aspirateur ? j'ai connu cela dans ma jeunesse folle, M. Davoudi, et cela démontre au moins une chose : que les emmerdeurs n'ont pas attendu votre apparition pour exister.
Philémon, le fait qu'une personne ait un accent fortement étranger ne vient pas systématiquement du fait qu'elle appelle de l'étranger mais du fait que ces postes sont surtout donnés à des étrangers.

Jean-Marc, non, non, non et non!!! Il ne suffit pas d'avoir lu l'alinéa écrit en arial 5 au bas de la douzième page pour éviter le harcèlement téléphonique, même pas. Les fichiers sont sélectionnés de manière bien souvent illicites. Pour le reste si vous voulez vraiment aider les pauvres personnes qui supportent ce travail, RACCROCHEZ ! ou mettez-vous sur répondeur, de cette manière les télé tout-ce-que-vous-voulez ne reçoivent pas de réprimande pour s'y être soit-disant mal pris. Vous ne pouvez pas vous imaginer comme ces gens avec qui on peut passer du temps pour ne rien dire et qui restent aimables sont destructeurs à la fin d'une journée ! Il faut inventer d'autres métiers et non entretenir ceux-là.
J'ajoute que je ne comprends pas comment il est possible de soutenir un métier où on vous oblige à laisser toute moralité au vestiaire à votre arrivée, où on vous teste pour voir si vous n'êtes pas trop intelligent et assez piégé par l'existence pour faire l'esclave de service et soutirer (ce n'est qu'un exemple parmi d'autres) son argent à une vieille femme isolée qui n'a que 700 euros de retraite pour vivre et qui, lassée, va dire oui pour avoir la paix (croit-elle), où on vous apprend à mentir, à nier, à masquer votre identité, à détester les clients (même aimables) pour mieux les berner, à harceler sans vergogne, à marcher sur les pieds du voisin et se tenir à la seconde près à des règles abjectes pour faire tourner la machine, oui, comment est-il possible de soutenir un tel métier ?
Chère Marie, vous avez raison, bien sûr, et ce n'est pas l'accent de la dame qui me faisait penser que l'appel venait de l'étranger, c'est à la fois le petit moment de silence qui précède le décrochage (qui, étrangement, ne se produit pas lorsque la personne au bout du fil n'a pas d'accent étranger) et le fait que le numéro indiqué commençait par deux zéro. Cependant, je peux me tromper. Cette femme aurait même très bien pu s'appeler Christine Martin (même si son rire me conduit à penser que j'ai touché juste). Je n'ai pas cherché à la déstabiliser ou à me moquer d'elle mais je trouvais fort de café la méthode consistant à faire mentir les opérateurs sur leur nom.
Cher Jean-Marc du Masnau,
quand on vous fait remarquer qu'il vous arrive d'être légèrement casse-c..., vous répondez que vous êtes en cela très français. Mais quand il nous arrive d'être "râleurs", comme le sont habituellement les Français, vous trouvez à nous le reprocher...
Vous me faites penser à telle exégète de l'oeuvre d'un écrivain connu de ces lieux, exégète qui ne supporte aucun des traits de caractère les plus marqués et les plus originaux dudit écrivain.
La plupart des appels de ce genre se font en "numéro masqué". Il suffit d'interdire ce type de communication entrante via une option du modem téléphonique et vous ne serez plus dérangés.
BCJM,

ces gens, ces "téléopérateurs" savent parfaitement ce qu'ils font. Ils savent qu'ils peuvent interrompre le sommeil de quelqu'un. Qu'ils peuvent forcer une personne malade à se déplacer. Qu'ils peuvent réveiller un nourrisson. Qu'ils peuvent briser l'inspiration d'un écrivain. Qu'ils peuvent sortir un individu de la douche. Bref, ils savent qu'ils entrent par effraction dans la journée d'une personne, et dans ce qu'elle peut avoir de plus intime, de plus privé. Personne ne devrait accepter un tel "métier". Si un individu choisit de le faire, qu'il soit préparé aux insultes et aux cris. Il n'aura pas les vôtres, vous qui êtes si sage, mais il recevra sans aucun doute les miens, au titre de pure auto-défense in-nocente. D'ailleurs tout cela équivaut à la situation du cambrioleur, qui doit bien savoir que le cambriolé peut riposter... A moins que le cambrioleur, lui non plus, ne soit responsable de rien, et qu'il faille plutôt le plaindre, tout en reprochant au cambriolé de s'être emporté ?
« Une question aux "Pourfendeurs des Appelants", et notamment au Grand Dépeupleur, M. Davoudi.

Souhaitez-vous le retour des représentants de commerce qui mettent le pied dans la porte pour vous fourguer qui une encyclopédie, qui un aspirateur ? j'ai connu cela dans ma jeunesse folle, M. Davoudi, et cela démontre au moins une chose : que les emmerdeurs n'ont pas attendu votre apparition pour exister. »

Le Grand Dépeupleur, le Boulevard des Allongés : en tout cas vous me faites beaucoup rire, Cher Jean-Marc, et de cela je vous sais gré, même si nous ne sommes apparemment d'accord sur rien.
Pour le reste, merci, mais avec vos marchands d'aspirateurs et d'encyclopédies de jadis et de naguère, vous ne m'apprenez rien. Convenez cependant que, comme bien d'autres nocences, les effets de la technique et la disparition d'un certain surmoi des camelots les ont rendues énormes.

Il en va de ces histoires de vente en ligne comme de la “musique” imposée. Jadis il fallait parfois supporter un orchestre de bal : c'était pénible, certes, mais cela ne durait pas quarante-huit heures et le volume sonore restait, somme toute, limité à un périmètre étroit. Aujourd'hui, avec les hauts-parleurs, la techno, les DJ, les raves, etc., il faut supporter un niveau de nocence incomparable à ce qui existait avant, pendant des journées entières et à des kilomètres à la ronde, sans espoir d'en réchapper. Même à Plieux.

Ce que ce communiqué dit aussi, peut-être implicitement, c'est que certaines petites choses pénibles d'hier sont devenues, aujourd'hui, notre collier de chien.
Ah, Monsieur d’Avoudy, je vous croyais parti pour Avoudy, afin d’y toucher vos fermages. J’ai beau menacer d’avoir recours à vous pour maintenir l’ordre idéologique et défendre la saine doctrine, quand vous n’êtes pas là personne n’a peur, marchiannisme et masnavisme séduisent les esprits trop tendres, l’hérésie gagne. Mais avec vous tous les déviationnismes et les modérantismes sont foulés au pied.
Non, rassurez-vous, je veille, je veille...
Citation
Jérôme Reybaud
BCJM,

ces gens, ces "téléopérateurs" savent parfaitement ce qu'ils font. Ils savent qu'ils peuvent interrompre le sommeil de quelqu'un. Qu'ils peuvent forcer une personne malade à se déplacer. Qu'ils peuvent réveiller un nourrisson. Qu'ils peuvent briser l'inspiration d'un écrivain. Qu'ils peuvent sortir un individu de la douche. Bref, ils savent qu'ils entrent par effraction dans la journée d'une personne, et dans ce qu'elle peut avoir de plus intime, de plus privé. Personne ne devrait accepter un tel "métier". Si un individu choisit de le faire, qu'il soit préparé aux insultes et aux cris. Il n'aura pas les vôtres, vous qui êtes si sage, mais il recevra sans aucun doute les miens, au titre de pure auto-défense in-nocente. D'ailleurs tout cela équivaut à la situation du cambrioleur, qui doit bien savoir que le cambriolé peut riposter... A moins que le cambrioleur, lui non plus, ne soit responsable de rien, et qu'il faille plutôt le plaindre, tout en reprochant au cambriolé de s'être emporté ?

Je contresigne !
En effet monsieur Philémon le décalage existe aussi sur certains opérateurs en France et dans ce métier tout le monde doit avoir le même nom, un nom qui vous est attribué d'office. Mais vous avez peut-être raison car ces métiers se font de l'étranger aussi.
Et oui, il faut s'attendre à se faire recevoir brutalement quand on dérange les gens chez eux, c'est la moindre des choses et ce sont les réactions contraires qui m'étonnent.
Je reçois depuis presque deux ans, une à quatre fois par jour, l'appel du même numéro (qui s'affiche sur mon téléphone). En faisant des recherches sur l'internet, je me suis rendu compte que de nombreux clients de mon opérateur subissaient le même harcèlement. Pacitel et autres #82 (je ne sais plus très bien) n'y font strictement rien. D'après les témoignages que j'ai pu lire (car en ce qui me concerne je ne décroche jamais, et mon répondeur stipule à ceux qui voudraient me vendre quelque chose qu'ils peuvent immédiatement raccrocher), ces appels proviendraient d'un "central" d'où partiraient régulièrement une centaine d'appels simultanés, afin de ratisser le plus large possible, alors que seule une dizaine de démarcheurs peuvent prendre la communication ; ce qui signifie que, non seulement vous pouvez être dérangé quatre fois par jour, mais que si vous souhaitez agonir votre interlocuteur d'injures, vous n'êtes pas sûr de pouvoir le faire car neuf fois sur dix, il n'y aura personne au bout du fil. J'avoue que je me sens très impuissant devant cette technique commerciale scandaleusement intrusive. Il est clair que le développement des télécommunications présente à nouveau, ici, un (autre) de ses aspects nocents : il n'y a plus d'espace d'intimité protégé, vous serez joignable à toute heure, de gré ou de force.
Donc, pour nous résumer, vous seriez victime de trading haute fréquence.
Alors, dites vous bien, qu'il n'y-a pas de plus beau geek que le geek qui s'ignore, et profitez bien, car c'est pas tout le monde qui a la chance d'être maintenu, ainsi, sous les feux.
Allez, veinard, va !
Cher Rémi, vous parlez de traits de caractère, je vous parle de faits.

Qu'un parti qui est assez largement dans une optique "à la Muray" réclame une loi, une loi qui ne peut être que pénale, sur ce sujet-là, alors que d'autres moyens existent, cela me semble piquant. Râler est une chose, en appeler à la loi pour cela ne me semble pas très raisonnable.

Comme dit Francis, ou comme aurait dit Francis, je ne sais, pratiqueriez-vous la "réduction à Asensio" ?

Je saisis l'occasion pour indiquer qu'existe, outre ce que j'ai cité, une "Liste anti-prospection", l'ancienne "Liste orange".
Cher Jean-Marc,

croyez-bien que je ne vous veux aucun mal et que je ne faisais que plaisanter.
Concernant le sujet de ce fil, je trouve que les dispositifs juridiques de prévention des dérangements téléphonique sont aujourd'hui inopérants alors que les nuisances sont de plus en plus fréquentes et pénibles. "L'envie de pénal" me paraît en l'espèce parfaitement justifiée même s'il serait sans doute bien difficile de concevoir un mécanisme de sanctions véritablement efficaces. Pour ma part, j'ai pris le parti de souvent "dégrafer" mon téléphone fixe pour être certain d'être au calme, sachant que mes proches savent qu'ils peuvent m'appeler à tout moment, en cas d'urgence, sur mon téléphone mobile.
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